Le Niger a décidé de changer son hymne national, « La Nigérienne », pour supprimer une allusion à l'ancien colonisateur français, a annoncé jeudi soir le gouvernement.
« Il y a des parties de l'hymne qui font à l'unanimité l'objet de critiques. Il faut trouver un hymne qui puisse galvaniser la population, être pour nous une sorte de cri de guerre pour toucher notre fibre patriotique », a expliqué à la télévision d'Etat, le ministre nigérien de la Renaissance culturelle, Assoumana Malam Issa.
L’annonce a été faite à l’issue d’un entretien entre le président Mahamadou Issoufou et un Comité chargé d’élaborer le nouvel hymne. Ce comité était « composé de plusieurs membres du Gouvernement et d’éminents experts rompus dans l’écriture et la composition musicale », précise un communiqué de la présidence, rendu public.
Les paroles de « La Nigérienne » ont été écrites par le Français Maurice Albert Thiriet en 1961, un an après l'indépendance du pays en 1960. De fait, nombreux Nigériens critiquent surtout les troisième et quatrième vers, « Soyons fiers et reconnaissants / De notre liberté nouvelle! », estimant que ce mot « reconnaissant » marque une inféodation à la France.
Le Comité chargé du nouvel hymne « va réfléchir sur l'hymne actuel en lui apportant des correctifs et si possible trouver un nouvel hymne qui réponde au contexte actuel du Niger », a poursuivi le ministre. Il a cependant lancé un appel à ses compatriotes à faire parvenir au « Comité des contributions » pour l'élaboration de l'œuvre principale (finale) en langues nationales.
Situé en Afrique de l'Ouest, le Niger est un pays enclavé qui couvre une superficie de 1 189 000 km2 (1 267 000 selon l'ONU). La République du Niger s'étend en latitude entre 11°37 et 23°33 Nord, et en longitude entre 0°06 et 16° Est du méridien d'origine.
Le Niger est limité au Nord par l'Algérie et la Libye, à l'Est par le Tchad, au Sud par le Nigeria et le Bénin et à l'Ouest par le Burkina Faso et le Mali.
Confronté sur six de ses sept frontières à des attaques djihadistes notamment le groupe islamiste nigérian Boko Haram dans l'Est ou des groupes djihadistes sahéliens dans l'Ouest, ce qui l’appauvrit de plus en plus, le pays célèbrera le 18 décembre le 61ème anniversaire de la proclamation de sa république en 1958.
Danielle Ngono Efondo
Divina Maloum, une Camerounaise âgée de 15 ans, a été récompensée pour son « combat pacifique » contre Boko Haram. Elle a reçu le prix international de la paix décerné aux enfants par l'organisation néerlandaise KidsRights.
Mercredi 20 novembre 2019, à Haye, aux Pays-Bas, Divina a été récompensé pour son initiative consistant à appeler « les enfants du monde à faire entendre leur voix et s’insurger contre l’enrôlement des enfants dans l’armée.
Le prix lui a été décerné par l'organisation néerlandaise KidsRights, qui souhaite que les efforts déployés par les enfants pour améliorer leur propre situation soient reconnus. « Au Cameroun et en Afrique, les enfants sont oubliés par les preneurs de décisions en matière de consolidation de la paix », a dénoncé la jeune Camerounaise, qui a reçu sa récompense des mains de l’Indien Kailash Satyarthi, lauréat du Prix Nobel de la paix 2014.
En 2014, l'adolescente camerounaise a fondé le mouvement « Enfants pour la paix », pour travailler avec les enfants victimes de la terreur. Elle se rend dans les communautés pour parler aux enfants de leurs droits et leur dire qu'il n'est pas nécessaire de se laisser entraîner dans la violence.
Boko Haram qui est basé au Nigeria voisin mène des attaques de l'autre côté de la frontière au Cameroun depuis 2014. Le groupe recrute souvent des enfants en particulier des filles pour mener des attaques à la bombe ou pour les marier. De fait, une vidéo produite par KidsRights montre la jeune fille avertissant les jeunes Camerounais de ne pas s'impliquer.
Mme Maloum a « organisé un camp intercommunautaire avec des enfants pour la paix. Elle a créé des clubs de la paix dans les mosquées et, avec d'autres enfants, elle a fait une déclaration des enfants contre l'extrémisme violent », selon KidsRights.
A noter que le Prix international de la paix des enfants est doté de 100.000 euros qui sont investis dans des projets liés à la cause du lauréat.
Traduit de l'anglais-La KidsRights Foundation est une organisation internationale d'aide et de défense des enfants basée à Amsterdam, aux Pays-Bas. La fondation a été créée en 2003 par Marc Dullaert et Inge Ikink et distingue chaque année depuis 2005 un mineur pour son engagement pour les droits des enfants.
KidsRights promeut le bien-être des enfants vulnérables à travers le monde et plaide pour la réalisation de leurs droits. KidsRights considère les enfants comme des acteurs de changement dans ce processus. Il décerne chaque année le Prix international pour la paix aux enfants à un enfant qui se bat avec courage pour défendre ses droits.
Desmond Tutu, lauréat du prix Nobel de la paix et mécène de KidsRights, n'aurait pas mieux dit: « KidsRights cherche à donner la parole aux sans-voix ».
Danielle Ngono Efondo
La Maire Rdpc a été huée ce Jeudi, à la maison du parti de Nkoldongo et certains assimilent cette déconfiture à l’une des plus grosses honte subie par l’épouse du défunt délégué de la Communauté Urbaine de Yaoundé.
Les jeunes de cet arrondissement sont véritablement remontés contre celle qui abhorre les attributs de maire : « Nous avons marre de tous ceux qui sont au pouvoir à Yaoundé IV. Nous ne les voulons plus car, ils n'ont jamais rien faits pour les jeunes en plus de 10 ans dans les affaires. Ils ont un petit clan qui détourne des fonds. Les jeunes demandent le travail, rien. Le financement des projets, rien. Nous vivons dans une totale obscurité et, les routes sont impraticables, pour ne pas dire pire. Mme Amougou Noma et ses sbires se fichent de nous et, c’est la raison pour laquelle, cette fois nous disons Niet. Vous vous rendez compte, la dernière fois, ils ont cité des projets qu'ils ont eu à réaliser. Or, il n'en est rien sur le terrain. Cette femme doit immédiatement démissionner… ».
Autre manifestant : « Nous sommes venus pour voter et, on nous fait savoir que ce sont les chefs Traditionnels qui votent. Depuis quand ça se passe ainsi ? On fait tout pour nous écarter parce que si tu vérifies, ces gens ont eu des pots-de-vin pour continuer dans la tricherie ! On souffre à la base, mais les gens se permettent de blaguer avec notre avenir ! Nous disons non à la dictature qui prévaut ici à Yaoundé 4. Elle doit libérer le plancher avec toute sa bande de voleurs ! La jeunesse en a marre d'elle !!! »
Une militante de base du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais ne cache elle non plus son courroux et se fait menaçante : « Nous faisons tout le travail à la base, mais cette femme ne nous encourage en rien. Personne ne nous aide. On souffre sur le terrain. Eux ils viennent là pour seulement manger et boire. Et ils se permettent même de dire qu'on ne vote pas, que ce n’est pas à nous de choisir nos élites. Mince !!! Même s'il faut marcher jusqu'à Etoudi, on va aller. Madame Amougou NOMA est la pire des choses que Yaoundé 4 a eu depuis son existence ! Que la récréation s'arrête !!! ».
La jeunesse est résolue à prendre son destin en main et, les prochaines semaines promettent d’être riches et pleines de rebondissement…
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Nicole Ricci Minyem
Grâce Pascale Dang Ntsama, Christelle Ndzengue Fouda et Essama Billé, sont vivantes. Portées disparues depuis le 10 Novembre dernier, elles ont été sauvées par les fins limiers de la gendarmerie nationale, dans le chef – lieu du département de la Mefou et Afamba.
L’information a été rendue publique ce Vendredi, par nos confrères de la Météo Bi- Hebdo. L’enquête ouverte quelques heures après la disparition de ces trois jeunes élèves, a conduit les éléments de la gendarmerie sur quelques pistes et, c’est l’une d’elle qui leur a permis de pister l’un des kidnappeurs.
Elles sont certes vivantes, selon les sources sécuritaires, mais, elles sont très mal en point «Pendant un peu plus de deux semaines, elles sont été abusées sexuellement et, les ravisseurs leurs ont fait consommé de la drogue…Elles auraient certainement été assassinées et, l’on ne sait pas ce qu’ils comptaient faire des corps… ». Certains n’ont pas manqué d’évoquer le commerce des organes, comme c’est le cas, depuis quelques temps déjà, au Cameroun.
Elles indiquent en outre que : « Les deux autres complices sont activement recherchés et, ils ne vont plus courir pendant longtemps…L’exploitation de celui qui a été interpellé et qui nous a conduit vers les trois jeunes filles va nous permettre de faire la lumière sur cette affaire et de savoir exactement s’il s’agit ou non d’un réseau… ».
La cabale de ces malfaiteurs a été interrompue grâce à la collaboration des médias et de tous ceux qui depuis l’annonce de la disparition de Grâce Pascale Dang Ntsama, Christelle Ndzengue Fouda et Essama Billé, n’ont pas manqué de donner l’alerte. Elles ont été conduites dans un centre hospitalier et, bénéficient actuellement d’un suivi médical.
Et quelque fois, cela ne se termine pas aussi bien. Elles sont nombreuses, ces fillettes, à peine entrées dans l’adolescence qui, n’ont pas la possibilité de revenir dans le giron familial. C’est par exemple le cas de Blanche, 17 ans à peine dont le corps gît depuis ce matin, au quartier Ngousso, un quartier de Yaoundé. Elle a voulu arriver très tôt à l’Université Yaoundé II, afin semble – t’il, de s’acquitter de ses frais universitaire. Son chemin a croisé celui des êtres obscurs qui l’ont délestée de son argent et de son téléphone. Au lieu de s’en aller avec leur butin et de lui laisser la vie sauve, ils ont estimé que cela ne suffisait pas. Il fallait en sus la poignarder.
Une autre jeune fille, élève en classe de 1er au collège le Pharaon a été agressée par trois individus mal famés, alors qu’elle sortait des classes et était allée prendre son cadet dans son école. Menacée avec des couteaux et des tournevis, ils ont arraché sa montre, son téléphone et les trois pièces de cent francs qui devaient leur permettre à son frère et à elle de rentrer chez eux.
Des mesures drastiques doivent être prises, afin de sécuriser toutes les potentielles victimes, parce qu’ils sont nombreux, qui rodent là dehors et habités par le démon, s’en prennent à ces petites filles qui, ne demandent pourtant qu’à aller s’instruire et participer à la construction du pays qui les a vu naître.
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Nicole Ricci Minyem
La prochaine audience aura lieu le 26 novembre 2019.
Amadou Vamoulke l’ancien Directeur général (Dg) de la Cameroon radio and television (Crtv) va rester en prison. Il n’a pas bénéficié d’une remise en liberté provisoire, telle que souhaitée par ses avocats. Ceux-ci dans la composition du dossier de cette demande, ont indiqué que l’ancien Dg de la Crtv est malade. D’après eux, Amadou Vamoulke souffrirait d’une pathologie sévère attestée par deux neurologues. Pour appuyer leur demande, la défense a porté à l’attention du Tribunal criminel spécial (Tcs), les rapports médicaux de l’accusé. Ils ont souligné que Vamoulke a impérativement besoin d’être hors de prison pour suivre un traitement adapté à son état de santé. En dépit de cet argumentaire, l’avocat général a rejeté ladite demande. Ses raisons étant que du fait des charges qui pèsent contre Amadou Vamoulke, il ne peut bénéficier des «dispositions bienveillantes» du Code pénal. La prochaine audience a donc été fixée au 26 novembre prochain.
A titre de rappel, Amadou Vamoulke a été arrêté en juillet 2016. Il est accusé d’avoir détourné la somme de 6 millions d’Euro au profit de la CRTV qu’il a dirigé entre 2005 et 2016. On lui reproche un gonflement de la redevance audiovisuelle. Ce que ses conseils ont toujours trouvé impossible partant du fait que leur client ne pouvait pas manipuler un compte logé au trésor public. Ils ont affirmé que leur client a été inculpé sur la base d’un rapport de Contrôle de vérification des inspecteurs des services du Contrôle supérieur de l’Etat, sur la gestion de Gervais Mendo Ze et celle d’Amadou Vamoulke. Les avocats des deux anciens Dg de la Crtv ont toujours estimé qu’ils devaient comparaître dans la même affaire. Etant donné que c’est sur la base d’un seul rapport d’audit qu’ils ont été inculpés.
Liliane N.
Réconfort et solidarité. Ces deux mots résument le sens de la visite de l'ambassadrice de Turquie au Cameroun, jeudi 21 novembre 2019 en mi-journée aux sinistrés de la catastrophe naturelle survenu au quartier Ngouaché.
C’est un message de réconfort et de solidarité que madame Ayse Saraç, ambassadrice de Turquie à délivré aux hommes, femmes et enfants de la ville de Bafoussam victimes de l'éboulement dramatique de gouache4, bloc 6 dans l'arrondissement de Bafoussam 3 survenu dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 octobre 2019.
Très Sensible à la situation, elle a qualifié ces épreuves de pénibles, et même tragiques. Et de présenter sa compassion et ses condoléances aux familles ayant perdu des membres.
C'est ainsi que l'assistance matérielle de l'agence turque de coopération et de coordination à été remise à plus de cent familles sinistrées à la place de fêtes de Bafoussam hier jeudi. Un geste qui accompagnera à coup sûr ces victimes dans le processus du recasement effectif.
Chaque famille a eu droit aux denrées de première nécessités, matelas de couchage, couverture,nappes,20 litres d'huiles végétales,des sacs de riz,des sceaux,des feuilles de tôles pour la reconstruction de leurs habitations,des réservoirs d'eaux et bien d'autres.
Les institutions turques qui renforcent les liens d’amitié...
La TIKA a été fondée en 1992, à la fin de la Guerre froide, après la dissolution de l’URSS, en vue de développer une forte coopération avec les géographies avec lesquelles notre pays possède des liens culturels et historiques, en tête les Républiques turcophones.
Réalisant au total 2.500 projets entre 1992-2002 avec 12 offices à l’étranger, la TIKA augmente chaque jour le nombre de pays en parallèle à la politique active et axée sur des principes que suit la Turquie. La TIKA est actuellement une organisation mondiale qui œuvre dans 170 pays avec 61 Offices de coordination de programme, situés dans 59 pays. Le souhait de former « une ceinture de paix » constitue la base des travaux menés par la Turquie dans les pays amis par le biais de la TIKA.
Après le retrait de la CAN 2019 au Cameroun, l’organisation de celle de 2021 lui a été attribuée. Jusqu’ici, on n’est pas encore sûr qu’elle ait lieu en terre camerounaise. Car, les polémiques autour de cette organisation ne font qu’alimenter les réseaux sociaux. Initialement prévue entre juin-juillet 2021, la date de la CAN sera probablement retouchée.
Maintenant la question qui taraude les esprits est celle de savoir quand est-ce que la CAN 2021 aura lieu ? En effet, suite aux travaux de la deuxième réunion statutaire de 2019 du Comité Exécutif de la CAF, tenue jeudi 21 novembre 2019 au Caire, sous la présidence de Ahmad Ahmad, il ressort qu’il est probable qu’il ait un changement de dates à laquelle se déroulera la CAN 2021 au Cameroun.
C’est en ces termes que sont formulées les résolutions adoptées lors de cette réunion. « En raison des conditions météorologiques, les dates de la CAN 2021 seront décidées conjointement par la CAF et le pays hôte ».
Un prétexte fallacieux, lorsqu’on sait que la période préalablement arrêtée correspond à celle de la saison sèche au Cameroun. Donc, aucun risque que le déroulement de la compétition soit perturbé par les pluies si tant est que ce sont elles qui causeraient problème.
Ainsi, l’hypothèse la plus plausible serait que le président Ahmad veut mettre en exécution l’injonction qui lui a été faite par la FIFA, de modifier la date de la CAN 2021 pour éviter un télescopage avec la nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs qui se jouera à la même période.
Pour rappel, au mois d’octobre dernier, le conseil de la FIFA avait attribué l’organisation de la coupe du monde des clubs selon une formule remaniée, à la Chine. Elle doit cependant se joueur en juin-juillet 2021 au même moment que la CAN. Le conseil de la FIFA qui compte pourtant 07 membres africains en son sein, parmi lesquels le président de la CAF Ahmad Ahmad avait-il seulement tenu compte du fait que la CAN se joue désormais à cette même période ? En tout cas, une nouvelle date sera sûrement communiquée dans les prochains jours.
Danielle Ngono Efondo
Le cadre politique fait cette sortie aux micros de nos confrères de Abk. Une radio locale de la capitale économique du Cameroun.
Emmanuel Nkom est connu pour sa grande gueule. Ce jeudi, il réagit à l'actualité au Cameroun sur Abk radio, ceci en posture d'invité de la matinale. Depuis le début de la constitution des listes de candidatures pour les élections locales de 2020, on assiste à des plaintes diverses. Certains candidats accusent les autorités de refuser de signer les documents. Dans cette mouvance, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) est au premier plan.
Dans tous les coins et recoins du pays ils se plaignent du comportement des sous-préfets. Depuis ce jeudi, une vidéo fait le tour de la toile à ce sujet. On y découvre le Pr Fogue, trésorier du Mrc dans une rixe avec un individu devant une sous-préfecture. Pour Emmanuel Nkom, cette attitude est irresponsable.
« Le Pr Fogue a le droit de défendre sa boutique mais pas le droit de salir la République. Les autorités procèdent aux contrôles avant de signer les documents et pour le cas de ces élections locales, les autorités ne vont pas déroger à la règle. L'administration n'est pas un organe du Rdpc », clame ce dernier sur Abk radio. Une posture qui contraste avec les réalités du terrain. Dans le fond, les militants du Mrc ne sont pas les seuls à se plaindre du jeu trouble des sous-préfets. Le parti de Cabral Libii dénonce aussi cette attitude.
Chemin faisant il en profite pour jeter quelques fleurs au vieux lion, président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. « Au Rdpc, nous avons la chance d'avoir un homme comme Paul Biya. Si vous allez à une élection, acceptez les résultats d'avance, même si vous êtes perdant », commente le banquier à la retraite.
Un pied de nez aux militants du Mrc, qui contestent la victoire de Biya à la présidentielle d'octobre 2018. L'homme politique croit ainsi que la posture du parti de Maurice Kamto en ce moment entre dans cette lancée. Montrer aux yeux du monde que l'administration est à la solde du pouvoir, conclusion, même signer un document relève de la magie.
N.O
Le ministère camerounais du Commerce fait savoir que les équipes de la Brigade nationale de contrôle et de la répression des fraudes ont reçu des smartphones et des logiciels. Ces outils vont assurer le traçage afin de mieux améliorer les techniques de contrôle de certains produits manufacturés à l’instar des vins et spiritueux.
Les 14 et 15 novembre derniers, ces équipes ont été déployées dans les villes de Douala, Bafoussam et Yaoundé avec pour mission de s’assurer de la conformité de l’estampillage sur les vins et spiritueux conformément au décret N°2010/0483/PM du 18 mars 2010, qui fixe les modalités de mise en œuvre des vignettes sur certains produits manufacturées.
Ces outils technologiques vont permettre à la Brigade de répression contre la fraude, de retracer les informations de la vignette, de son achat jusqu’à sa destination finale. En effet, lorsqu’une vignette après son checking ne peut pas faire ressortir des données informatives exactes de traçabilité, dans ce cas, est considéré comme d’origine douteuse, le produit sur lequel elle est estampillée.
Des prouesses qui offrent l’occasion à l’administration en charge du Commerce, de se féliciter : « au terme de cette opération, une importante quantité de vins et liqueurs a été saisie et transportée dans les services du ministère du Commerce. Ces opérations traduisent l’engagement des pouvoirs publics à lutter contre toutes formes de commerce illicite et la concurrence déloyale ».
Innocent D H
www.cocan2021.cm, le site web du Chan 2020 et de la Can 2021 qu’abritera le Cameroun a été mis en ligne le 20 novembre dernier avec ses autres plateformes numériques.
Le site web du Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2020 et de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021, qui seront organisés par le Cameroun, est officiellement en ligne depuis le mercredi 20 octobre 2019, a relayé la Crtv radio. Ce site internet interactif baptisé, www.cocan2021.cm et ses plateformes numériques, à l’instar de Facebook, Instagram, Twitter, youtube vont contribuer à la promotion de ces deux grandes compétitions, qu’organisera le pays des Lions Indomptables les deux prochaines années.
Ils mettront à la disposition du public, des informations concernant le pays d’accueil, les sites de compétitions et les pays qualifiés. « Le site web du Cocan 20-21 est un instrument indispensable mis à la disposition de l’ensemble de commissions techniques permanentes et autres structures impliquées dans l’organisation rationnelle des événements avenirs, attribués par la Confédération africaine de football (Caf) au Cameroun », explique Albert Mbengue, le président de la Commission communication Cocan 20-21 au micro de la Crtv.
Selon le responsable de la communication, cette plateforme numérique a pour tâche essentielle, une visibilité rayonnante du Cameroun et une crédibilité des actions entreprises par le Cocan. Le site sera animé, dit-il, par des commissions et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), « partenaire inclusif » de la stratégie de l’ensemble de l’organisation. Les informations ne se limiteront pas aux seuls aspects compétitifs, mais elles porteront également sur l’ouverture du pays hôte au monde.
Marie MGUE
Dans une correspondance confidentielle datée du 18 novembre, adressée à son homologue malien, le ministre de la Défense burkinabè Cheriff Sy dénonce une opération des forces armées maliennes sur le territoire burkinabè, qui a « provoqué la consternation (…) au regard de la violence utilisée par une armée amie contre des populations civiles de notre pays ».
« Le samedi 16 novembre 2019, le détachement militaire de l’armée malienne de Ouankoro a fait irruption dans la commune de Kombori. Cette irruption qui fait suite à une attaque de ce village « Dozos » par des populations peuls venues du village peul de Pe au Mali, aurait trouvé les populations « Dozos » qui s’étaient mobilisées pour la défense de leur village. » Écrit le ministre de la défense burkinabè dans ladite correspondance.
Les militaires maliens ont (…) procédé à une répression contre les populations du village de Abaye, occasionnant ainsi trois morts, dont un broyé par les roues de véhicules ; des destructions massives d’infrastructures et de matériels », a déclaré Cheriff Sy.
Le ministre qui pointe le non-respect des « mécanismes de coordination », demande aux autorités maliennes de remettre à leurs homologues burkinabè les personnes qui ont été arrêtées lors de cette opération.
L'Afrique de l'Ouest est une région très instable. Dans le but d'une intégration régionale, il a été créé dans cette zone une organisation qui, au départ, avait pour but de promouvoir le développement économique de la région. Très vite, elle était obligée de faire de la sécurité et de la promotion de la paix l'une de ses priorités. A cet effet, elle a mis en place des mécanismes et des structures de prévention en vue de mieux gérer les conflits et assurer la sécurité de la sous-région. Doit-on de ce fait parler de violation de frontière entre deux états de la Cedeao?
Danielle Ngono Efondo
La FIFA a lancé un appel d’offres pour les droits médias centralisés de tous les matches du 2ème tour ainsi que des barrages (3ème tour) des qualifications qui permettront de déterminer les cinq équipes qui représenteront l’Afrique lors de la Coupe du Monde Qatar 2022. Apprend-on de notre confrère Jeune Afrique.
L’annonce fait notamment suite à la rupture par la CAF du contrat qui la liait jusqu'en 2028 au groupe Lagardère. En effet, la CAF, annonçait le 5 novembre dernier mettre un terme au contrat passé en 2017 avec le groupe Lagardère. Portant sur une somme d’un milliard de dollars (900 000 euros), l’accord courait jusqu’en 2028.
Les médias sélectionnés auront ainsi l’opportunité de devenir le partenaire privilégié des qualifications de la zone Afrique et pourront profiter de plusieurs nouveaux éléments qui amélioreront sensiblement l’intérêt des matches concernés, pour le public comme pour les diffuseurs. La FIFA souhaite retransmettre plus de matches que jamais auparavant à l’échelle internationale, en mettant pour cela l’accent sur la qualité de la production avec des commentaires en français et en anglais, une identité de marque unique ainsi que des visuels exhaustifs pour les signaux centralisés.
Notons que, l’appel d’offres permettra à la FIFA de sélectionner les sociétés de médias les mieux placées pour assumer les opérations de retransmission et atteindre l’objectif visant à toucher le plus vaste public possible en lui proposant notamment les meilleures images.
La procédure est ouverte depuis lundi 18 novembre 2019 à 12h00 GMT, après quoi une période de questions réponses courra jusqu’au vendredi 13 décembre 2019 à 16h00 GMT.
La date limite de soumission des offres est quant à elle fixée au lundi 16 décembre 2019 à 14h00 GMT.
L’UAR candidate
L’Union africaine de radiodiffusion (UAR) entend bien tirer parti pour se positionner, comme l’a confirmé à Jeune Afrique Grégoire Ndjaka, son directeur : « Nous avons reçu cet appel d’offres émis par la Fifa, et nous entendons nous mobiliser afin de préparer notre réponse. »
La Coupe du monde de football de 2022 est la 22e édition de la Coupe du monde de football, compétition organisée par la FIFA et qui réunit les meilleures sélections nationales. Elle se déroulera au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022.
Danielle Ngono Efondo
Elles sont spoliées de tous leurs droits, vivent dans une précarité indescriptible et, cet état de fait n’est pas près de prendre fin, d’autant plus que l’exploitation dont elles sont victimes est faite avec la complicité de certaines autorités traditionnelles.
Contexte
Les plantations agro – industrielles à grande échelle prolifèrent en Afrique Centrale et Occidentale, notamment dans les zones forestières. C’est dans ces cadres que les Femmes pratiquent l’agriculture de subsistance pour les cultures annuelles ainsi que les légumes, afin de nourrir leurs familles.
Par ailleurs, la forêt est la source de produits forestiers non ligneux et d’autres plantes médicinales qui contribuent de manière significative au bien être des femmes et de leurs familles.
L’occupation des terres coutumières, traditionnelles et la destruction des forêts dont les femmes et leurs familles dépendent pour leur subsistance placent les populations riveraines
Une étude a été menée par Le Réseau des Acteurs du Développement Durable (RADD)
Ce qui cadre d’ailleurs avec les objectifs que se sont assignés les membres qui mènent des actions concrètes sur le terrain. Ce qui leur permet de lutter plus efficacement contre l’abus des droits des femmes autour des grandes plantations de monoculture. Cette étude avait pour thème « Rendre les grandes sociétés de monoculture agro – industrielle responsable des injustices environnementales et sociales qui affectent les femmes… ».
Trois objectifs étaient visés
Le Recueil des cas d’abus subis par les riveraines des entreprises de monoculture sur les sites retenus – Mieux cerner les cas pertinents pouvant faire l’objet d’un suivi judiciaire – Soutenir et Faciliter la formation des groupes de femmes – Convenir des stratégies pour commencer à résoudre les problèmes soulevés…
Cette étude s’est déroulée dans les régions du Sud – du Littoral – du centre dans les sites de Mbondjo et d’Edéa dédiés à la culture du palmier à huile – Nkoteng et Naga – Eboko où le riz est cultivé et, Niete avec la culture de l’hévéa.
Résultats Obtenus
Environ 5000 personnes vivent à bord des grandes plantations agricoles et, 80% vivent essentiellement de l’agriculture.
Les riveraines des plantations industrielles de monoculture sont pauvres, ainsi, 54 % sont des chefs de famille monoparentale.
Le revenu mensuel est inférieur à 35 000 FCFA pour 62% des femmes interrogées et, 82% des familles sont composées d’au moins cinq personnes.
Constat
Alors qu’en venant créer ces plantations, les grands groupes industriels promettent de mettre en place, des infrastructures sociales de base, on assiste plutôt à de nombreux cas d’abus, dont les plus importants sont : L’accaparement des terres – La destruction des forêts et la disparition des essences – L’interdiction de cueillir et de consommer les produits de sa propre plantation – Les violences sexuelles – La création des plantations sous hautes tension – L’interdiction d’accès au centre de santé de l’entreprise – La dangerosité des tranchées…
Et, pour Me Mbatang Bertille, nombreux sont les cas qui peuvent et doivent faire l’objet d’un suivi judiciaire
Sur le plan civil : La principale infraction identifiée pendant l’enquête porte sur l’atteinte des entreprises aux droits fonciers coutumiers des riverains…
Sur le plan pénal : Les infractions perpétrées par les entreprises de monoculture portent notamment sur les atteintes à la tranquillité et l’intimité des personnes – l’abus d’autorité et de fonction – l’atteinte à la sécurité publique – l’atteinte à la santé publique – les offenses sexuelles – les retentions abusives de biens – les atteintes aux biens – les atteintes à la paix et à la liberté des personnes – les violences et voies de faits volontaires – les atteintes à l’environnement…
Sur le plan social : Les infractions portent beaucoup plus sur les atteintes au droit du travail et de la sécurité sociale (l’absence des contrats de travail ou d’embauche signé, les contrats d’essai signés à durée prolongée, dépassant les seuils prévus par la loi du travail, la non immatriculation et la non affiliation des employés à la sécurité sociale …).
Pour Mme Ngobo Marie – Crescence, Chef d’équipe au sein du Réseau des Acteurs du Développement Durable, « Après cette phase de dénonciation, nous allons passer à la phase de plaidoyer, même si nous savons que ces entreprise de monoculture exploitent les terres depuis des lustres. Nous voulons amener les administrations concernées à ne plus reconduire les contrats de bail car, au lieu de tenir aux promesses faites aux populations riveraines, spoliées de tout… ».
Nicole Ricci Minyem
Dans un communiqué qui date du 20 novembre dernier, le Ministre de la Santé publique, a annoncé qu’une épidémie de choléra sévit dans la région du Sud-Ouest, précisément à Idabato, district de santé de Bakassi, depuis le 13 novembre 2019.
Selon des sources non officielles, deux décès ont déjà été enregistrés depuis que le choléra sévit à Bakassi dans le département du Ndian, région du Sud-Ouest. Toutefois, le Ministre de la Santé publique (Minsanté), le Dr Manaouda Malachie, n’a signalé aucun décès dans son communiqué du 20 novembre 2019, qui annonce cette épidémie de choléra. Selon le Minsanté, cette maladie entérique épidémique contagieuse, qui sévit dans la localité d’Idabato, dans le district de santé de Bakassi, a débuté le 13 novembre dernier. « A cet effet, des mesures de réponses ont été mises en œuvre, dans ledit district de santé, afin de circonscrire et d’éradiquer cette épidémie. Une recherche active des cas suspects sur le terrain est en cours », renseigne Dr Manaouda Malachie.
D’après des sources sanitaires locales, 01 cas confirmé et 20 cas suspects ont déjà été recensés. L’apparition de cette maladie bactérienne provoquant de graves diarrhées et une déshydratation, est la conséquence de mauvaises conditions d'hygiène observées dans cette localité qui compte environ 45 mille habitants. La ville de Bakassi, selon les riverains, est également confronté à un déficit d'infrastructures en général et d'assainissement en particulier. Selon les sources locales, le nombre des victimes est croissant.
Les habitants sont d’ailleurs invités à se rendre dans un centre de santé dès les premiers signes diarrhéiques et à respecter les règles d’hygiène. « Les populations sont invitées à plus de vigilance, et à amener dans la formation sanitaire la plus proche, toute personnes faisant la diarrhée, accompagnée ou pas des vomissements », a souligné le ministre de la Santé publique dans son communiqué.
La dernière menace de choléra dans cet arrondissement remonte à une dizaine d’années. Cependant, le Cameroun depuis 2018 a enregistré des épidémies de choléra dans les régions du Littoral, du Centre, de l’Extrême-Nord et du Nord, qui a enregistré non seulement de nombreux morts, mais reste également une zone fortement exposée.
Marie MGUE