Bock-Ryeol Rhyou l’Ambassadeur de Corée au Cameroun a parlé du Festival de la semaine culturelle de son pays avec le Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Minrex).
Il n’y a pas que dans les domaines entre autres de la santé, de l’éducation que le Cameroun coopère avec la Corée du Sud. La culture fait aussi partie de ces secteurs sur lesquels les relations bilatérales des deux pays se fondent. Tout récemment, Adoum Gargoum le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations extérieures s’est entretenu avec Bock-Ryeol Rhyou l’Ambassadeur de Corée au Cameroun. L’échange a porté sur le Festival de la semaine culturelle coréenne. Ledit Festival s’est ouvert hier 15 octobre 2019. La cérémonie d’ouverture présidée par l’Ambassadeur a eu pour cadre le Musée national.
Il convient de souligner que durant sa semaine culturelle, la Corée du Sud présente le charme de son pays. Cela est facilité par les articulations telles que l’exposition dénommée «Fil et aiguille», qui a eu lieu dans l’après-midi d’hier. Cette exposition ouverte au public a connu la participation des brodeuses de la Divine Providence d’Ayos. Ce qui témoigne de l’excellente coopération entretenue par les deux pays. Ces brodeuses ont présenté au public 90 pièces de «Jogakbo». Le «Jogakbo» est en fait un tissu matelassé de forme carrée. En Corée du sud, il était utilisé pour fabriquer des emballages faits maison avec des chutes de tissu. Il était nécessaire dans les décorations intérieures. Aujourd’hui, il sert pour plusieurs choses, à l’instar de la fabrication d’objets d’usage courant comme les sacs, les pochettes, les emballages cadeaux pour des cérémonies de mariage.
A titre de rappel le Cameroun et la Corée du Sud entretiennent de longues années de coopération. Une coopération qui a débuté en 1961. Dans le secteur de l’éducation, les étudiants camerounais ont très souvent bénéficié de cette coopération. Ce pays au travers des bourses d’étude les a ouverts les portes de leurs écoles. La Corée du Sud se fait entendre aussi au pays du fait de son apport dans la promotion des formations professionnelles.
Liliane N.
Cécile Mballa Eyenga, Directeur des Nations unies et de la Coopération décentralisée au Ministère des Relations extérieures révèle que tout est parti d’un acte de candidature du Cameroun. L’acte de candidature a été instruit par Paul Biya le Président de la République.
Contrairement à ce que d’aucuns ont pensé, les relations entre l’Organisation des Nations unies (Onu) et le Cameroun ne sont pas mal. Les séparatistes avaient déposé une plainte au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, dans le but d’avoir un envoi de forces multinationales dans les régions anglophones. Mais cette demande des séparatistes a été réfutée. Tout au contraire, le Cameroun vient plutôt d’être trouvé éligible au Fonds des Nations unies. Ledit Fonds a été mis en place pour la consolidation de la paix. Il s’agit d’un instrument financier, dont l’Onu se sert pour maintenir la paix dans les pays qui connaissent la crise.
Qu’est-ce qui s’est donc passé pour que le Cameroun soit choisi pour bénéficier du financement du Fonds de consolidation de la paix. Cécile Mballa Eyenga, Directeur des Nations unies et de la Coopération décentralisée au Ministère des Relations extérieures (Minrex) fait savoir que tout est parti, d’un acte de candidature du Cameroun, initié par le Chef de l’Etat. Cet acte de candidature a été fait le 31 janvier 2019.
« Sous la coordination du Premier ministre, chef du gouvernement, un Groupe de travail interministériel a été créé en mars 2019 pour préparer le dossier technique du Cameroun au Fonds de consolidation de la paix. Le Groupe de travail est présidé par un représentant du Premier ministre, et comprend un représentant du ministre des Relations extérieures, un représentant du ministre de l'Administration territoriale, un représentant du Ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, et un représentant du Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations unies au Cameroun », explique Cécile Mballa Eyenga.
Le Directeur des Nations unies et de la Coopération décentralisée au (Minrex) fait savoir que le dossier technique élaboré par le Groupe de travail a été d’abord validé par le gouvernement. Après il a été soumis à l'appréciation et à la sanction des Nations unies.
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« Après examen, les Nations unies se sont prononcées en faveur de cette demande jugée recevable parce que contenant des éléments objectifs, fiables et solides. C'est donc un travail de près de neuf mois, qui vient d'aboutir. Le Cameroun a été admis au Fonds de consolidation de la paix, compte dûment tenu des arguments présentés », ajoute-t-elle.
D’après celle-ci le montant de ce Fonds s'élève à près de 8,5 milliards de francs CFA pour la première phase. Et les interventions peuvent s’étendre sur une durée de 2 à 5 ans. Il est par ailleurs possible que les sommes allouées soient revues à la hausse compte tenu «de la fiabilité des projets présentés».
Liliane N.
Comme cela est prévu, Christophe Guilhou, le nouvel Ambassadeur de France au Cameroun s’est rendu au Ministère des Relations extérieures (Minrex). Il y était jeudi pour présenter les copies figurées de ses lettres de créance. Le Diplomate français qui est âgé de 56 ans, va donc effectuer sa deuxième mission en Afrique. Car il a servi à Djibouti durant trois années comme Ambassadeur de France. Il a également servi à divers postes de responsabilité aux Etats-Unis, en Syrie et aux Emirats arabes unis.
Christophe Guilhou remplace ainsi Gilles Thibault arrivé en fin de mission au Cameroun. Après y avoir passé trois années de sa vie, Gilles Thibault a quitté le sol camerounais, son successeur étant déjà arrivé. « Chers amis, je quitte le Cameroun pour m’envoler vers de nouvelles aventures à Paris. Merci pour toutes les belles rencontres, camerounaises, françaises et diplomatiques » a-t-il écrit le lundi 29 juillet 2019 sur son compte Twitter depuis la France, son pays.
A titre de rappel, Gilles Thibault avant d’aller faire ses adieux à Paul Biya le Président de la République le 26 juillet 2019, a pris part une journée avant à un dîner d’Etat comme les convenances diplomatiques. Lors dudit dîner organisé par le Ministre délégué auprès du Minrex chargé de la Coopération avec le Commonwealth, Felix Mbayu, le désormais ancien Ambassadeur de France au Cameroun a été fait Grand officier de l’ordre national de la valeur.
Emu par cette distinction, il avait alors déclaré «cela témoigne de l’excellence et de la qualité fructueuse des relations bilatérales entre nos deux pays. Je suis heureux d’avoir contribué, dans la continuité, à consolider cette coopération historique».
Liliane N.
Ce mardi 02 juillet 2019, le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, et le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), en charge du développement régional, Khaled Sherif, signent, l’accord d’établissement du siège du bureau régional pour l’Afrique centrale de la BAD à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.
Le choix du Cameroun s'explique par le fait que ce pays se distingue par « la plus grande croissance économique dans la sous-région », a indiqué hier lundi, Khaled Sherif, vice-président de la BAD à la presse après avoir été reçu par le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute à Yaoundé.
« Le Cameroun sert d'un exemple pour les pays de la sous-région, notamment en matière d'industrialisation et d'électrification, et partage avec la BAD la même vision d'améliorer les conditions de vie du peuple africain, » a poursuivi M. Sherif. L'accord de siège sera donc signé ce jour avec le ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella.
« Ce nouveau bureau régional contribuera à améliorer l’efficacité des opérations de la banque et à approfondir le dialogue entre la Banque et tous les pays d’Afrique centrale », indique l’institution financière panafricaine. « Le nouveau bureau régional de développement, d’intégration et de prestation de services pour l’Afrique centrale, à l’instar de ceux mis en place en Afrique australe, de l’Est, du Nord et de l’Ouest, a pour objectif de rapprocher davantage la Banque de ses États membres », ajoute-t-elle.
Notons que la signature de cet accord de siège intervient près de deux mois après la validation, par le Conseil d’administration de la BAD, du Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR), approuvant les opérations de la banque dans cette région sur la période 2019-2025. Le portefeuille de la BAD en Afrique centrale compte plus de 44 projets régionaux actifs d'un montant de près de 1,1 milliard de dollars, selon le site officiel de la banque.
Danielle Ngono Efondo
LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures (Minrex) est ferme. Les relations entre le Cameroun et ses partenaires européens sont au beau fixe. D’ailleurs le Ministre fait remarquer que dans la classification des pays partenaires de notre pays, certains venant d’Europe se retrouvent dans la catégorie des partenaires traditionnels du Cameroun. Il souligne que l’Europe est même le plus vieux partenaire politique, économique, technique et culturel du pays de Paul Biya.
« Le Cameroun sous l’impulsion du Président Paul Biya, a entrepris depuis quelques années, la dynamisation et le renforcement de sa coopération avec l’Europe à travers les missions de prospection, l’organisation des Journées économiques et la participation à de nombreux évènements sur le sol camerounais et européen. Toutes ces actions et bien d’autres, ont pour objectif de promouvoir l’image de marque de notre pays, assurer son rayonnement et attirer des investissements directs étrangers. Aussi, convient-il de relever que cette coopération est dense, riche et fructueuse », déclare le Minrex dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
Pour ce qui est des investissements que le Cameroun a bénéficié de sa coopération avec ses partenaires européens, Le Ministre Lejeune Mbella Mbella cite entre autres la promotion de l’emploi et de l’insertion professionnelle, la construction des barrages électriques, le renforcement de l’offre en habitat social, les différentes bourses d’étude et de formation offertes aux étudiants et aux fonctionnaires civils et militaires camerounais.
« Dans la marche vers le processus de la décentralisation, le Cameroun obtient chaque année les soutiens multiformes de ses partenaires européens. Plusieurs accords-cadres de coopération sont signés entre les Mairies, les Ports et les Universités camerounaises et européennes. Le ballet diplomatique des Hautes autorités européennes au Cameroun en confirme les faits, ainsi que les multiples invitations adressées aux Autorités camerounaises. La plus récente est celle du Président russe au Chef de l’Etat S.E Paul Biya à prendre part au Sommet économique Russie-Afrique qui se tiendra à Sotchi du 22 au 24 octobre 2019 », ajoute le membre du gouvernement.
Liliane N.
La situation socio-politique du Cameroun a été passée en revue hier 12 juin 2019 par les autorités et l’Union européenne (Ue) représentée lors de la session susmentionnée, par le chef de la délégation de cette institution dans notre pays. Lors de cette rencontre qui a eu pour cadre la salle des Actes du Ministère des Relations extérieures (Minrex), les questions d’actualité relatives au climat socio-politique ont fait l’ordre du jour.
Adoum Gargoum le Ministre délégué auprès du Minrex, chargé de la Coopération avec le Monde islamique parlant au nom du Cameroun est revenu dans son propos liminaire sur le contexte actuel marqué par divers événements. Lesdits évènements étant entre autres, les manifestations du samedi 26 janvier 2019 dans les Ambassades du Cameroun ayant donné lieu aux saccages des locaux notamment en France et en Allemagne; la résolution du Parlement européen portant sur la situation au Cameroun ; la descente de Joseph Dion Ngute le Premier Ministre dans les régions anglophones; le Conseil des Ministres Afrique Caraïbes Pacifique (Acp) et Acp-Ue en mai dernier. Sans oublier, les élections européennes qui ont eu lieu le 26 mai 2019.
Hans-Peter Schadek le chef de la délégation de l’Ue au Cameroun dans sa prise de parole a indiqué la satisfaction de son institution pour les actions dernièrement entreprises par les autorités dans l’optique de mettre en place un cadre propice au dialogue. «Nous saluons les initiatives tout récemment prises par le Président de la République en vue d’ouvrir un dialogue véritable et constructif qui permettra une sortie durable et non-violente de la crise, tout en préservant l’unité nationale», a-t-il déclaré.
Indiquant ce sur quoi la suite des échanges avec l’Ue portera, Adoum Gargoum a précisé qu’il y a des points importants à aborder. «Il s’agit au niveau de la sous-région, des questions sécuritaires, politico-administratives, notamment la situation sur le Lac Tchad, hanté par le terrorisme de Boko Haram. Il faut trouver des solutions politiques, sécuritaires, économiques. De plus, nous abordons le problème centrafricain. Nous avons environ 300 000 réfugiés centrafricains sur notre sol. C’est une des questions sur lesquelles nous demandons l’appui de notre partenaire européen. Nous avons également des problèmes internes, notamment la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Nous verrons comment aborder l’aide et comment faire comprendre à notre partenaire la situation interne réelle sur ce sujet», a-t-il ajouté.
Liliane N.