Lors de son adresse de fin d’année à la Nation, le Chef de l’Etat a donné les assurances sur les garanties sécuritaires en vue de la bonne tenue des élections locales du 09 février prochain. A la suite de ce message, les séparatistes de l’Etat imaginaire d’Ambazonie réagissent à travers un communiqué pour exprimer que le double scrutin prévu ne se tiendra pas dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.
« Toute personne vue à l’extérieur des villes et des villages sera considérée comme un ennemi et traité comme tel », tels sont en quelques mots la substance de l’annonce des groupes séparatistes contenu dans un communiqué. Il est d’ailleurs précisé que ledit communiqué tient lieu d’avertissement pour que la population prenne des mesures d’ordre sécuritaire.
Les séparatistes font savoir qu’en dépit des assurances faites par le Président de la République lors de son adresse à la Nation le 31 décembre 2019 sur la tenue du double scrutin du 09 février prochain au Cameroun, les élections législatives ne se tiendront pas les deux régions anglophones du pays.
Il y aura 05 jours d’opération appelée « Lock down », sur l’ensemble des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, communique Le « haut commandement » des forces militaires d’Ambazonie », apprend-on. Un verrouillage prévu se dérouler entre les 07 et 12 février 2020. Selon l’esprit du communiqué, il se fera pendant deux jours avant les élections municipales et législatives attendues.
Innocent D H
Le raid qui a fauché la vie au puissant général Qasem Soleimani, émissaire de Téhéran pour les affaires irakiennes et un leader pro-iranien en Irak, a eu lieu tôt ce vendredi à Bagdad. Ce coup attribué aux Etats-Unis par les pro-Iran intervient trois jours après une attaque contre l’ambassade américaine, violence qualifiée d’inédite.
La mort du général iranien Soleimani, en charge des affaires iraniennes au sein de l’armée idéologique de la République islamique, et d’Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires majoritairement pro-Iran désormais intégrés à l’Etat iranien, tôt ce vendredi aux abords de l’ambassade américaine à Bagdad fait redouter une explosion de violences en Irak.
L’annonce du bombardement et des morts a été faite par la télévision d’Etat irakienne. Les réactions des puissances étrangères fusent de partout. Si les autorités iraniennes appellent à la vengeance, certaines autorités américaines saluent l’initiative conduite par le Président Donald Trump, la France se dit prêt à faire rapatrier ses ressortissants en cas d’éventuelles violences.
Plusieurs avis confirment que depuis des années, le pays est pris en étau entre ses deux grands alliés américain et iranien. Il faut dire que, l’escalade des violences a atteint un sommet inédit avec la mort vendredi des deux hauts-responsables à la suite de la série d’attaques à la roquette contre les diplomates et des soldats américains, attribuées par Washington aux pro-Iran en Irak.
Le raid américain
Selon Hachd, un raid américain a visé un convoi des pro-Iran près de l’aéroport de Bagdad. Au moins huit personnes ont été tuées, ont indiqué les services de sécurité irakiens. Se trouvent parmi eux, le général Soleimani, chef de la force Al-Qods des gardiens de la Révolution, chargée des opérations extérieures. De même qu’Abou Mehdi al-Mouhandis, présenté comme de véritable chef opérationnel du Hachd dont le patron officiel est le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre. Les deux hommes étaient sous sanctions américaines et le Hachd est aujourd’hui au cœur de toutes les attentions en Irak.
Innocent D H
Cette recommandation a été faite lors de la récente visite de deux jours effectuée par Joseph Beti Assomo.
C’est en sa qualité de Ministre délégué à la Présidence en charge de la Défense, que Joseph Beti Assomo a présidé une série de réunions sécuritaires, alors qu’il se trouvait dans le département de la Vallée du Ntem, de la région du Sud. Le Mindef comme on l’appelle dans le terroir 237, a effectué une descente dans le poste avancé d'Ebengon II. Au passage il faut savoir que le poste avancé d'Ebengon est situé à environ 500 m de la frontière avec la Guinée Equatoriale. Il a fait deux recommandations. Joseph Beti Assomo a demandé aux différents responsables des Forces de défense de faire preuve d’une vigilance accrue. Aussi d’avoir une bonne collaboration avec les autorités militaires de l'autre côté de la frontière.
Le Mindef qui a été à Ambam et à Kye-Ossi a rencontré les militaires de la 132e compagnie d'infanterie motorisée (Cim). Le poste de commandement de cette compagnie se trouve à Kye-Ossi. Et ses militaires sont ceux qui sont chargés de la surveillance et de la protection de cette partie de la frontière avec le Gabon et la Guinée équatoriale. Partout où il a tenu une réunion sécuritaire, Joseph Beti Assomo a prescrit la vigilance.
En rappel, c’est dans la région du Sud que le Mindef à passer le réveillon de la Saint-Sylvestre avec la troupe au poste de commandement de la 132e Cim. Avec une dizaine d'officiers généraux, il a suivi le discours de fin d’année 2019 du Chef de l'Etat. Il a également présidé la cérémonie de remise des épaulettes aux personnels officiers et non officiers des Forces de défense promus aux grades supérieurs à la place des fêtes de Kye-Ossi et à la place des fêtes de Nko'ovos à Ebolowa.
Liliane N.
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale donne les orientations à suivre dans un communiqué rendu public le 2 janvier 2020.
Le nouveau communiqué signé par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) s’adresse à tous ceux qui souhaitent être observateur aux élections législatives et municipales et aux partenaires du Cameroun. Dans ledit communiqué, le Ministre donne des dispositions qui sont conformes au Code électoral et relative à l’accréditation des observateurs électoraux pour le double scrutin.
Le dossier qui doit être déposé au service du courrier central du Ministère de l’Administration territoriale (Minat), doit avoir une demande adressée à Paul Atanga Nji. Il doit avoir aussi une copie de l’acte justifiant l’existence légale de l’organisation ou de l’association, la liste nominative des observateurs indiquant les zones d’observation sollicitées, une copie d’un rapport d’observation d’une précédente élection ou toute autre pièce jugée opportune.
Dans le communiqué qu’il a signé, Paul Atanga Nji indique que les frais liés aux transports, au logement et les autres commodités sont à la charge exclusive des observateurs accrédités ou des organismes qui les ont désignés. Aussi le Minat précise que les dossiers sont attendus au plus tard le 20 janvier 2020 à 15 heures précises.
A titre de rappel, le Président de la République a convoqué l’année dernière, le corps électoral pour les élections législatives et municipales. Celles-ci sont prévues pour le 9 février 2020. Lancé donc dans les préparatifs de ce double scrutin, le Minat avait effectué dans la ville de Douala, il y a de cela deux mois une visite de travail. En réunion avec Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral, il a convié les partis politiques à respecter les lois réagissant les manifestations publiques. Il a par ailleurs indiqué qu’Elections cameroon devaient bénéficier de l’accompagnement des autorités.
Liliane N.
Une réaction qu’il a eue, après que le Président de la République se soit adressé à la Nation le 31 Décembre 2019
« Nous avons suivi un message très important et très attendu du peuple camerounais, par rapport à tout ce qui s’est passé durant l’année 2019. C’est d’un ton positif que le Chef de l’Etat parle sur tous les plans, social, économique et sécuritaire.
Je suis extrêmement flatté et je voudrais exprimer ma reconnaissance au Chef de l’Etat qui a mentionné le petit rôle que j’ai pu jouer dans le Grand Dialogue National qu’il a bien voulu convoquer, et dont les résultats sont entrain de définir le calendrier politique de notre Nation.
Le Président de la République a dit sa satisfaction et c’est un message optimiste et positif. Nous sommes fiers de ce que le Président Paul Biya a pu accomplir ces progrès, avec le gouvernement et les autres forces vives de la Nation. Car, si l’économie a plutôt progressé malgré les conditions difficiles, c’est parce que le secteur privé a su démontrer que notre pays est fort et avance. Il y’a certainement des problèmes que le Chef de l’Etat a soulevés, mais nous sommes conscients que nous nous acheminons vers l’émergence 2035.
Sur un autre plan, les problèmes dans le Nord – Ouest et le Sud Ouest ont préoccupé dans une large mesure le Chef de l’Etat et l’ensemble de la Nation.
Evidemment, lorsque des jeunes téléguidés ont pris les armes contre leur propre Nation, contre leurs parents, frères et sœurs, en déstabilisant l’économie dans ces deux régions, cela a préoccupé la Nation entière, et en particulier le Président de la République Paul Biya. Et, nous avons vu que depuis le début de cette crise, il a fait beaucoup de concessions pour que la paix revienne. Le portail des camerounais de Belgique.
Et cette année 2019 a été l’apogée. Parce que non seulement le Chef de l’Etat m’a dépêché sur le terrain, pour apprécier la situation. A mon retour, je lui ai fait un rapport et il a convoqué le 10 Septembre, le Grand Dialogue National.
J’ai eu le privilège d’avoir été désigné par ses soins comme le président de cette rencontre, qui a retenu l’attention de toute la République. D’aucuns peuvent voir les quatre ou cinq jours passés ensemble, mais ceux – ci ont été précédés par des consultations au cours desquelles nous avons écouté les uns et les autres, de toutes les régions, catégories sociales, confessions.
Les résultats de ce Grand Dialogue ont été entérinés par le Chef de l’Etat, qui quelques jours après, a commencé à les mettre en œuvre. D’ailleurs, avant la fin du Dialogue, le Président de la République a décidé de la libération des centaines de personnes interpellées dans le cadre de la crise dans ces deux régions.
Donc, tout le monde était d’accord que c’était un point important de l’agenda politique de l’année 2019. Nous constatons que la situation dans le pays est entrain de s’apaiser.
Une centaine de réfugiés qui était au Nigéria par exemple sont revenus. C’est la preuve que les mesures du Chef de l’Etat portent des fruits… ».
N.R.M
Mardi dernier 31 décembre 2019, ce sont des centaines de réfugiés et ex-combattants sécessionnistes vivant au Nigéria qui sont rentrés chez eux. Ils viennent d’être rapatriés volontairement dans le cadre de l’appel de paix émis par le Chef de l’Etat.
Ils sont au total 87 réfugiés qui retournent chez eux. A leur descente d’avion, ils ont été accueillis par le ministre de l’administration territoriale, le ministre des affaires sociales, le gouverneur de la région du Centre et le préfet du Mfoundi. Ce rapatriement vient traduire dans les faits, l’acceptation de l’offre de paix du président Paul Biya. C’est ce que confirme d’ailleurs Leonard Nambere, dans une déclaration aux journalistes, « aujourd’hui notre Président, le Président Paul Biya nous a dit mes enfants rentrez chez vous, venez on va arranger notre maison (…) le problème ça nous concerne nous les Camerounais ». Occasion idoine pour le Dr. Succès Nkongho de soutenir lui aussi cette idée, « c’est un événement historique pour moi, j’aime le Cameroun et j’ai décidé de prendre l’initiative de paix et chaque chose que j’entreprendrais, je le ferais de tout cœur », fait-il savoir.
Rappelons que la crise anglophone qui dure déjà trois ans, selon des sources crédibles a fait près de 1.500 morts, 450.000 déplacés internes et des dizaines de milliers de réfugiés. Le Gouvernement camerounais pour sa part, se dit disposé à apporter tout son accompagnement en vue de la réinsertion des ces réfugiés dans la société. Dans les prochains jours, plusieurs autres réfugiés pourront être rapatriés, cette fois par voie terrestre, apprend-on des sources gouvernementales.
Innocent D H
Les patrons des régions de l’Adamaoua, de l’Ouest et du Centre retiennent l’appel à contribution de tous pour le développement du Cameroun.
Kildadi Taguiéké Boukar, Augustine Awa Fonka et Naseri Paul Bea trouvent que le discours prononcé par Paul Biya le 31 décembre 2019 répond aux questions préoccupantes de l’heure. Que ces questions soient d’ordre économique, social ou politique, le Chef de l’Etat pour ces patrons de régions a rassuré.
«C’est un discours d’assurance, un discours d’apaisement et un discours de confiance. Le Chef de l’Etat pense que nous ne pouvons pas atteindre notre émergence, sans améliorer les conditions de vie de nos populations. En cela nous devons regarder dans la même direction et mettre en application sa vision de développement pour garantir les valeurs essentielles qui sont la paix, la tranquillité et le vivre-ensemble», analyse Kildadi Taguiéké Boukar le gouverneur de la région de l’Adamaoua, dans une tribune libre du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
«En tant que fils de la nation et gouverneur de la région du Centre, mon rôle est de dire aux populations que le Chef de l’Etat nous a demandé de respecter les institutions, de travailler pour l’économie et de cultiver l’esprit du vivre en promouvant la paix et le bilinguisme. Car, l’on se comprend et s’entend mieux en parlant les mêmes langues», a déclaré Naseri Paul Bea gouverneur du Centre.
Les patrons des régions suscitées ont retenu par ailleurs, que le Chef de l’Etat a donné des assurances sur la tenue des prochaines élections législatives et municipales. Ils retiennent que la sécurité sera de mise lors du double scrutin. «Pour l’échéance la plus immédiate qui est le double scrutin à venir, le Chef d’Etat a donné des garanties aux citoyens camerounais d’aller voter sans crainte», déclare Kildadi Taguiéké Boukar le gouverneur de la région de l’Adamaoua. Naseri Paul Bea note pour sa part que Paul Biya a demandé aux enfants de se mobiliser pour la sérénité pour que les meilleurs élus locaux soient choisis.
«Puisque ce sont eux qui devront gérer ce moment important de décentralisation supposé porter le développement économique de notre pays, et à travers lequel les conditions de vie des populations vont s’améliorer», ajoute-t-il Naseri Paul Bea.
Son homologue de l’Ouest Awa Fonka Augustine trouve que Paul Biya a tendu la main aux personnes qui doutent encore du déroulement du double scrutin. «Concernant les élections, la sécurité sera au besoin renforcée pour s’assurer que la démocratie puisse avancer. Le Chef de l’Etat a rappelé aux uns et aux autres qu’on doit respecter les principes de la démocratie», a-t-il ajouté.
Liliane N.
Joseph Beti Assomo a passé le 1er janvier 2020 avec les soldats en exercice dans la région du Sud.
Le Ministre de la Défense (Mindef) n’a pas dérogé à sa règle. Présent dans la région natale du Président de la République, Joseph Beti Assomo y a premièrement célébré le réveillon de la Saint-Sylvestre. Il a aussi suivi le discours de fin d’année prononcé par Paul Biya en compagnie des troupes au front au Sud. Durant son séjour, il a fait une descente dans le poste de commandement de la 132ème compagnie d’infanterie motorisée à Kye-Ossi et des postes avancés. Le Mindef a également présidé hier 1er janvier 2020, une cérémonie de remise des épaulettes au personnel des Forces de défense promus dans la localité de Kye-Ossi et de la garnison militaire d’Ebolowa.
Il convient de rappeler que Joseph Beti Assomo depuis son entrée au gouvernement, passe toujours le réveillon de la Saint-Sylvestre avec les troupes camerounaises. En 2015, il était dans la région de l’Extrême-Nord. Et c’était la toute première fois qu’on voyait un Ministre en charge de la Défense passer les fêtes de fin d’année en compagnie des soldats au front. L’Extrême-Nord étant marquée par l’insécurité due aux attaques de la secte terroriste Boko Haram, l’acte de Beti Assomo avait non seulement été relayé sur les réseaux sociaux, mais aussi été largement salué par les camerounais. Joseph Beti Assomo avait félicité les soldats pour leur engagement, leur vigueur, l’honneur, leur patriotisme, leur loyalisme et leur professionnalisme dans les différents combats.
En 2017, le Mindef était avec les éléments du 5e contingent de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation en Centrafrique. Tout laisse croire qu’il compte respecter chaque année cet usage. De 2015 à nos jours, il a toujours sacrifié des moments à passer en famille pour les vivre avec les soldats au front.
Liliane N.
Il s’agit de l’adoption du statut spécial pour les régions anglophones et le recrutement de 500 traducteurs.
L’année 2019 s’est achevée sur une note satisfaisante pour les participants du Grand dialogue national car, Paul Biya le Président de la République, après examen des recommandations de ces assises est passée à leur mise en application. Le 24 décembre 2019, il a promulgué la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées. Cette loi consacre un chapitre au statut spécial demandé pour les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, ce conformément à l’article 62 alinéa 2 de la Constitution qui stipule que «la loi peut prendre en considération les spécificités de certaines régions en ce qui concerne leur organisation et leur fonctionnement». Le statut spécial faisait donc partie des neuf recommandations adoptées lors du dialogue. Il a fait l’objet d’un examen au sein de la Commission 8. Cette Commission avait en charge les questions liées à la Décentralisation et au développement local.
La promulgation de cette loi a été saluée par des membres du gouvernement à l’instar de Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss). Sur son compte officiel Twitter, il a posté un tweet saluant l’acte du Chef de l’Etat, et invitant les camerounais à œuvrer pour l’implémentation de la loi suscitée. «Le PR (Président de la République Ndlr) Paul Biya a ce 24 déc (décembre Ndlr) 2019, rendu public le texte qui fixe les bases claires du statut spécial des régions du NW&SW (Nord-Ouest et Sud-Ouest Ndlr).Par cette promulgation, on peut dire que les fruits confirment la promesse des fleurs. BRAVO au Chef de l’Etat! Tous au travail pour une implémentation harmonieuse», pouvait-on lire dans le tweet du Mintss.
Recrutement de 500 traducteurs
Il n’y a pas que la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées qu’on peut citer comme recommandation du Grand dialogue national déjà appliquée. Il y a aussi le recrutement de 500 traducteurs et interprètes dans la Fonction publique. Par décret présidentiel Paul Biya a ordonné ledit recrutement. C’était le 21 novembre 2019. Dans le texte, il a été dit que le Chef de l’Etat ordonnait à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre de procéder à ce recrutement. Certains analystes politiques ont salué ledit décret, en indiquant que celui-ci ouvrait ainsi la voie à l’implémentation des recommandations du Grand Dialogue National.
Le recrutement de 500 traducteurs et interprètes dans la Fonction publique s’étant dans une période de 5 ans. Elle commence à partir de 2020. Il question de permettre aux administrations publiques de disposer des professionnels de l’interprétation et de la traduction. Partant du fait que dans ces administrations, l’absence des traducteurs est un réel et véritable problème. Déjà il faut rappeler qu’en 2016, au tout début de la crise anglophone, les avocats revendiquaient la traduction en anglais des textes de l’Ohada.
Liliane N.
C’est dans un ton mesuré et de conscientisation, que l’homme que la cour constitutionnelle a déclaré 3ème à l’issue de l’élection présidentielle d’Octobre 2018 a tenu à s’adresser à ses concitoyens
« Au moment où s'achève l'année 2019, le citoyen et l'homme politique que je suis, est traversé par un double sentiment.
Partagé entre profonde frustration et espoir. Sans doute la frustration, nous sommes nombreux à l’avoir en partage. Mais nous sommes aussi camerounais, des références mondiales du fighting spirit.
Rendu au mois de décembre 2019, tous nos indicateurs sont inquiétants ou en voie de l'être.
Sur le plan socio-économique, le Cameroun a enregistré cette année une croissance de 4,3%, positive certes, mais bien trop faible en comparaison aux pays de même catégorie et de même potentiel, tels la Côte d'Ivoire dont le taux de croissance culmine à 8%.
Et pendant que la croissance piétine, la pauvreté évolue à une vitesse éclair. En effet, depuis 2007, le taux de pauvreté a progressé de plus de 12% et le pays compte aujourd'hui plus de 8,2 millions de pauvres dont 56% résident dans la partie septentrionale.
L'inflation a fait un grand bond pour se situer a 2% alors qu'elle était de 1,1% en 2018. Cela est notamment dû à une fiscalité prédatrice sur les produits de grande consommation qui a considérablement rogné le pouvoir d'achat des ménages camerounais, déjà dans un état critique depuis plusieurs années. Même si le taux de chômage a encore tourné cette année autour de 17%, certaines études montrent que l'ampleur du sous-emploi chez les jeunes est d'environ 70%.
Tout au long de cette année le pays a enregistré des événements qui ont contribué à plomber sa fragile économie. Le fameux "glissement" de la CAN, probablement en raison de la mal gouvernance endémique, qui a compromis cette opportunité pour le pays, de bénéficier du boom des recettes du tourisme.
Sans compter ces chantiers pharaoniques non achevés, alors que l’endettement ne cesse de prendre de la hauteur.
Que dire de l'incendie toujours non élucidé de la Sonara, l'unique raffinerie qui a poussé le pays à importer davantage de produits pétroliers. Cette situation contribue à aggraver la balance commerciale qui était déjà déficitaire, avant cet incident majeur, de 313 milliards de FCFA, soit 8,3% du PIB. Et les jours qui viennent n'augurent pas de perspectives rassurantes dans ce domaine.
La situation des Régions de l'extrême Nord, du Sud Ouest et du Nord Ouest, a poussé le Gouvernement à les déclarer "zones économiquement sinistrées", entraînant ainsi des perspectives de recettes fiscales quasi nulles pour de longues années.
Les autres domaines de la vie de la nation tels que la culture et le sport sont quasiment à l'agonie.
A l'exemple de la débâcle de notre équipe nationale de football à la CAN en Égypte. S’il y a lieu de féliciter avec emphase les lionnes du volley-ball et les U17 au football qui ont remporté des victoires africaines, il demeure que le Cameroun s'est fait remarquer négativement en occupant des places peu envieuses dans des classements internationaux tel que l'Indice de Perception de la corruption où il occupe la 152ème place sur 180, ou le classement Doing Business où le pays est classé 166ème en 2019 ayant ainsi reculé de 3 places par rapport à 2018.
Sur le plan politique, une crise post-électorale de forte amplitude a secoué le Cameroun, sans qu’on en ait tiré toutes les leçons.
Le retentissant appel à l’assainissement du Code électoral, a été royalement ignoré.
Sur le plan social, l’eau potable, les soins de santé, le logement décent, l’énergie électrique, demeurent du luxe pour nombreux d’entre vous.
Mes chers compatriotes, si on ne s'était limité qu'à de telles difficultés conjoncturelles, nous aurions, grâce à notre exceptionnelle résilience, continué d'espérer, même sans trop y croire, à des jours meilleurs.
Mais la plus grande douleur et crainte de chaque camerounais comme vous et moi c’est surtout la fracture sociale et du vivre ensemble dans laquelle notre pays se dirige comme une voiture sans chauffeur lancée à vive allure.
L'élite par ses scandales teintés de clientélisme et d'égocentrisme vit désormais déconnectée des besoins et des réalités du bas peuple, qui négligé et méprisé, bout de colère.
Il ne se passe plus une seule semaine sans que ne soit révélés des scandales de dépenses somptuaires, de népotisme, de corruption, lors de la passation des marchés publics, dans l'admission à de grandes écoles ou l'acquisition des biens publics.
Baignant dans une atmosphère de faible redevabilité sociale et d'impunité entretenue derrière une parure d’arrestations spectaculaires, ces élites semblent hors d'atteinte des sanctions de la justice et des citoyens.
Ces derniers, impuissants ou naïfs se retournent contre leurs propres concitoyens en cherchant maladroitement des boucs émissaires à leurs souffrances.
Ainsi endoctrinés principalement par les entrepreneurs de haine et même des intellectuels respectables, les camerounais ont créé des néologismes tels que tontinards, sardinards ou perverti des concepts tels que autochtones ou allogènes. Consacrant ainsi le schisme entre les multiples communautés du Cameroun qui ont toujours vécu en paix et en harmonie.
A ceux-la, je dis fermement : Vous vous trompez d'adversaires et de combat ! L'unique adversaire qui nous opprime depuis 37 ans c'est le système néocolonial, oligarchique multi tribal. C'est ce système qu'il faut dessoucher.
Mes chers compatriotes,
Malgré cette période sombre que traverse notre pays, nous avons des raisons de garder la foi !
Car, quand nous voulons, nous pouvons. Impossible n’est pas camerounais. Je le crois.
Et la lueur d'espoir vient de la politique. En effet, alors que pendant plus de 20 ans, les camerounais se tenaient à l'écart de la chose politique, tout à changé depuis 2017. Et ce changement s'est amplifié en 2019. Les camerounais, surtout les plus jeunes investissent de plus en plus massivement le champ politique avec chacun ses opinions, ses choix, ses perceptions et ses stratégies.
C'est l'occasion pour moi de redire à mes camarades du Mouvement 11 Millions de Citoyens et du Parti Camerounais Réconciliation Nationale, de rester exemplaires en tout temps et en tout lieu.
J'ai personnellement horreur des bassesses politiques et des attaques puériles et futiles contre des adversaires politiques. Soyez combatifs et fermes sur le plan des idées, mais restez exemplaires et mesurés dans votre attitude.
D'ailleurs, dans quelques jours va s'ouvrir la campagne électorale pour les élections législatives et municipales du 9 février 2020. Je vous recommande de rester concentrés sur vos objectifs, vos programmes et projets de société législatifs et communaux.
Briller par la pertinence et rassurer par la sagesse : tel est notre crédo. Ne deviez ni à gauche, ni à droite! Vous êtes le plus grand motif de satisfaction de ma modeste existence. En semant la graine de notre dynamique en 2017, je n'avais pas idée du nombre de mes compatriotes jeunes et même moins jeunes qui reprendraient à leur compte, la lutte pour l'émancipation politique des citoyens camerounais.
C'est l'occasion pour moi de vous dire que le fait de participer à ces élections est notre première victoire.
Nonobstant les entraves honteuses érigées par nos oppresseurs que nous devons braver avec courage et fermeté, nous y allons pour éduquer les populations à prendre leur destin entre leurs mains, car seule la politique et non la guerre et la violence, doit être le seul moyen d'expression des peuples dans un monde civilisé.
Je suis donc ému chaque jour de voir des nouvelles figures disséminées à travers le pays se battre pour constituer un dossier de candidature, constituer des listes, nouer et dénouer des alliances politiques, se battre pour le contentieux pré-électoral, élaborer des projets de société, parcourir quartiers, villes et villages pour l’expliquer, élaborer des stratégies de campagne et bientôt voter, surveiller les votes, etc...
Chers compatriotes,
L’heure est venue. C’est maintenant ou jamais. C'est le temps de la Victoire de la nouvelle génération sur la classe passéiste qui décline inexorablement. Faites confiance aux candidats du PCRN. Dans les communes nous apporterons la démonstration de l’allègement de la souffrance, de la capacité de construire et d’innover avec transparence, compétence et éthique, par la gouvernance locale.
Au Parlement, nous exercerons comme jamais auparavant, la fonction de contrôle de l’exécutif, nous impulserons des propositions de lois, pour rendre notre économie attractive et efficiente, pour réviser et lever le secret sur nos accords de coopération, pour relever notre système éducatif, mettre un terme au chômage massif et à la clochardisation des hauts diplômés, construire un budget d’investissement dans l’agro-industrie et les infrastructures. Un jour nouveau se lèvera le 9 février 2020. Je vous y engage chers compatriotes.
Aux candidats qui portent l’alternative, si les conditions électorales sont satisfaisantes, respectez le choix des urnes, tout en espérant et j'en suis convaincu que vous gagnerez.
Pour y arriver, travaillez sans relâche à convaincre autour de vous que vous avez le meilleur projet de société, ne prêtez surtout pas le flanc aux sirènes du découragement et des intrigues.
La fraude électorale sera probablement votre pire adversaire.
En attendant que nous remportions le combat de la révision du code électoral, prenez toutes les précautions avant, pendant et après le vote pour réduire ce phénomène à sa plus simple expression.
Cela est possible.
Quant aux camarades du PCRN dont les listes ont été rejetées par des manœuvres injustes, ne perdez point courage. Nous mèneront le combat judiciaire tant qu’il sera possible jusqu’à ce que justice soit dite.
2020 sera une année de challenge et de révélations. Le visage politique du pays sera complètement transformé et faites tout pour faire partie de l'histoire qui s'écrit sous nos yeux.
Mes chers compatriotes,
J’ai une pensée pour nos frères et sœurs de l'extrême Nord qui continuent de subir la guerre quasi oubliée contre l'horrible secte islamiste boko haram. Je leur dis que la république et les camerounais continuent d'être avec eux. Quelque soit le temps que cela prendra, nous vaincrons le terrorisme et les populations pourront reprendre le cours normal de leur vie.
À nos frères et sœurs des Régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, nous réaffirmons notre attachement fraternel.
Aux forces de défense qui à contrecœur doivent affronter leurs propres compatriotes, nous exprimons nos encouragements et l’appel à la lucidité.
Nous pensons que les dysfonctionnements politiques et administratifs et les inégalités sociales à l'origine de la crise qui essaime la mort, peuvent être réparés par la voie du dialogue et de la politique aussi.
Lors du dernier GDN, nous avons longuement discuté et fait des propositions qui commencent à être mises en application.
Le Code de la Décentralisation, s’il a consacré de théoriques avancées sur certains points, nous a laissé sur notre faim sur bien d’autres points.
Notamment le statut spécial. Tout cela peut être corrigé dès la session parlementaire de mars 2020. S'il faut repasser par le dialogue sans exclusions, j'en suis personnellement disposé. En attendant une solution durable qu’offrirait le fédéralisme communautaire, je demande à ceux qui n’auraient jamais dû porter des armes, un cessez-le-feu pour donner une chance à la paix.
Trop de sang à coulé. Je sais personnellement que certains se battent légitimement pour la justice sociale et le progrès.
Discutons! Discutons de tout ! Ces grandes nations que nous admirons, ont été construites parfois dans le sang certes, mais surtout dans la patience.
Une patience tantôt millénaire dans le cas d’Israël, tantôt multiséculaire notamment en occident. Le Cameroun nous a précédé et doit-nous survivre bonifié par notre passage.
Si la paix revient, si nous changeons le système qui est à bout de souffle depuis tant d'années, nous pouvons construire ensemble un Cameroun qui protège et qui libère les énergies !
Il ne me reste plus chers compatriotes, qu’à adresser à chacun d’entre vous, mes voeux de succès, de santé, de prospérité sous la protection de Dieu.
Que ce Dieu nous accorde Sa Grâce, qu’Il bénisse le Cameroun.
Bonne et heureuse année… ».
N.R.M
« Le Cameroun que je souhaite en 2020 !!!!
- Un Cameroun ou les uns ne vont plus manger et essuyer les mains sur la tête des autres,
- Un Cameroun ou on ne creuse plus le bas-fond pour remplir la Coline,
Un Cameroun ou quelques privilégiés ne vont plus continuer a nourrir leurs chiens a 300 000 frs par jour pendant que les paisibles citoyens meurent de famines et sont incapables de se soigner,
Un Cameroun ou la justice est juste et équitable et qu'on ne risque plus pour un non ou parce que ta tête énerve un individu te retrouver en prison,
- Un Cameroun ou le Bamileke accouche le Bêti allaite, ou le Bassa garde ses remèdes chez le Bororo, ou du Nord au Sud, de l'Est a l'Ouest on se sent Camerounais et peut dormir des 2 yeux sans fermer la porte,
- un Cameroun ou les dirigeants prennent conscience et parlent au peuple avec moins d'orgueil, moins de mépris et d'arrogance, où on aura a faire a un gouvernement d'administration publique et non plus un gouvernement de puissance publique ou tout se résume a la violence, a l'intimidation, a la force et a l'humiliation,
- un Cameroun ou tous auront droit au partage du fruit de la sueur de nos fronts et non un pays où les uns mangent et invitent les autres à aller chier,
- un Cameroun ou les camerounais aiment leurs pays, sont patriotes et ne sont pas prêt a livrer ce pays pour lequel nous avons lutté a des étrangers sous aucun prétexte. C'est déshonorer la mémoire de Félix Roland Moumie, de Um Nyobe, de Ossende Afana et de tous les nationalistes qui ont donnés de leurs vies pour libérer ce Cameroun que vous piétinés tant!!
- un Cameroun ou le père ne fouette plus l'enfant juste parce qu'il a pleuré qu'on n'a pas donné sa part de nourriture mais l'écoute et lui fait la promesse qu'au prochain repas on va commencer le partage par lui,
- un Cameroun ou la politique redevient un simple jeu pour la recherche de l'honneur, où les politiciens sont des adversaires et non des ennemis et que le terrain politique se débarrasse des insultes, des intimidations, du tribalisme et de la haine, Que les politiciens pour leurs calculs égoïstes cessent d'opposer les uns contre les autres!!
- un Cameroun ou les enfants n'ont plus besoin de porter les armes ou user de la violence pour se faire entendre quelqu’un soit la situation car ce pays est un lourd héritage que nous nous devons de sauvegarder son intégrité et le transmettre en paix aux générations futures.
- un Cameroun ou les gardiens de la tradition vont retrouver leurs trônes et jouer leurs rôles, laisser la politique partisane car dès lors qu'un gardien de la tradition s'engage dans un parti politique, il enterre la un enfant dedans et l'autre dehors pourtant il est là pour rassembler et partager sans remarquer les mains. Que l'administration de retire des chefferies traditionnelles, que chacun joue son rôle pour le bien être des populations.
- un Cameroun ou un nouveau contrat social sera établi entre les dirigeants et le peuple
- un Cameroun ou prendre sa retraite n'est plus une sanction. Après 30, 40, 50 ans de service rendu, il faut prendre sa retraite et laisser la place aux jeunes formés avec des idées nouvelles pour développer le pays. Ce pays n'est pas la propriété de quelques individus qu'ils vont gérer comme si c'était les têtes d'ignames de leurs parents.
-Un Cameroun ou les dirigeants vont revoir leurs politiques agricoles. Que cherchent les ingénieurs agronomes formés dans les bureaux alors qu'il ya encore des terres cultivables? Donnez les moyens a ces agronomes et envoyez-les mettre en pratique ce qu'ils ont appris a l'école, comment pouvons nous être a l'œil de l'eau et mourir de soif?
-Un Cameroun ou jeunes, vieux, hommes et femmes se tolèrent, se pardonnent et se réconcilient pour l'intérêt du Cameroun qui n'est la propriété de personne
On peut dans la douleur prendre conscience et trouver des nouvelles voies pour construire le futur. A chacun de savoir par quelle porte il entrera dans l'histoire
Que les dieux de nos ancêtres bénissent le Cameroun
Bonne année 2020 à tous
Mon message de fin d’année.
L'an 1440 pour les Musulmans
L'an 2020 pour les Chrétiens
L'an 3781 pour les Juifs.
L'an 4718 pour les chinois
L'an 6256 pour les Kamites...
Foo sokoudjou, le 1er jour de l'an 2020 depuis son palais a Bamendjou… ».
N.R.M
L’ancien candidat de l’élection présidentielle affirme qu’aujourd’hui, les camerounais ont besoin d’un Etat qui réagit rapidement, avec souplesse pour encourager les projets productifs et les bonnes idées.
Comme Paul Biya le Président de la République, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, l’ancien candidat recalé de l’élection présidentielle de 2018 Etonde Etonde, a aussi commis un message de fin d’année 2019. Dans le message dont le destinataire est le peuple camerounais, Etonde Etonde invite les actuels dirigeants à tenir compte du type d’Etat qui convient au peuple. Un Etat qui marche bien, qui ne laisse pas passer des projets productifs et des bonnes idées.
«…Nous avons besoin non seulement d'un pays qui est du côté de la population, mais aussi d'un État qui fonctionne bien, qui réagit rapidement et avec souplesse pour encourager les projets productifs et les bonnes idées qui peuvent faire avancer le Cameroun. Le Cameroun n'est ni si grand ni si riche pour se permettre le luxe de laisser passer des projets et des initiatives innovantes qui profiteraient à la société, ou de décourager des personnes actives et innovantes qui se battent pour le bien de tous», peut-on lire dans le message d’Etonde Etonde.
L’ancien candidat recalé à la dernière élection présidentielle invite le Cameroun à copier le bon exemple. Il cite les pays comme le Singapour, le Japon et la Corée du sud. Il souligne que l’importance d'un État, ne porte pas à ses slogans ni à ses campagnes «mais par rapport à de vraies personnes qui, en raison d'un destin défavorable ou d'une maladie, se trouvent dans une situation impossible à résoudre. De nombreux pays, petit comme grand, sont en mesure de garantir le soutien et l'assistance efficaces et directs à leurs citoyens qui en sont fiers, orgueilleux et nous devrions faire de même puisqu'il n'est jamais trop tard. C'est l'univers du possible».
Liliane N.
C’est donc un nouveau rebondissement dans l’affaire judiciaire concernant l’ancien président tchadien Hussène Habré. Le Comité des Nations unies contre la torture vient de saisir le Sénégal pour s’opposer à une éventuelle libération de l’ex-dictateur tchadien.
Depuis quelques temps alors que des voix s’élèvent depuis Dakar, la capitale sénégalaise pour réclamer la libération de l’ex-homme fort de N’Djamena, le Comité des Nations unies contre la torture, exprime clairement son opposition contre une éventuelle libération de Hussène Habré, ancien dictateur tchadien comme le qualifient certains médias internationaux et observateurs de la scène politique.
A titre de rappel, c’est en 2016 que Hussène Habré a été condamné à perpétuité pour crimes contre l’humanité, entre autres motifs. Ses proches estiment qu’il devrait être libéré pour des raisons de santé.
Les personnes condamnées de crimes contre l’humanité ne sauraient faire l’objet de « libération prématurée », affirme le Comité des Nations unies contre la torture dans une lettre transmise au Gouvernement sénégalais, car selon cet organe, les crimes internationaux ne sont pas des crimes comme les autres.
Innocent D H
C’est pour comprendre comment est-ce que l’ancien patron de Renault et Nissan a réussi à s’en fuir au Liban en passant par Istanbul, qu’a eu lieu ce jeudi une perquisition dans son domicile à Tokyo où une enquête judiciaire avait été ouverte. Plusieurs personnes ont été également interpellées en Turquie pour cette cause.
En effet, Carlos Ghosn est soupçonné par les procureurs japonais d’avoir fait usage à son arrivée, d’un passeport français à sa possession pour réussir à prendre la poudre d’escampette. Ce jeudi, des télévisions nippones ont montré des images d’inspecteurs entrant dans la maison habitée par l’ancien patron de Renault et Nissan à Tokyo jusqu’à sa mystérieuse fuite.
Outre la perquisition, plusieurs personnes ont été interpellées ce jeudi par les autorités turques dans le cadre des investigations sur son transit à Istanbul.
Selon les informations confirmées à l’AFP par l’équipe de communication de Carlos Ghosn, celui-ci se trouve depuis lundi à Beyrouth au Liban, d’où il a émis un communiqué. Une conférence de presse doit avoir lieu dans les jours à venir dans la capitale libanaise, affirme cette source.
Pour l’heure, des flous entourent encore les circonstances du départ surprise de l’ex-DG. Les officiers du bureau des procureurs de Tokyo vont exploiter toutes les données disponibles, dont les images de la caméra de surveillance placée à l’entrée de son domicile et celles des caméras du quartier, font savoir des médias locaux par l’entremise des « personnes en relation avec l’enquête ».
La secrétaire d’Etat française Agnès Pannier-Runacher a affirmé ce jeudi sur la chaîne BFMTV, Carlos Ghosn, qui possède trois nationalités (française, brésilienne et libanaise), ne sera pas extradé s’il vient en France parce que la France n’extrade « jamais » ses nationaux. Le magnat de l’automobile avait non pas un, mais deux passeports français, dont un sur lui.
Innocent D H