Accueilli en héros dans son domicile par les militants et les sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, l’homme qui doit sa liberté à une décision du Chef de l’Etat Camerounais fait un discours dans lequel le mot « paix », revient à plusieurs reprises
« Je vous avais dit une chose, je ne vous trahirai jamais. La lutte que nous menons c’est une lutte politique, elle se fait dans la paix et elle se fera toujours avec moi dans la paix. Je vous ai dit dès le départ et dès la création de notre mouvement que nous réaliserons au Cameroun le changement dans la paix... Maintenant s’ouvre un nouveau chapitre de notre lutte...
Le grand chantier de la lutte politique pour le respect des droits humains fondamentaux de liberté des citoyens camerounais pour un système électoral fiable qui vous permet de choisir les dirigeants que vous voulez pour notre pays, ce chantier là est devant nous et je compte sur vous pour que nous menons jusqu’au bout ce chantier de manière pacifique.
Je vous ai toujours dit, je ne marcherais jamais sur le cadavre des camerounais pour accéder au pouvoir. Le jour que par la volonté de Dieu et votre engagement et détermination, vous me porterez aux affaires, alors j’irais diriger le Cameroun. Vous l’avez déjà fait le 7 Octobre 2018, mais les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite. Il y’a deux vertus cardinales en politique, deux choses, il faut savoir pourquoi on se bat et il faut avoir la résistance. Si vous savez pourquoi vous vous battez, quelque soit la durée du combat, vous aurez la victoire. Rentrez chez vous en paix ».
Un message dont ne font pas échos, ceux qui ont été ses compagnons de prison au cours des derniers mois.
Devant une multitude de personnes venue l’accueillir, Albert Dzongang, ancien député du Rdpc et ex candidat à l’élection présidentielle et aujourd’hui allié du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a affirmé « le président Ayuk Tabe avec qui j’ai pris mon petit déjeuner ce matin m’a dis « Dis aux Camerounais que là où il y’a la justice, personne ne pleure…».
Une attitude qui a suscité beaucoup de réactions dans les réseaux sociaux et ils sont nombreux, qui ont tôt fait d’établir le lien entre le Mrc et les ambazoniens.
« En qualité de quoi Ayuk Tabe peut–il envoyer un message aux Camerounais, lui qui est soupçonné de détournements de déniés publics et qui, devant la justice de ce pays, a revendiqué son appartenance à l’état imaginaire de l’ « ambazonie » ? s’interroge Jean Pierre Log.
Pour Augustin Eyei, « Mrc – Bas – Ambazonie, leviers impérialistes des occidentaux pour leur main mise sur les richesses du Cameroun… Le Mrc sur le champ politique et l’ambazonie sur le champ militaire. Ces deux forces ont une même caisse noire à l’extérieur. La République est témoin que ceux qui égorgent sont érigés en modèles au Mrc. C’est pour cela que la prise du pouvoir dans l’espoir d’un chaos était un objectif… J’hallucine, le mec évoque Ayuk Tabe !!!
Nicole Ricci Minyem
Ce regroupement s'inscrit dans le cadre de la préparation de la prochain Can de la discipline qui se jouera le mois prochain en Egypte.
Rigobert Song, sélectionneur des Lions Espoirs du Cameroun entend mettre à profit la prochaine période Fifa (Fédération internationale de football association). L'ancien capitaine des Lions indomptables a rendu public une liste de 26 joueurs plus 9 réservistes en vue d'un stage qui va se tenir du 7 au 15 octobre prochain en Hongrie. Parmi les joueurs retenus (3 gardiens de but, 8 défenseurs, 6 milieux de terrains et 9 attaquants), un seul évolue dans le championnat local. Il s'agit de Pierre Sylvain Abogo, le gardien de but du Tonnerre Kalara Club.
L'autre fait marquant dans cette liste de « Rigo » est la présence de Pierres Ramsès Akono chez les réservistes. L’ex pensionnaire d'Eding sport de la Lekié et aussi ancien capitaine des Lions U23 toujours sous l'ère « Magnang » figure parmi ceux qui pourront remplacer les éventuels blessés. En ce qui concerne le reste, il s'agit des joueurs professionnels.
Selon le quotidien Mutations, au cours de ce rassemblement en Hongrie, les bébés lions U23 vont profiter pour livrer un ou deux matches amicaux internationaux afin d'aiguiser leurs griffes avant de se lancer dans la conquête de l’Afrique dès le 8 novembre prochain, dans le cadre de la coupe d’Afrique des nations (Can) de leur catégorie, dont le tirage au sort des poules a été effectué le 2 octobre dernier en Egypte, pays hôte de l’évènement.
Logés dans le groupe A, considéré comme la poule de la mort avec l’Egypte, le Ghana et le Mali, les hommes de Rigobert Song devront batailler dur pour faire partie des deux équipes qui obtiendront leur ticket pour le dernier carré de la compétition.
Pour leur entrée en matière dans ce tournoi, les bébés lions affrontent les « Black Meteros » du Ghana, qui comme les Camerounais seront aussi à leur première participation dans une phase finale de la Can U23. Puis, la sélection nationale U23 va croiser le fer avec l’Egypte.
Seul représentant du Maghreb dans cette compétition, les égyptiens qui vont jouer à domicile ne voudront pas reproduire la même erreur que leurs Seniors qui étaient passés à côté de la Can 2019 remportée par l’Algérie. En fin, les Lionceaux auront pour plat de résistance dans cette phase de poule, les Aigles Espoirs du Mali.
Au terme de la compétition le 22 novembre prochain, les trois meilleures nations seront qualifiées pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020.
Otric N.
Initialement prévu en janvier-février 2020, le CHAN 2020 pourrait ne pas se tenir à la date échue. Un flou total entoure la période de ce tournoi réservé aux joueurs locaux. En l’absence d’une communication officielle de la CAF, chacun y va de sa saison.
Hiver, printemps, été, dans quelle saison se jouera la 6ème édition de la compétition ? Cela suscite des interrogations qui restent sans réponse à l’heure actuelle. Après la visite d’inspection des différents sites au Cameroun, la CAF entend éclairer la lanterne d’ici peu.
« Le chef de mission a affirmé que dans les plus brefs délais, la CAF transmettra ses observations, suggestions et recommandations au comité d’organisation local. A propos notamment de la date du déroulement du CHAN ainsi que les infrastructures retenues par sites pour cette compétition ». C’est le contenu d’un communiqué publié par l’institution relatif à la mission d’inspection.
Les hypothèses d’un CHAN 2020 en avril sont les plus plausibles. Puisqu’en janvier, c’est trop proche et cela ne pourrait pas permettre au Cameroun d’être prêt. En juin-juillet, il pleut énormément dans ce pays. Alors cela sera quasiment impossible. Et aussi les rencontres des équipes nationales sont programmées pendant cette période. La CAF n’aura pas d’autres choix que de le faire jouer en avril. Ce ne sont que des supputations, la communication officielle de l’institution est attendue.
Le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) est une compétition internationale de football en Afrique, organisée par la Confédération africaine de football (CAF) tous les deux ans en alternance avec la CAN, dont la particularité est que seuls les joueurs évoluant dans un club de leur pays peuvent y participer.
L'idée du CHAN est née en septembre 2007 à Johannesbourg en Afrique du Sud au cours d'une première réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football, et est confirmée en janvier 2008, avant la CAN 2008. Très prisé, l'objectif de la CAF est de créer une belle vitrine pour les footballeurs des championnats africains et donner aux joueurs locaux une chance de s'exprimer au niveau international.
En février 2008, face au Soudan et à l'Égypte, la Côte d'Ivoire est unanimement choisie par le comité exécutif de la CAF présidé par le Camerounais Issa Hayatou pour abriter la première édition du CHAN devant se dérouler du 22 février au 8 mars 2009. Après cette décision, la CAF établit le calendrier des qualifications au CHAN 2009.
Le Comité exécutif décide, pour la deuxième édition du CHAN et les éditions suivantes, de porter le nombre d'équipes qualifiées de 8 à 16 pour la phase finale. Depuis 2014 et la 3e édition en Afrique du Sud, ce tournoi bénéficie de la reconnaissance de la FIFA qui l’a intégré parmi les compétitions prises en compte dans l’établissement du classement FIFA.
Otric N.
La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), se prépare à mettre en circulation de nouvelles coupures de billets de banque. Cette nouvelle gamme viendra ainsi remplacer les anciens billets officiellement mis en circulation le 24 novembre 2003. Il s’agit des petites coupures (500, 1 000 et 2 000 FCFA) et des grosses coupures (5000 et 10 000) utilisées actuellement dans le circuit économique des pays de la CEMAC.
C’est dans la résolution numéro 7 de la session ordinaire du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), tenue mercredi 02 octobre 2019, au siège de la Banque centrale à Yaoundé, la BEAC que l’information été révélée.
De fait, le Comité ministériel de l’UMAC a indiqué, avoir pris acte du lancement des travaux de conception d’une nouvelle gamme de billets BEAC. « Conformément à l’article 33 des statuts de la BEAC, il engage le gouvernement de la Banque à finaliser les travaux nécessaires à la création et à la mise en circulation progressive de cette nouvelle gamme, dans les meilleurs délais possible », a-t-il précisé.
Une décision qui n’enchante pas certains. Car pour eux, il serait bénéfique à tout le monde que les six pays de la CEMAC pensent à quitter le Franc CFA et non mettre en circulation une nouvelle gamme de billets de banque. « Informer les utilisateurs les causes du changement de la monnaie ? Au moment où les pays ouest africains cherchent à se débarrasser du FCFA, vous cherchez à nous imposer le FCFA en émettant la nouvelle ! C'est ridicule », écrit un internaute.
« C'est bien réfléchit mais ce qui m'intrigue c'est de tenir coûte que coûte, vaille que vaille au Franc CFA par la France et les soient disant chefs d'État Africains. Si la France ne gagne rien dans le mécanisme du franc CFA, elle allait abandonner depuis longtemps. Imaginable, de voir qu'un pays souverain (France) fabrique la monnaie d'un autre pays souverain. Que ces dirigeants Africains aillent en enfer. Ils auront du mal à expliquer l'histoire monétaire de leur pays à leurs enfants. Ayons la capacité d'analyse et de réflexion pour le bonheur du peuple qui nous a fait confiance ». Renchérit un autre.
Rappelons que, la BEAC est l’institut d’émission des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), regroupant le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine (RCA) et la Guinée Équatoriale.
Danielle Ngono Efondo
C’est par un communiqué signé du Secrétaire Général à la présidence de la république, Ferdinand Ngoh Ngoh, que l’opinion publique nationale et internationale a appris la bonne nouvelle de l’élargissement par le Chef de l’Etat de certains militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
C’est l’euphorie sur les réseaux sociaux. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Dans un premier temps, tous les internautes qui entrent en contact avec l’information se réjouissent et jubilent de la libération de Maurice Kamto et de ses proches alliés dont Christian Penda Ekoka, Albert Ndzongang, Paul Eric Kingue et Valsero. Mais un rappel à l’ordre intervient pour souligner le mot « certains » incrustés dans le communiqué rendu public au nom du Chef de l’Etat. Cette précision jette un flou sur l’identité de ceux qui pourraient éventuellement sortir des geôles des prisons du Cameroun au nom du MRC. Un flou davantage entretenu par le communiqué qui précise que seront libérés, les responsables et les militants du parti.
La décision de l’arrêt des poursuites devant le tribunal militaire pour les membres du MRC est en soi un acte de détente politique. Un acte d’invite au pardon et d’apaisement des tensions entre les différentes populations camerounaises. Paul BIYA s’inscrit résolument comme un véritable mendiant de la paix. Après la décision d’arrêt de poursuites contre les prisonniers de la crise anglophone, cette nouvelle décision scelle la nouvelle ère du pardon national. A la suie du Grand Dialogue National, voici le Grand Pardon National.
Les implications sociopolitiques de cette décision sont très importantes. Considérant que Maurice Kamto est sorti 2e à la dernière élection présidentielle, il va sans dire qu’il est de fait la deuxième personnalité politique au Cameroun. Ceci dit, une bonne frange de la population qui s’identifie à lui et à son parti, et qui vivaient une certaine frustration du fait de son embastillement en violation de toutes les règles de procédures légales, se voient ragaillardis dans leur engagement politique.
Une autre conséquence est la bonne image que le Chef de l’Etat camerounais souhaite refléter sur le plan international. Paul Biya qui a quelques soucis avec certains partenaires internationaux qui voyaient mal une démocratie, comme se veut être le Cameroun, avec le principal opposant au pouvoir en place en prison. Une situation inconfortable pour le pouvoir de Yaoundé quand on considère tous les ressorts engagés par les avocats de Maurice Kamto dans de nombreuses organisations internationales.
Maintenant, les camerounais attendent la libération effective pour acter de la réelle volonté de pacification de Paul BIYA.
Stéphane NZESSEU
Le Tribunal arbitral du Sport a jugé « non fondé » l’appel de la Fédération Royale Marocaine de Football qui contestait l’éligibilité de deux joueurs des Lions U-17 vainqueurs de la CAN 2019 en Tanzanie.
Le Tribunal arbitral du Sport (Tas) a rendu son verdict sur l’affaire portée à son jugement par la Fédération Royale Marocaine de Football, qui contestait l’éligibilité de deux joueurs des Lions U-17 vainqueurs de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 de leur catégorie en Tanzanie.
D’après le communiqué de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) publié le 4 octobre 2019, le Tas a jugé non fondé les réserves de la Fédération marocaine portées sur l’éligibilité des joueurs Camerounais. « Avec cette sentence, aucune occurrence judiciaire ne pourra plus perturber la participation du Cameroun à la Coupe du Monde U17 qui doit démarrer le 26 octobre prochain au Brésil et pour laquelle les Lions U17 ont commencé un stage de préparation à Brasília le 27 septembre 2019. De même son titre de champion d’Afrique des U-17, fièrement conquis sur rectangle vert et confirmé par le Tas , ne souffre plus d’aucune contestation », souligne de la Président de la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya.
Cette affaire remonte en effet à la dernière édition de la Can U17 abritée par la Tanzanie. Au terme du tournoi, la Fédération royale marocaine de football avait déposé plainte le 21 mai 2019 contre la Confédération africaine de football (Caf) et la Fecafoot en contestation de l’éligibilité de deux joueurs de la sélection camerounaise U17, vainqueur de la compétition. En finale de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans, les Camerounais sont venus à bout des Guinéens (0-0, 5 tirs au but à 3).
Marie MGUE
Les agences des Nations Unies qui luttent contre l’épidémie d’Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc) ont salué vendredi dernier, les efforts du gouvernement congolais et les partenaires locaux, qui ont permis à 1000 personnes de survivre.
Selon les Nations Unies, 1000 personnes ont réussi à vaincre le virus d’Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc). Une prouesse que l’Onu attribue aux efforts des autorités locales, des agents de santé et des partenaires locaux. « Au début je pensais que je ne survivrais pas, mais maintenant que je suis guérie, je veux retourner dans ma communauté et leur dire de se faire soigner rapidement s'ils sont touchés. On peut réellement survivre », a déclaré Kavira, une jeune Congolaise à qui le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a remis son certificat de survivante d'Ebola.
Déclarée le 1er août 2018, l'épidémie d’Ebola a débuté dans le Nord-Kivu et s'est depuis étendue dans les provinces de l'Ituri et du Sud-Kivu. Actuellement, souligne l’Onu, la transmission active d'Ebola est confinée à l'Ituri. L’épidémie évolue dans un environnement extrêmement complexe, caractérisé par de faibles infrastructures de santé, l’instabilité politique, l’insécurité, la méfiance et la résistance des communautés et les conflits en cours impliquant de nombreux groupes armés.
Grâce à une approche intégrée à l'échelle du système, les Nations Unies ont intensifié leurs efforts en mai pour soutenir l'action menée par le gouvernement congolais dans les domaines de la santé publique, de l'assistance aux communautés affectées par le virus Ebola, de l'engagement politique, de la sécurité et du renforcement de la gestion financière.
Bien qu'il s'agisse de l'épidémie d'Ebola la plus longue et la plus meurtrière que la Rdc ait connue selon l’Oms, de nouveaux outils sont maintenant disponibles pour aider à stopper le virus et sauver des vies. Un vaccin, dont l'efficacité a été établie à 97,5%, a protégé plus de 226.000 personnes. De nouveaux traitements, qui, d'après les résultats d'études récentes, peuvent sauver plus de 90% des personnes qui se font traiter en début de leur maladie, améliorent le taux de survie des personnes infectées par le virus Ebola.
Marie MGUE
L’un des principaux fabricants mondiaux de chocolat, propriétaire de la filiale camerounaise Société industrielle des cacaos (Sic Cacaos), envisage d’introduire d’ici mai, une nouvelle ligne de produits à base de fruits entiers (cabosse).
Selon Eco Matin qui rapporte cette information, c’est une source de revenus supplémentaires qui va s’ouvrir pour les producteurs Camerounais de cacao. Outre les fèves, les cabosses de cacao pourront désormais être commercialisées.
En effet, l’un des principaux fabricants mondiaux de chocolat, Barry Callebaut, propriétaire de la filiale camerounaise, Société industrielle des cacaos (Sic Cacaos), envisage d’introduire d’ici mai, une nouvelle ligne de produits à base de fruits entiers (cabosse). Dans le cadre de cette démarche qui rompt avec l’approche traditionnelle utilisant uniquement les fèves, la compagnie s’alliera avec la multinationale agroalimentaire américaine Mondelez International. Celle-ci se chargera de tester les produits sur le marché sous la nouvelle marque CaPao.
« Nous voulons exploiter pleinement le potentiel des cabosses et, en faisant cela, nous ouvrirons un nouvel horizon », indique à Bloomberg, Antoine de Saint-Affrique, CEO de Barry Callebaut.
Cette nouvelle initiative, informe-t-on, rentre dans la stratégie du groupe visant à développer et expérimenter de nouveaux produits répondant à des exigences croissantes des consommateurs, notamment sur le plan écologique. Elle intervient deux mois après l’annonce par Nestlé d’une technique de transformation de la pulpe blanche entourant les fèves de cacao en une poudre sucrée pour éviter le recours au sucre raffiné.
Pour rappel, environ 70 % des cabosses sont actuellement perdues dans le processus de fabrication du chocolat. En rappel, Barry Callebaut et le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) sont en partenariat depuis l’année dernière pour la culture de cacao durable au Cameroun. Une lettre d’intention avait été signée à cet effet entre les deux parties.
Elle devait permettre, dans un délai de six mois, de concevoir et valider conjointement un modèle de culture de cacao durable dans le cadre d’un projet pilote, prenant en compte entre autres, les initiatives que Barry Callebaut mène avec ses partenaires, ainsi que les projets en cours dans le cadre du programme Cocoa Horizons.
Concrètement, indique le journal, il s’agissait entre autres d’apporter un soutien multiforme à la génération de producteurs de cacao issus du programme New Generation, en vue de diversifier leurs revenus, de les aider à créer des pépinières professionnelles de cacao, de promouvoir l’agroforesterie et la production d’un cacao d’excellence par les jeunes agriculteurs du programme New Generation.
Otric N.
Dans son discours de clôture, le représentant du Chef de l’Etat à ces assises a demandé à tous les participants, notamment aux contestataires de respecter les résolutions prises à l’issue de ces assises. [Rapport]
« Au terme de ces quatre jours du Grand Dialogue National convoqué par le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, nous avons longuement échangé sur différentes thématiques en lien avec la résolution de la crise sociopolitique, que traversent les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest depuis près de quatre ans.
Je voudrais saisir l’occasion de cette cérémonie de clôture pour remercier et féliciter du fond du cœur, une fois de plus, toutes les personnes qui ont accepté de participer, jusqu’au bout à cet exercice de réflexion profonde, sur les voies de l’amélioration de notre vivre ensemble et de la recherche de la paix entre frères et sœurs d’un même pays.
Je voudrais remercier chacun d’entre vous pour son implication personnelle et pour sa précieuse contribution.
Je voudrais particulièrement saluer la sérénité ainsi que l’esprit de concorde et de respect mutuel, qui ont prévalu tout au long de ces journées exceptionnelles.
Ils traduisent à l’évidence, la maturité et le patriotisme indéniables de tous les participants, mais aussi de l’ensemble des camerounais qui ont suivi, avec un réel intérêt, nos travaux par différents canaux d’information.
Ils traduisent également et surtout la capacité des camerounais et des camerounaises à se rassembler et à s’unir pour résoudre eux-mêmes leurs problèmes, au moment les plus critiques de la vie de notre pays. 3
Les interventions enregistrées en séances plénières et en commissions ont permis aux uns et aux autres de s’exprimer librement et de formuler un certain nombre de propositions spécifiques, relatives aux préoccupations de nos compatriotes de ces deux Régions, et à celles des autres composantes de la Nation en général.
Tout au long de nos travaux, les échanges ont été très denses, vifs, et même parfois passionnés. A n’en point douter, ils ont également été le révélateur de l’enthousiasme avec lequel le peuple camerounais, ici largement représenté, a accueilli la décision du Chef de l’Etat d’organiser le Grand Dialogue National.
La vitalité de ces échanges traduit aussi le sens élevé de la mesure de la responsabilité historique dont chaque participant s’est senti investi dans la recherche de solutions élaborées aux défis actuels qui nous interpellent.
Sans doute, ces quatre jours de travaux n’ont pas été suffisants pour épuiser l’ensemble des sujets en débat, encore moins pour écouter tous les participants qui auraient pourtant souhaité apporter leurs contributions dans le cadre de ce Grand Dialogue National. Mais, ils marqueront à jamais notre histoire commune, comme tant d’autres jours historiques qui ont jalonné la vie de notre pays.
A cet égard, je voudrais indiquer à ceux qui veulent continuer à dialoguer avec le Gouvernement, sous une forme ou sous une autre, qu’ils peuvent toujours continuer à déposer leurs contributions écrites sur le site créé à cet effet, à savoir www.nationaldialogue.cm, ou à les transmettre à mes Services.
Je signale que depuis la convocation du Grand Dialogue National le 10 septembre dernier et jusqu’à ce jour, plus d’un millier de contributions écrites ont déjà été enregistrées et traitées.
Cette dynamique devrait pouvoir se poursuivre, au-delà des présentes assises, afin que certains des aspects des thématiques retenues qui n’ont pas été approfondis au cours de nos travaux soient examinés de manière appropriée.
A ce stade, je voudrais me permettre de féliciter toutes les équipes qui ont travaillé avec ardeur et abnégation, dans des délais courts, à la préparation et à l’organisation de cette importante rencontre. 4
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Lors de mon allocution d’ouverture le 30 septembre dernier, j’avais rappelé les termes de la feuille de route de nos assises, telle que définie par le Président de la République.
En effet, il s’agissait d’examiner, dans le cadre de notre Constitution, les voies et les moyens susceptibles de nous permettre de répondre aux aspirations profondes de nos frères et sœurs des Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, et à celles des autres composantes nationales.
Le rapport général que nous venons de suivre, produit d’une construction collective, a mis en évidence un grand nombre de ces aspirations.
Je me réjouis de constater que ces aspirations ont été traduites en recommandations, qui seront soumises à la très haute appréciation du Chef de l’Etat dès la fin de nos travaux.
J’observe par ailleurs que ces recommandations, dont la pertinence et le bien-fondé ne sont pas à démontrer, rentrent en droite ligne des objectifs du Programme économique et social du Président Paul BIYA.
Mesdames et Messieurs,
Les propositions avisées qui ont été formulées pendant ces quatre jours de travaux, ne peuvent véritablement être mises en œuvre, que dans un climat de paix et de sécurité.
C’est la raison pour laquelle, tirant avantage de nos travaux et de toutes les autres contributions de bonne volonté, je voudrais une fois encore renouveler l’offre de paix formulée par le Chef de l’Etat, à l’intention de tous nos compatriotes, et plus particulièrement de ceux qui ont choisi de recourir à la violence aveugle et à la terreur pour faire valoir leurs opinions. 5
Je voudrais leur redire, à la suite du Président de la République, que l’option qu’ils ont choisie est sans issue, et que c’est au sein de la République de notre pays qu’ils trouveront la place pour leur plein épanouissement.
Je les exhorte donc à déposer leurs armes, à quitter les brousses dans lesquelles ils vivent depuis des années, et à rejoindre les centres de désarmement et de démobilisation, en vue de leur resocialisation et de leur réintégration dans la vie civile.
J’invite également les participants à ce Grand Dialogue National, en particulier nos compatriotes de la diaspora, ainsi que les délégations venues de toutes les Régions, à être de véritables « ambassadeurs de paix », aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre pays.
Le retour de la paix et de la tranquillité dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ne saurait être l’œuvre d’une seule personne.
Le retour de la paix et de la tranquillité dans ces deux Régions ne peut non plus être l’affaire exclusive du Chef de l’Etat, du Gouvernement, ni de quelques organisations sociopolitiques. C’est l’affaire de tous les camerounais et de chaque camerounais.
Le retour de la paix dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, Mesdames et Messieurs, est l’une des conditions nécessaires de notre développement commun et de notre chemin vers l’émergence à laquelle aspire tout pays pour le bien de ses populations.
Aussi, tous ensemble, devons-nous conjuguer nos efforts pour accompagner les initiatives du Président de la République, afin que cet objectif soit véritablement atteint au lendemain de ce Grand Dialogue National ; Que nos enfants dans toutes les villes et dans tous les villages, retrouvent paisiblement le chemin de l’école dans les régions du Nord -Ouest et du Sud-Ouest ; Que les activités commerciales reprennent dans ces deux régions ; Que nos frères et sœurs qui sont devenus des réfugiés et des déplacés internes puissent regagner leurs villages et vaquer librement et tranquillement à leurs activités.
Tel est notre vœu commun. Telle est notre mission commune. 6
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Au moment où prennent fin nos travaux, je voudrais me faire fort de rendre fidèlement compte de leur teneur et des conclusions auxquelles nous sommes parvenus au Président de la République.
Je vous exhorte à avoir foi en la République, et en celui qui l’incarne, pour que votre parole soit traduite en actions de paix et de développement.
Je vous exhorte à être de véritables enfants de la République, des promoteurs de paix, d’équité et de justice.
Je vous exhorte à tourner le dos aux discours pessimistes et haineux qui nous ont tant séparés par le passé. Je sais pouvoir compter sur chacun d’entre vous ».
N.R.M
Le processus de sélection d’une entreprise pour la mise en place d’une unité de production de bitume a été lancé par le ministère des Travaux publics (Mintp).
« Cet appel à candidatures a pour objet principal, la sélection d’une entreprise ou d’un consortium avec lequel le gouvernement va s’engager dans le processus de production et de distribution de bitume au Cameroun et vers les sous-régions CEMAC et CEDEAO », indique Emmanuel Nganou Djoumessi dans le document publié dans la presse.
Cette unité permettrait, selon le gouvernement, de réduire le coût des travaux routiers, de créer des emplois directs et indirects, de réduire les importations, d’améliorer le solde de la balance commerciale et de développer la chaîne de valeurs. Elle arrive dans un contexte où le pays est obligé d’importer ce matériau auprès d’opérateurs étrangers, à un coût qui se chiffre à des milliards de FCFA, fait observer Eco Matin.
D’où, la nécessité d’en produire au niveau local. Car, la consommation du bitume est croissante pour les besoins infrastructurels au Cameroun, ainsi que pour ceux de la sous-région. Il faut également dire que la mise en service de cette unité participerait à l’autonomisation des travaux en régie du Mintp
Les travaux en régie aideront au gouvernement d’intervenir en urgence et éviter les longues procédures de passation des marchés. Sur le terrain, plusieurs interventions en urgence ont déjà été réalisées. C’est le cas de la réhabilitation 27 km de route sur l’axe Edéa-Kribi. Elle devra étendre les travaux sur 116,2 Km pour près de 20 millions FCFA.
Rappelons que les travaux en régie sont applicables aux administrations et aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). Les prestations éligibles à l’exécution en régie concernent notamment les études, travaux ou contrôle d’infrastructures routières qui revêtent un caractère urgent, stratégique ou exceptionnel; les études, le contrôle et les travaux des autres infrastructures; la poursuite des études, du contrôle ou des travaux d’infrastructures suite à la résiliation d’un marché public dont l’exécution était confiée à un cocontractant.
L’initiative de la réalisation en régie des projets d’infrastructures routières incombe au Maître d’Ouvrage et son coût ne peut excéder 10% des dotations budgétaires affectées à chacune des opérations avec des seuils de 250 millions FCFA lorsque le projet doit être réalisé par le Mintp et 100 millions FCFA par les CTD.
Otric N.
La cérémonie de remise d'attestation aux consultants formées grâce a la coopération Japon/Cameroun, s'est déroulé en présence du secrétaire général des petites et moyennes entreprises (PME), de l'économie sociale et de l'artisanat, MBAJOP Chantal, vendredi 04 octobre 2019 dans la ville siège des institutions de la région de l'Ouest Bafoussam.
Contexte et justification :
Depuis 2006, le Japon s'est engagé comme partenaire du Cameroun en matière de soutien d'encadrement et de promotion du secteur privé sur l'ensemble du territoire national. Le projet baptisé :"5S/kAIZEN", s'inscrit donc dans un cadre logique d'assistance technique du gouvernement Nippon. C'est ainsi que pour marquer leur engagement ferme, le 15 décembre 2017, le Cameroun et le Japon ont signé une deuxième convention de coopération technique relative à un projet pilote dénommé : "Projet kAIZEN : amélioration de la qualité et de la productivité des PME". Au terme de cette première phase,il en ressort que 100 PME ont été mises à niveau notamment,02 hôpitaux ,01 projet de développement international (GIZ/projet REMAP),62 PME du secteur manufacturier etc ...
17 consultants formés à Bafoussam :
Désormais considéré comme des acteurs privilégiés, ils auront pour mission d'éliminer les opérations qui ne produisent pas de valeur ajoutée au sein des entreprises en réduisant au maximum, les sources de gaspillages. Une démarche qui repose sur des petits changements faits constamment au quotidien. À ce niveau, il est donc question pour le 5S/kAIZEN d'inciter chaque travailleur à réfléchir sur son lieu de travail, de se remettre en question et de proposer des améliorations.Un concept qui nécessite une forte motivation de la part de tous les employés et de tous les acteurs de l'unité de production.
Rappelons au passage, que cette deuxième phase du projet a connu plusieurs étapes à savoir;la tenue de la première session du comité conjoint de coordination relative à la seconde phase du projet KAIZEN le 27 février 2019, le lancement de l'appel national à candidatures de formation aux futurs consultants le 08 mars 2019 ayant connu la présence de 420 candidats soit 36 pour la région de l'ouest.
Les chefs d'entreprises camerounais, les opérateurs économiques grâces au projet 5S/KAIZEN pourrons désormais mieux s'affirmer dans un environnement dynamique et surtout de plus en plus compétitif.
Marcel Ndi
Le Dr Manaouda Malachie, ministre camerounais de la Santé publique, a annoncé la signature d'un contrat pour la reconstruction de l'hôpital du district de Kumba incendié en février 2019.
Le ministre, dans un tweet à 20h35 le jeudi 3 octobre 2019, a déclaré que le contrat pour la reconstruction dudit hôpital coûtera 650 millions de FCFA.
"Je viens de signer le contrat public pour la reconstruction de l'hôpital du district de Kumba, y compris le bloc qui avait été brûlé par les sécessionnistes, pour un total de 650 millions de francs CFA", a indiqué le Dr Manaouda Malachie.
Le gouvernement avait attribué l'incendie de certaines parties de l'hôpital du district de Kumba à des séparatistes armés actifs dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
L'incendie, qui a débuté vers 1h du matin le 11 février 2019, a consumé le bloc opératoire masculin, le bloc opératoire féminin et la maternité, ainsi que les quartiers des infirmières et cinq voitures. C'est au cours de l'incident que quatre patients des salles d'opération ont été brûlés vifs.
Selon le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, les agresseurs appartenaient aux mouvements séparatistes d'Ambazonie, qui ont pris d'assaut l'hôpital et y ont mis le feu.
L'incident a été largement condamné, en particulier par les groupes de défense des droits de l'homme, qui ont qualifié l'attaque de « crime de guerre » et demandé que des enquêtes immédiates soient menées pour trouver les responsables. Les habitants de la région se sont également exprimés, qualifiant l'incendie d'attentat barbare contre des centaines de milliers de personnes que l'hôpital venait en aide aux sinistrés.
Cependant, beaucoup se demandent encore comment le feu a pu brûler pendant des heures, consommant la plus grande partie des bâtiments de l'hôpital, étant donné que les pompiers de l'armée sont situés à moins de 5 minutes en voiture de l'hôpital.
Mme Allegra Del Pilar Baiocchi, Coordonnatrice résidente des Nations Unies et Coordonnatrice de l'action humanitaire au Cameroun, s'est récemment rendue à l'hôpital et a promis de solliciter un appui pour sa reconstruction.
Kumba est la ville la plus au centre de la région du Sud-Ouest, et avec la plupart des hôpitaux fermés ou gravement endommagés, et les médecins abdiquant leurs fonctions en raison des menaces qui pèsent sur leur vie du fait de la guerre en cours, l'hôpital du district de Kumba est l'un des rares hôpitaux encore opérationnels à pleine capacité au cœur des violences.
L'hôpital du district de Kumba est géré par le Dr Mve Sandrine Emmanuella. Le contrat de reconstruction de l'établissement médical est conforme aux résolutions du Grand Dialogue national et au programme de reconstruction des régions anglophones touchées par le conflit, mis en œuvre par l'État.
Otric N.
Pour la réalisation de ces microprojets, il faut débloquer environ 32 millions de Fcfa. Ils ont un potentiel de 31 emplois directs.
De retour de France où ils étaient, huit camerounais ont décidé de présenter des microprojets économiques au comité chargé de leur sélection. Ils ont présenté lesdits projets mercredi passé à l'occasion d'une cérémonie, organisée conjointement par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) et l'Ambassade de France.
Il convient de préciser que l’OFII implanté au Cameroun depuis 2009, accompagne depuis ce temps, les camerounais qui ont vécu en France et qui souhaitent bénéficier d’une réinsertion professionnelle une fois de retour au pays. Depuis 2012, date de mise en œuvre de cet appui au Cameroun, 110 camerounais en ont bénéficié pour un montant cumulé de plus de 570 millions de F et un total de 215 emplois créés. Chaque année donc, l’OFII organise sa traditionnelle cérémonie au cours de laquelle, le comité qu’il a mis sur pied, reçoit les projets à soutenir. Le comité en question est paritaire : franco-Camerounais. Il est présidé par l'Ambassadeur de France. L'OFII travaille en partenariat avec les organismes camerounais publics et privés comme le Fonds national de l'Emploi, afin de fournir un soutien optimal aux projets.
Ayant pris part à la cérémonie de mercredi, Christophe Guilhou, l’Ambassadeur de France au Cameroun prenant la parole a indiqué, qu’il y a trois modes d'accompagnement qui sont prévus dans cette perspective, dont une aide à la création d'entreprise allant jusqu'à 3,7 millions de F. Laquelle est versée directement au bénéficiaire qui présente un projet de création d'entreprises jugé viable.
En ce qui concerne l’édition 2019, les projets sélectionnés sont répartis dans les secteurs de la restauration, du commerce et de l'agriculture. Ils ont été sélectionnés sur la base d'une étude de faisabilité relative au caractère pérenne de l'activité.
Liliane N.
Consommés avec du couscous où accompagnés de la bière selon les préférences, des criquets abondent les rues et autres surfaces de vente dans la ville de Garoua. Ils sont vendus à prix d’or et à des diverses quantités.
Les plateaux sur la tête remplis de criquets, des jeunes filles comme garçons qui vont d’un point à l’autre à la recherche des potentiels clients. Christine quant à elle a élu domicile au carrefour Yelwa près d’un débit de boissons pour vendre ses criquets frits. Des criquets qui proviennent d’un pays voisin. Selon Albertine Ngodo, assistante de Christine : « ça sort du Tchad. Il y a aussi les criquets ici, mais les gens ne mangent pas. C’est petit et c’est amer. Mais l’autre, c’est la bonne qualité et le sac, c’est à 120.000 FCFA ».
Un plat bien assaisonné est le résultat d’un travail de longue haleine d’après Albertine : « on trempe des criquets dans de l’eau chaude pour les laver. On met dans le panier au soleil pour que ça sèche un peu.et après on met l’huile au feu avec les épices pour les faire frire».
Ces criquets sont vendus en détail dont les prix vont de 100f à 500f en fonction du tas. Une activité qui fait le bonheur de ces vendeurs qui parviennent à joindre les deux bouts.
Retombées de l’activité pour les vendeurs et satisfaction des consommateurs
Pour Christine Ngodo : « il y a les gens qui prennent pour 5000 F, 1000 F ou 15000 F. Tout dépend de leur portefeuille. Certains viennent chercher pour manger avec la famille, d’autres pour des cérémonies comme amuses gueules ».
Un repas très appétissant pour les clients qui ne cachent pas leur satisfaction. Zourmba Edouard a les raisons qui lui poussent à consommer les criquets: « c’est bio et ça consomme des herbes. Et les herbes ne sont pas toxiques et on en trouve en ces criquets des vitamines qui sont bons pour l’organisme ». Et de poursuivre Dimicréo Robert : « quand vous prenez le criquet avec beaucoup de citron et du piment, ce qui est sûr, vous allez prendre 4 ou 5 bières sans vous saouler ».
C’est avec un grand plaisir que les consommateurs continuent de déguster les saveurs de cet insecte herbivore à Garoua dans le Nord.
Innocent D H