C’est avec une grande fermeté et une pleine conviction que le Docteur BISONG Henry a fait cette assertion. Il est sûr de lui et c’est preuve à l’appui qu’il nous a donné de savoir que la Clinique dont il a hérité la direction du départ du Dr Victor Anomah Ngu, sauve de nombreuses vies, loin de la propagande.
Au cours d’un entretien qu’il nous a accordé dans ses bureaux à La Clinique de l’Espoir au quartier Hôtel du Plateau Essos à Yaoundé, le Dr BISONG Henry a tenu à marteler que le vaccin découvert par le Pr Victor Anomah Ngu soigne effectivement du VIH/SIDA.
La principale question que nous lui avons posée est celle de savoir : « Avez-vous les preuves de ces guérisons ? ». « Effectivement ! » Répond d’un ton rassuré le Dr BISONG. Puis il se lève de son bureau et se rend dans ses dossiers et reviens avec des documents.
« Je me permet de vous présenter ces résultats ». D’une main il dissimule le nom du patient et de l’autre pointe les chiffres qui y sont mentionnés. Les tests initiaux réalisés au Centre Pasteur de Yaoundé montrant très bien que le malade a une charge virale supérieure au taux de CD4. Et sur un autre feuillet accroché au même document un autre résultat réalisé toujours au centre Pasteur de Yaoundé où cette fois-ci, la charge virale est presque nulle. Le Dr BISONG va nous présenter trois dossiers de la même manière veillant toujours à dissimuler le nom du patient.
« Des gens viennent de plusieurs pays en Afrique pour se faire soigner ici. Et ils repartent toujours satisfait. » Affirme le médecin. Mais pourquoi au Cameroun on n’a pas le sentiment que le vaccin est vulgarisé ? « Vous savez, nous sommes des scientifiques et ce n’est pas évident d’être dans les laboratoires et de vulgariser en même temps » fait savoir l’homme de science. Dans la suite des échanges, nous allons nous rendre compte que le Vanhivax est très bien connu par les autorités camerounaises qui lui ont d’ailleurs accordé leur onction.
En effet, le Ministre Mama Fouda a effectué des visites au sein de la Clinique, le Pr Anomah Ngu pour cette découverte a été primé par le Chef de l’Etat S.E. PAUL BIYA en 2008. Il a reçu plusieurs prix et a donné de nombreuses conférences sur le vaccin au Cameroun et à l’étranger. Des reconnaissances qui donnent de rappeler que le Vanhivax ne souffre d’aucune question de légitimité. Les coûts sont d’ailleurs connus à l’avance. Notamment 12.000 fcfa pour une prise en charge mensuelle, et 50.000 fcfa pour une prise en charge semestriel.
Pour le dire simplement, le Vanhivax (Victor Anomah Ngu Hiv Vaccin) est une application particulière. Il s’agit pour le médecin de prélever le sang contaminé du patient. Ce sang est préparé dans une solution qui permet d’enlever la membrane qui dissimule le virus et l’expose aux anticorps qui peuvent maintenant le reconnaître. Cette solution est remise dans le corps du patient avec cette fois ci des anticorps qui savent reconnaître les virus et passent l’information aux autres anticorps qui dès lors ne feront qu’une bouchée de ces virus parasites. C’est le principe du vanhivax.
Stéphane NZESSEU