Jean-Alain Boumsong, né le 14 décembre 1979 à Douala au Cameroun, est un footballeur international français qui évolue au poste de défenseur. D'origine camerounaise, il obtient la naturalisation française en 1998. Sélectionné à 27 reprises en équipe de France entre 2003 et 2009, il participe notamment à la Coupe du monde de 2006 dont la France atteint la finale.
Jean-Alain Boumsong va disputer sa première Coupe d'Afrique des nations en juin prochain en Égypte sur le banc des Lions indomptables. Son interview sur le site de la CAF lui a donné l'occasion de clamer haut et fort les ambitions du Cameroun, dernier vainqueur de la compétition continentale.
CAF : Le tenant du titre camerounais affrontera le Ghana, le Bénin et Bissau lors de la CAN 2019. Qu’en pensez-vous ?
Jean-Alain Boumsong : “Peu importe le groupe ou les adversaires, nous voulons gagner. On respecte le Ghana qui semble être, sur le papier, l’adversaire le plus redoutable. Nous n’oublions pas le Bénin et Bissau mais, dans ce groupe F, nous sommes clairement favoris, ne le nions pas. Il faudra aborder ces premiers matches sérieusement."
CAF : Conserver le titre de 2017, est-ce votre objectif ?
Jean-Alain Boumsong : “Nous sommes les tenants du titre, cinq fois vainqueurs de la CAN, et entendons le conserver. Tous nos adversaires seront déterminés pour battre le Cameroun et nous devrons répondre présents. Un bon tournoi pour le Cameroun c’est gagner le trophée. Au minimum, atteindre une demi-finale.”
CAF : A quand un Camerounais pour diriger les Lions Indomptables ?
Jean-Alain Boumsong : “Cela arrivera forcément. Il y a des Camerounais compétents. Il faut ajouter une structuration, qui est en cours, de la fédération et de l’ensemble de la direction technique nationale. Étranger ou non, le sélectionneur doit être qualifié et apporter une valeur ajoutée et un savoir-faire. Le continent africain s’organise progressivement, avec l’aide de la CAF, sur la formation des techniciens.”
CAF : Est-ce la fin de la crise dirigeante au sein du football camerounais avec l’élection de Seidou Mbombo Njoya à la tête de la Fecafoot ?
Jean-Alain Boumsong : “Je l’espère. La nouvelle équipe en place a un projet et il faut lui donner le temps de travailler. Il faut parvenir à régler les problèmes qui durent depuis des décennies. Ce n’est pas normal qu’un pays comme le Cameroun ne soit sorti qu’une seule fois de la phase de poules d’une coupe du monde. Et pourtant nous avons gagné cinq CAN. Il faut optimiser le potentiel du football camerounais.”
Pour Seidou Mbombo Njoya, il ne fait l’ombre d’aucun doute, l’attribution du CHAN 2020 au Cameroun n’est guère le fruit du hasard. Les atouts du pays qui se résument en son parc d’infrastructures y est pour beaucoup.
« Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) à partir du moment où il a retiré le CHAN à l’Ethiopie, avait des raisons objectives de considérer le Cameroun comme un recours possible dans les délais courts impartis. Notre pays possède déjà, à l’heure actuelle, un parc d’infrastructures capable d’accueillir une compétition de la dimension du CHAN, qui se joue à 16 équipes et peut se disputer dans deux villes et quatre stades.
Mais la Caf n’aurait pas choisi le Cameroun s’il n’avait fait acte de candidature. En concertation avec les plus hautes autorités et en présence du Ministre des Sports et de l’Education physique, nous avons porté à la Caf notre volonté d’abriter le CHAN de 2020. Une actualité récente s’est aussi produite: c’est la sentence de la CCA, qui a donné raison à la Fecafoot face à la requête pour l’annulation du processus électoral introduite par quelques clubs amateurs. Cette décision sort notre football d’une longue période d’incertitude, cela n’a pas échappé à la Caf d’autant que la nouvelle est tombée pendant que nous étions au Caire pour le tirage au sort de la Can 2019 », déclare le Président de la Fédération camerounaise de football.
A titre de rappel, le CHAN 2020 devait se jouer en Ethiopie. Cependant le comité exécutif de la Caf a retiré l’organisation de cette compétition à l’Ethiopie au motif de ce que les travaux ont pris du retard. Seidou Mbombo Njoya pense que le Cameroun pour sa part va pouvoir tirer profit de l’organisation de ladite compétition. Parce qu’il aura la possibilité de faire un test grandeur nature avant la Coupe d’Afrique des Nations.
« Ce sera l’occasion de prouver notre capacité d’organisation sur tous les plans, aussi bien pour les stades que pour les voies d’accès, les hôtels etc. Mais le CHAN donne l’occasion de terminer nos chantiers et de roder notre machine en vue de relever le défi de la Can. Je peux m’avancer à dire que dans ces conditions, nous organiserons certainement la meilleure Can depuis sa création », ajoute-t-il.
Liliane N.
Le président de la confédération de football (CAF), Ahmad Ahmad qui fait l’objet d’accusation de corruption, détournement de fonds à titre personnel et de harcèlement sexuel d’après une lettre que son désormais ex-secrétaire général, l’égyptien Amr Fahmy aurait adressé à la FIFA ainsi qu’à plusieurs membres du Comité exécutif de la CAF depuis le 31 mars dernier.
Le Malgache a répondu point par point dans les colonnes de Jeune Afrique mercredi 17 mars. Parlant du le licenciement d’Amr Fahmy le président de la CAF a déclaré : « je tiens d’abord à préciser que, contrairement à ce que j’ai pu lire ou entendre, Amr Fahmy ne quitte pas la CAF après un accord à l’amiable, mais il s’agit bien d’une révocation. Et que la décision de se séparer de lui avait été prise depuis plusieurs mois. Il avait connu des problèmes de santé, et c’est pour cela que nous avions décidé d’attendre. Nous avons des dossiers sur lui. C’est pour cela que nous avions décidé de ne pas le conserver ».
« Toutes les décisions sont prises de manière collégiale. Je ne suis pas habilité à décider tout seul. L’achat des voitures ? Nous avons estimé que louer systématiquement des véhicules revenait très cher, d’où la décision d’en acquérir. Le contrat avec Technical Steel a été fait de manière transparente. Les sommes engagées par la CAF ont toutes été validées. Je regrette que des personnes cherchent à nuire à notre volonté de réhabiliter l’image de la CAF », a-t-il ajouté parlant de l’accusation pour détournement de fonds à titre personnel.
Et en ce qui concerne l’accusation du harcèlement, Ahmad Ahmad s’est défendu en ces termes : « Fahmy avait fait pression sur des employés égyptiennes, afin de leur faire dire qu’elles étaient harcelées, ce qu’elles ont refusé de faire ».
Le président de la CAF a donc tout dit…
Source : Jeune Afrique
C’est désormais le Cameroun qui va organiser le prochain Championnat d’Afrique des nations, réservé aux joueurs locaux (CHAN). L’Ethiopie a affiché son incapacité à pourvoir accueillir l’événement en 2020 en raison de retards dans les travaux, selon le comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF). Ce qui a amené le comité exécutif à prendre une autre décision de retrait.
« Nous avons eu une très longue réunion au comité exécutif qui a débouché sur des décisions très importantes dont le retrait de l'organisation du CHAN 2020 à l'Ethiopie pour l'attribuer, par accord tacite, au Cameroun », a déclaré Ahmad Ahmad, au terme de la cérémonie de tirage au sort de la CAN 2019 dont la cérémonie s’est déroulée au Caire.
Selon le président de la CAF, cette décision permettra au Cameroun de mieux préparer la Coupe d’Afrique des Nations 2021 attribuée au Cameroun, au lieu de la Côte d’Ivoire, par le principe du « glissement » institué par le président de la CAF lui-même. Après s’être vu retirer la CAN 2019, le pays des Lions Indomptables aura ainsi de quoi se consoler avec l’organisation de deux compétitions majeures en l’espace d’un an.
On peut donc dire que, le président de la CAF Ahmad Ahmad porte le Cameroun dans son cœur, bref, il a de l’estime pour le pays de Samuel Eto’o. On espère juste que le Cameroun sera à la hauteur des attentes et nous évitera un prochain « glissement de date ».
Il convient de rappeler également qu’il s’agit de la 2ème édition consécutive du CHAN qui subit un changement de pays-hôte puisque le Kenya s’était vu retirer l’organisation en 2018, finalement réattribuée au Maroc qui a remporté la prestigieuse compétition.
Par ailleurs, Ce sera la sixième édition du CHAN, après celles de 2009 (Côte d’Ivoire), 2011 (Soudan), 2014 (Afrique du Sud), 2016 (Rwanda) et 2018 (Maroc). Les Marocains sont tenants du titre. Quant au CHAN 2022, il est prévu en Algérie.
Danielle Ngono Efondo
La présence du Cameroun à la phase finale de la CAN est incertaine. En effet, suite à la décision de la Confédération Africaine de Football (CAF) de retirer l’organisation de l’édition 2019 au pays des Lions Indomptables, les Iles Comores ont saisi la balle au bond pour demander la disqualification du Cameroun de la phase finale. Le fait est qu’en vertu des dispositions des textes de la CAF, le Cameroun aurait dû être sanctionné du fait de son incapacité démontrée à ne pas organiser l’édition 2019. La procédure suit son cours devant le Tribunal Arbitral des Sports de Lausanne. Qu’adviendrait-il si les Iles Comores avaient raison devant le TAS ?
Les textes qui organisent la compétition de la CAN ne sont pas très précis sur la question de savoir le traitement réservé à une équipe disqualifiée après le tirage au sort. Nous avons trouvé un soupçon de référence juridique dans le chapitre 35 des textes de la CAN. Il est précisément dit dans l’Article 82 : « Si, pour n’importe quelle raison, une équipe se retire de la compétition ou ne se présente pas à un match, ou refuse de jouer ou quitte le terrain avant la fin réglementaire du match sans l’autorisation de l’arbitre, elle sera considérée perdante et sera définitivement éliminée de la compétition en cours. Il en est de même pour les équipes préalablement disqualifiées par décision de la CAF. »
Il est dit ici qu’un pays disqualifié par la CAF sera considéré comme ayant perdu tous ses matches. En d’autres termes, si le TAS donnait raison aux Iles Comores, il faudrait alors que la CAF entérine la décision du TAS pour que le mécanisme d’expulsion du Cameroun de la compétition soit mis en place. Mais la question qui demeure est celle de savoir si la CAF s’empressera de virer la Cameroun de la compétition. Le Cameroun tenant du titre et grand atout marketing pour le succès commercial de la CAN.
Si le Cameroun est reconnu avoir perdu tous ses matches au finish, les Iles Comores rejoindront la Mauritanie, Madagascar et le Burundi dans le lot des novices de la compétition.
Stéphane Nzesseu
Le Cameroun, tenant du titre, est désormais fixé sur ses adversaires de la phase de poule de la 32ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total, qui se déroulera en Egypte du 21 juin au 19 juillet 2019. Le Cameroun a hérité du groupe F et affrontera le Ghana, le Bénin et la Guinée-Bissau à la phase de groupe. Si les Lions Indomptables vont découvrir le Bénin, ce n’est pas le cas pour ses autres adversaires.
Pour ce qui est des confrontations Cameroun vs Ghana, la sélection camerounaise en 8 duels a réalisé 2 victoires, 4 matchs nuls et 2 défaites. Leur dernier duel, soldé sur un score de parité (1-1), remonte au 23 novembre 2018, lors des Eliminatoires de la Coupe monde. Comme à la Can 2017, le Cameroun sera aux prises avec la Guinée Bissau à la phase de poule. Les Lions Indomptables s’étaient alors imposés sur un score de 2-1.
La Confédération africaine de football (Caf) a en effet, procédé ce vendredi 12 avril 2019 au Caire en Égypte, au tirage au sort de cette compétition qui réunira pour la première fois, 24 nations africaines. Les 24 sélections qualifiées sont logées dans 6 groupes, notamment A, B, C, D, E, F. Le pays hôte, l’Egypte, l’équipe la plus titrée de l’histoire avec 7 réalisations, évoluera dans le groupe A, avec la République Démocratique du Congo, l’Ouganda et le Zimbabwe.
Le Nigeria, l’un des grands absents des deux dernières éditions, occupe le groupe B ainsi que la Guinée, le Madagascar et le Burundi qui sont à leur première participation à une phase finale de la Can. Le groupe D, est celui qu’on pourra qualifier du groupe de la mort, de cette CAN 2019. Il est constitué du Maroc, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud et de la Namibie.
Le Rendez-vous est donc pris dans un peu plus de deux mois pour le coup d’envoi de ce grand rendez-vous du football africain, à l’issue duquel, sera connu le successeur du Cameroun.
Les différents groupes de la Can Total Egypte 2019
Groupe A : Egypte, République Démocratique du Congo, Ouganda, Zimbabwe
Groupe B : Nigeria, Guinée, Madagascar, Burundi
Groupe C : Sénégal, Algérie, Kenya, Tanzanie
Groupe D : Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Namibie
Groupe E : Tunisie, Mali, Mauritanie, Angola
Groupe F : Cameroun, Ghana, Bénin, Guinée-Bissau
Ces arbitres composent le trio retenu par la Confédération africaine de football (Caf) pour la CAN 2019 qui se déroulera en Egypte au mois de juin prochain.
Jusqu’ici, selon les informations en notre possession, l’utilisation de la VAR lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations n’a pas encore fait l’objet d’une décision officielle de la part de la Caf. Cependant, tout porte à croire que cet instrument sera effectivement utilisé en juin prochain en Egypte.
En effet, afin de se familiariser avec cette nouvelle technologie voir conforter leurs connaissances de son utilisation, une trentaine d’arbitres dont trois camerounais ont participé du 26 au 31 mars dernier en Afrique du Sud, à un stage de formation "exclusivement" axé sur l’utilisation de la Video Assistant Referee (VAR). Ils étaient exactement 12 arbitres centraux et 20 arbitres assistants.
Ce stage de formation s’est déroulé dans le cadre de la préparation de la prochaine fête du football africain. Le trio arbitral camerounais ayant participé à cette formation à Johannesburg était composé d’Alioum Sidi comme arbitre central, Evarist Menkouande et Elvis Noupue comme assistants.
C’est le lieu de rappeler que même si ça sera la première fois que la VAR sera utilisée en phase finale de coupe d’Afrique, ce ne sera pas une grande première pour la CAF qui a eu recours à cette innovation lors des finales de la Ligue des champions et la Coupe de la CAF. Plus encore, cette technologie a été testée lors du Championnat d’Afrique des nations l’an dernier, au Maroc. S’agissant de l’Egypte, cet instrument est utilisé dans son championnat depuis le début de la saison sportive en cours.
En marge de cette formation, Pierre Alain Mounguengui, le président de la Fédération gabonaise de football, a été désigné président de la Task Force mise sur pied à cet effet. Il sera chargé de la sélection et de la préparation des arbitres de la CAN 2019.
L’utilisation de la VAR lors de la CAN prochaine a de nombreux aficionados. Au rang de ceux-ci, de nombreux sélectionneurs des pays qualifiés à l’instar du Belge Paul Put, qui dirige la sélection de Guinée. « La CAN est l’une des plus grosses compétitions de football au monde, il faut utiliser la VAR », a-t-il affirmé ce mercredi sur le site de la Confédération africaine de football.
Le Cameroun, ainsi que tous les pays qualifiés pour la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Total 2019 qui aura lieu au Caire en Egypte seront fixés sur leurs adversaires de la phase de poule le vendredi 12 avril prochain, date du tirage au sort de la compétition. A la veille de la cérémonie du tirage au sort, le Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) a approuvé les règles de procédures pour le tirage au sort, conformément aux propositions du Comité d’organisation arrêtées au cours de leur réunion de mercredi dernier.
Selon la Caf, la répartition des 24 équipes qualifiées dans les différents chapeaux s’est faite conformément au dernier classement FIFA du 04 avril 2019, accepté globalement comme indicateur du niveau de ces sélections. Selon l’Article 73.1 des règlements de la compétition, Le pays organisateur, l’Egypte doit être tête de série du groupe A. Le Cameroun, tenant du titre sera tête de série de l’un des cinq autres groupes ainsi que les quatre autres équipes de même niveau selon le classement.
Pour ce qui est des procédures du tirage au sort, les quatre chapeaux sont constitués des 6 équipes du niveau 2 à 4 et des 5 équipes du niveau 1. Plus précisément, à l’étape 1 du tirage au sort, les 6 équipes les moins classées de niveau IV seront dans le chapeau 4. Ainsi, la première boule et les cinq autres, qui seront tirées iront respectivement dans le groupe A, B, C, D, E et F. La même procédure sera suivie dans les autres étapes. Les 6 équipes de niveau III seront dans le chapeau 3 à l’étape 2, tandis qu’à l’étape 3, les 6 formations de niveau II seront dans le chapeau 2. Le pays organisateur étant déjà en position A1, le tenant du titre et les 4 autres équipes de niveau 1 seront tirés à l’étape 4 et les boules tirés iront directement dans les poules B, C, D, E et F.
Marie MGUE
Lors de l’attribution de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 au Cameroun en 2014, la Confédération Africaine de Football (CAF) avait initialement indiqué que la compétition se déroulerait entre 16 nations. Pourtant, avec l’arrivée d’un nouveau président de la CAF, le Malgache M. Ahmad Ahmad, en 2017 un symposium se déroulant à Rabat fait passer le nombre d’équipes participantes à 24, induisant une augmentation de la charge de travail pour le Cameroun.
Si entre-temps la CAN 2019 a été attribuée à l’Egypte, les autorités camerounaises et les prestataires ont néanmoins pu maintenir les délais de livraison des infrastructures sportives, routières, touristiques, sanitaires, et de communication.
Selon le cahier des charges de la CAF, le Cameroun doit disposer de six stades d’une capacité de 15 000 à 40 000 places. Pour chacune des six poules qui vont accueillir l’événement, il faut au moins un stade de compétition, et deux stades d’entraînement.
Face aux députés vendredi dernier, le ministre des Sports et de l’Education physique, Narcisse Mouelle Kombi, a révélé par exemple que l’offre actuelle en infrastructures sportives est de 34 stades au Cameroun, dont sept de compétition et 27 pour les entraînements. Des six poules, Yaoundé dispose ainsi de neuf stades dont deux pour la compétition.
Selon le Comité d’organisation, Yaoundé abritera deux poules. Le groupe A sera logé au stade Paul Biya d’Olembe à Yaoundé d’une capacité de 60000 places. Les stades d’entraînements de cette poule A sont : Le stade annexe Paul Biya 1, Le stade annexe Paul Biya 2, Le stade de la Beac. Le groupe C jouera au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé ; stade de 40 000 places. Les équipes s’entraîneront : au stade annexe Ahmadou Ahidjo 1 et 2, stade militaire. En dehors du stade d’Olembé en cours de finition, tous les autres sont prêts.
« Nous proposons bien plus. Le moindre stade que le Cameroun propose a une capacité de 20 000 spectateurs. Celui d’Olembé, où se jouera le match d’ouverture, est de 60 000 places. Même le fait que la CAN soit passée de 16 à 24 équipes ne change rien : le Cameroun sera prêt », confiait récemment Samuel Zo’ona Nkomo, le rapporteur de la commission communication du comité d’organisation de la CAN.
Otric N.