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L’ancien directeur du cabinet civil Brice Laccruche Alihanga vient d’être interpellé par la Direction générale des recherches (DGR). Cité dans une affaire de détournement des fonds publics, cette arrestation intervient après son limogeage du Gouvernement. 

 

Ce 03 décembre 2019, Brice Laccruche Alihanga (BLA) a été arrêté par les éléments de la DGR. En effet, l’ancien directeur de cabinet du Président gabonais Ali Bongo Ondimba, a été écarté de l’appareil gouvernemental la veille, ce qui rendait désormais possible son interpellation. Certaines sources font savoir que la DGR, a procédé également à la mise aux arrêts de l’ancien ministre gabonais du pétrole, Noël Mboumba. 

Précisons qu’en revanche, Tony Ondo Mba, l’ex-ministre de l’Eau et de l’Energie qui aussi être interpellé dans la matinée, a pu échapper dans un premier temps aux éléments de la DGR, avant d’être rattrapé dans sa fuite en fin de matinée non loin de l’Assemblée nationale. 

BLA est impliqué dans une affaire supposée de détournements de deniers publics. Une affaire qui a déjà abouti à la détention préventive de treize de ses proches. Son nom avait ainsi été abondamment cité par les suspects auditionnés, tout comme Noël Ndoumba, qui avait lui aussi été limogé du Gouvernement le 02 décembre. 

 

Innocent D H

 

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Les ressortissants des deux pays se plaignent encore d'obstacles administratifs à l'obtention de l'autorisation de franchir la frontière pour se déplacer ou faire passer des marchandises.

 

Depuis la réouverture de la frontière entre le Cameroun et le Gabon après sa fermeture en janvier de cette année par les autorités gabonaises, la circulation terrestre des personnes et des biens entre les deux pays a été lente mais régulière, a observé la Cameroon Tribune. Les citoyens des deux pays, en particulier ceux qui résident à Kye-Ossi du côté camerounais et à Meyo-Kye du côté gabonais, déclarent avoir toujours des difficultés à obtenir l'autorisation des agents d'immigration et d'autres autorités pour traverser la frontière, eux-mêmes ou leurs marchandises.

Dans un reportage du journal aux postes frontières du Gabon et du Cameroun, juste à côté du fleuve Kye, le mercredi 20 novembre 2019, l’on apprend que le trafic entre les deux pays était faible, avec moins de 30 personnes et 10 véhicules passant une heure. Un agent d'immigration qui a préféré ne pas être nommé parce qu'il n'avait pas le mandat de parler a confirmé que la circulation des personnes et des biens a été lente, mais constante. 

Selon la source, environ 500 personnes ont été enregistrées chaque mois au cours des six derniers mois. Selon le journal, certains locaux qui vivent près de la frontière, les cyclistes commerciaux et les chauffeurs sont autorisés à traverser la frontière à volonté.

Selon Mballa Camille Blaise, Commissaire du poste de police des frontières de Kye-Ossi au Cameroun, ils ont veillé à ce que le passage de la frontière se fasse sans stress en donnant un accès facile aux citoyens des pays membres de la CEMAC. Ils n'effectuent que des contrôles mineurs pour des raisons de sécurité et de traçabilité. 

Le Commissaire a noté que, en collaboration avec l'armée, la gendarmerie et les douanes, ils effectuent des patrouilles régulières le long de la frontière pour éviter les entrées et sorties clandestines. Les gens, en particulier les commerçants, sont réputés pour emprunter des voies non conventionnelles pour se croiser entre les pays afin d'échapper à l'impôt ou de perpétuer la criminalité.

"Si la circulation à la frontière n'est pas aussi fluide qu'on aurait pu s'y attendre, la faute n'est pas à nous [Cameroun] ", a-t-il dit. Le fonctionnaire de police a déclaré qu'ils n'exigent pas que les citoyens des pays de la CEMAC présentent un visa avant d'entrer dans le pays. "Nous n'émettons des timbres d'entrée et de sortie que pour ceux qui entrent dans notre pays au-delà d'Ebolowa ", a dit Mballa. 

Malgré ce rythme timide, l'intégration régionale par la libre circulation des personnes et des biens entre le Cameroun et le Gabon semble s'accélérer. La plupart des habitants des localités gabonaises autour de la frontière passent à Kye-Ossi pour acheter des produits sur un marché toujours en effervescence.

La libre circulation a également renforcé la cohésion sociale et l'interaction entre les deux pays.

Mba Mba George a déclaré à Cameroon Tribune que depuis que les chefs d'Etat ont décidé de faire respecter la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région, il passe à peine une semaine sans passer au Cameroun. "Je viens au Cameroun pour profiter des jolies filles ", a-t-il dit en plaisantant, puis il a noté que l'intégration est une réalité et une bénédiction.

 

N.O
 
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L’accord de convention qui consacre cette collaboration a déjà été signé.

 

C’est désormais officiel. Le Cameroun va évoluer avec le Gabon pour la formation des jeunes. Armand Claude Abanda le Représentant-résident de l'IAI-Cameroun et président du Conseil d'administration de l'Iftic-Sup et Joël Lehman Sandougout le Directeur général de l'Agence nationale des bourses du Gabon ont apposé leur signature sur l’accord de convention, qui va régir cette coopération.

Pour le Gabon cette coopération présente un double avantage. Premièrement il y a que les relations entre les deux pays seront renforcées. Deuxièmement la mobilité des jeunes camerounais et gabonais sera facilitée dans la sous-région. Etant donné que les plus hautes autorités du pays d’Ali Bongo ont décidé de mettre l'accent sur la formation professionnelle des jeunes afin d'endiguer le chômage.

Du côté du Cameroun, c’est un accord qui paraît également d’une grande importance. La seule présence d’un parterre de Membres du gouvernement à la cérémonie de signature de l’accord de convention l’a suffisamment démontré. Les Ministres Célestine Ketcha Courtés de l’habitat et du développement urbain, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe des Transports, Marie Thérèse Abena Ondoua de la Promotion de la Femme et de la Famille et de Jean de Dieu Momo de la Justice ont été des témoins de la signature de l’accord susmentionné.

Précisant que grâce à cet accord, les étudiants gabonais peuvent venir se faire former au Cameroun, Armand Claude Abanda président du Conseil d'administration de l'Iftic-Sup a également saisi l'occasion pour exprimer sa satisfaction pour la reconnaissance de la qualité des enseignements dispensés dans la structure universitaire. De sa prise de parole, on a par ailleurs retenu que la signature de l’accord de coopération a été rendue possible grâce à la détermination des ambassadeurs des deux pays.

 

Liliane N.

 

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mardi, 03 septembre 2019 10:27

Gabon : Ali Bongo n’est pas dans le coma

L’annonce a été rendue publique ce Lundi, à travers un communiqué signé de la présidence de la République Gabonaise

 

« A aucun moment, la santé du Président ne s’est détériorée. Au contraire, S.E. le Président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, est en phase de recouvrement de la plénitude de ses capacités physiques… ».

 

« L’agence d’informations Bloomberg » accusé de colporter des ragots

Dans l’un de ses articles intitulés : « Gabon Président Hospitalized in London as Health Deteriorates », le média, selon les responsables de la communication à la présidence s’est focalisé « sur des sources anonymes et ne rapporte aucun fait, juste des “ouïe-dires” et des supputations. Un procédé très éloigné des pratiques professionnelles et de l’éthique journalistique. La Présidence de la République gabonaise dénonce un article mensonger ne reposant sur aucune information objective, l’article ne faisant que colporter des rumeurs… ».

Plus loin, il est indiqué que : « Par ailleurs, le Président de la République n’est pas hospitalisé, comme l’indique Bloomberg de façon mensongère, mais est en séjour privé dans sa résidence londonienne où il a pris quelques jours de congé́ en famille. A cette occasion, il effectue des examens médicaux de routine et poursuit normalement sa rééducation. Contrairement à ce qu’affirme, fallacieusement ici aussi, Bloomberg, SE le Chef de l’Etat, M. Ali Bongo Ondimba, n’a pas quitté le Gabon le 17 Août pour se rendre à Londres depuis Paris. Il s’agit d’une fake news, d’un mensonge grossier et éhonté́… Le Président gabonais, qui est aux commandes du pays, sera de retour dans son pays prochainement… ».

Pour étayer cette affirmation, certains collaborateurs du Chef de l’Etat partage le message ainsi que l’image d’Ali Bongo en jogging, mis par la première dame, Sylvia Bongo sur son compte Instagram : « Le Président de la République, chef de l’État se porte très bien. Le Président vous souhaite un bon début de semaine …».

Même si d’autres, à l’instar de Bruno Ben Moubamba croit savoir qu’il s’agit d’un complot ourdi contre le Président de la République et que l’image qui circule dans les réseaux sociaux est un sosie :«Le pseudo Ali (un comédien avec des traces horribles et suspectes sur le cou) vient de saluer ceux qui lui souhaitent le coma», a-t-il posté sur sa page Facebook.

 

Des poursuites judiciaires envisagées

« Quant à l’article de Bloomberg, purement mensonger et dont on est en droit de s’interroger sur les motivations réelles, la Présidence de la République gabonaise se réserve le droit d’y donner les suites judiciaires appropriées… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est par le biais d’un communiqué  que hier jeudi 4 juin 2019, le gouvernement gabonais a menacé l'un des principaux leaders syndicaux au Gabon « de poursuites pénales », pour avoir déclaré que le président Ali Bongo Ondimba, victime fin octobre 2018 d'un AVC dont il se remet actuellement, était mort.

 

Jean Rémy Yama, président de Dynamique unitaire (DU), principale coalition syndicale du pays, avait déclaré au cours d’une conférence de presse mardi 02 juillet, que son organisation avait l’intime conviction que le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est mort. « Connaissant la propension d’Ali Bongo Ondimba à intervenir ou à apparaître à la moindre occasion, et à l’analyse de tous ces faisceaux d’indices, la confédération syndicale Dynamique Unitaire a l’intime conviction que le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est mort, il n’existe plus », avait-il déclaré.

 

Des propos qui ont tout de suite fait réagir le gouvernement par la voix du ministre de l'Intérieur et de la Justice du Gabon, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou. « L’attitude affichée par Jean Rémy Yama l’expose à des poursuites pénales pour propagation de fausses informations. Les propos de M. Yama dénotent une volonté manifeste de créer le trouble et la confusion dans l'esprit de la population », a déclaré jeudi matin, le ministre de l’Intérieur et de la Justice du Gabon, dans un communiqué publié.

 

« Au lendemain de cette déclaration de M. Yama, des policiers lourdement armés se disant envoyés par le procureur de la République ont investi le domicile du syndicaliste, fouillant toutes les pièces de son domicile », a affirmé mercredi Dynamique unitaire dans un communiqué. « Au moment des faits, Jean Remy Yama était absent de Libreville. Il s'agissait purement et simplement d'une tentative d'enlèvement et d'assassinat »,  accuse l'organisation syndicale. Jeudi, « Appel à agir », un collectif d'opposants, a affiché son soutien à M. Yama, exprimant « sa vive inquiétude et appelant au respect des droits civils et politiques du dirigeant syndical. »

 

Pour rappel, le président Ali Bongo a été victime fin octobre 2018 d'un accident vasculaire-cérébral dont il se remet actuellement. Après cinq mois de convalescence à l'étranger, Ali Bongo est rentré le 23 mars à Libreville. Ce retour devait notamment faire taire l'opposition qui réclamait que la vacance du pouvoir soit déclarée et s'interrogeait sur la capacité du président Bongo à diriger le pays. Le président a alors multiplié les entretiens au palais de Libreville avec des chefs d'Etat africains, dont les présidents sénégalais et ivoirien, Macky Sall et Alassane Ouattara. Après cinq mois de silence, il s'est finalement exprimé le 8 juin dernier demandant à son Premier ministre de procéder à un remaniement, dans un discours enregistré et diffusé à la télévision. Cinq jours plus tard, il a tenu un conseil des ministres avec son nouveau gouvernement. Depuis cette date, l'activité du président de la République n'a plus été rendue publique.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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C’est la compagnie minière de l’Ogooue (Comilog), filiale gabonaise du groupe minier français Eramet qui ambitionne augmenter sa production annuelle de manganèse. Il s’agit de la porter de 4,3 millions à 7 millions de tonnes de 2018 à 2023. Un tel niveau de production devrait faire passer les parts de marché du groupe minier français de 10 % actuellement à 15 %.

 

Pour y parvenir, Eramet devra investir 640 millions d’euros (plus de 419 milliards de FCFA) sur 5 ans, selon les études de faisabilité technico-économiques. Cet investissement devrait faire baisser le coût de production d’environ 20 %. 

 

Cette annonce intervient, apprend-on dans la presse locale, au moment où deux projets développés par la multinationale française ont franchi le « jalon interne de validation projet  ». En effet, en plus, du projet d’extension de la mine gabonaise de manganèse, le groupe français conduit aussi un projet de valorisation du lithium en Argentine

 

Par ailleurs c’est le lieu de rappeler que la compagnie Eramet, groupe métallurgique et minier mondial, et Delair, l’un des leaders mondiaux des solutions drones pour l’industrie, ont signé un accord-cadre pour la transformation numérique des activités minières du Groupe. Cet accord stratégique met l’intelligence numérique au cœur de la croissance, de la compétitivité et de la performance opérationnelle d’Eramet. Cet accord se traduit par l’utilisation de Delair Aerial Intelligence.

 

La structure Delair équipe depuis janvier 2019 la mine de Tiébaghi en Nouvelle-Calédonie, et d’ici la fin de l’année toutes les mines du Groupe en seront équipées. 9 drones volent actuellement chez Eramet et 9 de plus seront en fonctionnement d’ici fin 2019, parmi lesquelles des ailes volantes Delair UX11. Grâce à la solution Delair Eramet sera en mesure de cartographier et d’analyser environ 300 000 hectares par an sur l’ensemble de ses sites.

 

Les sites miniers d’Eramet (Nouvelle-Calédonie, Gabon, Sénégal, Indonésie) offrent une source considérable de données topographiques et géologiques. Eramet entend construire les jumeaux numériques de ses mines afin de piloter leur exploitation en temps réel, planifier en temps très court les projets d’extraction, suivre les stocks de minerai, garantir la sécurité des personnes et gérer l’impact environnemental de ses sites.

 

Grâce à une réalisation cinq fois plus rapide et une précision centimétrique, la collecte des données par drone permet à Eramet d’optimiser les opérations sur mine, réduire les coûts et améliorer la sécurité des topographes. Les analyses, basées sur des modèles d’intelligence artificielle vont ainsi permettre de mesurer et mettre à jour en continu les distances, les surfaces, les volumes ou encore les pentes. Interactive et évolutive, la plateforme Delair permet de partager de manière simple et sécurisée les données : sauvegarde dans le cloud, collaboration, passage de consignes, gestion des sous-traitants. La conduite des opérations minières en temps réel devient alors possible et répond aux enjeux stratégiques d’Eramet.

 

Stéphane NZESSEU

 

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L’évènement va se dérouler du 24 au 26 Juin prochain et, selon la note rendue publique par l’Organisation internationale des bois tropicaux.

 

La foire du bois est un évènement qui réunit un parterre important de représentants des sociétés de transformation du bois et, des fabricants des machines. Dans la note de l’OIBT, on observe qu’au fil des années, « Le nombre d’exposants a plus que quadruplé.

 

Gestion des forêts et de la filière bois en Afrique Centrale

 

Le secteur forestier formel continue à jouer un rôle important, dans l'économie de six des dix pays de l'espace de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), même si sa contribution aux PIB nationaux reste faible.

 

Le secteur a connu de profondes mutations au cours de ces deux dernières décennies. Il a progressivement intégré dans ses pratiques, une gestion durable des ressources. Il reste au cœur des préoccupations internationales relatives à la gestion durable et la lutte contre les changements climatiques et doit continuer à s'adapter à l'évolution des marchés et aux exigences croissantes d'une meilleure prise en compte des aspects sociaux et environnementaux dans la gestion forestière.

 

A côté de ce secteur formel largement tourné vers l'exportation, le secteur informel, souvent opéré par des exploitants artisanaux demeure le principal fournisseur des marchés nationaux.

 

Les défis à relever par le secteur forestier en Afrique Centrale pour les prochaines années sont nombreux.

 

En plus de ceux qui découlent de la gestion des forêts, notamment :

 

-         Aider les Etats, afin qu’ils acquièrent les capacités pour la mise en œuvre de leurs politiques forestières, grâce aux procédures et structures de contrôle adaptées, tout en s’assurant un financement pérenne.

 

-         Généraliser la gestion forestière durable à l'ensemble des superficies de forêt de production, en l'adaptant à des situations nouvelles de concessions plus réduites, de nouveaux opérateurs et également d'opérateurs artisanaux

 

-         Intégrer les politiques de gestion des forêts de production dans des politiques plus globales de développement de territoires.

 

Il y’a ceux qui concernent spécifiquement le secteur bois.

 

Ce qui implique :

 

-         Assurer la pérennité du modèle économique de la valorisation durable des ressources forestières, actuellement trop extensif en prélevant plus d'essences, en diversifiant les produits, en accédant à de nouveaux marchés y compris nationaux, bref en valorisant plus et mieux les ressources forestières

 

-         Communiquer sur les atouts du bois tropical et sur la gestion durable des forêts dont il est issu et répondre aux attentes des marchés internationaux de vérification de la légalité des bois importés, y compris la certification, en initiant ou en faisant aboutir les processus en cours(APV FLEGT, RBUE, Lacey Act).

 

Les participants

 

Ils  viennent de pays aussi variés que l’Inde, le Cameroun, l’Italie, la Pologne, la Turquie, l’Allemagne, la France, Singapour, la Slovénie, les Émirats arabes unis, la Belgique, la Chine et l’Afrique du Sud.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le Dr Taïga Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales a accordé une audience à Prisca Amaheba Koho son homologue gabonais.

 

Mme Prisca Amaheba Koho est venue au Cameroun pour apprendre des pratiques du pays de Paul Biya en matière de Pêche et aquaculture. Elle a été reçue le 27 mai dernier par le Dr Taïga Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia). Durant près de 90 minutes, les deux Ministres ont échangé sur les possibilités de coopération dans le domaine suscité tout en tenant compte du contexte marqué par la diversification des économies à travers notamment, l’amélioration de la contribution des secteurs hors pétrole comme l’agriculture, la pêche et l’élevage.

 

Il a donc été question pour le Ministre de la Pêche et de la Mer du Gabon de s’appesantir sur l’expérience et l’expertise du Cameroun dans l’organisation des salons, le développement de l’aviculture, la mise en place des abattoirs modernes et entrepôts frigorifiques pour l’amélioration de la qualité de la viande mise sur le marché. L’attention a aussi été portée sur la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et la formation dans les métiers de la pêche de la mer, en rapport avec le Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute.

 

Le Dr Taïga et  Prisca Amaheba Koho sont tombés d’accord sur la nécessité de renforcer la coopération en matière de lutte contre la pêche illicite dans le cadre de la Commission régionale des Pêches du Golfe de Guinée dont la présidence est assumée par le Minepia. Les deux Ministres ont convenu également sur le besoin qu’il y a à approfondir la réflexion sur les possibilités de partenariat entre les acteurs privés du Cameroun et du Gabon.

 

A titre de rappel, le Gabon fait partie des pays qui coopèrent avec le Cameroun. Cette coopération dure depuis plus d'une quarantaine d'années. Elle s’illustre dans divers domaines tels que la sécurité aux frontières, le braconnage dans les aires protégées.

 

Liliane N.

 

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Encore appelé «  Kévazingogate » cette activité fait ses premières victimes, avec le limogeage du vice-président issu de l'opposition et du ministre des Forêts

 

C’est par un décret que le Président Ali Bongo a mis fin aux fonctions de quelques uns de ses fidèles collaborateurs, notamment, son vice-président Pierre Claver Maganga Moussavou et son ministre des Forêts et de l'Environnement, Guy Bertrand Mapangou.

 

Aucun détail n’a été donné sur les raisons de ces limogeages, mais les deux hommes, d’après les informations recoupées dans certains médias paraissant dans ce pays, avaient été mis en cause dans le sillage de cette affaire de trafic de bois précieux, pourtant  interdit d'exploitation.

 

Les appels à la démission de M. Mapangou, en particulier, s'étaient multipliés après la suspension dans ce dossier de son directeur de cabinet. Ce qui a d’ailleurs fait la Une des journaux : « Coup de tonnerre dans le monde politique gabonais, un acte d'autorité posé par le chef de l'Etat » a titré il y’a quelques jours, le journal pro-gouvernemental et principal quotidien gabonais, L'Union.  

 

Pierre Claver Maganga Moussavou n'a pour le moment pas été remplacé et le poste de vice-président de la République se trouve donc vacant. Cette fonction avait été rétablie en 2017 et confiée à M. Maganga Moussavou, un opposant à Ali Bongo et candidat malheureux à la présidentielle de 2016, conformément aux résultats d'un dialogue politique avec une partie de l'opposition.

 

Aucun nouveau titulaire du portefeuille des Forêts et de l'Environnement n'a été désigné par le président, qui a placé ce ministère sous l'autorité directe du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé.

 

Ancien porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou est un pilier du régime, qui a été plusieurs fois ministre, notamment à l'Intérieur : « Il y a une certaine confusion des rôles et on aurait préféré que le pouvoir judiciaire joue pleinement le sien. On ne sait pas quelle est la part de responsabilité de chacune des personnes concernées, ce qui leur est exactement reproché », souligne Wilson-André Ndombet, politologue proche de l'opposition à l'Université Omar Bongo (UOB).

Fin février et début mars, près de 5.000 mètres cubes de kévazingo, une essence rare très prisée en Asie, d'une valeur d'environ 7 millions d'euros, avaient été découverts dans deux sites d'entreposage appartenant à des sociétés chinoises, au port d'Owendo, à Libreville.

 

Une partie du kévazingo était chargée dans des conteneurs sur lesquels figurait le tampon du ministère des Eaux et Forêts indiquant une cargaison d'okoumé, une essence de bois dont l'exploitation est autorisée.

 

Après la découverte de ces documents falsifiés, le responsable de ce ministère au port et son équipe avaient été arrêtés, soupçonnés d'implication dans ce trafic.

 

Mais le 30 avril, 353 de ces conteneurs, placés sous l'autorité de la justice, s'étaient mystérieusement volatilisés. Deux cents containers ont par la suite été retrouvés dans les entrepôts de deux entreprises différentes, toujours au port d'Owendo.

 

Bois précieux et sacré

Depuis plus d'une semaine, la presse gabonaise fait ses choux gras de l'affaire, dans le cadre de laquelle plusieurs hauts cadres ont été suspendus de leurs fonctions, dont les directeurs de cabinet des ministères des Forêt et de l'Economie.

 

La justice gabonaise a annoncé l'arrestation de deux ressortissants chinois, accusés d'avoir participé au trafic, avec la complicité de fonctionnaires gabonais. Le directeur général des douanes a été placé en détention provisoire : « Le Premier ministre avait déclaré que son gouvernement serait exemplaire et que les membres de son gouvernement qui s'éloignerait de cette attitude seraient sanctionnés. Les membres du gouvernement qui seraient impliqués dans cette affaire sont invités à en tirer les conséquences qui s'imposent », avait prévenu la porte-parole du gouvernement, Nanette Longa-Makinda, dans une déclaration lourde de sous-entendus.

 

Le kévazingo est un bois rare d'Afrique centrale, considéré comme sacré par certaines communautés locales et très apprécié en Asie, notamment pour la réalisation de parquets, escaliers, meubles de luxe.

 

Représentant 60% du PIB (hors hydrocarbures), le secteur forestier est l'un des piliers historiques de l'économie du Gabon, un pays recouvert à près de 80% par la forêt.

 

Fin mars, le rapport d'une ONG britannique avait dénoncé les pratiques illégales d'un groupe chinois à l'origine d'un vaste trafic d'exploitation de bois au Gabon et au Congo, accusant notamment plusieurs personnalités politiques et agents de l'administration d'y être impliqués.

 

Nicole Ricci Minyem 

 
 
 
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D’après le site d’information Gabon Actu, 353 conteurs chargés d’un bois très précieux, mythique et extrêmement protégé appelé Kevazingo ont disparu dans la zone du port d’Owendo alors qu’ils étaient précédemment scellés par la justice gabonaise.

Les gabonais sont scandalisés depuis quelques jours. En effet, plusieurs conteneurs, plus précisément 353, chargés de bois précieux illégalement exploité et qui étaient en instance d’être exporté ont été saisis en mars dernier grâce à une opération menée par Interpol et la douane internationale sont portés disparu. Sur les réseaux sociaux, les gabonais s’interrogent. Comment 353 conteneurs précédemment scellés par la justice ont-ils pu disparaître du port un mois après leur saisi ? Comment expliquer cette disparition ?

Dans un point de presse donné hier mercredi 08 mai, le procureur de la République, Olivier N’zahou a dans une déclaration a accusé les hauts cadres des eaux et forêts. «Il ressort des informations recueillies que ces conteneurs avaient été mouvementés sur ordre de certains agents du ministère des eaux et forêts. Quels que soient les rangs ou les grades des personnes impliquées dans ce qu’il convient de nommer "réseau Kevazingo", elles seront poursuivies et force restera toujours à la loi ». A-t-il menacé.

Chargés de Kevazingo, un bois très précieux, vendu à prix d’or en Asie, où le mètre cube s’échangerait à environ 2 millions de FCFA. Cet arbre menacé de disparition est protégé. Il est interdit d’exploitation. « Quel que soit le statut des fonctionnaires véreux qui sont impliqués dans ce scandale, il faut que les têtes tombent parce que nous ne pouvons plus continuer dans cette mafia. Il faut taper un coup de pied dans cette fourmilière appelée kévazingo », a indiqué l’environnementaliste Marc Ona, président de l’ONG Brainforest, en rappelant qu’il y a 3 ans, plusieurs responsables régionaux des eaux et forêts ont été relevés de leurs fonctions. D’autres jetés en prison toujours pour exploitation illégale du Kevazingo.

Pour rappel, le secteur forestier est l'un des piliers historiques de l'économie gabonaise et représente environ 17.000 emplois directs et indirects du secteur privé. Fin mars, le rapport d'une ONG britannique avait dénoncé les pratiques illégales d'un groupe chinois à l'origine d'un vaste trafic d'exploitation de bois au Gabon et au Congo, accusant notamment plusieurs personnalités politiques et agents de l'administration d'être impliqués.

 

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01