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Le lancement de l’Arretmaladie.fr, plateforme venue d’Allemagne prévu ce Mardi a été ajourné, à cause de la colère de certains médecins français.

 

« Elle propose un arrêt maladie sans se déplacer, un service remboursable sous conditions, rapide et fiable et des documents en ligne en PDF », indique la page d’accueil du portail. Les médecins français ont d’abord cru à une plaisanterie, mais, ils ont tôt fait de se rendre compte que cette plateforme suscite un enthousiasme certain auprès des personnes qui en ont eu connaissance », explique BFMTV.  

Pour des pathologies simples

L’offre est pourtant très sérieuse. Il sera donc possible d’obtenir en quelques clics, un arrêt maladie allant jusqu'à trois jours après une consultation de télémédecine. Seules les « pathologies simples et courantes » peuvent faire l’objet d’un diagnostic. Arretmaladie.fr envoie une ordonnance numérique au patient et fait parvenir les documents nécessaires à l’employeur et à la Sécurité sociale.

La plateforme met en avant son association avec Docteursecu.fr, un service de téléconsultation médicale français ouvert en octobre dernier. Les responsables du portail nient cependant tout partenariat : « Ce service existe en Allemagne, ils nous ont contactés pour du conseil, nous leur avons expliqué la réglementation française très différente », affirme Loïc Petitprez, fondateur et directeur général de Docteursecu.fr. C’est malgré tout par ce site Internet que doivent passer les utilisateurs d’Arretmaladie.fr avant la consultation à distance avec un médecin.

L’assurance maladie va poursuivre en justice

Les professionnels de santé sont en colère face à l’existence du service allemand. « Ce site est une honte, c’est la caricature du soin », accuse le président de la Fédération des Médecins de France Jean-Paul Hamon. Jérôme Marty, président de l’Union française pour une médecine libre (UFML), regrette quant à lui la « marchandisation du système de soin qui fait passer le patient pour un client et le médecin comme un prestataire de services ».

L’assurance-maladie, entend quant à elle, t poursuivre en justice le site devant le Tribunal de grande instance de Paris :« Nous allons d’abord en référé pour envoyer un signal, puis nous irons au fond, et nous utiliserons toutes les voies de droit. Nous assistons à un dévoiement de l’acte de prescription de l’arrêt de travail, qui devient un produit d’appel commercial », a souligné auprès des Echos, Nicolas Revel, le directeur de la Caisse nationale d’assurance-maladie.

 

N.R.M

 

Pour 2019, le Cameroun finit avec une dette de 200 milliards de FCFA. C’est ce que révèle le document, Projet de performance des administrations (Ppa) du ministère des Travaux publics (Mintp) pour l’exercice 2020.  

 

« L’Etat du Cameroun doit plus de 200 milliards de FCFA aux entreprises », peut-on noter du Ppa. Ce document renseigne par ailleurs, « malgré les efforts d’apurement des instances perceptibles, leur encours demeure préoccupant : 104 milliards du niveau des ressources extérieures et près de 100 milliards en ressources internes ». L’on apprend aussi du document que, la situation pourrait avoir « un effet d’éviction sur la production à venir des décomptes et partant, sur l’avancement des travaux ». 

Les délais d’exécution des travaux dépassés et prorogés

Le Ppa ne révèle pas seulement l’information sur la dette de l’Etat du Cameroun envers les entreprises, il fait ressortir aussi pour ce qui est de la revue générale des chantiers routiers pour l’exercice 2020, les délais d’exécution de plusieurs projets sont dépassés et ont dû connaître une prorogation souvent plus d’une fois. Ainsi deux principales difficultés sont évoquées pour expliquer la situation. Il y a d’une part, la non libération des emprises des travaux qui serait provoquée par la non indemnisation des populations et le non déplacement des réseaux d’eaux, d’électricité et de téléphonie, et d’autre part, l’accumulation des arriérés de paiement des décomptes s’agissant des travaux déjà réalisés et validés.  

L’accumulation des arriérés de décomptes est plus indexée par le Mintp. « Les longs délais de paiement des décomptes apparaissent aujourd’hui comme le principal facteur de la contre-performance de nos efforts de construction, de réhabilitation et d’entretien routiers. Ils impactent directement la durée de réalisation des projets, y compris le démarrage effectif des prestations, avec pour corollaire, l’augmentation du coût des projets et des suspensions récurrentes des travaux », renseigne en outre le Ppa. 

 

Innocent D H  

 

Victime d’abus sexuel à Dubaï et autres atrocités, la jeune dame avait été sauvée et avait pu regagner le Cameroun. Malheureusement, traumatisée par les sévices subis, elle n’aura pas survécu. 

 

Retour sur le pathétique témoignage qu’elle avait fait, auprès de nos confrères de la télévision nationale il y’a quelques mois, afin d’attirer l’attention de ceux et celles qui sont tentés par l’aventure et la recherche d’un eldorado

« Tout a commencé lorsque quelqu'un m’a remis le contact d’un monsieur qui est à Dubaï, un arabe. J’ai fait mes papiers, j’ai payé tout ce qu’il fallait pour voyager. Chose que j’ai pu faire et arrivée sur place, cet homme est venu me prendre et, c’est à ce moment après m’avoir saluée qu’il a pris mon passeport.  

Avant cela, j’ai causé pendant plus d’un mois avec cet arabe. Et, il m’a fait miroiter des choses qui, malheureusement se sont avérées fausses. J’étais certes au courant des campagnes de sensibilisation qui sont menées ici, mais, je dois avouer qu’au fil de nos échanges, il m’a convaincue et a réussi à faire taire toute suspicion en moi.

Le premier jour, il m’incite à appeler les membres de ma famille, afin de leur dire que je suis bien arrivée et quelques heures plus tard, il a complètement changé, c’était autre chose. Il faut dire que je n’ai pas pu trouver un emploi ici au Cameroun, je n’avais pas de travail, j’ai eu le Baccalauréat anglophone. Par ailleurs, j’ai fait l’hôtellerie et ce sont les nombreuses années passées à chercher un emploi qui m’ont poussée à saisir cette occasion, lorsqu'elle s’est présentée.

Lorsque j’ai été contactée, l’homme m’avait fait comprendre que je serais la secrétaire personnelle de ce monsieur, de l’arabe. C’est ce que j’ai commencé à faire. Par contre, je me suis rendue compte en ouvrant ses mails que c’est quelqu'un qui essayait par tous les moyens de convaincre les filles de venir travailler pour lui, en leur cachant qu’il est proxénète. En fait, il vendait les filles dans les maisons comme prostituée, comme des esclaves.

Moi par exemple, je n’avais que deux heures de repos par jour et entre temps, je devais me plier à toutes ses exigences, même sexuelles. Il lui est arrivé de me battre avec des ceintures plusieurs fois.

Je dois reconnaître ici que j’ai été obligée de convaincre les filles, de leur faire croire qu’il s’agissait d’un travail décent et, lorsqu'elles arrivaient, j’étais enfermée dans une chambre. Je n’ai jamais su où on amenait les filles qui arrivaient et, même quand je reprenais mon rôle, je n’avais pas le droit d’ouvrir la bouche, de tenter quoi que ce soit. Je me devais de faire uniquement ce qui m’était dictée. En cas de refus, c’est la bastonnade et, il est arrivé que cet arabe coupe la main de ceux qui étaient récalcitrants. Alors que je n’avais qu’une seule envie, rentrer dans mon pays, malgré le chômage que j’ai connu.  

En dehors du secrétariat que je faisais, il m’a obligé à dormir sur le sol, à côté de son lit. Cet homme avait une toux chronique et, il versait ses crachats dans un plastique que j’étais obligée de changer, de jour comme de nuit.

J’ai fait des fellations à cet arabe type et, il me violait en me pénétrant partout. Il m’a aussi obligée à manger ses excréments à plusieurs reprises. Je n’en pouvais plus.

Lire aussi : Migration clandestine : Le témoignage pathétique d’une camerounaise retenue en otage

Lorsque j’ai fui de cette maison, je me suis retrouvée en prison et, j’ai rencontré d’autres filles. Elles avaient parfois des blessures sur tout le corps, certaines étaient enceintes, sans savoir qui est le géniteur parce que ce sont les hommes de toute une famille, y compris des amis de cette famille qui abusaient d’elles.  

C’est par la Grâce de Dieu que j’ai pu m’enfuir. Lorsque j’ai été conduite en prison, je dois vous dire que la prison était mille fois mieux que ce que j’avais connu à mon arrivée à Dubaï.  

C’est vrai qu’entre temps, j’ai perdu mon papa. Malade, il n’avait pas pu donner l’argent que certains lui demandaient pour me faire revenir, en plus du fait que mon passeport était resté chez l’arabe qui abusait sexuellement de moi.   

Lorsque le Président de la République a envoyé l’avion pour nous prendre, les autres camerounais et moi, je me suis battue pour revenir. C’est un pasteur qui m’a fait partir à Dubaï. Depuis que je suis revenue, j’ai essayé d’entrer en contact avec lui mais, le numéro ne passe plus, il a déménagé mais, je ne sais plus là où il est. Et, c’est un autre élément qui m’a convaincue d’entreprendre ce voyage. Un pasteur, un homme de Dieu est quelqu’un qui suscite confiance, qui est comme une caution morale, malheureusement, j’ai été piégée.   

J’ai passé trois mois dans un enfer indescriptible et, il y’a des choses qu’il n’est pas évident pour moi de dire ici mais, c’est l’occasion pour moi, d’appeler les filles et même les garçons. Si vous avez l’opportunité de fréquenter, faites le en restant ici au Cameroun. Ils vont vous montrer de belles photos, de belles images, vous promettre de bons salaires et, vous vous direz que c’est l’occasion pour vous de venir en aide à votre famille mais, tout cela n’est que mirage.

Comme l’arabe ne parlait ni ne comprenait français, j’ai quelquefois pu envoyer des messages aux filles, pour les décourager de venir. Certaines m’ont écouté et d’autres pas. Il faut rester au pays, ces arabes sont des menteurs. Ils profitent parfois des situations de précarité que nous vivons pour nous promettre des choses qui n’existent nullement. C’est un cri de cœur que je lance, à l’endroit de tous ceux et celles qui veulent y aller et, c’est aussi pour cela que j’ai témoigné à visage découvert… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

La lettre ouverte a été publiée ce Mardi, par Batey Batey Abra – Joh et elle concerne la nomination de Mgr Bibi Michael comme administrateur apostolique du diocèse de Buea. 

 

« Nous, les gens de la région du Sud-Ouest du Cameroun, avons noté avec dégoût la nomination de Mgr Bibi Michael, originaire de la région du Nord-Ouest, pour gérer l'Église catholique dans la capitale de la région du Sud-Ouest. Cette chose appelée l'archidiocèse de Bamenda couvre à la fois la région du Nord-Ouest (avec Bamenda comme capitale) et la région du Sud-Ouest.

Les évêques, les prêtres et les religieux de l'archidiocèse sont à 80% de la région du Nord-Ouest et ils ont énormément contribué à alimenter la violence et l'insécurité dans notre région sous la bannière de la tristement célèbre crise anglophone. Depuis la création du diocèse de Buea, il est géré par 3 évêques, tous de la région du Nord-Ouest. Beaucoup de nos frères et sœurs du Sud-Ouest qui ont cherché à servir l'Église catholique, ont été soit renvoyés des séminaires (majeurs et mineurs), soit ordonnés après une histoire de séminaire difficile. Nous notons que les prêtres et les religieux en haute fonction d'origine sud-ouest sont originaires de l'extrême sud-ouest (division de Lebialem), et qu'ils partagent une culture commune avec les gens du Nord-Ouest. 

Au cours de cette fameuse crise anglophone au Cameroun, le peuple (évêques, prêtres et religieux inclus) nous ont montré combien ils détestent les gens du Sud-Ouest. Nos chefs ont été enlevés, molestés et assassinés. Eux du Nord Ouest, ils se réjouissent ouvertement de la mort ou du meurtre de toute élite du Sud-Ouest.

Nous nous souvenons comment le révérend père Sob Alexander a été assassiné, simplement parce qu'il n'est pas du Nord-Ouest. Il était curé de la paroisse de Bomaka qui se trouve dans un quartier de Buea dominé par les Nord-Ouest. En outre, il a osé condamner l'idéologie séparatiste, devenue une «religion» commune des gens du Nord-Ouest pour la violence, les enlèvements et les meurtres. L'Église catholique, et même les presbytériens et les baptistes, sont maintenant appelés «églises graffi» dans notre région parce qu'ils sont dominés par ces gens de la région des grassfields du Cameroun avec leur xénophobie inhérente, leur violence et leur incapacité à vivre avec d'autres communautés.

De plus, il faut savoir que le diocèse de Buea a été le premier diocèse du Cameroun anglophone. Comment Bamenda est-elle devenue la Province ecclésiastique, dictant des ordres à Buea au lieu de l'inverse? Même la croissance spirituelle a dû chuter à cause de la gouvernance de l'Église par les gens du Nord-Ouest dans notre région. Seul le mal peut venir d’un cœur mal, même si le porteur porte une soutane blanche.

Il est essentiel de noter qu'à Buea, le Bishop Rogan College, qui est un petit séminaire, est principalement ce que nous appelons une «école de graffi», c'est-à-dire que 80% des petits séminaristes sont du Nord-Ouest. Le St. Joseph’s College Sasse compte une population équilibrée d’étudiants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cependant, parce que le clergé du Nord-Ouest jugeait que les Nord-Ouest devaient être majoritaires, ils ont incité les séparatistes à attaquer régulièrement les étudiants du Collège Sasse. Sasse College est la plus ancienne école secondaire du Cameroun anglophone. Il a maintenant été fermé sous les yeux vigilants du clergé du Nord-Ouest. Les étudiants ont été transférés au «Graffi Bishop Rogan College».

Nous, de la classe moyenne de la région du Sud-Ouest, nous demandons combien de mensonges ces évêques, prêtres et religieux d'origine GRAFFI  vous ont dit au Vatican à ce sujet? Ils ont également transféré l'Institut universitaire catholique, basé à Buea, à Douala. L'université devenait trop célèbre pour être dans la région du Sud-Ouest.

Cher Saint-Père, votre décision de nommer Mgr Bibi est un coup dur pour le peuple du Sud-Ouest. Nous savons qu'il vous a été proposé par des membres du «clergé graffi» et vous n'aviez pas le choix. Il est clair qu'il poursuivra la politique de marginalisation de nos aspirants qui souhaitent servir de pasteurs, ainsi que la frustration de ceux du Sud-Ouest qui sont déjà dans le clergé. Il est essentiel que vous sachiez que les gens du Sud-Ouest et les gens du Nord-Ouest sont des personnes très différentes.

Nous ne partageons que la langue anglaise introduite par les puissances coloniales, en l'occurrence la Grande-Bretagne. Ils ne veulent pas de nous sur leur terre et dans leurs affaires et nous n'y allons pas. Nous ne les envions pas. Nous ne voulons pas qu'ils s'imposent à nous. Nous ne partageons rien d'autre que cette langue coloniale. La Région du Sud-Ouest compte des prêtres ayant une expérience et une éducation qui peuvent être promus à ce poste.

En conclusion, nous, de la classe moyenne de la région du Sud-Ouest, avons adopté les résolutions suivantes: 1) Le remplacement immédiat de Mgr Bibi Michael en tant qu'évêque de Buea par un évêque de la région régulière du Sud-Ouest. 2) La promotion de prêtres de notre Région pour gérer les affaires des diocèses de Buea, Kumba et Mamfe. 

Si non, nous devrons lancer une campagne de sensibilisation auprès de tous les habitants du Sud-Ouest sur ce type de marginalisation et nous pourrions nous séparer pour créer notre propre Église catholique de la même manière que l'Église d'Angleterre, The Église catholique orthodoxe ou Église catholique gallicane. Nous ne détestons pas Mgr Bibi Michael. Nous condamnons la domination des gens du Nord-Ouest, nous savons que Mgr Bibi n'est pas le bon chef Sur la nomination de Mgr Bibi Michael au poste d'administrateur apostolique.

Pape François, essayez de vous demander si les signataires de chaque document provenant du Cameroun anglophone sont d'origine nord-ouest ou sud-ouest et vous ferez une découverte étonnante. Tout ce qui est anglophone au Cameroun est sous la direction des envahisseurs majoritaires du Nord-Ouest… ».

 

N.R.M  

 

C’est désormais effectif depuis le 1er janvier 2020, le Cameroun n’exporte plus vers le pays de Donald Trump sans droit de douane. Il s’agit ainsi de l’entrée en vigueur des sanctions américaines à l’égard du pays dans le cadre de l’African Growth and Opportunity (Agoa).  

 

En octobre 2019, les Etats-Unis d’Amérique annonce la sortie du Cameroun de l’Agoa. Dans la foulée, plusieurs faits motivant la sanction du pays de Donald Trump. Dans le quotidien le Jour en kiosque ce lundi 06 janvier 2020, l’on apprend en effet, « violations persistantes des droits de l’homme commises par ses forces de sécurité. Ces violations comprennent les exécutions extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et la torture ».  

Le journal de Haman Mana dans sa parution précise, « une allusion à peine voilée aux bavures (exécutions sommaires, tortures, etc…) attribuées par des ONG aux forces de sécurité camerounaises dans le cadre de la lutte contre Boko Haram dans l’Extrême-Nord et dans les combats contre les séparatistes dans des zones anglophones ». 

Ousmanou Tata de la Hill Top Dynamic General, pense pour sa part que l’exclusion du Cameroun de l’Agoa doit porter préjudice non seulement sur le secteur agroalimentaire, mais également sur les investissements à l’extérieur du pays. « Il est pour le moment difficile d’évaluer l’impact de cette décision sur notre activité. Mais nous avons toujours été satisfaits des retombées que nous procure l’Agoa », confie-t-il. 

Selon un expert, le « Cameroun n’a pas su transformer cette opportunité en avantages réels comme l’ont fait les autres pays. Je note l’absence de réformes sur le plan politique et aucun appui opérationnel aux exportateurs pour un marché aussi exigeant », souligne-t-il. 

 

Innocent D H 

 

La cérémonie des CAF Awards 2019 a lieu ce mardi 07 janvier au Caire en Egypte. Le Cameroun sera bien représenté à ce grand rendez-vous, outre la star, ancien lion indomptable Samuel Eto’o qui va être le maître de la cérémonie, les chances du Cameroun de remporter au moins un trophée restent fortes. 

 

Les attentions sont tournées ce mardi vers le Caire, la capitale égyptienne pour suivre le verdict des CAF Awards 2019. Pour les Camerounais, l’espoir reste permis, celui de voir le sacre de Nchout Ajara. L’internationale camerounaise est sur la bonne voie de remporter le trophée de Joueuse africaine de l’année. Dans sa catégorie, elle est en concurrence avec la Nigériane Assiat Oshohala et la Sud-africaine Themebi Kgatlana, celle-ci étant la tenante du titre. 

Les faits d’armes de la lionne indomptable durant l’année 2019 pourraient plaider en faveur de son sacre. Nchout Ajara a réalisé de grosses performances. Elle a beaucoup contribué au côté de ses coéquipières à permettre au Cameroun d’atteindre les 8èmes de finale lors de la Coupe du monde féminin France 2019. 

Pour ce qui est des éliminatoires zone Afrique des Jeux Olympiques Tokyo 2020, l’internationale camerounaise a aussi fait sensation. Ses buts décisifs contre la RD Congo et la Côte d’Ivoire ont permis au Cameroun d’entrevoir une qualification.

Il ne faut également pas oublier que le Pays de Roger Milla, pourrait aussi remporter le trophée de Meilleur entraîneur et meilleure équipe féminine 2019.

 

Innocent D H

 

Le Fon Zofoa Ndofoa Aboubakar de Babungo demande aux séparatistes de cesser les kidnappings des populations.  

 

Le Fon de Babungo est mécontent. Et il n’a pas caché son mécontentement face aux activités des séparatistes dans la région du Nord-Ouest. Il a décidé de ce fait de donner un ultimatum de 24 heures à ces derniers. Il leur a demandé de libérer tous ceux qu'ils détiennent en captivité. En fait il se trouve que plus de 18 de ses sujets ont été enlevés par les sécessionnistes. Fon Zofoa Ndofoa Aboubakar, dans l’enregistrement qu'il a fait, a tenu à condamner cet acte. Pour montrer sa colère, l’autorité traditionnelle s’est faite enregistrer torse nu.

Il s’est adressé aux séparatistes dans sa langue maternelle. Prononçant des avertissements sévères, le Fon Zofoa Ndofoa Aboubakar s’est opposé aux activités de ceux-ci dans sa communauté. Il a indiqué qu’il va refuser l’accès dans sa communauté, à toute personne qui continuerait à commettre des actes, qui mettent en mal la population. Il a menacé de dénigrer les membres des familles des séparatistes de son village, dans le cas où ceux-ci continuaient de garder les membres de la communauté en captivité et dans un lieu secret.

Il faut rappeler qu’en 2019, les séparatistes ont procédé à des kidnappings des populations. Les élèves, les enseignants, les autorités administratives, municipales et même des chefs traditionnels ont été enlevés. Dans certaines communautés, les séparatistes ont été accusés d'utiliser toutes sortes de méthodes pour pousser les populations à respecter l’opération baptisée "ville morte", le boycott scolaire, leurs demandes d'argent et de marchandises.

 

Liliane N.

 

La Directrice du Réseau Des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale a reçu le prix « de l’autonomisation désintéressée de la Communauté Afro ».

 

L’engagement de Maximilienne Ngo Mbe dans la défense des droits de l’homme vient d’être récompensé. La récompense lui a été décernée par l’organisation humanitaire Grass 2 Grace en collaboration avec L’Onu Crisis Cameroun, la fondation Bbf – Heal the world Africa – et la fondation Africa Now. Le prix reçu par celle qui dirige le Réseau Des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (Redhac)  vise la promotion des objectifs du développement durable des Nations Unies dans les domaines de la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales en Afrique Centrale, de la protection des défenseurs des droits de l’homme et de la reconnaissance de leur statut.  

Maximilienne Ngo Mbe a décidé de dédier le prix susmentionné aux deux régions anglophones, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso) en proie à la crise socio politique. Une crise que le Redhac suit également de façon particulière. « Notre pensée en recevant ce prix, nous voulons le dédier à la paix dans le NOSO te nous appelons toutes les parties au conflit et particulièrement le gouvernement Camerounais à s’associer aux organisations de la société civile pour une sortie de crise. Par la mise des populations au centre de toute préoccupation », a-t-elle déclaré.

La cérémonie de remise de ce prix a permis au Redhac de dérouler son champ d’action. Il n’y a pas que la crise sociopolitique au Noso qui retient son attention. Il y a depuis sa création le travail pour la prévention et la résolution pacifique des conflits en Afrique Centrale. Et, comme illustration, le Redhac a contribué en République centrafricaine à la signature de l’accord de paix de Khartoum le 6 Février 2019. Le Réseau a contribué au processus de transition Démocratique en République Démocratique du Congo en janvier 2019.

 

Liliane N.

 

Ousmane Diabey, le chef de division de la coopération au Ministère de la Santé publique, indique que les examens prénataux pour les femmes enceintes sont désormais aussi gratuits dans les formations sanitaires publiques.

 

Comme le Dr Malachie Manaouda l’avait annoncé lors de la célébration de la 32e édition de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, la prise en charge des patients vivant avec le Vih est désormais gratuite dans les hôpitaux publics. Les femmes enceintes aussi bénéficient de la gratuité des examens prénataux. Ousmane Diabey, le chef de division de la coopération au Ministère de la Santé publique (Minsante) déclare qu’outre les patients et les femmes enceintes, les enfants également ne paient plus les tests de dépistage précoces, les examens de suivi bactériologie, des CD4, l’administration des anti rétro viraux (Arv).

Pour arriver à cette mesure de la gratuité de la prise en charge des patients vivant avec le Vih/Sida, on apprend que des dispositions budgétaires ont été prises par l’adoption de la loi des finances 2020. A cela, il faut ajouter la volonté des autorités d’éradiquer totalement la maladie. D’ailleurs le Dr Malachie Manaouda avait fait mention de ce souhait lors de la célébration de la 32e édition de la Journée mondiale de lutte contre le Sida. « Le gouvernement et ses partenaires ont fait des efforts, mais cela n’est pas suffisant. Nous devons nous engager davantage. Afin d’envisager d’ici 2030 une possible éradication de la pandémie. Cela nous impose de sécuriser les progrès déjà accomplis et de relever les défis qui se posent pour que le maximum de camerounais sachent quel est leur statut sérologique ; une fois que c’est fait, qu’ils soient mis sous traitement et prennent régulièrement leurs médicaments », avait-il déclaré.

Il n’y a donc pas la mesure de la gratuité des patients du Vih/Sida qui a été prise par les autorités. La question de la rupture fréquente des stocks des médicaments a aussi fait l’objet de l’attention desdites autorités. En 2020, il a été décidé qu’un dispositif de ravitaillement sera de mise pour pallier les nombreuses difficultés auxquelles les malades ont souvent fait  face dans les centres hospitaliers.

 

Liliane N.

 

Dans le communiqué rendu public par Cyrille Serge Atonfack Guemo, Chef de la Division Communication au ministère de la Défense, des précisions sont données par rapport à l’horrible scène qui s’est déroulée ce Lundi, en début d’après midi.

 

« Ce lundi 06 janvier 2020, il est environ 14h30 lorsque deux gamins de sexe masculin se présentent à la place du marché périodique de Ngala, côté nigérian du pont sur la rivière El Beid, entre Gambaru (Nigeria) et Fotokol (Cameroun), manipulant une grenade certainement retrouvée dans les sables de la localité, et qu’ils se promettaient de vendre au plus offrant pour se faire un peu d’argent.

C’est au cours de cette insouciante manipulation que l’engin explosera, semant mort et désolation parmi les personnes présentes à leurs côtés.

Le bilan humain de ce tragique incident est le suivant :

- 09 morts apparemment tous de nationalité nigériane
- 21 blessés à divers degrés, de nationalité nigériane
- 05 blessés à divers degrés de nationalité camerounaise.

Tous les blessés ont été évacués dans les structures sanitaires de part et d’autre de la frontière, en l’occurrence les centres médicaux de Fotokol au Cameroun et de Gambaru au Nigéria.

Les recherches et entretiens menés avec les survivants de la scène ont permis d’établir avec certitude qu'il ne s'agit point d'un attentat kamikaze… ».

Circulation des armes et autres munitions dans une zone à risque

Zone à risque du fait de la présence des membres de la secte terroriste de boko haram, installés dans certaines villes frontières entre le Cameroun et le Nigéria. Depuis des années, ils n’ont eu de cesse de mener des attaques dans divers endroits, bien que freinés par les Forces de Défense et de Sécurité qui veillent au grain.

La présence des grenades et autres matériels de guerre sur ce terrain qui a certainement connu de violents affrontements entre « méchants et gentils » peut dès lors paraître logique et ouvrir la voie à quelques spéculations.

Peut être que les terroristes, en revenant d’un raid et pressés de regagner leurs différents quartiers généraux, côté Nigéria, ont malencontreusement laissé tomber l’une des grenades qu’ils utilisent pour semer peine et désolation au sein des familles.

Peut être que la grenade qui a causé de nombreuses pertes en vies humaines et blessés graves ce Lundi, est tombée alors que les agresseurs s’enfuyaient devant les soldats qui patrouillent et s’attèlent à ce que les populations ne vivent plus le traumatisme des années antérieures, alors qu’elles tentent bon gré, mal gré de reprendre une vie normale…

Peut être, peut être, peut être… Toujours est–il qu’en ce début d’année, la mort vient d’emporter des personnes qui ne faisaient rien d’autre que chercher le pain quotidien.

Et bien qu’il ne s’agisse pas d’une attaque kamikaze, les terroristes de la secte boko haram sont responsables, une fois encore de ces décès. Ils sont coupables de la souffrance endurée par ceux qui sont actuellement dans les hôpitaux. Ils sont incriminables d’avoir ôté des êtres chers à de nombreuses familles…

Lire aussi : Insécurité : Boko Haram ôte la vie à 2 civils à Kolofata (Extrême-Nord)

 

Nicole Ricci Minyem

 
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Sunday, 05 June 2022 11:01