L’initiative est de l’honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo, député de l’Undp Bénoué Ouest. L’esplanade de la commune de cette unité administrative vient de servir de cadre à la cérémonie de remise de ces dons, au cours de laquelle ces femmes ont également reçu des attestations de fin de formation dans le domaine de l’entrepreneuriat agro-pastoral.
Plusieurs projets visant l’épanouissement des populations dans les zones rurales ont été mis sur pied au Cameroun sous l’impulsion du Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya. L’On observe notamment une Kyrielle de projets dans le domaine de l’entrepreneuriat agro-pastoral. C’est sans doute pour traduire dans les faits cette vision présidentielle que l’Honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo, député de l’Undp Bénoué Ouest, a opté de procéder à la formation de 80 femmes issues des Groupements d’initiative commune (Gic) et associations à Boklé dans l’arrondissement de Garoua IIIème en agriculture et en pisciculture, lesquels viennent d’ailleurs de bénéficier des kits agricoles. « C’est aussi une réponse à l’engagement d’encadrer la population féminine. Les femmes qui s’intéressent à l’agriculture, à l’élevage, et de plus en plus aujourd’hui à la pisciculture. Il s’agissait d’abord d’aller à la théorie, puis de mettre l’accent sur la pratique en montrant à ces femmes les techniques de manipulation responsable des intrants agricoles », explique l’Honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo.
Pour l’adjointe au Sous-préfet de l’arrondissement de Garoua IIIème, il s’agit d’une œuvre louable. Agnesse Séverin pense que l’initiative va permettre de booster la performance des femmes de cette localité typiquement rurale, ce qui permettrait aux groupes de Gic de mener avec aisance leurs activités agricoles.
Les modules d’enseignement dispensés et les différents kits reçus
Les modules de formation dispensés à ces femmes ont essentiellement porté sur l’utilisation responsable des intrants agricoles, l’itinéraire technique des cultures maraîchères et de la pisciculture. Des enseignements conduits des mains de maître par des experts venus du Minader et du Minepia. Quant aux femmes qui ont eu l’opportunité de participer à la formation, l’heure est à la capitalisation des connaissances acquises. C’est le cas de Aïssatou Djingui : « J’ai appris qu’aujourd’hui pour faire l’agriculture, il faut porter des gants et des bottes afin d’éviter tout danger lié à l’utilisation des intrants ». Pour Marthe, elle se désormais prête à se lancer « dans l’élevage des poissons : les carpes, les silures ».
Les kits agricoles mis à la disposition des 80 femmes de l’arrondissement de Garoua IIIème sont constitués des sacs d’engrais, des pelles bêches, des brouettes, des paires de botte, ainsi que d’autres matériels agricoles. Le Sous-préfet de l’arrondissement de Garoua IIIème, Armand Kono Ebah, a invité les bénéficiaires d’en faire bon usage afin que leurs actions sur le terrain puissent produire des résultats probants.
Innocent D H
Les membres du conseil d’administration ont présenté les statuts régissant l’organisation au Minepia, jeudi dernier à Yaoundé.
Les producteurs de poisson du Cameroun ont désormais une corporation. Depuis quelques jours, ils ont mis sur pied l’Interprofession aquacole au Cameroun (IPAC). Jeudi dernier, les 15 membres du conseil d’administration de l’instance, conduits par leur président, Robert Fotso, sont allés se présenter officiellement au ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), le Dr. Taïga.
A en croire Cameroon Tribune, c’est à bras ouverts que le Minepia a accueilli ce nouveau-né du secteur pastoral au Cameroun. Ce d’autant plus que sa venue intervient, comme il l’a souligné, dans un contexte marqué par des importations encore massives de poisson, soit 200.000 tonnes par an, pour combler la faible production nationale. Ce qui fait perdre au Cameroun environ 170 milliards de F chaque année. C’est justement pour faire face à cette inadéquation entre l’offre et la demande nationale en poisson de table que les exploitants de la filière ont voulu mutualiser leurs actions afin de produire du poisson en quantité et en qualité.
L’IPAC qui compte à ce jour 60 membres a officiellement été créée dans la ville de Mbalmayo, siège de l’organisation le 1er juillet dernier à l’occasion de sa première assemblée générale consultative. Elle a une durée de vie de 99 ans et est constituée de trois collèges regroupant chacun les industriels, les artisans et les techniciens. A part le conseil d’administration, l’IPAC est constituée d’un bureau exécutif élu pour six ans et constitué de 10 membres coiffés par un secrétaire permanent, Nathanaël Edima. Les statuts adoptés ont été remis au Minepia.
Rappelons que la quantité de poissons produits au Cameroun est passée de 252 214 tonnes en 2014 à 292 675 tonnes en 2018. Soit une augmentation quantitative de 40 461 tonnes en l’espace de quatre ans. C’est une progression annuelle de 1000 tonnes de poissons au cours de la période sous revue.
Selon le Minepia, cette augmentation correspond à 98 % de la cible fixée par le Cameroun en 2020. Cette progression, aux dires du ministère, se justifie par les nombreuses actions menées : un meilleur contrôle de la face maritime, la réduction des pertes post-capture et le développement d’une aquaculture commerciale, la poursuite de la lutte contre la pêche illicite pour laquelle une convention a été signée avec le ministère de la Défense. Le Minepia cite également, entre autres raisons, la professionnalisation des jeunes que l’on a intéressés aux activités de pêche et la promotion de l’aquaculture intensive.
Otric N.
Difficile de dissimuler leur joie, les personnes et les femmes vulnérables de l'Arrondissement de Figuil dans le Mayo-Louti et de Garoua 3 dans la Bénoué ont reçu le cadeau ministériel. Pour ce qui est de Figuil, 630 chèvres et moutons ont été remis aux ménages et femmes dans cette partie du pays. Dans l'Arrondissement de Garoua 3, cette couche de personnes a reçu 870 bêtes.
Les bénéficiaires n'ont pas d'ailleurs caché leur joie, il remercient de tout cœur, les pouvoirs publics pour ce geste important qui permettra de mieux lutter contre la pauvreté et de promouvoir l'éducation des enfants.
Le ministre de l’Elevage, des pêches et des Industries animales (Minepia) en présidant la cérémonie de remise de ces appuis productifs, a tenu à appeler les bénéficiaires d'en faire bon usage pour que le Nord soit un bassin de production bovine et laitière de haut niveau.
Après cette étape qui est dite de lancement, plus de 21 communes que compte la région du Nord, vont recevoir des dons.
Sur les lieux, des pas de danse se sont succédés afin d'exprimer des sincères gratitudes au Président de la République S.E Paul Biya pour l'attention particulière qu'il porte à l'endroit des personnes vulnérables.
Innocent D H
Le Dr Taïga Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales a accordé une audience à Prisca Amaheba Koho son homologue gabonais.
Mme Prisca Amaheba Koho est venue au Cameroun pour apprendre des pratiques du pays de Paul Biya en matière de Pêche et aquaculture. Elle a été reçue le 27 mai dernier par le Dr Taïga Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia). Durant près de 90 minutes, les deux Ministres ont échangé sur les possibilités de coopération dans le domaine suscité tout en tenant compte du contexte marqué par la diversification des économies à travers notamment, l’amélioration de la contribution des secteurs hors pétrole comme l’agriculture, la pêche et l’élevage.
Il a donc été question pour le Ministre de la Pêche et de la Mer du Gabon de s’appesantir sur l’expérience et l’expertise du Cameroun dans l’organisation des salons, le développement de l’aviculture, la mise en place des abattoirs modernes et entrepôts frigorifiques pour l’amélioration de la qualité de la viande mise sur le marché. L’attention a aussi été portée sur la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et la formation dans les métiers de la pêche de la mer, en rapport avec le Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute.
Le Dr Taïga et Prisca Amaheba Koho sont tombés d’accord sur la nécessité de renforcer la coopération en matière de lutte contre la pêche illicite dans le cadre de la Commission régionale des Pêches du Golfe de Guinée dont la présidence est assumée par le Minepia. Les deux Ministres ont convenu également sur le besoin qu’il y a à approfondir la réflexion sur les possibilités de partenariat entre les acteurs privés du Cameroun et du Gabon.
A titre de rappel, le Gabon fait partie des pays qui coopèrent avec le Cameroun. Cette coopération dure depuis plus d'une quarantaine d'années. Elle s’illustre dans divers domaines tels que la sécurité aux frontières, le braconnage dans les aires protégées.
Liliane N.
En effet, il s’avère que les conditions d’éligibilité d’appuis de projets sont souvent variables d’un projet à un autre. L’on a aussi observé que certaines organisations de producteurs sont devenues des « bénéficiaires récurrents » et spécialisées dans la recherche de subventions.
Autres constats faits : la procédure de soumissions des demandes d’appuis et les modalités de sélection des projets à financer ne sont pas suffisamment connues du public. L’on note également que les services centraux sont généralement inondés des demandes d’appuis ne transitant pas par les structures déconcentrées. Et aussi que certains appuis concernant les intrants agricoles (matériel végétal ou semences) arrivent parfois en retard par rapport au calendrier agricole, réduisant considérablement leur valorisation.
Afin d’inverser cette tendance, il devient pressant de veiller à la régulation des conditions d’octroi des intrants et matériels agricoles. Gabriel Mbairobe l’a soutenu mercredi dernier à Yaoundé alors qu’il présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier de consolidation et de validation technique du manuel de procédure des subventions des intrants agricoles. Un document qui vise plus d’efficacité et d’efficience permettant l’augmentation de la productivité nationale.
D’après lui, il est question de « revoir dans sa globalité, le dispositif d’octroi des appuis pour une utilisation à la fois efficace et plus efficiente, permettant d’augmenter la productivité agricole au plan national ». C’est à ce titre qu’un comité vient d’être mis sur pied et qui conduira au processus d’élaboration du manuel. Ce document préparé par le cabinet Egis permettra également de promouvoir un développement harmonieux et durable des différentes filières.
L’on retient que la formulation du manuel de procédure s’appuie sur le guide des subventions agropastorales, élaboré et validé par le Minader et la Minepia en 2018. Il définit notamment les six principes directeurs pour l’octroi des subventions agropastorales par l’ensemble des subventions des intrants agricoles.
Rappelons qu’au Cameroun, l'agriculture est la principale source de croissance et de devises du pays, jusqu'à 1978 quand la production de pétrole a démarré. En 2004, l'agriculture représentait 44 % du PIB. L'activité agricole et la productivité du secteur ont baissé au cours du boom du pétrole pendant les années 1980. L'agriculture est la principale occupation pour 56 % de la population active au Cameroun en 2003, bien que seulement environ 15,4 % des terres soient arables.
Otric N.
Le Comité de pilotage du Programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle (PCP-AFOP) s’est tenu mercredi dernier à Yaoundé en sa 16e session. Co-présidée par le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), Dr. Taïga, et de son homologue de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, cette rencontre était une occasion de dresser le bilan du programme pour l’année 2018, ainsi que la présentation et l’examen du programme technique annuel budgétisé 2019, de la et présentation et l’examen des dossiers spécifiques, rapporte Cameroon Tribune.
Lors des travaux, apprend-on, Dr Taïga a rappelé que le programme AFOP était entré dans sa troisième phase d’exécution avec pour la consolider et pérenniser le dispositif rénové. « Dans cette perspective, il est important de veiller à l’efficacité et l’efficience du dispositif en tenant compte des ressources humaines et l’implication des territoires et de leurs communautés dans la gouvernance et la pérennité des structures de formation », a souhaité le Minepia.
Pour ce qui est du bilan de l’année 2018, le programme affiche des résultats assez probants. Implanté dans les dix régions du pays, il dispose de 96 centres et de 26 écoles de formation. Sur le plan du flux de formation et d’insertion, 2700 jeunes post primaires ont été formés dans ces centres. 1800 issus du secondaire ont également reçu des enseignements, tandis qu’un millier est formé chaque année.
Plus de 3000 jeunes formés et installés ont bénéficié d’une subvention globale de plus de 4,5 milliards de F. Le programme a également permis la création d’environ 6600 emplois.
Dans le volet des contributions au développement des filières, « l’on note six filières animales (porcs, volaille, ovin, caprin, bovin, pisciculture) et neuf filières végétales (cacao, palmier à huile, maïs, riz, oignon, bananier plantain, sorgho, igname, manioc). Il y a également la pêche continentale et la pêche maritime. Concernant les perspectives pour 2019, il est prévu la formation de 6200 jeunes, quinze mille producteurs et pêcheurs, une trentaine de bouchers », écrit le journal.
Le Programme d’Appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche – phase de Consolidation et de Pérennisation (AFOP-PCP) a pour finalité de contribuer à l’emploi des jeunes et à la croissance inclusive et durable des territoires ruraux au Cameroun.
De manière spécifique, le programme vise à pérenniser le dispositif rénové de formation et d’insertion professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Otric N.
En leur remettant ces fonds, le Dr. Bouba Moumini a insisté sur la qualité de leur utilisation. En aucun cas a-t-il martelé, Les autorités administratives ne doivent en être payées parce qu’elles vous ont signé des documents. Elles sont prises en charge par l’Etat. L’argent vous appartient et vous devez vous atteler à mettre en œuvre vos projets. Chaque montant utilisé doit être justifié pour maintenir le climat de confiance entre vous et le bailleur des fonds a insisté le Coordonnateur national PCP-ACEFA.
Acefa est un Programme du Gouvernement camerounais, placé sous la tutelle du ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) ainsi que de celui de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (Minepia). Il a pour objectifs entre autres d’améliorer les revenus des exploitations familiales et de moderniser l’appareil de production… en somme, il s’agit de promouvoir l’entrepreneuriat agricole, favoriser l’amélioration de la production ainsi que la transformation des produits.
Afin d’assurer la traçabilité dans l’utilisation des fonds perçus par les producteurs ainsi que leur encadrement, des conseillers sont repartis dans les zones ou sont mis en œuvre des projets.
Le montant global de l’enveloppe distribué aux 59 producteurs issus des 5 départements de la région s’élève à 194.719.494 FCFA. Les montants des chèques oscillent quant à eux entre 500.000 à 5.000.000fcfa pour les groupements des producteurs et entre 5.000.000 à 30.000.000fcfa pour les organisations professionnelles agropastorales.
Les femmes, maillon important des activités agropastorales dans la région n’ont pas été oubliées. L’une d’elle, Madame Nbunwé Joséphine, déléguée du Gic des femmes dynamiques Mougnol Demery de Ngaoundéré, bénéficiaire d’un chèque d’une valeur de 6.635.840 de FCFA, à la suite de la cérémonie a déclaré : « Le fond que vient de nous donner le programme nous permettra de mieux produire. Nous cultivons et transformons le gingembre en jus et en poudre. On va acheter des machines. On va passer de 3 hectares à 5 hectares. Notre marché s’étend de Ngaoundéré jusqu’à Kousseri et aussi dans le grand sud ».
Le programme Acefa est aujourd’hui rendu à sa troisième phase. Dans la première qui allait de 2008 à 2012, avec un budget de 14,6 milliards, le programme revendique avoir accompagné 2711 producteurs et financé 2045 projets à hauteur de 6,8 milliards. Dans la seconde (2012-2017), avec un budget de 60,3 milliards, il revendique avoir accompagné 18000 producteurs 1755 projets à hauteur de 7,1 milliards. La troisième en cours (2017-2022) en est, avec un budget de 62,3 milliards, à 350.000 producteurs touchés et 4400 projets financés à hauteur de 18 milliards.
Une véritable manne pour les agriculteurs.
Ces pertes dans le secteur de l’élevage sont consécutives aux vols, rapts, tueries d’animaux, etc., aux maladies animales et à la baisse de la valeur commerciale des animaux.
« L’impact général de cette guerre sur la richesse de la région (de l’Extrême-Nord du Cameroun, Ndlr) est évalué à 89,8 milliards FCfa ». Telle est la principale conclusion d’un rapport du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), sur les conséquences de la guerre contre Boko Haram sur les secteurs susmentionnés, au cours de la période 2012-2016.
Fruit d’une enquête de terrain conduite dans les départements du Mayo Sava, du Mayo Tsanaga et du Logone et Chari, entre avril et mai 2016, le rapport révèle que le secteur de l’élevage a payé le plus lourd tribut de cette guerre contre la secte terroriste nigériane, avec des pertes estimées à 54,8 milliards de FCFA, soit environ 65% des pertes globales.
Ces pertes dans le secteur de l’élevage sont consécutives, souligne le rapport, «aux vols, rapts, tueries d’animaux, etc., aux maladies animales et à la baisse de la valeur commerciale des animaux». Dans le détail, apprend-on, les pertes dues à la baisse de la valeur commerciale des animaux représentent 82% des pertes totales du secteur de l’élevage contre 15,5% pour les pertes dues aux vols, rapts, tueries des animaux et seulement 2,5% pour les pertes dues aux maladies animales.
Selon les rapporteurs du Minepia, ces pertes sont étroitement liées à la fermeture, depuis 2012, de 21 marchés à bétail dans la région de l’Extrême-Nord, lieux de commerce dans lesquels «les transactions sont essentiellement orientées vers l’approvisionnement des familles». Cette situation a, pour sa part, engendré un impact indirect estimé à environ 26,3 milliards de francs Cfa, soit plus de 30% des pertes globales enregistrées dans les secteurs de l’élevage et des pêches entre 2012 et 2016.
En ce qui concerne les pêches, la situation est bien plus reluisante, en dépit des pertes colossales également enregistrées. « L’évaluation des impacts sociaux sur les pêches a porté sur l’observation du marché du poisson. On a ainsi pu observer une réduction des captures et, par conséquent, une réduction des quantités commercialisées de moitié tout au long de la période observée, les pêcheurs n’ayant plus accès aux zones de pêche ou tout simplement ayant abandonné l’activité. L’effet cumulé de la réduction a abouti à une perte d’activité évaluée sur le plan financier à 8,5 milliards de FCFA », souligne le rapport du Minepia.