Le cadre de concertation et d’évaluation physique des projets financés par le Budget d’Investissement Public (BIP) a tenu sa session du mois ce mercredi 22 août 2018. Le taux global de l’exécution des marchés est de 41,6%.A trois de l’arrêt des engagements dans le cadre de la réalisation des projets financés par le budget d’investissement public, le niveau de réalisation dans la région de l’Adamaoua affiche un taux inférieur à la moyenne, mais a connu tout de même une progression. Au cours de l’évaluation mensuelle du mois de juin de cette année, le pourcentage se situait autour de 30%. Ce qui, du point de vue du gouverneur de la région constitue une avancée.
«Il y a de cela deux mois, lorsque nous évaluions les projets, le niveau d’exécution était très bas. Ce qui signifie que les recommandations de la session du mois de juin ont été prises au sérieux», a fait savoir Kildadi Taguieke Boukar.
Quoi que satisfaisant selon les intervenants de la chaine de passation des marchés et de la réalisation des différents chantiers sur le terrain, une question demeure: Comment feront-ils pour arriver à un niveau de réalisation au-dessus de la moyenne si à trois mois des arrêts des engagements certains marchés comme la pose des pavés à la délégation régionale de la Recherche scientifique et de l’Innovation, la réhabilitation de la délégation régionale du Tourisme et des Loisirs, les travaux n’ont pas encore commencé ?
A côté de ces travaux dont les entreprises adjudicataires ont été déclarées incompétentes, il existe d’autres dont les niveaux d’exécution piétinent. A ces entreprises, l’autorité administrative a formulé des recommandations allant dans le sens de la mise à disposition des moyens nécessaires pour l’accélération des travaux. Il s’agit des moyens financiers.
Pour ce qui est du taux de passation des marchés, il est de l’ordre de 92% pour les projets à gestion régionale pour 162 dossiers d’appels d’offres lancés, dont le pourcentage des contrats signé est de 93%. De tous ces éléments, l’on retient que le gros du travail réside dans la réalisation qu’il faut optimiser pour avoir un niveau acceptable en fin d’exercice.
Abordant le dossier lié à l’investissement à l’Université de Ngaoundéré, il ressort de l’exposé du représentant du Directeur des Infrastructures, de la Planification et du Développement que l’institution bénéficie de 9 projets. Ceux-ci prennent en compte la finalisation de la construction des nouveaux blocs pédagogiques, la réhabilitation des locaux de l’Ecole Normale Supérieure, de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales. Il faut également noter dans ce sens, la fourniture des cahiers de composition dont les projets ont été exécutés à 100%.
Le souci majeur dans les projets de l’Université demeure les indemnisations des populations déguerpies dans la construction des locaux de l’Ecole de Géologie et de l’Exploitation Minière de Meiganga, dont les dossiers ont été transmis à la hiérarchie. A ce niveau, le gouverneur estime qu’il faut vite agir afin de mieux «vendre» les services de l’Etat en cette année de compétition électorale.
La région de l’Adamaoua bénéficie dans le cadre du BIP 2018 de 21 projets pour un montant globale 1.690.824.000 FCFA. L’exécution des différents travaux aussi bien dans la cité capitale de la région que dans les autres départements permettra de donner un visage nouveau à l’Adamaoua.