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Le Maroc a montré face à la Côte d’Ivoire qu’il disposait de tous les moyens de  placer plus haut son niveau de jeu, en décrochant la victoire (1-0) et la qualification pour les huitièmes de finale de la Can ce vendredi au Caire.

 

Comme l’Egypte, le Nigeria et de l’Algérie, les Lions de l’Atlas ont réussi à faire un sans-faute, du tic au tac, dans une compétition qui n’a, pour le moment pas fait le tri entre ses meilleurs prétendants.

 

Après son bon départ face à la Namibie (1-0), l’équipe d’Hervé Renard a dominé les Eléphants de Côte d'Ivoire. La réalisation de Youssef En-Nesyri, au bout de l'incroyable travail de Nordin Amrabat, a concrétisé son bon début de match, et sa solidité défensive, a exécuté la finition.

 

 Pour la deuxième fois, le sélectionneur français tient en respect le pays qu’il avait mené au titre en 2015. Cependant, il reste conscient du fait que ces six points sur six ne constituent pas la garantie d’un parcours qui a été long, il y a quatre ans. Un parcours qui avait débuté par deux matches nuls avant de remporter la coupe.

 

Le Maroc a certes gagné, mais il est encore loin d’avoir atteint son objectif. Sa star Hakim Ziyech, notamment, n’a pas été dans un bon soir, accumulant des erreurs, comme ce coup franc dangereux mal tiré à la treizième minute de jeu.

 

Innocent D H 

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Les deux plus grands producteurs de cacao du monde, que sont le Ghana et la Côte d'Ivoire ont annoncé hier mercredi 13 juin qu'ils « suspendent » les ventes de la récolte 2020-2021 jusqu'à nouvel ordre.

 

La Côte d’Ivoire et le Ghana, ont annoncé qu’ils ne vendraient plus leur cacao en deçà de 2.600 dollars soit environs 1.430.000 Fcfa la tonne. Une somme présentée comme un moyen de mieux rémunérer les agriculteurs. « Ce qu’il s’est passé ces deux jours est historique », a salué le directeur général du « Ghana cocoa Board », Joseph Boahen Aidoo, à l’issue de deux jours de réunions entre producteurs, négociants et responsables politiques. « Depuis des années, ce sont les acheteurs qui ont déterminé les prix ». Pour essayer d’inverser la tendance, « la Côte d’Ivoire et le Ghana ont suspendu la vente des récoltes de 2020/2021 jusqu’à nouvel ordre pour préparer la mise en place de ce prix minimum », a-t-il précisé.

 

À partir d’octobre 2020, le gouvernement ivoirien souhaiterait consacrer aux planteurs 70 % des 2600 dollars demandés aux acheteurs. Cela reviendrait à payer les producteurs 1055 FCFA le kilo, contre seulement 750 FCFA aujourd’hui, quand ce prix minimum est respecté. Ce serait donc une hausse considérable pour les planteurs, plus de 40 %.

 

Sur les 100 milliards de dollars que représente le marché mondial du cacao, seuls 6 milliards reviennent aux agriculteurs. Une situation jugée déraisonnable, par le vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia. « C’est pour cela que nos gouvernements se sont mis d’accord pour offrir aux agriculteurs une juste part de la richesse produite par l’industrie ». « Un juste prix des fèves de cacao serait une grande aide pour appuyer les investissement du gouvernement dans les infrastructures rurales et pour améliorer les condition de vie », a-t-il ajouté.

 

Umar Abubakar, secrétaire du Syndicat des producteurs de café, cacao et noix de Karité (Cocoshe), a affirmé à l'AFP que « quand les prix montent, au moins les conditions de vie s'améliorent ». Cependant, cette hausse pourrait n'être que temporaire, prévient Casper Burgering, analyste matières premières pour la banque néerlandaise ABN Amro, joint par l'AFP. « Pour l'instant, il y a nettement assez de cacao pour répondre à la demande et puisque la mise en place de ce prix planché va mettre un an, plus ou moins, il y a un risque que les cours actuels redescendent », a-t-il commenté.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Une autre épidémie s'est déclarée depuis le mois de mai dernier, dans ce pays d'Afrique de l'Ouest et, on compte déjà  130 cas et deux décès.

 

Conscient des conséquences que la propagation de cette maladie peut entraîner, les autorités sanitaires mènent une campagne de démoustication et de sensibilisation dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, où la majorité des cas ont été détectés afin de contrecarrer sa progression : « Il faut couvrir ta marchandise », conseille le Dr Diakaria Fofana, chef de service adjoint de la lutte anti vectorielle à l’Institut national de l'hygiène publique (INHP), à une vendeuse de légumes d'Abidjan, alors qu’une épaisse fumée insecticide envahit la rue pour tuer les moustiques porteurs de la dengue, maladie parfois mortelle qui fait son retour en Côte d'Ivoire.

 

Il précise que : « Les larves se multiplient dans les eaux stagnantes, par exemple dans les pneus usagés. Il ne faut jamais conserver de l'eau dans un seau à l'air libre chez soi, et jeter régulièrement l'eau des soucoupes des plantes vertes ».

 

Cet anthropologue médical supervise l’une des équipes chargées de pulvériser un produit larvicide dans les eaux stagnantes de la ville, un travail de Sisyphe dans une agglomération de cinq millions d'habitants, surtout en pleine saison des pluies.

 

Sans vaccin disponible en Côte d’Ivoire et en l’absence de traitement spécifique contre la dengue, responsable de milliers de décès par an dans le monde, principalement chez les enfants, « le seul moyen de lutte efficace, c’est la lutte contre le moustique », explique le médecin.

 

Le mode de transmission de la dengue est similaire à celui du paludisme : « des femelles moustiques s’infectent en piquant une personne porteuse du virus, qu’elles inoculent ensuite à d'autres humains. Dans la grande majorité des cas, la dengue reste silencieuse, mais les patients asymptomatiques peuvent quand même infecter les moustiques qui les piquent, participant ainsi au cycle de contamination ».

 

En Côte d'Ivoire, où le paludisme représente un tiers des consultations médicales, les populations, dans leur grande majorité ont recours à l’automédication lorsqu’ils ressentent les symptômes dont ils ont l’habitude (fièvre, nausées, courbatures, vomissements). Ce qui ne leur garantit pas une des traitements efficaces : « C’est un véritable problème, car les symptômes du paludisme, de la dengue, de la typhoïde ou la fièvre jaune sont similaires. Il faut absolument faire un examen de sang », relève  le Dr Fofana, expliquant que des médicaments non adaptés peuvent aggraver la situation.

 

« Il existe un vaccin contre la dengue, mais la Côte d’Ivoire n’en dispose pas pour l’instant car, il présente beaucoup d’effets secondaires, il est cher et ne prend pas en compte les quatre types de dengue », selon le professeur Joseph Vroh Benié Bi, directeur de l'INHP.

 

Développé par le groupe pharmaceutique français Sanofi Pasteur et approuvé dès fin 2015 dans plusieurs pays d’Amérique latine et d’Asie, le premier vaccin contre la dengue (Dengvaxia) est de plus soupçonné d’être à l’origine du décès d’une dizaine d’enfants. Le gouvernement philippin a engagé en mars des poursuites contre le laboratoire.

 

La moitié de la population mondiale est aujourd'hui exposée au risque de la dengue, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), principalement dans les régions tropicales et subtropicales ainsi que dans les zones urbaines et semi-urbaines.

 

L’OMS estime à 50 millions, le nombre de cas annuels, dont 500.000 souffrent de dengue hémorragique, mortels dans 2,5% des cas.

 

Une étude menée par cet organisme prouve que la dengue est moins meurtrière que le paludisme, qui a entraîné 435.000 décès en 2017 dans le monde. Elle progresse et a touché l'Europe où les deux premiers cas ont été recensés en 2010. Ainsi en France, le moustique vecteur est implanté dans 18 départements français sur 101, selon l’Institut Pasteur.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Le 13 mars 2016, la Cote d’Ivoire subissait sa première attaque terroriste. Et c’est la cité balnéaire de Grand-Bassam, qui avait été la cible de cette grande première. Trois ans après cette attaque qui avait fait 19 morts, l’enquête a permis d’interpeller plusieurs acteurs directs et indirects. Mais le cerveau présumé de l’attaque est toujours en fuite.

 

C'était le dimanche 13 mars 2016. Ce jour-là, peu avant 13 heures, heure locale, des assaillants armés de fusils d'assaut prennent pour cible plusieurs hôtels de la plage de Grand-Bassam. Ils ouvrent le feu de façon indiscriminée. Dix-neuf personnes périssent, donc trois militaires ivoiriens. Trois assaillants (deux Maliens et un Ivoirien) sont tués par les militaires ivoiriens des Forces spéciales, dépêchés sur le site. Parmi ces derniers, trois y laisseront la vie.

Trente-trois blessés sont pris en charge, alors qu’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) revendique l’attentat mené, selon leur communiqué, par la katiba Al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Le Borgne. Un groupe à l’origine de deux autres attaques meurtrières, à Ouagadougou (Burkina Faso) en janvier 2016, et à Gao (Mali), un an plus tard. 

Trois ans après, ce drame est toujours vivace dans la mémoire des habitants de Grand Bassam. « C'est un souvenir très douloureux. Un très mauvais souvenir. On n'avait jamais vu cela ici et c'est arrivé. Mais cela fait partie du passé. On prie Dieu pour que cela ne se reproduise plus », déclare un habitant à Voa Afrique.

La conséquence immédiate de cette attaque est que les activités touristiques dans la cité balnéaire sont au point mort. Les hôtels sont quasiment vides. Trois ans après, l’Étoile du Sud, l'un des hôtels pris pour cible par les terroristes, se remet progressivement des conséquences de ce drame. « Depuis le 13 mars 2016, nous rencontrons beaucoup de difficultés. Les clients n'affluent pas comme par le passé. La reprise est vraiment difficile. Nous avons renforcé la sécurité et espérons que les choses vont s'améliorer. Nous attendons de l'État qu'ils nous aident en organisant de nombreux séminaires », raconte Marie Thérèse Sangaré, directrice-générale de l’Étoile du Sud.

Le petit commerce autrefois florissant autour de la plage, tente aussi de se remettre de cette attaque. « Les touristes se font rares et cela affecte notre commerce. C'est vraiment compliqué. Les choses n'ont pas repris comme avant l'attaque. Le gouvernement doit vraiment nous aider », implore un artisan.

Par ailleurs, pour une touriste iranienne, pas question de céder à la peur. « C'est vraiment magnifique ici. La plage est propre et on s'amuse bien. Je n'ai pas peur d'être ici. Nous n'avons pas peur. On s'amuse bien avec nos amis ivoiriens. »

Notons que, plus d’une dizaine de suspects avaient été arrêtés dans l’enquête sur l’attentat de Grand-Bassam. Deux militaires de la Garde républicaine avaient par ailleurs été condamnés par le tribunal militaire, en août 2016, à dix ans de prison ferme, pour « violation de consignes » et « association de malfaiteurs ». Cependant, l’homme identifié comme le principal cerveau de l’attentat court toujours. Il s'agit d'un certain Kounta Dallah, de nationalité malienne.

 

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Homme engagé, auteur d'une œuvre prolifique dans laquelle il a abordé tous les genres, "le père de la littérature ivoirienne" a rendu l'âme à 103 ans. 

 
 
"La Côte d'Ivoire vient de perdre son plus grand écrivain", a annoncé ce samedi le ministre ivoirien de la Culture, Maurice Bandaman.
"Quelle tristesse ! Bon voyage tonton et merci pour tous tes écrits et pour ta droiture qui nous inspire", a réagi l'écrivain franco-ivoirien Serge Bilé sur sa page Facebook quelques minutes après l'annonce du décès du Patriarche.
 
Bernard Dadié a abordé tous les genres littéraires: poésie, roman, chroniques, contes traditionnels et surtout théâtre.
"Ecrire est, pour moi, un désir d'écarter les ténèbres, un désir d'ouvrir à chacun des fenêtres sur le monde", avait déclaré l'écrivain, en recevant en 2016 le premier prix Jaime Torres Bodet de l'Unesco.
 
Né en 1916 à Assinie (sud-est de la Côte d'Ivoire), il se fait connaitre dès 1934 avec une pièce de théâtre satirique, "Les Villes".
 
En 1950 il publie un recueil de poèmes engagés, "Afrique debout !" qui dénonce les relations de domination entre Blancs et Noirs dans l'Afrique coloniale.
 
Son autobiographie romancée, "Climbié", parue en 1952, est sans doute son oeuvre la plus célèbre, également très critique vis-à-vis du colonialisme. En 1980, son roman "Les jambes du fils de Dieu" (1980) remporte aussi un franc succès.
 
Bernard Dadié a reçu deux fois le grand prix littéraire d'Afrique noire avec "Patron de New York" (1965) et "La ville où nul ne meurt" (1968).
 
 
Les combats de l'écrivain.
 
Homme engagé, Bernard Dadié fut aussi journaliste, homme politique et militant pour l'indépendance de la Côte d'Ivoire (colonie française jusqu'en 1960).
Cet engagement au sein du Parti démocratique de Côte d'Ivoire - Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) lui vaudra un séjour d'un an en prison, entre 1949 et 1950.
Après l'indépendance, il a été de 1977 à 1986 le ministre de la Culture du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny.
 
"Bernard Binlin Dadié est l'écrivain le plus fécond de la littérature néo-africaine (...) et avec Léopold Sédar Senghor, le plus traduit", selon Nicole Vincileoni, universitaire et auteure d'un ouvrage d'analyse de référence sur son oeuvre.
 
C'est "un pionnier et un géant de la littérature africaine", avait déclaré en 2016 la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova.
 
Ses oeuvres "sont enseignées dans les universités et grandes écoles d'Afrique et d'ailleurs", a rappelé Maurice Bandaman.
 
"Sa littérature est à la fois poétique et engagée, à l'image de l'homme", a réagi Serge Bilé, écrivain et présentateur de télévision en Martinique (Antilles françaises), qui lui avait rendu visite plusieurs fois ces deux dernières années pour la préparation d'un livre à paraitre, "100 écrivains pour Bernard Dadié".
 
"Dadié et Aimé Césaire sont à mes yeux les deux faces d'une même pièce, théâtrale et poétique, rebelle et engagée", écrivait Serge Bilé en 2016.
 
Une véritable bibliothèque qui vient de consumer !
 
 
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La décision était attendue. Guillaume Soro a rendu sa démission ce vendredi 8 février, de son poste à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne, à l’issue d’une brève session extraordinaire qu'il avait convoquée.

« À cet instant précis, je rends ma démission du poste de président de l’Assemblée nationale », a déclaré Guillaume Soro, du haut de la tribune de l’Assemblée nationale, d’un ton grave et solennel. Dans un discours bref, il est revenu sur les circonstances de cette démission qui était attendue depuis quelques jours, suite à son refus d’adhérer au Rassemblement des houphouêtistes pour la démocratie et la du président Alassane Ouattara. « J’ai eu plusieurs rencontres avec le président de la République » au cours du mois de janvier, a expliqué Guillaume Soro. « Il a été question de mon positionnement idéologique par rapport au RHDP », a-t-il précisé.

« J’étais face à un dilemme. Trahir mes convictions, donc sauver un poste confortable, ou descendre de mon piédestal et rendre ma démission de mes fonctions, afin de pouvoir me regarder dans une glace », a encore expliqué l’ex-chef de la rébellion des Forces nouvelles.

C’est sous les applaudissements, y compris de la part de députés membres de la mouvance présidentielle, que les parlementaires ont accompagné leur ex-président, qui a aussitôt quitté l’Assemblée nationale. De fait, il avait déjà vidé ses bureaux et s’était déjà préparé à quitter ses fonctions. La démission de Guillaume Soro est intervenue dès  son retour des États-Unis. Il a séjourné dans ce pays depuis le début du mois, pour préparer son doctorat en finances à Harvard. Bien qu’ayant démissionné, Guillaume Soro reste député de Ferkessédougou.

Candidat en 2020 ?

Ces derniers mois, ses relations entre le président Alassane Ouattara  son ancien mentor et lui se sont considérablement dégradées, alors qu’il se rapprochait davantage d’Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié du Rassemblement des républicains – RDR, parti présidentiel). Ce dernier a lui aussi rompu avec Ouattara et a engagé son parti dans l’opposition. Les deux hommes, ont résolu depuis des semaines, de ne plus cacher leur partenariat, dans le cadre d’une nouvelle plateforme politique devant regrouper les principaux opposants à Ouattara et dont les négociations se déroulent dans un secret absolu. Chacune de leurs rencontres faisant l’objet d’interprétations de la part de leurs pourfendeurs, celui qui est désormais considéré comme l’ex président de l’Assemblée nationale s’est voulu catégorique : « Je vais aller saluer Bédié, matin, midi, soir, si je veux ».

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Sunday, 05 June 2022 11:01