Grâce Pascale Dang Ntsama, Christelle Ndzengue Fouda et Essama Billé, sont vivantes. Portées disparues depuis le 10 Novembre dernier, elles ont été sauvées par les fins limiers de la gendarmerie nationale, dans le chef – lieu du département de la Mefou et Afamba.
L’information a été rendue publique ce Vendredi, par nos confrères de la Météo Bi- Hebdo. L’enquête ouverte quelques heures après la disparition de ces trois jeunes élèves, a conduit les éléments de la gendarmerie sur quelques pistes et, c’est l’une d’elle qui leur a permis de pister l’un des kidnappeurs.
Elles sont certes vivantes, selon les sources sécuritaires, mais, elles sont très mal en point «Pendant un peu plus de deux semaines, elles sont été abusées sexuellement et, les ravisseurs leurs ont fait consommé de la drogue…Elles auraient certainement été assassinées et, l’on ne sait pas ce qu’ils comptaient faire des corps… ». Certains n’ont pas manqué d’évoquer le commerce des organes, comme c’est le cas, depuis quelques temps déjà, au Cameroun.
Elles indiquent en outre que : « Les deux autres complices sont activement recherchés et, ils ne vont plus courir pendant longtemps…L’exploitation de celui qui a été interpellé et qui nous a conduit vers les trois jeunes filles va nous permettre de faire la lumière sur cette affaire et de savoir exactement s’il s’agit ou non d’un réseau… ».
La cabale de ces malfaiteurs a été interrompue grâce à la collaboration des médias et de tous ceux qui depuis l’annonce de la disparition de Grâce Pascale Dang Ntsama, Christelle Ndzengue Fouda et Essama Billé, n’ont pas manqué de donner l’alerte. Elles ont été conduites dans un centre hospitalier et, bénéficient actuellement d’un suivi médical.
Des jeunes filles de plus en plus prises pour cible par des prédateurs, des individus sans Foi ni lois
Et quelque fois, cela ne se termine pas aussi bien. Elles sont nombreuses, ces fillettes, à peine entrées dans l’adolescence qui, n’ont pas la possibilité de revenir dans le giron familial. C’est par exemple le cas de Blanche, 17 ans à peine dont le corps gît depuis ce matin, au quartier Ngousso, un quartier de Yaoundé. Elle a voulu arriver très tôt à l’Université Yaoundé II, afin semble – t’il, de s’acquitter de ses frais universitaire. Son chemin a croisé celui des êtres obscurs qui l’ont délestée de son argent et de son téléphone. Au lieu de s’en aller avec leur butin et de lui laisser la vie sauve, ils ont estimé que cela ne suffisait pas. Il fallait en sus la poignarder.
Une autre jeune fille, élève en classe de 1er au collège le Pharaon a été agressée par trois individus mal famés, alors qu’elle sortait des classes et était allée prendre son cadet dans son école. Menacée avec des couteaux et des tournevis, ils ont arraché sa montre, son téléphone et les trois pièces de cent francs qui devaient leur permettre à son frère et à elle de rentrer chez eux.
Des mesures drastiques doivent être prises, afin de sécuriser toutes les potentielles victimes, parce qu’ils sont nombreux, qui rodent là dehors et habités par le démon, s’en prennent à ces petites filles qui, ne demandent pourtant qu’à aller s’instruire et participer à la construction du pays qui les a vu naître.
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Nicole Ricci Minyem