C’est un sacrilège, une offense grave. C’est ainsi que devrait être qualifié l’acte posé par les forces de l’ordre ce jeudi sur les enseignants camerounais qui ne demandaient qu’à faire le deuil de l’un des leurs.
Comment en est-on arrivé là ? Qu’est ce qui a bien pu passer dans l’esprit des responsables de la police et de la Gendarmerie qui ont décidé de verser des jets d’eau sur des enseignants ? Etaient-ce des grévistes, des politiciens revendiquant des prébendes électorales, des anarchistes, des casseurs, des têtes brûlées, des terroristes ? Quel mal causaient-ils à la société ? Quel danger représentaient-ils ? Pourquoi verser des jets d’eau sur un enseignant en uniforme ? Est-ce un crime que d’être en deuil ? Est-ce porter atteinte à la stabilité de l’Etat que de pleurer ?
Où est le respect dû ? Le respect de celui qui transmet le savoir. Où est passée la considération pour celui qui est responsable de former la jeunesse camerounaise, le Cameroun d’aujourd'hui et de demain ? Est-ce le nouveau son de cloche que le gouvernement camerounais veut donner ? Est-ce comme ça que les camerounais voudraient qu’on traite leurs enseignants ? Quelle crédibilité accorder à l’enseignement ? Le Cameroun ne vient-il pas détruire le reste de valeur qui restait encore à l’enseignant ? pourquoi est-on arrivé là ? Qui pense aux conséquences de cet acte policier regrettable ?
Quelle considération peuvent encore avoir ces élèves pour ces enseignants ? Comment comprendre que des enseignants font le deuil d’un élève qui a fait un excès de zèle allant jusqu'au meurtre et que les patrons de la police et de la gendarmerie du Cameroun reproduisent les mêmes comportements ? Si l’Etat peut verser de l’eau à un enseignant qui pleure, où vont-ils encore trouver du secours en cas de danger ? Vers qui les enseignants vont-ils se tourner ?
Quelle image ? Que veut-on renvoyer aux partenaires du Cameroun ? Ont-ils oubliés ce que la frustration des enseignants a entraîné dans les régions du Nord ouest et du Sud Ouest ? Ou alors, n’est-ce pas une stratégie pour mettre le feu aux poudres ? Sinon qu’est ce qui justifie d’attiser la colère des enseignants ? Serait-ce l’œuvre d’acteur tapis dans l’ombre qui ourdissent depuis longtemps ce qui est qualifié de « coup d’Etat scientifique » ? A qui profite cette situation de trouble ainsi orchestrée ? Surtout ne nous parlez pas de manipulation.
Difficile de comprendre cet acte d’affront posé par les forces de l’ordre sur ces personnes qui ont pour sacerdoce transmettre le savoir aux jeunes camerounais.
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Stéphane NZESSEU
Il est prévu que cet ajout du personnel soit effectif dès le mois de février 2020.
Il s’agit d’une des résolutions prises après la visite du 29 janvier 2020, de Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) au Stade Olembe. Le Minsep lors de cette visite était accompagné de Naséri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre, du président du Comité du site de Yaoundé et du Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Mouelle Kombi qui a aussi qualité de président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Cocan), a instruit qu’il y ait une forte mobilisation, une pro-activité, une collaboration de l'ensemble des parties prenantes.
Le but de ces recommandations étant qu’on parvienne à la livraison à temps du complexe sportif Olembe. Aussi l’objectif est de livrer un complexe respectant les normes établies dans le cahier de charges de la CAN 2021. L’une des résolutions prises donc pour atteindre les buts susmentionnés, est de tripler le personnel qui travaille dans le complexe. L’effectif utilisé par Piccini et actuellement en service étant de 220 personnes. Les travaux sont rendus à leur phase terminale selon le chef de l'équipe technique. Pour cela, il a été décidé que la mesure sera effective dès le mois de février 2020. On a pu constater par ailleurs que les travaux de l'aire de jeu principal qui sont poursuivis par Magil «avancent normalement». Dès le mois d'avril 2020, il est prévu que ces aires seront toutes verdoyantes.
A titre de rappel, les travaux d’Olembe ont été repris à l’entreprise italienne Piccini. Ils ont été confiés à Magil. en opérant ce changement, Narcisse Mouelle Kombi avait alors déclaré dans un entretien avec le journal Le Jour, « la décision de résiliation du contrat de Piccini que je viens de prendre, sur très hautes instructions de la hiérarchie, en ma qualité de Maître d’Ouvrage, a pour objet, de limiter les conséquences de l’épée de Damoclès suspendue sur la tête du Cameroun si les travaux de cette importante infrastructure qu’est le complexe sportif d’Olembe n’étaient pas livrés dans les délais, en rapport avec le cahier de charges de la CAF. Conformément à nos prévisions avec la CAF, le stade d’Olembe doit abriter les cérémonies d’ouverture et de clôture de la CAN 2021. Il est indispensable que les travaux se terminent dans les délais afin de permettre de jauger à temps la fonctionnalité de cette infrastructure. Avec l’entreprise Piccini, de sérieuses inquiétudes pesaient quant à l’atteinte de cet objectif, d’où la résiliation décidée par le Cameroun le 29 novembre 2019 ».
Liliane N.
Dans une correspondance qu’il a rendue publique, le Député du Social democratic front donne les raisons pour lesquelles, il a marché sur les effigies du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
En ce début de campagne électorale des législatives et municipales, l’une des images qui a inondé la toile, c’est celle qui montre l’Honorable Jean Michel Nintcheu en train de piétiner les effigies du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). L’image ayant reçu des commentaires assez mitigés, l’Honorable a produit une correspondance dans laquelle il explique son acte. Pour lui, piétiner les effigies du Rdpc, c’est un acte citoyen qui vise à dénoncer des maux tels que la fraude dont se rend coupable, le parti politique au pouvoir.
« Je note avec étonnement que la mémoire sélective des thuriféraires du pouvoir est en marche pour critiquer l'acte citoyen que j'ai posé en piétinant avec satisfaction l'un des symboles des souffrances et des malheurs du peuple camerounais. Je tiens à préciser que si c'était à refaire je le referai, dans le but de laver l'honneur du peuple camerounais. En piétinant avec allégresse les effigies du Rdpc, j'entendais manifester mon ras le bol contre toutes les politiques du renouveau. J'ai marché sur un symbole de la dictature et de la mal gouvernance. J'ai marché contre le sous-développement et les souffrances infligées au peuple camerounais depuis trente-huit ans », écrit l’Honorable Jean Michel Nintcheu.
Le Député du Sdf indique que c’est également pour la gestion de la crise anglophone qui bat son plein au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, qu’il a marché sur les effigies du Rdpc. A cette raison, il ajoute la question de la secte terroriste Boko Haram qui met en mal les citoyens à l’Extrême-Nord du pays, sans oublier la question relative à la porosité des frontières, l’injustice etc.
« J'ai marché contre l'indifférence du gouvernement RDPC qui se refuse à apporter une solution fédérale à la crise anglophone et se repaît du sang de nos compatriotes des régions du NOSO, dont les villages ont été réduits en cendre. J'ai marché contre les symboles de l'inertie à nos frontières et qui ont permis l'installation de BOKO HARAM et de la SELEKA sur notre territoire. J'ai marché contre l'asphyxie de notre économie étouffée par la corruption et l'injustice sous toutes ses formes. J'ai marché pour dire mon haut-le-cœur face au silence de l'administration au sujet des crimes rituels et des vols de bébés dans nos maternités. J'ai marché pour dire non à ce système de santé dans lequel on peut mourir pour une fracture au bras et dans lequel on peut être éventré devant l'indifférence du personnel médical », écrit l’Honorable du Sdf.
Liliane N.
Ils sont sortis en masse et ont pris d’assaut, toutes les rues et ruelles de ce quartier situé dans l’arrondissement de Douala V pour exiger le retour de l’énergie dont ils sont privés depuis longtemps, alors que le montant des factures que leur sert Eneo à la fin de chaque mois, ne reflète aucunement la réalité de ce qu’ils consomment.
Ils ont pris des pancartes, des chaises, des tables et tout autre objet qui aurait pu leur servir à construire des barricades afin de bloquer la circulation et ralentir toutes les activités de ce côté, jusqu’à ce qu’ils soient entendus. Criant à tue tête leur colère contre cette entreprise qui, au lieu de leur apporter de l’énergie électrique semble plutôt s’atteler à les maintenir dans la plus totale obscurité.
Les témoignages
« Les examens de fin d’année vont bientôt commencer mais, les enfants ne peuvent réviser leurs leçons. Comment vont–ils faire ? Ou alors ils peuvent considérer qu’ils sont non partants à cause de Eneo. Sommes – nous tenus de revenir au temps ancien et nous mettre à utiliser les lampes à pétrole et le litre coûte même combien ? Non, nous sommes vraiment fatigués, il est important que le Chef de l’Etat et malheureusement, nous sommes toujours obligés de faire appel à lui, il est important aujourd’hui qu’il s’occupe de ce dossier parce que vraiment, nous ne voyons pas ce que le ministre fait, je ne vais pas parler de cette entreprise distributrice d’obscurité ».
« Le mois de Janvier vient de prendre fin et, après avoir remboursé les dettes nous avons fait un petit marché pour que la famille ait quelque chose à manger, au moins pour les deux prochaines semaines. Pourtant, j’ai tout perdu, il n’y a plus rien de comestible dans mon congélateur. Comment conserver les denrées alimentaires alors qu’il n' y a pas d’énergie…Comme les autres, je demande que le Président de la République réagisse. Qu’il ait vraiment pitié de nous, parce que les gens qu’il nomme vraiment ne pensent qu’à leur propre bien être…Si ce n’est que ce que vous appelez Eneo là, c’est une société qui n’a pour seule ambition que de distribuer l’obscurité et après, on va se plaindre de l’incivisme des populations alors que ce sont ces gens qui nous amènent à agir ainsi… ».
« Bientôt, les politiciens vont venir nous raconter des choses qu’ils vont faire. Il y a cinq ans, c’était pareil mais, nous les attendons de pied ferme. Il faut que le Rdpc laisse la place aux autres partis politiques parce qu’ils n’ont jamais rien pu faire pour nous. Nous leur avons fait confiance, ils avaient promis de nous sortir de cette obscurité permanente, nous voici comme au point de départ aujourd’hui encore. Qu’ils ne tentent même pas de venir ici… ».
L’intervention des Forces de Maintien de l’Ordre
Parfois, il n’est pas évident pour les éléments des Forces de maintien de l’ordre de même que pour les gendarmes de respecter les consignes qui leurs sont données surtout qu’après avoir enlevé leur tenue, ils sont avant tout des citoyens, soumis aux mêmes réalités. Des victimes de cette obscurité qui n’épargne personne.
C’est en tenant compte de cette réalité qu’ils ont travaillé à contenir tout débordement ce Mercredi à Bepanda Safari.
Nicole Ricci Minyem
La Maire sortante de la commune de Douala 2e entend bien rempiler. Et conscient des enjeux, elle s’est faite entouré de spécialistes de la communication digitale. Une véritable campagne de charme, de séduction assidue.
Un slogan de campagne hors du commun. Denise Fampou a choisi comme accroche « APPELEZ MOI DENISE, PASSIONNEE DE DOUALA II ». Un slogan qui accroche, qui parle à l’affect. Dès cet accroche il apparaît clairement que la candidate ne jouera pas sur le même terrain que ses adversaires. Denise Fampou ne s’encombrera pas avec les questions de programmes de bilan. Non pas que ce ne soit pas important, mais simplement parce que la logique de gouvernance est différente. Elle s’inscrit dans une logique communautaire, pour elle la circonscription électorale dont elle a la responsabilité est d’abord une famille dont elle fait partie.
Loin des slogans de campagne qui ont tout l’air de groupe de mots capté ci et là et mal réchauffés, le slogan utilisé par Denise Fampou a le mérite d’être rafraîchissant, neuf et dynamique. « Appelez-moi Denise… » Trait d’union, familiarité bien affirmée, proximité réussie. Mais elle ne s’arrête pas là. Sur différentes plates formes sur la toile, sont diffusées de courtes vidéo, légères et directes qui communiquent davantage l’état d’esprit de la candidate et renforce cette idée de proximité recherchée. « Appelez-moi Denise, fille de New Bell, née à New Bell, ma passion pour douala II inspire mon engagement pour les hommes et femmes de notre cité. Femme de cœur, passionnée par la jeunesse ambitieuse, je partage avec vous, parents, frères, sœurs, voisins et amis de Douala II le même désir d’un nouvel avenir pour le bien-être de tous.
Je suis Denise, celle que vous avez vu grandir, votre camarade de classe, celle qui vit votre réalité au quotidien. Je suis Denise, je porte dans mes tripes l’envie de donner à chacun de vous des raisons d’espérer. Mon parti c’est vous ! Je milite avec passion pour le grand destin que nous allons bâtir ensemble. Rejoignez notre combat pour une cité de référence. Aimons notre cité, préservons-la, transformons-la. Appelez-moi Denise, passionnée de Douala II. » Le message est clair, vivant et vrai. Il a le mérite d’éloigner les populations de la politique politicienne où chacun montre ses muscles et tend à détruire ses adversaires. Ici, elle s’adresse directement à ceux qui auront la responsabilité de choisir en dernier ressort. Et il sera plus facile de choisir sa camarade de classe, celle avec qui on a grandi, celle qui vit avec nous. Car elle est plus susceptible de nous comprendre et de combler nos attentes. Communication séduisante. Attendons voir, si les populations auront été réceptives.
Stéphane NZESSEU
La morgue de l’hôpital du CHU a été prise d’assaut par des centaines d’enseignants, les membres de la famille du disparu, les élèves et les curieux aux premières heures de cette matinée du 30 Janvier 2020. Tous ont tenu à rendre un vibrant hommage au disparu.
Il était à peine 7h30 mais, la foule était immense. Pas moyen de se mouvoir facilement afin de voir ce qui se passe à l’intérieur de la chapelle ardente du site mortuaire du Centre Hospitalier Universitaire ; alors que le corps après la levée à 9h30, est retenu à l’intérieur de la morgue.
Les seigneurs de la craie, arborant les toges rouges ou bleues ciel sont venus de partout afin d’accompagner leur collègue, mort les armes à la main alors qu’il n’avait qu’une seule envie, partager son savoir avec les enfants qui lui ont été confiés. Pierre Emmanuel Mintamack – Professeur de Français dans un collège de la place : « Je ne pouvais ne pas venir. Vous savez, depuis la mort du jeune Tchakounte Boris le 14 janvier dernier nous n’arrivons pas encore à comprendre ce qui nous arrive. A quel moment est née cette ambiance mortifère entre nos enfants, nos élèves et nous ? Je suis au regret de dire qu’ils sont le fruit de la société. De notre société et, vous avez pu voir, les Forces de maintien de l’ordre ont déployé toute l’armada comme si nous sommes des bandits de grand chemin. Cet enseignant qui les a tous formés est devenu pour tous, celui qu’il faut abattre… ».
« Je suis Tchakounte – Je suis Tchakounte - Je suis Tchakounte » scandent ces milliers d’hommes et de femmes, qui justement disent ne pas comprendre ce fort déploiement sécuritaire.
« Vous savez, il y a longtemps que je ne cherche plus à comprendre mon pays. Expliquez moi, justement ce que craignent les uns et les autres. Pourquoi nous interdire de rendre hommage à notre jeune frère ? Qu’est ce qui peut justifier qu’ils nous envoient tous ces policiers, militaires et autres ? Dans tous les cas, nous irons jusqu’au bout et, jusqu’à Bafou, nous irons accompagner monsieur Tchakounte jusqu’à sa dernière demeure… », laisse entendre Mirna Mfegue, enseignante d’espagnol.
Un peu plus loin de cette foule d’enseignants, on aperçoit les parents de Njoni Tchakounté Boris Kevin. Tous habillés en noir, ne comprennent peut être pas les raisons pour lesquelles on leur interdit de sortir le corps de leur enfant, alors qu’il est sorti de la glace depuis plusieurs heures.
Les élèves qui ne sont pas allés en classe ce matin, se tiennent eux aussi à distance. Ils ont porté des polos de couleur noire, floqués de la photo de leur enseignant, avec des larmes qui coulent continuellement de leurs yeux et, ils chantent à voix haute, cette musique composée par l’un des leurs et dans laquelle ils disent leur regret d’avoir perdu leur enseignant, dans des conditions aussi atroces …
Nicole Ricci Minyem
C’est par l’école publique « don japonais » de Mfandena II au quartier omnisports à Yaoundé que l’Association Camerounaise d’Aide à l’Hygiène et Insertion des Jeunes dans les Collectivités a démarré sa campagne de propreté.
Ils sont plus de 85 % à ce jour, les enfants malades dans nos établissements scolaires. Nos enfants sont plus malades pendant les périodes de classe, que lors des vacances. Un phénomène qui s'explique par le niveau d’insalubrité dans lequel baignent nos écoles. Le principal lieu d’incubations des bactéries ce sont les toilettes des écoles. Elles sont, soit mal entretenues, négligées, et dans certains établissements, inexistantes. Et plusieurs de ces établissements n'ont pas d'eau courante, pas d’installation électrique qui fonctionne. Dans ces établissements, les enfants partent généralement avec de l'eau de la maison, ou alors ils vont puiser cette eau en dehors de l'école et très souvent une eau usée. Toute chose qui constitue un danger pour leur sécurité.
« J'ai été meurtri en voyant l'état des toilettes que nos enfants fréquentent au quotidien, alors j'ai décidé de donner du mien pour la santé de nos enfants pupilles de la nation et futur du Cameroun » dixit Patrice Siméon Mvomo, membre de cette organisation.
Il poursuit en disant : « Sous l'initiative de madame BELEMA Chonga Yvonne présidente de l'Acahijec, nous avons samedi dernier à l'école publique don japonais de Mfandena 2, procédé au lancement officiel du projet : "Réhabilitation et entretien des toilettes des écoles primaires et maternelles publiques". Pour un départ, nous avons choisi 28 établissements scolaires don japonais, plus deux grands complexes scolaires du Mfoundi. Pour un total de 45 000 élèves et 480 box toilettes à rénover, réhabiliter et entretenir. La brigade anti insalubrité va se déployer sur l'étendue du territoire national pour combattre cette insalubrité. La santé de nos enfants n'a pas de prix. C'est la raison pour laquelle en cette période de campagne électorale, nous profitons pour faire un plaidoyer auprès des différents Candidats aux élections législatives et municipales afin qu'ils ne négligent pas cette question. »
Une invitation est adressée aux candidats aux différentes fonctions électives. Dans le but de penser aux enfants et leur bonne santé dans les établissements scolaires. Une activité qui s’est déroulée en présence de madame Ayuck Eveline directeur de la santé et des activités postes et Périscolaires au ministère de l'éducation de Base, représente personnelle du ministère De l'éducation de base, ainsi que des parents d’élèves venus en très grand nombre.
Stéphane NZESSEU
Brice Bisse Ngosso se retrouve à la prison de Kondengui depuis le 21 janvier 2020.
Le désormais ex élève du Lycée classique de Nkolbisson se trouve à l’heure actuelle à Kondengui. Il a été déféré au parquet du Tribunal de première instance de Yaoundé, Centre administratif. Ce sont les éléments de la Division régionale de la police judiciaire du Centre qui l’y ont conduit. après son exploitation chez eux. Ladite Division a bouclé son enquête préliminaire.Celle-ci a été ouverte juste après le meurtre du Professeur de mathématiques Boris Njoni Tchakounté.
« Nous avons déféré ce jeune garçon au parquet pour meurtre. Il n’est pas revenu à la cellule, cela veut dire qu’il a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui. Maintenant, il revient à la justice de le juger car, la police n’intervient plus dans ce dossier », rapporte une source sous anonymat de la Drj du Centre, dans les pages du quotidien Le Jour paru en kiosque le 29 janvier 2020.
Les informations obtenues lors de l’exploitation de l’élève Brice Bisse Ngosso révèlent que que son casier judiciaire était vierge. Une source indique qu’il a donc été noté que l’enfant d’une quinzaine d’années n’a agi que sous l’effet de la drogue.
A titre de rappel, les faits pour lesquels, Brice Bisse Ngosso est poursuivi, se sont déroulés le 14 janvier 2020 au Lycée de Nkolbisson. Bisse Ngosso a poignardé à mort son enseignant de mathématiques Boris Njoni Tchakounté, dans la salle de classe de 4ème. Le professeur de mathématiques selon les témoignages avait demandé au garçon de sortir de la classe. Celui-ci ayant déjà par le passé fait preuve d’indiscipline. Un ordre que l’élève n’a pas voulu respecter. L’enseignant poignardé à deux reprises par Brice, a été conduit au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Yaoundé. Malheureusement, il a rendu l’âme à son arrivée au Chu.
Liliane N.
Il existe au Cameroun une réglementation sur les affichages publics. Elle ne devrait en aucun cas se faire dans le désordre. Mais quand ce sont des magistrats municipaux ou candidats à cette fonction qui polluent la ville, il y a fort à craindre.
Sur les poteaux électriques, sur les murs des appartements privés, sur les murs des écoles, sur les plaques de signalisation ou de renseignement de certaines organisations ou entreprises, dans la ville de Douala par exemple, dans le cadre de ces municipales et législatives en vue, les affiches des candidats sont partout. Ceci en totale violation de la réglementation en vigueur. L’affichage électoral est pourtant réglementé dans notre pays. A ce titre, des emplacements sont réservés par l'Administration pour l'apposition des affiches et du matériel de campagne de chaque candidat ou liste de candidats, d'une part, à coté de chacun des bureaux de vote, d'autre part, à proximité des bureaux des arrondissements, districts et communes. Sur chacun de ces emplacements, une surface égale est attribuée à chaque candidat.
Une enquête menée à Douala, Yaoundé et Edéa a montré que ces emplacements n'ont pas existé au cours des précédentes élections malgré les stipulations du Code électoral. Et même pour les élections en cours, elles n’existent toujours pas. Les justifications avancées sont internes à l'Administration dont les moyens restent limités. Les candidats et les partis politiques ont alors pris pour habitude d'apposer les affiches où bon leur semble, ceci au mépris des interdictions imposées par la loi. Il apparaît clairement que les deux parties (Elecam et les partis politiques) ont chacun leur part de responsabilité dans le manque d’espace d’affichage dédié.
L'article 70 de la loi fixant les conditions d'élection et de suppléance à la présidence de la république interdit tout affichage public, même par affiche timbrée, relatif à l'élection en dehors de ces emplacements, aussi bien pour les candidats que pour toute autre personne ou groupement. Il en est de même pour les affiches ou inscriptions apposées dans un lieu ouvert au public ou bien dans un local privé si elles n'y sont pas placées par le propriétaire du local. Ces différents candidats aux élections locales devraient le savoir. Mais ils ne s’en encombrent pas. Ce qui nous semble curieux dans l’histoire, c’est que ce sont des magistrats de la municipalité et des législateurs qui se comportent ainsi, en marge de la loi. Même s’il est vrai que c’est Elecam qui devrait organiser ce cadre, il n’en demeure pas moins que les candidats sont allés au-delà de la loi. On n’a entendu aucun parti politique contester cette manière de faire illégale.
Stéphane NZESSEU
Les candidats du parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) pour la députation dans le département du Mfoundi sont à l’assaut des électeurs.
En tête de fil, le jeune candidat à la charge de représentant du peuple au sein de la chambre basse du parlement au nom des populations du Mfoundi, Mr Ernest YENE. Avec ses équipes et d’autres candidats du PCRN dans le Mfoundi, ils ont parcouru plusieurs quartiers de la ville pour se présenter aux populations et faire connaître leurs projets politiques pour l’amélioration des conditions de vie des populations du département.
Au marché de melen, ils ont longuement échangé avec les commerçants qui s’y emploient. Les vendeurs à la sauvette, les bayam sellam, et les grands commerçants ont eu l’occasion d’écouter et de se faire écouter par ceux qui briguent la législature à venir. Au cœur des échanges, l’amélioration des conditions d’exercice de leurs métiers, la pression fiscale et la multiplicité des organes de collecte des impôts et autres taxes, les questions de transport des marchandises avec les tracasseries routières qui n’en finissent plus. Les candidats ont écouté avec assiduité les préoccupations des marchands. En retour, ils ont formulé des promesses fermes. Des promesses qui tiennent d’abord à une chose, aller voter le 09 février les personnes à qui ils veulent confier leur destin pour les cinq prochaines années. Les candidats du PCRN ont exhorté ces camerounais à quitter cette attitude léthargique qui consiste à se plaindre et porter critique aux dirigeants, or quand vient le moment de les sanctionner, ils se recroquevilles et fuient les élections, laissant ainsi libre court à ceux qui ont échoués hier. Il est donc naturel que ces gens qui hier n’ont pas pu bien gérer reproduisent les mêmes schémas.
« Il faut aller voter ». C’est le premier message des candidats du PCRN aux populations rencontrées ce jour. Car, faut-il le rappeler, la culture de l’abstention ajouté au mot d’ordre de boycott lancé par le MRC plombent considérablement la volonté d’un grand nombre de citoyens à aller accomplir leur devoir civique.
A côté des marchands, les candidats ont aussi abordé les motos taximen. Les conducteurs de moto qui sont depuis un certain temps un véritable champ électoral. Tous les acteurs politiques veulent y récolter des voix. Mais pour le candidat Ernest YENE, le métier de moto taxi n’aurait jamais dû exister si en amont les différents maillons d’encadrement de la jeunesse et de développement économique avaient fait correctement leur travail. L’existence de ce métier est l’avoeu de l’échec de notre système social et économique. Il faut se l’avouer, il n’y a aucune valeur ajoutée pour la société dans l’activité de moto taxi, au contraire. Et Ernest Yene a saisi l’occasion de ces échanges pour leur expliquer ce qu’il est en mesure de faire s’il lui était confié la responsabilité de député de la Nation.
Stéphane NZESSEU
La promesse a été faite ce mardi, 28 janvier 2020 à Gashiga au cours d’un meeting tenu sous l’égide de la présidente de la fédération des sections UNDP de la Bénoué. Dans la foulée Oumoul Koultchoumi Ahidjo également candidate à la députation a invité les potentiels électeurs à voter utile en portant plébiscitant les listes du parti le 09 février prochain.
Parfaire le processus de la décentralisation, l’un des combats urgents que compte mener l’UNDP. Le parti de Bello Bouba Maïgari était en opération de charme auprès de l’électorat basée à Gashiga. Un exercice certes pas facile dans une zone réputée être un bastion imprenable du RDPC, mais les leaders du parti restent confiants. Dans l’éventail des promesses faites aux populations, figurent en bonne place les équipements sociaux de base notamment la construction des salles de classe dans les écoles, des centres de santé, sans oublier des points d’eau. Objectif de l’UNDP, assurer le bien-être des populations dans cette partie de la région.
Les candidats têtes de listes de cette formation politique que sont tour à tour pour les législatives et municipales, Oumoul Koultchoumi Ahidjo et le Dr Bachirou Moussa. Ceux-ci se donnent pour mission, faire de Gashiga une ville futuriste en matière d’exportation et de l’importation des produits surtout quand on sait que l’arrondissement de Demsa partage ses frontières avec le Nigéria.
Innocent D H
Le Ministère de la Santé a mis sur pied un plan de riposte contre le coronavirus depuis le 22 janvier 2020.
Etant un partenaire commercial de la Chine de longue date, le Cameroun a pris aussi des mesures visant à barrer la voie au Coronavirus, qui sévit actuellement dans l’empire du milieu. Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) en date du 25 janvier 2020 a posté un tweet sur son compte officiel Twitter. Dans ledit tweet, il indiquait que le pays se prépare par rapport à cette grippe. « Dans le cadre de la surveillance épidémiologique des mesures sont en cours pour prévenir toute importation éventuelle des Coronavirus chinois au Cameroun. Pour l'instant il faut se laver les mains régulièrement, se couvrir le nez et la bouche pour éternuer, bien cuire les viandes », pouvait-on lire dans le tweet du Minsante.
Ayant tenu une réunion avec les acteurs qui interviennent directement dans la lutte contre cette épidémie, le Dr Malachie Manaouda et ces derniers ont établi un plan de riposte qui vise les axes suivants : la coordination, la surveillance, le laboratoire, la prise en charge des cas et la communication. S’adressant au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le Minsante a indiqué que le Centre Pasteur du Cameroun a les capacités de faire le diagnostic du coronavirus. « Des réactifs ont été commandés et seront disponibles dans les deux semaines qui suivent », a confié le Ministre Malachie Manaouda.
Aussi pour les plans d’actions mis en place le Minsanté a précisé qu’ils seront finalisés. Cela se fera dans les brefs délais. « Nous allons renforcer la surveillance au niveau des postes de santé des frontières aéroportuaires (Nsimalen, Douala, Garoua) et portuaires (Douala et Kribi). Nous allons adapter des outils de collecte des données (fiches de notification, fiche de déclaration de malade pour les voyageurs, définition des cas), former les équipes d'intervention et d'investigation rapides », a-t-il déclaré.
En bref le coronavirus fait partie d’une grande famille de virus respiratoires qui peuvent provoquer des maladies allant du rhume banal au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Pour l’heure, dans nos aéroports des contrôles au thermomètre laser sont effectués.
Liliane N.
C’est l’une des principales innovations annoncées pour la célébration de la fête de la jeunesse cette année dans la région du Nord. Il sera aussi question d’assurer la formation des conducteurs de moto taxi, ces innovations ont été dévoilées ce mardi au cours de la première réunion préparatoire de la 54ème édition tenue à Garoua.
L’initiative Youth connect appelée de tous leurs vœux par les pouvoirs publics dans la région du Nord, est un moyen efficace et efficient d’encadrement de la jeunesse afin permettre à celle-ci d’être connectée aux multiples opportunités qui s’offrent à elle pour son autonomisation. « Cette initiative a pris corps dans certains avec beaucoup de succès. Il y aura le village de la jeunesse avec un salon d’exposition des initiatives des jeunes de CMPJ ainsi que des jeunes bénéficiaires de projets. Une série de communications par rapport au contexte de l’heure, notamment la question des violences dans les écoles », précise Martin Kami Bouba, délégué régional de la Jeunesse et de l’Education civique. L’implémentation du projet dans le Nord est présentée comme l’une des innovations phares de la 54ème édition de la fête de la jeunesse dont la réunion préparatoire vient d’avoir lieu à Garoua.
A été également annoncée au cours de cette réunion, la formation des jeunes conducteurs de moto taxi au réarmement moral, en secourisme, et à l’entrepreneuriat. L’on apprend également que la célébration de la fête de la jeunesse cette année sera ponctuée dans le Nord par une marche pour la paix, une prière inter religieuse. Objectif préparer les cœurs pour un Cameroun un et indivisible surtout en cette période électorale. « Implémenter la décentralisation, faire participer tous les jeunes au niveau des arrondissements, des établissements scolaires, faire associer les conducteurs de moto taxi », martèle Julien Doumba, secrétaire général des services du Gouverneur du Nord.
Innocent D H
Le plan de paix du président des Etats-Unis présenté mardi, a immédiatement été rejeté par les Palestiniens et leurs alliés et accueilli avec circonspection ou de façon positive dans le reste du monde.
Rejet unanime des Palestiniens
D'après nos confrères de « 20 Minutes Monde », Ce plan, favorable à Israël auquel il accorde de nombreuses garanties et notamment un feu vert pour annexer les colonies, « ne passera pas » a rapidement réagi le président palestinien Mahmoud Abbas. « Il est impossible pour n’importe quel enfant, arabe ou palestinien, d’accepter de ne pas avoir Jérusalem » comme capitale d’un Etat palestinien, a déclaré le président Abbas pour signifier l’étendue, selon lui, du refus palestinien de voir Jérusalem devenir la capitale indivisible d’Israël comme l’a proposé le président américain.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a formellement rejeté le plan présenté à la Maison-Blanche. « Nous n’accepterons pas de substitut à Jérusalem comme capitale de l’Etat de Palestine », a déclaré Khalil al-Hayya, un haut responsable du mouvement. Ce plan « ne passera pas » et pourrait conduire les Palestiniens vers une « nouvelle phase » de leur lutte, avait prévenu le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, avant même l’annonce du président Trump.
Grande animosité dans la région
Pour le mouvement chiite libanais Hezbollah, cette proposition n’est qu’une « tentative d’éliminer les droits du peuple palestinien, historiques et légitimes ». L’Iran a jugé que « le plan de paix de la honte imposé par l’Amérique aux Palestiniens est la trahison du siècle et est voué à l’échec ». Pour le ministère turc des Affaires étrangères, ce projet « mort-né » est un « plan d’occupation visant à tuer une solution à deux Etats et à extorquer des Territoires palestiniens ».
La Jordanie a estimé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, que l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967 restait « la seule voie pour une paix globale et durable ».
Quelques pays jouent la carte de la prudence
L’Egypte a adopté une position prudente, se contentant d’appeler Israéliens et Palestiniens à un examen « attentif » et « approfondi » du plan. « L’Egypte appelle les deux parties concernées à un examen attentif et approfondi de la vision américaine (…) et à ouvrir des voies de dialogue, sous les auspices des Etats-Unis, pour une reprise des négociations », afin de parvenir à « une paix juste et globale » et « à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant », a indiqué Le Caire dans un communiqué.
L’Arabie saoudite « apprécie les efforts de l’administration du président Trump d’œuvrer pour un plan de paix complet entre les parties palestinienne et israélienne », a annoncé mercredi le Royaume, appelant à des pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens. Le roi Salmane a affirmé son soutien « inébranlable » aux droits des Palestiniens lors d’un entretien téléphonique avec le président palestinien Mahmoud Abbas. Le roi est du côté des Palestiniens et soutient « leurs choix et ce qui consacre leurs espoirs et aspirations », a rapporté mercredi l’agence d’Etat saoudienne (SPA)
Appel à des négociations directes entre Israélien et Palestiniens
Parmi les alliés des Etats-Unis, Londres était mardi soir le plus positif, qualifiant le plan de « proposition sérieuse » qui « pourrait constituer une avancée positive ». Le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell s’est contenté d’indiquer que l’EU allait « étudier et évaluer les propositions avancées », tout en réaffirmant son engagement « ferme » en faveur d'« une solution négociée et viable à deux Etats ». Cette formule de « solution négociée et viable à deux Etats, acceptable par les deux parties » a été reprise par le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas.
La Russie a pour sa part prôné des « négociations directes » entre Israélien et Palestiniens, afin de parvenir à un « compromis mutuellement acceptable ». « Nous ne savons pas si la proposition américaine est mutuellement acceptable ou non. Nous devons attendre la réaction des parties », a déclaré aux agences russes le vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.
A New York, le porte-parole des Nations Unies a rappelé que l’organisation internationale s’en tenait aux frontières définies en 1967. « La position des Nations unies sur la solution à deux Etats a été définie à travers les ans par des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale auxquelles est tenu le secrétariat » de l’ONU, a précisé Stéphane Dujarric dans un communiqué.
N.R.M