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Présent à Yaoundé pour le Grand dialogue national, le diplomate pense que la diaspora constitue de la sorte une ressource humaine riche en diversité pouvant être utilement utilisable dans et pour les projets de développement de notre pays.

 

Dr Hamidou Komidor Njimoluh, ambassadeur du Cameroun au Congo, plaide en faveur de la double nationalité. Il l’a fait savoir dans une interview accordée à Cameroon Tribune. Celui qui milite pour la double nationalité explique que « la diaspora camerounaise reconnue riche de potentialités mérite cette juste préoccupation. La double nationalité sert d’introduction intelligente, de clef d’accès dans la société des autres pour apporter au pays d’origine, le Cameroun en l’occurrence, le know-how dont le pays a besoin ».

Le diplomate explique que la diaspora camerounaise peut jouer un très grand rôle dans le développement du pays : « Ils sont nombreux les éléments de la diaspora qui travaillent dans les sociétés et organisations internationales, des ONG influentes. Ils sont consultés, mis à contribution pour des études et prises de position sur le Cameroun. Ils y vont, en intelligence avec ces organisations ou puissances étrangères, chacun avec l’idée qu’il a du Cameroun, celle forgée par des groupes de pression d’appartenance.

C’est en se retournant vers cette même diaspora, avec une approche plus didactique, plus familiale, moins condescendante, mais plus confiante et plus ouverte au dialogue que nous y trouverons des hommes et femmes, des patriotes qui voudront apporter leur contribution dans la résolution de la crise qui secoue le Cameroun.

Tous ne viendront pas au secours de leur pays, mais nombreux viendront, pour autant qu’on les prenne au sérieux, pour autant que leurs contributions au Grand dialogue national soient examinées avec soin et prises en compte ».

Selon le Dr Hamidou Komidor Njimoluh, « le Grand dialogue national convoqué par le président de la République interpelle tous les enfants d’une même maison, la maison-Cameroun. La diaspora camerounaise fait partie intégrante de cette maison. Elle est l’excroissance visible à l’extérieur du pays et l’expression de son image. Le gouvernement a donc compris, d’où cet intérêt manifesté à l’attention de la diaspora. Il faut dire que rien ne se passe au pays qui n’ait sa résonance au sein de la diaspora.

La diaspora est comme le microcosme du Cameroun. On y trouve des indigents, des chômeurs, activistes, des débrouillards, mais aussi des intellectuels de haut vol, des chefs d’entreprise, des chercheurs, des innovateurs, des producteurs de sens… bref, des créateurs et bâtisseurs d’idées ».

 

Otric N. 

 

Les Prix mondiaux des produits alimentaires sont restés stables en septembre, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture publié ce jeudi.

 

D’après l’Indice de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), les prix mondiaux des produits alimentaires sont restés stables au mois de septembre 2019. Dans son rapport publié ce jeudi 03 octobre 2019, cette agence onusienne  montre une hausse des coûts des huiles végétales qui ont augmenté d’1,4% en septembre pour atteindre son plus haut niveau en un peu plus d’un an. Cette  hausse, s’explique par la stabilité de la demande en huile de palme en provenance de l’Inde et de la Chine. L’autre explication serait la hausse des cotations de prix pour l’huile de colza, en raison de la demande soutenue de l’industrie du biodiesel en Union européenne. Dans le même temps, les prix des huiles de soja et de tournesol ont également chuté.

Par ailleurs, le prix des céréales est resté globalement stable au cours de ce  mois, tandis que les prix du blé ont augmenté et que ceux du maïs ont baissé. La faiblesse de la demande d’importation et des incertitudes sociopolitique  aux Philippines et au Nigéria selon la Fao, a entraîné une légère chute des  prix mondiaux du riz.

La Fao a légèrement revu à la baisse ses prévisions pour la production mondiale de céréales en 2019 pour lui faire atteindre 2.706 millions de tonnes, soit une  hausse de 2% par rapport à 2018. Cette baisse reflète une réduction des récoltes de blé en Australie en raison du temps sec et de projections revues à la baisse pour la production de riz en Chine, en Inde, aux Philippines et aux Etats-Unis.

Pendant ce temps, la FAO a revu ses estimations à la hausse pour la production de céréales secondaires, en se basant sur des prévisions plus favorables concernant la production d’orge et de maïs au Brésil et aux Etats-Unis.

Plus globalement, la production mondiale de céréales pour cette année est maintenant prévue pour atteindre 2 714 millions de tonnes, soit une  légère baisse par rapport aux estimations du mois dernier mais qui constituerait toujours un niveau record. Les stocks mondiaux de céréales devraient maintenant atteindre 850 millions de tonnes d’ici la fin de la saison 2020, soit en baisse de 2% par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Les stocks mondiaux de blé devraient augmenter d’1,6% tandis que ceux de maïs devraient connaître une forte baisse, principalement en raison d’importants prélèvements effectués en Chine, a indiqué la Fao.

 

Marie MGUE 

 

L'esplanade des services du gouverneur de la région du Soleil couchant, a abrité ce jeudi 03 octobre 2019, la cérémonie de lancement régionale de la campagne gratuite de vaccination contre la peste des petits ruminants (PPR).

 

En effet, le ministre de l'élevage, des pêches et des industries animales (Minepia) procède depuis le 07 août 2019, a une campagne de vaccination gratuite contre la peste des chèvres et des moutons sur l'ensemble du territoire national.

Dans la région de l'Ouest, le coup d'envoi a été donné ce jeudi en présence de nombreux propriétaires d'animaux sous la présidence de François ETAPA, représentant du gouverneur et par ailleurs SG des services régionaux.

Dans son allocution de circonstance, le Docteur MPOUOK Oswald délégué régional (Minepia) va commencer par situer l'événement dans son contexte : <<L''événement qui nous réunir aujourd'hui s'inscrit en droite ligne d'un ensemble d'activités qui ont démarré depuis très longtemps. Notamment par la phase de sensibilisation et le dénombrement dans toute la région de l'Ouest qui a mobilisé plus de 1600 relais communautaires, qui ont travaillé en collaboration avec les agents Minepia dans 1448 villages et dénombré un peut plus de 210 milles petits ruminants soit un taux de 67,57% des objectifs à atteindre qui nous ont été assigné par notre département ministériel>>.

Pour mener a bien cette opération,la région de l'ouest a reçu 312600 doses de vaccins, du matériel de travail et des équipements nécessaires. Le Minepia Ouest fait également savoir que 136 agents vaccinateurs ont été mobilisés à cet effet.

Selon le Minepia, l’opération vise à vacciner près de 8 millions de chèvres et moutons. La campagne va s’étendre sur trois ans : 2019, 2020 et 2021. Dès 2022, le Cameroun va passer à la phase de la surveillance de la maladie. Il s’agira de s’assurer que le virus n’est plus en circulation au sein du cheptel national. Les noms et les numéros de téléphone des bénéficiaires sont déjà répertoriés au niveau du ministère de l’Élevage. Les agents du Minepia feront des prélèvements avant et après la vaccination. La comparaison des résultats entre les deux phases permettra de déterminer si les animaux sont immunisés ou pas. 

À en croire le Minepia, le but à terme est de parvenir à l’éradication de la peste des petits ruminants au Cameroun à l’horizon 2030. Cette peste décime souvent 80% des effectifs des petits ruminants dans le pays. Raison pour laquelle le Cameroun a adhéré à cette campagne de vaccination qui est mondiale. Ceci grâce à l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).

 

Marcel Ndi 

 

C’est une bonne nouvelle. Une annonce qui s’inscrit dans la suite des grandes avancées consécutives au déroulement du Grand Dialogue National en cours au Palais de Congrès de Yaoundé depuis lundi dernier.

 

Dans les heures qui suivent, on au ra plus de détails sur les noms des prisonniers qui retrouvent ainsi la liberté à la suite de cette décision de Paul BIYA. Mais déjà, c’est une nouvelle qui fait des émules au sein des populations camerounaises sur l’ensemble du territoire y compris dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest.

Ils sont en tout 333 prisonniers, 333 camerounais qui pourront regagner leurs familles et peut-être leurs activités. Cette décision n’est pas la première que pose le Président Paul BIYA à l’endroit des détenus de la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Une décision qui intervient au moment où se tient encore le Grand Dialogue dans les collines d’Akom Nyada. Cet acte est la manifestation de la volonté affirmée du Président de la République de ramener un climat de paix dans les régions en crise. C’est l’occasion de témoigner la bonne foi du gouvernement à l’endroit de ces jeunes citoyens qui du fait de la colère et des influences extérieures ont pris les armes contre la République.

Le Chef de l’Etat envoie par cette décision un signal fort à tous les participants au Grand Dialogue National. Ceci témoigne de la volonté réelle du Président de la République à quitter de la parole pour les actes concrets de rassemblement. Il réaffirme par là sa détermination à poursuivre sans relâche ses efforts dans la recherche des voies et moyens d’une résolution pacifique de la crise qui affecte ces régions de notre pays, en vue de la normalisation souhaitée par l’immense majorité du peuple camerounais.

La question sur l’ensemble des lèvres en ce moment est celle de savoir qui sont ceux qui sortiront des prisons ce soir. L’on attend avec beaucoup d’expectatives la libération de Mancho Bibixy et des leaders des mouvements de revendications anglophones. Ces personnalités susceptibles de tenir un discours conciliant à l’endroit des autres camerounais encore dans les brousses. Et pourquoi pas le principal d’entre eux, le président de la république dites ambazonienne, Ayuk Tabe. Ce serait certainement la fin de la guerre dans les régions anglophones. D’autres décisions de la même nature sont attendues dans les prochaines heures.

Notons cependant que, ce n’est pas la première fois que le président de la République du Cameroun prend ce type d’acte d’apaisement. En effet, le 13 décembre 2018, le SG-PR avait annoncé, au nom du président de la République, l’arrêt des poursuites pendantes devant les tribunaux militaires contre 289 personnes arrêtées pour des délits commis dans le cadre de la crise anglophone qui sévit depuis plus de deux ans dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et qui a déjà fait plus de 3.000 morts selon les ONG. La délégation de l’Union européenne au Cameroun avait, en son temps, salué cette décision du président Biya.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le Grand Dialogue national convoqué par le chef de l'Etat se termine dans un jour. Ce jeudi 03 octobre 2019, les commissions sont appelées à rendre leurs rapports d'activités. En ce qui concerne la commission Décentralisation, les recommandations proposées ont été arrêtées en 09 points. 

 

En rapport avec les sujets abordés, la commission formule les résolutions suivantes, visant à renforcer l’autonomie des Collectivités Territoriales  Décentralisées et susceptibles d’apporter des solutions dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest

L’octroi d’un statut spécial aux régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, en application de l’article 62 alinéa 2 de la Constitution qui prévoit que : La loi peut  tenir compte des spécificités de certaines régions dans leur organisation et leur fonctionnement.

L’allocation d’une dotation spéciale à chacune des communes du Nord Ouest et du Sud Ouest, destinée à faciliter le démarrage des activités

La mise en place effective des régions dans les meilleurs délais possibles   

La suppression du statut de délégué du gouvernement nommé, prévu dans le cadre du régime spécial applicable à certaines agglomérations

L’allègement substantiel de la tutelle applicable aux collectivités territoriales décentralisées

 

En vue du renforcement de l’autonomie financière des collectivités territoriales décentralisées, procéder à :

-         la mise en œuvre effective de l’article 23 alinéa 2 de la loi d’orientation de la Décentralisation de 2004, qui dispose que la loi de finances fixe chaque année, sur proposition du gouvernement, la fraction des recettes de l’Etat, affectée à la dotation générale de la décentralisation. A cet égard, la fraction de recette proposée a été estimée par les participants dans une fourchette de 10 à 15%.

-         L’assouplissement des règles d’unicité de caisse qui retarde la mise à disposition des ressources aux collectivités territoriales décentralisées.

La révision en vue de leur adaptation au nouveau contexte, des lois de décentralisation du 22 Juillet 2004, ainsi que celles de 2009 sur la fiscalité locale et le régime financier des collectivités territoriales décentralisées.

 

Pour accroître l’autonomie administrative et de gestion des collectivités territoriales décentralisées, il est important de :

-         Créer une fonction publique locale telle que le précise l’article 19 de la loi d’orientation de la décentralisation de 2004

-         Impliquer étroitement les magistrats municipaux dans la désignation des secrétaires généraux des communes et des receveurs municipaux

-         Déterminer les modalités de coopération entre les collectivités territoriales décentralisées et les services déconcentrés de l’Etat.

-         Réviser le régime foncier et domanial en vue d’impliquer les collectivités territoriales décentralisées dans la gestion des terres.

 

Enfin, les participants ont insisté sur la nécessité de l’établissement d’une feuille de route, d’un chronogramme et d’un organe de suivi de la mise en œuvre des recommandations ci-dessus formulées.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Les Ministres Henri Eyebe Ayissi et Célestine Ketcha Courtes ont conjointement signé à cet effet, un communiqué suite à une descente sur le chantier de l’autoroute.

 

La décision est officielle depuis le 24 septembre 2019. L'entreprise China Communications Construction Ltd est sommée de livrer les travaux de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen, dont elle a la charge dans les quatre prochains mois. Henri Eyebe Ayissi le Ministre en charge des Domaines et Célestine Ketcha Courtes le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain ont indiqué que la livraison de la section rase campagne (11 km) de cette autoroute doit se faire au plus tard en janvier 2020.

Pour que cela soit effectif, Henri Eyebe Ayissi et Célestine Ketcha Courtes indiquent dans leur communiqué que de ce fait, «de manière générale, aucune construction ne sera tolérée, ni maintenue ou épargnée dans l’emprise des 200 mètres sécurisés aux abords de l’autoroute ». Les membres du gouvernement ont fait le constat selon lequel, les travaux sont retardés dans ce chantier du fait des emprises qui restent occupées par les populations riveraines. Pour avoir la collaboration de celles-ci, les Ministres ont requis des autorités municipales, l’organisation des cadres de concertation et de sensibilisation, devant montrer le bien-fondé de la construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen.

Les autorités se doivent aussi de rassurer les populations riveraines sur la prise en compte de leurs requêtes formulées au sujet des dispositions prises pour le paiement effectif et exhaustif, par l’Etat, de leurs indemnités compensatoires, suites aux expropriations décidées. Les deux membres du gouvernement demandent toutefois aux mêmes populations riveraines, de « libérer entièrement et sans délai, les emprises occupées ; en tout état de cause, lesdites démolitions seront engagées par les autorités administratives dès la fin de ce mois de septembre 2019 ».

A titre de rappel, le coût total du projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen est de 189,8 milliards FCFA. Les travaux ont démarré le 2 mai 2014 pour une durée de 36 mois. Ils auraient dû s’achever depuis mai 2017.

 

Liliane N.

 

Un récit de nos confrères de l’AFP permet de vivre les réalités des populations qui autrefois étaient enviées et prises comme exemple par tous. Un pays dirigé par un Africain considéré par les « défenseurs des droits de l’homme » comme un tyran.

 

 

Faraj al-Doukali s’empresse de décharger de sa camionnette des dizaines de sacs-poubelles qu’il dépose sur un trottoir à Siyahiya, un quartier résidentiel de l’ouest de la capitale libyenne Tripoli, devenue une décharge à ciel ouvert.

« Chaque week-end, je ramasse les poubelles de mes quatre frères dans la ferme où nous vivons tous et je cherche un endroit où les jeter. Je n’ai d’autre choix que de les déposer sur le trottoir », se justifie-t-il.

Des tonnes de détritus débordent désormais des poubelles et s’amoncellent sur les trottoirs dans tous les quartiers de Tripoli, une agglomération de plus de deux millions d’habitants.

Cette crise d’ordure s’ajoute au calvaire des Tripolitains dont le quotidien est rythmé par des pénuries en tout genre (carburant, électricité, liquidité…).

Excédés autant par les odeurs pestilentielles que par la vue des rats et chats errants festoyant au milieu des poubelles, certains riverains incendient les ordures, parfois à même la chaussée.

Ainsi, quand ce ne sont pas les odeurs des détritus en pleine putréfaction, ce sont les colonnes de fumée nauséabonde qui se dégagent dans les rues de la capitale.

La crise des ordures n’est pas un fait nouveau à Tripoli, mais elle a atteint ces derniers mois des proportions alarmantes, alors que la capitale est le théâtre à ses portes d’une guerre de position entre pouvoirs politiques rivaux.

Les camions municipaux ne ramassent ainsi plus les poubelles, n‘étant pas en mesure d’atteindre la principale décharge, située en zone de combats.

Celle-ci se trouve à Sidi al-Sayeh, à 45 km au sud de Tripoli, où les affrontements font rage entre les forces loyales au Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU et basé à Tripoli, et celles du maréchal Khalifa Haftar, depuis le début de l’offensive de ces derniers, le 4 avril.

M. Doukali crie sa colère : « Est-ce que c’est au citoyen de ramasser les poubelles? Pourquoi est-ce que le gouvernement et les municipalités ne mettent pas des bennes dans chaque quartier à disposition des usagers» ?

 

"Trouvez-nous des solutions" 

« Je m’adresse au gouvernement de l’Est (qui appuie Haftar) et celui de l’Ouest (le GNA): gardez les portefeuilles ministériels et l’argent mais trouvez une solution à la crise des ordures qui nous rendent malades », lance un passant, hors de lui. 

Pour Tarek al-Jadidi, directeur de l’assainissement de l’environnement au Centre national de prévention des maladies à Tripoli, « la crise ne pourra que s’aggraver, sans règlement du conflit et solutions de long terme. Il y a l’absence d’une sensibilisation environnementale des citoyens, les institutions de l’Etat qui sont incapables de gérer l’accumulation des déchets dans les rues, en plus des conflits qui empêchent la mise en œuvre de plans appliqués dans d’autres pays », énumère M. al-Jadidi.

Le traitement des ordures à Tripoli se fait en plusieurs étapes: « D’abord il y a les dépôts d’ordures de transit puis la décharge principale qui se trouve dans la zones de combats », explique ce responsable.

Ainsi, les dépôts de transit, devenus de facto des décharges principales, sont saturés. 

 

Maladies respiratoires

Et l’industrie du tri et de recyclage des ordures en Libye est quasi-inexistante : « Certains déchets, comme le verre, le papier et le plastique, peuvent être recyclés si l’on charge des entreprises spécialisées de le faire mais il faut une stabilité sécuritaire pour que le travail de ces entreprises ne soit pas interrompu », dit encore M. al-Jadidi.

Rouqaya al-Hachemi, chercheuse spécialiste des questions d’environnement, a récemment mené une étude de terrain sur la crise des ordures dans la capitale.

Elle note que les maladies respiratoires et dermatologiques ont nettement augmenté parmi les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes.

« Les citoyens sont conscients des risques sur l’environnement et des dangers des incendies sauvages des ordures », avance-t-elle. Mais que faire?

Pour régler cette crise chronique, Mme al-Hachemi recommande « la création d’un ministère de l’Environnement pour gérer le dossier des ordures et des lois pour sanctionner les contrevenants ». 

 

N.R.M

 
 

Le gouvernement camerounais envisage d'acquérir un prêt de 38,7 milliards de FCFA auprès de la Chine, afin d'achever la deuxième phase du projet de port en eau profonde de Kribi. La procédure d'élaboration des conventions de financement est en cours de finalisation.

 

Eximbank of China devrait réaliser ce projet dans les jours à venir. « La deuxième phase de la construction du port de Kribi est estimée à 456,7 milliards de FCFA. Il sera financé conjointement par Eximbank China (85% ou 387,6 milliards de FCFA) et 15% des concessionnaires.

La deuxième phase de ce projet prévoit la construction d'un deuxième terminal à conteneurs avec un quai de 700 mètres, un terminal de ferry et un terminal de stockage de pétrole. Entre-temps, le champ de construction est déjà en cours d'aménagement et des travaux de dragage sont en cours. Les enrochements artificiels et les tranchées des quais sont également en cours de fabrication.

En 2011, le gouvernement a annoncé qu'il avait réservé un prêt concessionnel de 207 milliards de FCFA auprès de l'Export-Import Bank (Eximbank) de Chine pour financer la construction d'un port en eaux profondes à Kribi.

La première phase du projet, d'un coût d'environ 250 milliards de FCFA, a été mise en service en mars 2018 et construite par la China Harbour Engineering Corporation (CHEC). L'entreprise de construction, en mars, a souligné son intérêt pour la construction partielle de la deuxième phase du projet, lors d'une rencontre avec le Premier ministre Dion Ngute.

Ces dernières années, la Chine a investi dans des projets à travers l'Afrique, cherchant à obtenir des ressources pour alimenter la croissance rapide de sa propre économie.

 

Otric N. 

 

En tenant sa réunion politique, l’Union des populations du Cameroun a parlé entre autres des sujets ayant trait au grand dialogue national, la crise dans les régions anglophones et sa gestion.

 

L’Union des populations du Cameroun (Upc) salue haut et fort la motivation et la détermination de Paul Biya le Président de la République, à préserver la souveraineté du peuple camerounais. Le parti dont le bureau s’est récemment réuni, a rendu public un communiqué porté à l’attention de l’opinion nationale. Dans ledit communiqué, il est mentionné que l’Upc félicite Paul Biya « pour la fermeté de son engagement à sauvegarder la souveraineté du peuple camerounais, l’unité et l’intégrité du Cameroun, dans la gestion de la crise qui prévaut dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ».

Ayant accordé une place de choix au sujet du Grand dialogue national, l’Upc n’a pas manqué de saluer la convocation de cet évènement, qui vise à trouver des solutions à la crise qui paralyse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, depuis déjà trois années. D'ailleurs, l’Honorable Robert Bapooh Lipot, Secrétaire général de ce parti qui a été convié comme d’autres personnalités politiques à assister aux assises du Grand dialogue national, parlant du discours de Joseph Dion Ngute a déclaré au terme de la première journée, « la référence faite par le Premier ministre en rapport avec l'histoire, la mémoire politique de cette nation nous rassure quant à la volonté du gouvernement de tout faire pour que la paix soit sauvegardée dans ce pays ».

Lire aussi : L'Undp et l'Udc saluent la présence des ex-combattants de la nation au grand dialogue national

Au cours de sa réunion politique, l’Upc a également fustigé les accusations portées contre l’armée. Le parti par la voix de son Sg a pointé du doigt « les dernières sorties de Mediapart » qui selon lui, vise à « saper l’orgueil du peuple camerounais que représentent le BIR et les forces camerounaises en général ».  

 

Liliane N.

 

Un nouveau système informatisé de gestion dématérialisée des activités douanières, dénommé « Camcis » (Cameroon Customs Information System), est entré en expérimentation mardi 1er octobre sur cinq sites pilotes du pays donc Kribi, Douala-Youpwé, Yaoundé-Nsimalen, Kousséri et Ngaoundéré, a-t-on appris de plusieurs médias locaux.

 

C’est donc mardi dernier que le nouveau système informatisé de gestion dématérialisée des activités douanières, dénommé « Camcis » (Cameroon Customs Information System), est entré en expérimentation sur cinq sites pilotes du pays.

En effet, conçu par le système d’information douanier coréen, et appelé à remplacer «Sydonia++», application conçue à l’origine pour des besoins statistiques et dont la faiblesse dans la prise en charge de l’ensemble des procédures de dédouanement a été avérée, le nouvel outil électronique intègre, apprend-on, l’ensemble de la procédure de dédouanement, raccourcit considérablement le délai nécessaire pour effectuer les procédures en matière d’importation, d’exportation en même temps qu’il sécurise davantage les droits et taxes.

Les usagers doivent désormais s’enregistrer dans le nouveau système à travers la plateforme « ept.camcis.cm », afin de continuer à effectuer leurs opérations de dédouanement en toute sérénité. Par ailleurs, la DGD invite ses partenaires exerçant dans les professions maritimes, les banques, les assurances et les compagnies aériennes à prendre attache avec sa division informatique pour les formalités d’enregistrement et d’envoi automatiques des documents dans le nouveau système.

« L’avènement de Camcis, espèrent les autorités, sera de nature à taire les virulentes critiques des milieux d’affaires locaux se plaignant, avec insistance, des délais de passage à l’export et à l’import, respectivement d’un peu plus de 8 et 11 jours alors que la moyenne, en Afrique subsaharienne, est de 4 et 5 jours respectivement. », indique APA News.


Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01