Les candidats du parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) pour la députation dans le département du Mfoundi sont à l’assaut des électeurs.
En tête de fil, le jeune candidat à la charge de représentant du peuple au sein de la chambre basse du parlement au nom des populations du Mfoundi, Mr Ernest YENE. Avec ses équipes et d’autres candidats du PCRN dans le Mfoundi, ils ont parcouru plusieurs quartiers de la ville pour se présenter aux populations et faire connaître leurs projets politiques pour l’amélioration des conditions de vie des populations du département.
Au marché de melen, ils ont longuement échangé avec les commerçants qui s’y emploient. Les vendeurs à la sauvette, les bayam sellam, et les grands commerçants ont eu l’occasion d’écouter et de se faire écouter par ceux qui briguent la législature à venir. Au cœur des échanges, l’amélioration des conditions d’exercice de leurs métiers, la pression fiscale et la multiplicité des organes de collecte des impôts et autres taxes, les questions de transport des marchandises avec les tracasseries routières qui n’en finissent plus. Les candidats ont écouté avec assiduité les préoccupations des marchands. En retour, ils ont formulé des promesses fermes. Des promesses qui tiennent d’abord à une chose, aller voter le 09 février les personnes à qui ils veulent confier leur destin pour les cinq prochaines années. Les candidats du PCRN ont exhorté ces camerounais à quitter cette attitude léthargique qui consiste à se plaindre et porter critique aux dirigeants, or quand vient le moment de les sanctionner, ils se recroquevilles et fuient les élections, laissant ainsi libre court à ceux qui ont échoués hier. Il est donc naturel que ces gens qui hier n’ont pas pu bien gérer reproduisent les mêmes schémas.
« Il faut aller voter ». C’est le premier message des candidats du PCRN aux populations rencontrées ce jour. Car, faut-il le rappeler, la culture de l’abstention ajouté au mot d’ordre de boycott lancé par le MRC plombent considérablement la volonté d’un grand nombre de citoyens à aller accomplir leur devoir civique.
A côté des marchands, les candidats ont aussi abordé les motos taximen. Les conducteurs de moto qui sont depuis un certain temps un véritable champ électoral. Tous les acteurs politiques veulent y récolter des voix. Mais pour le candidat Ernest YENE, le métier de moto taxi n’aurait jamais dû exister si en amont les différents maillons d’encadrement de la jeunesse et de développement économique avaient fait correctement leur travail. L’existence de ce métier est l’avoeu de l’échec de notre système social et économique. Il faut se l’avouer, il n’y a aucune valeur ajoutée pour la société dans l’activité de moto taxi, au contraire. Et Ernest Yene a saisi l’occasion de ces échanges pour leur expliquer ce qu’il est en mesure de faire s’il lui était confié la responsabilité de député de la Nation.
Stéphane NZESSEU