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Les Championnes d’Afrique ont été battues  (3-0) ce jeudi 1er  août 2019 par les Brésiliennes qui jouent à domicile, au match inaugural du tournoi intercontinental qualificatif aux jeux Olympiques Tokyo 2020 dans le  groupe D.

 

Les volleyeuses camerounaises n’ont pas pu briser  ce jeudi 1er août 2019 la domination brésilienne. Comme lors de leurs trois  dernières rencontres Christelle Nana et se coéquipières se sont inclinées face à la sélection du Brésil sur un score de trois sets à zéro (25-14, 25-13, 25-16) dans le cadre du premier match du tournoi intercontinental qualificatif aux jeux Olympiques Tokyo 2020 dans le  groupe D. « Le score reflète un peu notre jeu. On n’a perdu aujourd’hui à cause de certains détails. Les Brésiliennes nous ont dominés au niveau du service, on va essayer de corriger ces manquements pour se concentrer sur le prochain duel. On a perdu contre une grande nation de volleyball, mais on n’est aussi là pour apprendre. On va améliorer ce qui n’a pas marché pour mieux faire demain », explique  Christelle Nana la capitaine de l’équipe  nationale.

 

Dans cette rencontre très enlevée, les Brésiliennes qui accueillent  cette compétition  ont pu compter  sur leur public. « La rencontre était compliquée parce que le Brésil, qui est l’une des meilleures équipes du monde, et qui revient d’une compétition de haut niveau était  techniquement au-dessus de nous.  Mais nous avons donné le meilleur de nous-mêmes. Nous nous sommes  battues du début jusqu’à la fin du match, on n’a fait ce qu’on pouvait », soutient la Lionne  Stéphanie Fotso. Deux fois championnes olympiques, en 2008 et en 2012, les Brésiliennes ont pris un bon départ pour assurer leur onzième  participation à une phase finale du volleyball dames des Jeux Olympiques.

 

Le Cameroun par contre,  doit maximiser ses efforts  lors de ses  deux prochaines  rencontres pour espérer occuper la première place de ce groupe. Les Championnes d’Afrique affronteront ce vendredi 2 août 2019  la République Dominicaine qui a battu dans le deuxième  duel de la journée,  l'Azerbaïdjan  sur un score de 3-0 (25-15, 25-22, 25-18). Les Brésiliennes seront aux prises avec l’Azerbaïdjan. Le dernier match  des Camerounaises sera contre l’Azerbaïdjan le  3 août prochain. Au terme de ces  éliminatoires, les premiers  des six groupes constitués pour ce tournoi intercontinental qualificatif aux jeux Olympiques se qualifieront directement pour la 16e édition des Jeux Olympique 2020, prévue  du 24 Juillet au 8 Août 2020 à Tokyo au Japon.

 

Marie MGUE

 

Le 19 juillet dernier, un groupe d’hommes armés a enlevé un soldat camerounais alors qu’il se trouvait dans son domicile à Ntamulung, à Bamenda, région du Nord-Ouest Cameroun. Ses ravisseurs réclament 10 millions FCFA pour sa libération.

 

L’adjudant-chef Christopher Gwain est toujours détenu comme otage par ses ravisseurs. La prise d’otage a ainsi eu lieu à Ntamulung, dans le Nord-Ouest Cameroun où, depuis plus de deux ans, règne une crise dite anglophone.

 

En croire les sources sur place, les frères d’arme de l’adjudant-chef Christopher Gwain, auraient fait une collecte de 500 000 FCFA, qui aurait été rejetée par ses ravisseurs qui exigent un montant de 10 millions de FCFA faute de quoi il sera exécuté. L’on rapporte également que l’état de santé de l’adjudant-chef se serait dégradé et qu’il lui faut prendre des médicaments.

 

Alors que la lutte contre Boko Haram continue au Sahel, le Cameroun fait face à un deuxième défi sécuritaire : celui de la crise anglophone. D'abord concentrés au début du conflit armé dans la région du Nord-Ouest, les combats se sont peu à peu intensifiés dans la région du Sud-Ouest. La zone rurale entre Kumba, Mamfe et la frontière nigériane est devenue l'épicentre des violences.

 

Les séparatistes, éparpillés en divers groupes, s'en prennent sans relâche aux forces de l'ordre et de sécurité, mais aussi aux symboles de l'administration comme les écoles et les hôpitaux, qu'ils incendient. Ils procèdent également à des enlèvements de policiers, de fonctionnaires et d'hommes d'affaires, parfois étrangers. En accusant le gouvernement et le président Paul Biya d’avoir réduit leur identité à néant, l’objectif était de reprendre place au sein de la vie politique, judiciaire et économique du pays. Aujourd’hui, les violences continuent de faire rage dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest affaiblissant grandement l’un des poumons économiques du pays.

 

Or, on se rappelle que, face aux atrocités et aux morts qui ne cessent de s’amonceler, aux crépitements des armes qui continuent de semer la terreur et la désolation, le président de la République,  en mai dernier, avait une fois de plus tendu la main à ceux qui ont pris les armes contre la République. Question de permettre une sortie honorable de cette crise qui met en mal le vivre-ensemble, l’unité nationale et même l’économie du pays.

 

Vivement, que ce militaire soit libéré et que cette crise prenne fin !

 

Danielle Ngono Efondo

 

Selon les membres de l’équipage, l’embarcation tombée en panne de carburant, vient du Ghana et, comptait rallier le Gabon. Depuis deux jours, il est bloqué dans la ville frontalière de Campo. 

 

A bord, 106 passagers de différentes nationalités : togolaise, nigériane, burkinabè et 7 ghanéens qui constituent les membres de l'équipage : « Les naufragés ont été secourus par les éléments du Bataillon d'intervention rapide, aidés par les pêcheurs. Ces derniers ont mis leurs pirogues à contribution », explique sous anonymat un résident de la localité d'Ebodjè. Et depuis deux jours, les repas leurs sont distribués en attendant que des dispositions soient prises pour qu’ils puissent poursuivre leur voyage.

 

Des sources locales indiquent que des dissensions opposent les présumés migrants clandestins et les membres de l’équipage. Ces derniers exigent le payement des frais supplémentaires pour ravitailler le navire en carburant afin de poursuivre le voyage.

 

L’immigration clandestine : Un défi de sécurité dans tous les pays

 

Un peu partout dans le monde, les flux migratoires sont appréhendés comme des enjeux de sécurité. Les politiques gouvernementales sont déployées afin de  répondre d’une manière qui relève du maintien de l’ordre, surtout dans des pays qui vivent des crises sécuritaires.

 

Le Cameroun, Afrique en miniature, n’échappe pas à cette dynamique, d’autant plus qu’il n’est pas évident de donner la nationalité exacte de ces individus qui se tiennent à côté de ceux qui ont résolu de vilipender par tous les moyens, l’image de cette terre dans laquelle leur embryon a été enterré.

 

Les derniers scandales ont démontré qu’ils se recrutent un peu partout, des sans papiers, des individus qui n’ont qu’un objectif en tête, celui de se faire un maximum d’argent même si cela doit passer par le chaos.

 

Certes, les enquêtes ouvertes après le meurtre sauvage des éléments des forces de maintien de sécurité n’ont pas encore rendu leur copie, néanmoins, certains indices font croire que ce sont ces créatures qui, après avoir exposé aux quatre vents, les membres des corps de leurs victimes, volent au passage les tenues qu’ils arborent pour commettre d’autres méfaits…

 

L’immigration clandestine a comme autre conséquence, l’arrêt des mécanismes de solidarité que certains Etats veulent mettre en marche pour sonner le glas des marchands d'illusions et autres trafiquants qui se jouent quotidiennement de la vie de milliers de jeunes africains séduits par les sirènes de l'Eldorado.

 

Les ressortissants des quatre nationalités demandent le secours de leurs représentations diplomatiques au Cameroun et, les réponses restent attendues. Peut être seront –ils rapatriés vers leur pays d’origine s’ils ne remplissent pas les conditions requises pour entrer au Gabon.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

21 enseignants camerounais de cet institut ont été formés à l’école coréenne.

 

Selon les déclarations d’Issa Tchiroma Bakary le ministre de l’emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), l’institut national de formation des formateurs et du développement des programmes (Infdp) est prêt à accueillir les apprenants. Au cours de l’atelier de restitution des travaux sur l’opérationnalisation de l’institut, il a indiqué que cette structure va ouvrir ses portes en septembre, mois de la rentrée scolaire au Cameroun.

 

Pour le Minefop il s’agit là d’une avancée dans la formation professionnelle. Il a été dit que lors de l’atelier qui s’est déroulé mardi dernier à Yaoundé, les apprenants souhaitant recevoir une formation dans des métiers professionnels, auront des cours de formateurs justifiant à la fois d'expérience professionnelle et d'acquis pédagogique avérés. En fait, c’est ce que promet l'opérationnalisation de l'institut national de l’Infdp.

 

Il faut noter que l’Infdp est le fruit de la coopération entre le Cameroun et la République de Corée du Sud. Ce pays a financé la construction de l’institut à hauteur de 07 milliards de F. L’Infdp offre trois niveaux de formation d'une durée moyenne de quatre mois chacun. Les premiers enseignants ont déjà été formés pendant quatre mois à l'école coréenne. Bok-Ryeol Rhyou, l'Ambassadeur de Corée du Sud a déclaré lors des travaux sus mentionnés que « 21 formateurs camerounais ont suivi des cours sur les techniques pédagogiques et la maitrise de l'informatique ». Issa Tchiroma parlant des matières, a précisé que pour un début, ce sont celles mentionnées par l’Ambassadeur, qui seront enseignées à l'institut.

 

Autre précision faite par le Minefop, est cet institut n’est pas seulement une affaire de son département ministériel. Il « est placé sous la responsabilité de tous les départements ministériels qui sont concernés par la formation professionnelle. C'est un instrument qui permet de lutter contre le chômage. Nos jeunes sont en chômage parce qu'ils n'ont pas de métier, et s'ils n'ont pas de métier, c'est parce qu'ils n'ont pas reçu une formation », révèle-t-il.

 

L’Infdp est situé en face du siège de l'imprimerie nationale à Yaoundé.

 

Liliane N.

 

Oumarou Haman Wabi a demandé aux gardiens de la tradition à faire retirer leur bénédiction à « la diaspora des délinquants ». C'était lors d’une cérémonie de remise de dons initiée par des ressortissants de la communauté du Ndé vivant à l’étranger.

 

Le Préfet qui devait présider la triple cérémonie d’inauguration du centre multimédia communautaire, de l’implantation d’une unité de transformation du manioc et la remise d’un stock de médicaments aux populations de Bazou, le dimanche 28 juillet 2019, n’a pas loupé l’occasion de passer un message aux ressortissants de la communauté du Ndé vivant à l’étranger.

 

Le silence étonnant des chefs traditionnels

 

Oumarou Haman wabi s'est étonné du silence des chefs traditionnels devant le comportement membres de la diaspora . C'était après avoir pris connaissance des prouesses d’international Leadership Group, Bazou New England ln corporation et Nouvelles femmes dynamiques, toutes des associations de la diaspora du groupement Bazou aux Etats Unis et en Europe, qui ont réuni la rondelette de 30 millions pour financer ces réalisations communautaires.

 

S’adressant aux chefs traditionnels présents et en direction de leurs pairs, il a demandé de quel droit des fils de ceux-ci qui résident en Occident pouvaient interdire à leurs « pères » de séjourner également là-bas. Allusion non voilée aux joutes suscitées par le dernier voyage du chef supérieur Bangoulap, S.M. Jean Yonkeu, leur homologue dans le Ndé, auprès de sa communauté en Europe.

 

Le refus de céder au désordre

 

Le Préfet du Ndé a invité les chefs traditionnels à prendre des mesures contre les membres de la BAS. « Le désordre ne passera pas par ma communauté. Mon père (Daniel Kemajou, premier président de l’Assemblée législative du Cameroun ostracisé par le régime Ahidjo après son discours sur les pleins pouvoirs, ndlr) a souffert. Mon peuple a souffert. No.us ne pouvons pas les laisser continuer à salir notre image », reconnaît à juste titre S.M. Vincent Tchoua Kemajou, chef supérieur du groupement Bazou, lui-même dans le collimateur de la « Brigade anti sardinards » suite à la signature d’une motion de soutien à Paul Biya à la fin de la présidentielle d’octobre 2018, à la fin des cérémonies.

 

Favoriser le développement des endogènes

 

A l'international, 57 ordinateurs ont été remis aux populations locales dont 25 au télécentre communautaire de Bazou et le reste à certains établissements scolaires, des groupes organisés pour les aider « à se connecter au reste du monde.

 

 Un stock de médicaments ont été aussi octroyés à cinq structures sanitaires. Le clou de la cérémonie a été la coupure du ruban sur le site de l’usine en cours d’installation pour la transformation du manioc. Les machines sont déjà en place et selon Mabigoup Jeanne, porte-parole du groupe, 5 hectares de terrain sont disponibles pour la culture de ce « féculent dont toutes les parties sont utiles ».

 

Elle a précisé que leur projet de transformer le manioc en de nombreux produits dérivés a pour but de « donner de la fierté aux femmes et aux jeunes, pour qu’ils n’aillent plus mourir dans la mer, à la recherche d’un eldorado fictif. Il faut leur donner du travail au lieu de continuer à les assister avec des billets de banque ». 

 

Innocent D H

 

Adolphe Lele Lafrique depuis quelques jours, fait une tournée dans les départements de son unité de commandement.

 

La rentrée scolaire 2019-2020 doit être une réalité au Nord-Ouest. Les enfants de tous les départements de cette région anglophone sans exception doivent retourner à l’école. Pour cela, Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de ladite région a donc entrepris lui-même de faire une descente sur le terrain pour parler aux populations. L’objectif de sa tournée est de sensibiliser tout le monde. C’est donc par les départements de Bui, de Donga Mantung et de Ngoketundja que le patron du Nord-Ouest a débuté sa descente.

 

Adolphe Lele Lafrique n’a de cesse de citer le département de Nkambe comme un modèle à suivre. Il a félicité les parties prenantes dans ledit département pour leur maturité et leur détermination à défendre les institutions de l'Etat face à l'opposition de ceux qui sont contre la paix et l'harmonie. Il les a félicitées pour le refus de mettre en péril l'avenir des enfants face à la crise sociopolitique et sécuritaire en cours dans les deux régions anglophones.

 

Adolphe Lele Lafrique a déclaré que le gouvernement était prêt à récompenser le patriotisme de Nkambe. Il a prescrit aux groupes d'autodéfense de maintenir leur engagement tout en restant pacifiques. Le Gouverneur du Nord-Ouest qui s’est concerté avec les populations, leur a fait noter que l'échec de la reprise de la scolarisation, laisserait la place à la marginalisation. Il a mis au défi les autorités traditionnelles de la division Bui de nettoyer leurs terres ancestrales du sang innocent versé pendant la crise. C'était en toile de fond des statistiques inquiétantes sur le nombre d'enfants ayant manqué l'éducation en 2018 / 2019.

 

L’objet de la descente du patron du Nord-Ouest a plu aux populations. Celles-ci sont exaspérées. En tant que parents d’élèves, leur souhait c’est de voir les choses changer, de voir leurs enfants retourner à l’école sans aucune crainte. Car il faut noter que depuis trois années déjà, des écoles sont fermées du fait des attaques des groupes séparatistes. Certaines desdites écoles sont incendiées. Certaines familles ne voulant pas voir leur progéniture rester à la maison, ont décidé de quitter la région pour d’autres zones sans danger.

 

Liliane N.

 

C’est un projet réalisé par Danielle Akini. A 39 ans, elle est à la tête de Genius Centers, une entreprise qui a déjà formé 5 000 enfants au Cameroun, au Tchad et en France.

 

Le principe de son petit business est simple : elle enseigne à coder hors connexion et, surtout, elle se sert de l’outil informatique pour développer la créativité des enfants et des adolescents. « L’informatique a été une révélation pour moi parce qu’en codant on s’invente un monde. Un ordinateur obéit toujours à ce qu’on lui demande et exécute nos ordres sans les discuter. C’est magique ! », affirme-t-ell chez nos confrères de Le Monde Afrique.

 

Un retour « désespérant »

 

Elle est d’ailleurs en phase avec le puissant ingénieur américain Marc Andreessen pour qui « il n’y aura bientôt plus que deux types de personnes sur Terre, ceux qui donneront des ordres à l’ordinateur et ceux à qui l’ordinateur dira ce qu’ils doivent faire ». Danielle l’a bien compris et déplore que l’on transforme trop souvent les enfants en technophiles, voire en accros de la technologie, en ignorant le rôle d’accélérateur de créativité que peut jouer cet outil.

 

C’est en 2011 qu’elle a décidé de retourner au bercail. « A l’époque, c’était désespérant, je ne trouvais pas de travail. Pour ne pas rester oisive, j’ai ouvert un atelier de codage gratuit pour les jeunes du quartier », se souvient la jeune femme. Aux côtés des adolescents, elle mûrit son projet d’entreprise, monte son business plan et commence à chercher des fonds.

 

Devenue gestionnaire d’un incubateur entre 2013 et 2015, elle ne perd jamais de vue « qu’il faut offrir au plus grand nombre d’enfants africains la possibilité de pénétrer ce monde magique de la programmation », ajoute la fondatrice de Genius.

 

Model économique

 

Comme les financeurs ne se bousculent pas, elle invente sa formule en ouvrant un club payant à Douala et en réinjectant l’argent qu’elle gagne pour offrir les mêmes chances aux enfants défavorisés. « On me reproche souvent d’offrir du haut de gamme aux enfants d’expatriés dans mon club payant, mais c’est l’argent gagné-là qui m’a permis d’aller de l’avant sans attendre les investisseurs et d’inventer mon modèle », sourit-elle.

 

De fil en aiguille, son Genius fait ses preuves, et elle « signe une convention avec l’éducation nationale au Cameroun », qui permet à chaque école d’exploiter l’application qu’elle a créée. « L’enseignement privé peut aussi l’utiliser, mais doit s’acquitter de 1,50 euro par enfant et par an », indique la manager.

 

Pour l’heure, les boxes qui permettent de travailler hors connexion sont fabriqués en Chine. Mais Danielle Akini nourrit l’espoir de vite rapatrier leur fabrication dans son pays. Aujourd’hui, Danielle a déjà créé treize emplois, développé huit franchises et fait travailler occasionnellement une dizaine de personnes.

 

Changer la vie des enfants défavorisés

 

Son grand regret reste cette blessure intime que vivent ceux qui sont passés d’un monde à l’autre… « J’aimerais, confie-t-elle, que ma mère comprenne ce que je fais. Elle me voit comme quelqu’un qui a réussi, car je prends l’avion souvent, et dans le milieu d’où je viens, on ne vole pas. En même temps, elle ne comprend pas que je ne gagne pas d’argent pour moi mais que tout soit consacré au développement de mon entreprise. »

 

Car la jeune femme se sent investie d’une mission. « Sociologiquement, je n’étais pas programmée pour réussir », observe, modeste, cette lauréate du Women In Africa (WIA) 2019. « Mais ma réussite m’oblige. J’ai le devoir désormais de changer la vie d’enfants défavorisés, comme les ordinateurs ont changé ma vie », poursuit-elle, convaincue que la technologie brise les barrières sociales.

 

Avec Le Monde Afrique

 

Ce réseau composé de six personnes a introduit 74 noms sur une fausse liste des résultats du test de sélection de 1 000 instituteurs de l'enseignement maternel et primaire.

 

En ce moment, c’est l’actualité la plus commentée au sein du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Six personnes dont l'âge varie entre 31 et 38 ans, viennent d’être mises aux arrêts. Ces personnes ont créé une fausse liste des résultats du test de sélection de 1 000 instituteurs de l'enseignement maternel et primaire. Ceci pour le compte du ministère de l'Education de base au titre de l'exercice 2018. Dans cette liste, ils ont introduit 74 noms de personnes ayant monnayé pour être recrutés dans la Fonction publique.

 

Hier 31 juillet 2019, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a révélé la façon dont le pot-aux-roses a été découvert. Le Ministre était face à la presse. Il a raconté qu’une femme, dont le nom figurait dans la liste conçue par les six présumés faussaires, s’est présentée dans son département ministériel. Elle venait en fait pour prendre service suite à la proclamation des résultats dudit test. « Après vérification, son nom ne figurait pas sur la liste officielle. C'est ainsi qu'elle a sorti une liste de son sac à main et mes collaborateurs ont alors constaté qu'il s'agit d'un faux document. En poussant les recherches plus loin, l'on s'est rendu compte qu'elle n'est pas la seule à être inscrite sur cette fausse liste. 74 noms de Camerounais ont été introduits frauduleusement dans ce document », a relaté le Minfopra.

 

Avec l’action des éléments du Commissariat central n°1 de Yaoundé, le réseau des présumés faussaires a été démantelé. Cela s’est fait en collaboration avec le Ministère de la Fonction publique. Il y a eu une enquête diligentée par le Commissariat central n°1 de Yaoundé. Elle a été supervisée par le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn). Exprimant sa reconnaissance au Dgsn, Joseph Le a déclaré « il se pourrait qu'il y ait des complicités dans les rangs du Ministère et nous travaillons dessus. Ceux-là qui se seront rendus coupables de ces pratiques malsaines vont être sévèrement punis tant sur le plan administratif que pénal. Parce qu'il est hors de question de tolérer de tels actes ».

 

Joseph Le a pour une énième fois rappelé qu’aucun service n’est payant dans son département ministériel.

 

Liliane N.

 

Les autres acheteurs sont obligés d’attendre la fin des aménagements judiciaires parce que les lots qu’ils ont sollicités ne sont pas achevés

 

C’est depuis 2013 que quatre vingt (80) particuliers ont sollicité l’acquisition des logements sociaux à Olembe, banlieue de Yaoundé, dans le cadre d’un programme mis sur pied par le gouvernement.

 

Lors d’une cérémonie de rétrocession organisée ce mercredi, seuls 30 ont pu recevoir leur trousseau de clés. Célestine Ketcha Courtès, ministre de l'Habitat et du Développement urbain a donné les raisons pour lesquelles les autres preneurs sont obligés d’attendre : « Chaque acquéreur était affecté à un bâtiment et nombreux sont ceux qui sont dans des bâtiments inachevés et, la mutation sur le plan juridique est quasi impossible… ».  

 

En prononçant son allocution de circonstance, madame la ministre a également donné des explications pour justifier le retard accusé dans la remise des logements sociaux aux ayants droits, qui ont été obligés d’attendre pendant six ans : « Nous sommes conscients que le temps a passé mais, les causes de ce retard sont fondamentalement liées à deux raisons : la défaillance des PME nationales, qui n’ont pas été à la hauteur des attentes du maître d’ouvrage, ainsi que de la confiance qui leur a été faite, la preuve, beaucoup de logements ne sont pas achevés. La deuxième raison c’est l’insuffisance  des ressources financières… ».

 

Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, au vu des statistiques affichés,  de nombreuses années après le lancement de ce projet du gouvernement, qui est resté dans la phase de réalisation ou alors de finition : 500 logements à Olembe - 1175 0 Douala – Bakoko - 110 achevés et la rétrocession va se faire incessamment - 250 logements en cours de construction avec un taux d’exécution qui tourne autour de 60%... ».

 

Avec les partenaires comme la Chine, le membre du gouvernement a souligné que : « 1500 logements sont construits dans le cadre de la coopération Cameroun – Chine et les travaux sont achevés. Par ailleurs, il est simplement question de mettre sur pied une politique de commercialisation avec 650  logements à Yaoundé,  650 à Douala, 500 dans certaines autres villes du pays dont Bamenda, Sangmélima, à Bafoussam, à Limbé…100 logements par capitale régionale », en plus des travaux de bitumage et de drainage en eau sont en cours d’exécution.

 

Le droit à la ville commence par le droit  à un logement décent et, c’est l’un des engagements pris par le gouvernement camerounais qui ambitionne de donner des logements décents aux populations, afin de réduire le gap des inégalités, éviter des soulèvements au sein des habitants d’une même ville, leur offrir des opportunités…

 

Malheureusement, les programmes immobiliers pour promouvoir l’inclusion, donner vie à un nouveau pôle urbain, construire des villes qui offrent l’essentiel des services urbains, notamment la connectivité, la mobilité, l’eau, l’électricité, les espaces ouverts pour les enfants, tardent à prendre corps.

 

Les populations sont obligées de se caser dans des quartiers précaires, là où on ne tient pas compte des services d’hygiène et de salubrité, dans lesquels le droit à l’assainissement relève d’une gageure et au sein desquels nul ne tient compte de la biodiversité.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Ils envahissent de plus en plus les rues de la ville aux sept collines, impossible de faire un pas, sans voir des enfants regroupés, parfois vêtus de haillons, prêt à en détrousser les imprudents  

 

Marc Antoine, une jeune dame travaillant dans un centre de remise en forme n’est pas encore remise des ses frayeurs. Ses deux collègues et elles ont été agressées ce mercredi soir, alors qu’elles venaient à peine de quitter leur lieu de travail « Un jeune homme dont l’habillement laisse quelque peu à désirer, s’est approché de nous, en disant qu’il veut un renseignement. Pendant que nous réfléchissions à répondre à sa demande, il nous a sorti une arme à feu, en nous disant qu’au moindre son, au moindre mouvement, il ne va pas hésiter à nous tirer dessus parce que lui, il est prêt à mourir. Il m’a donné un sac plastique, en nous intimant l’ordre de tout mettre à l’intérieur… C’est ce que nous avons fait et il est monté sur une moto et est parti ».

 

Des exemples comme ceux là sont nombreux. Il ne se passe pas un jour, sans qu’un usager ne se plaigne d’avoir été victime de vol.

 

Ambroise Ondoua s’est vu délesté tout son salaire, alors qu’il sortait à peine d’une banque de la place : « Je venais à peine de prendre un petit crédit, pour commencer à faire les achats, la rentrée des classes est proche et, je sais que d’ici peu, les prix des articles vont augmenter au marché. Deux hommes sont sortis juste après moi et m’ont encadré. Je ne sais pas si c’est une arme qui a été mise sur mon flanc mais, j’ai senti un truc pointu sur moi. J’ai à peine eu le temps de sursauter que l’un d’eux m’intimait l’ordre de lui remettre ma sacoche. Ils sont entrés dans une voiture et ils sont partout. En plein jour, devant tout le monde, ils ont réussi à faire ce coup… La vie est devenue terrible. En plus, il va falloir que je rembourse ce crédit et, peut être solliciter un autre, si je veux inscrire mes enfants à l’école ».

 

Dans les postes de police et les commissariats, l’on soupçonne beaucoup plus les enfants de la rue. Ils sont organisés en bande, possèdent des armes et sont même capables de se vêtir comme il faut : « Nous recevons des plaintes au quotidien et, nous nous avons compris que ce sont plus les enfants de la rue, qui viennent des régions du grand Nord, des régions du Nord et du Sud Ouest, bref, des zones qui vivent des crises sécuritaires. Pour survivre, ils s’en prennent à tous ceux qui ne font pas attention, malheureusement ».

 

Les caméras de surveillances, installées sur les principaux axes de la capitale politique camerounaises ne semblent pas les effrayer. Et, à quelques jours de la rentrée des classes, il est important de faire plus attention.

 

Nicole Ricci Minyem 

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Sunday, 05 June 2022 11:01