Encore un kidnapping dans la partie anglophone du Cameroun. Ce lundi 02 mars, s’est produit dans la région du Nord-Ouest un nouveau rapt, et c’est le maire de la commune de Mbengwi, Kennedy Mdansa qui vient d’être enlevé.
Un lundi noir pour le maire de la Commune de Mbengwi dans le Nord-Ouest. Selon des sources locales, Kennedy Ndansa d’être enlevé par des individus non identifiés pour le moment. Un kidnapping qui intervient trois jours seulement après son investiture à la tête de l’exécutif municipal de la commune.
Il n’y a pas si longtemps, c’était le cortège de madame la ministre en charge du contrôle supérieur de l’Etat Rose Mbah Acha Fomundam qui avait été l’objet d’attaques des sécessionnistes toujours dans la zone de Mbengwi. Dans ce cortège se trouvait également Kennedy Ndansa, militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Dans ce récent attaque, 5 personnes étaient blessées.
Même si l’identité des ravisseurs n’est pas encore déterminée, les combattants séparatistes de l’Etat imaginaire d’Ambazonie restent au cœur des soupçons. En rappel, le 10 octobre 2018, le maire de la ville de Kumbo dans le Nord-Ouest avait été enlevé. Ngong Donatus avait été kidnappé par un groupe armé à Sagba, localité située dans l’arrondissement de Tubah, département de la Mezam, avait confié des sources sécuritaires.
En février 2018, c’était le sous-préfet de Batibo et le délégué régional du ministère des affaires sociales dans le Nord-Ouest qui avaient été enlevés. L’on ne saurait oublier aussi, les deux tunisiens travaillant sur un chantier dans la région du Sud-Ouest qui ont été kidnappé en mars 2018.
Innocent D H
Le suspect n’a eu la vie sauve que grâce à la prompte réaction des Forces de maintien de l’ordre qui l’ont sorti des mains d’une population furieuse.
D’après les témoignages recueillis auprès de quelques témoins, la victime comme tous les matins a garé sa moto aux environs de 5h 30 afin d’aller ouvrir sa boutique, y faire le ménage en attendant les premiers clients.
Quelques commerçants étaient déjà sur place et, alors que les premières lueurs du jour pointaient à l’horizon, annonçant une journée radieuse et ensoleillée, ils voient se diriger vers l’engin à deux roues, un individu qui ne semble craindre personne. Alors qu’il s’attèle à casser la chaîne et tout ce qui l’empêche de s’accaparer de la moto, il est interpellé par une dame qui lui demande « Ce qu’il fait avec la moto de Germain ».
Peine perdue, c’est un silence méprisant qui lui est opposé. Le voleur continue sa sale besogne et alors qu’il est pratiquement arrivé au bout de sa « peine », voilà qu’arrivent d’autres conducteurs de moto. La même question que la précédente lui est posée et cette fois, parce qu’il a en face de lui des hommes, il s’empresse de dire que « C’est Germain qui m’a demandé de prendre la moto et que je la lui rapporte d’ici midi, le temps de travailler un peu vu qu’il est très occupé ce matin… ».
Une réponse qui ne convainc personne, d’autant plus que le fameux Germain a déjà été victime d’un coup de vol et pratiquement au même endroit. Il est illico presto appelé par ses « collègues » qui lui relatent l’histoire : « Il nous a demandé de retenir le voleur, le temps qu’il arrive en nous assurant au passage bien sûr qu’il n’a jamais envoyé personne prendre sa moto… ».
Le malfrat est maîtrisé et les gens commencent à affluer. Quelques uns viennent avec des bâtons, des couteaux bien aiguisés et des machettes qui renvoient des reflets venus des premiers rayons de soleil de ce Lundi. Tous veulent en découdre avec le brigand qui a eu le courage de leur lancer un tel défi : Avoir la prétention d’enlever en plein jour, au vu et au su de tous, la moto de leur ami.
Malheureusement pour lui, il est copieusement battu. Une correction à la hauteur du crime commis. Ce sont les commerçantes qui, voyant que la vie du gangster est menacée, se sont empressées d’appeler la police. Il médite depuis quelques heures sur son sort, dans les geôles du commissariat de Nkoldongo en attendant la suite de l’affaire.
Nicole Ricci Minyem
Alors qu’ils se préparaient à convoler en justes noces samedi dernier, un homme et sa promise ont vu arriver dans la salle des actes de la mairie de l’un des arrondissements de Douala, une dame et deux enfants en bas âge.
Devant une assemblée ébahie, surprise, dépassée et croyant assister à une scène sortie d’un roman à l’eau de rose, elle a interrompu le maire en affirmant, d’après les témoins que le « monsieur qui se marie est sorti de la maison depuis quelques heures à peine, sans rien lui dire et qu’il est le géniteur des deux gamins… ».
Alors que le temps semble marqué un arrêt pour les nombreux invités et autres membres des familles venus célébrer l’union des deux fiancés, elle ajoute : « Je ne comprends pas ce qu’il fait là. Donc il doit nous épouser toutes les deux ou alors aucune mais qu’il prenne ses responsabilités et je ne serais pas une de plus qu’on a trompé et abandonné avec des enfants… ».
Débandade totale, colère de la fiancée et de ses parents. C’est le même sentiment qu’on éprouve du côté de l’homme tandis que certains n’hésitent pas à proférer des insultes à la femme, lui reprochant en passant de forcer un homme à rester avec elle alors qu’il a clairement choisi une autre. D’aucuns ont même remis en cause, la paternité du monsieur qui pendant ce temps, est resté comme cloué sur sa chaise, incapable de proférer le moindre son.
Le maire quant à lui a été obligé d’interrompre la cérémonie, afin de voir plus clair dans cette histoire rocambolesque. La jeune maman pour sa part, a décidé de faire fi de tout ce qui lui est dit et a pris place à coté des fiancés du jour, résolue à se faire elle aussi épouser.
Devant cette impasse, toujours d’après les témoins le célébrant a décidé de sortir de la salle, en demandant à tout le monde de libérer les lieux car d’autres cérémonies étaient prévues.
Alors que les invités obtempèrent, les membres des différentes familles et quelques amis restent sur place, essayant de trouver une solution et nos sources indiquent que jusqu’en début d’après midi, c’était le statut quo. La demoiselle qui a interrompu la cérémonie suit au pas, scrutant ses moindres faits et gestes du papa de ses enfants ; refusant de le laisser seul malgré les insultes dont il l’abreuve en plus des menaces. Peut être craint–elle qu’il décide d’aller ailleurs célébrer ce mariage sans qu’elle ne soit plus en mesure de faire quoi que ce soit.
Il est important d’assumer ses actes
C’est certainement un cliché mais nombreux sont ceux qui pour avoir une femme, sont capables de promettre monts et merveilles, alors qu’ils n’ont qu’un seul objectif, mettre leur conquête dans un lit et continuer la « chasse ».
Crédulité, envie maladive de se faire appeler « Madame », foi aux promesses qui sont faites sous le coup de la passion… Toujours est–il qu’elles sont nombreuses qui se laissent au quotidien embobiner par ces messieurs.
De l’autre côté, il existe malheureusement des femmes qui pensent que le fait d’avoir un, deux ou plusieurs enfants avec un homme assure une place dans la vie de ce dernier. Les exemples sont pourtant légions pour démontrer le contraire.
Dans chaque relation, ce qui compte c’est le fait d’être sincère et ce, en toute circonstance. Point besoin de laisser croire qu’on est riche, beau, célèbre, homme ou femme parfait (e) alors qu’au fond, on est simplement hypocrite, fourbe et immature.
Voilà un mariage qui va à vau l’eau, malgré les sacrifices consentis et les dépenses faites. Tout n’a cependant pas été sombre. Chaque famille, en attendant de trouver une solution au problème posé par la femme et ses deux enfants, a pu se régaler des mets apprêtés pour l’occasion et quelques amis ont pu assister au festin.
Nicole Ricci Minyem
C’est ce qui ressort du communiqué signé par le secrétariat général de l’Assemblée Nationale rendu public hier Lundi.
Dans le même document, Abdoulaye Daouda, secrétaire général adjoint numéro 1 et signataire de la note rappelle les dispositions combinées de la Constitution et du Code Electoral, en ce qui concerne la première réunion des députés nouvellement élus.
Dans un second communiqué, le SGA numéro 1, convie les élus du peuple à s’installer à l’hôtel des députés à partir du jeudi 5 mars 2020 : « A cet effet, un dispositif d’accueil a été mis en place à leur intention au niveau du palais de l’Assemblée Nationale et à l’hôtel des députés », peut–on lire.
Récapitulatif National partiel des sièges à l’Assemblée Nationale
Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais : 139 sièges
Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès : 7 sièges
Social Democratic Front : 5 sièges (en attendant la reprise des élections)
Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale : 5 sièges
Front pour le Salut National du Cameroun : 3 sièges
Mouvement pour la Défense de la République : 2 sièges
Union des mouvements socialistes : 2 sièges
Cavaye Yeguié Djibril toujours absent
A quelques jours de la rentrée parlementaire après le renouvellement de la Chambre basse, le président sortant, serait selon ses proches, entre la vie et la mort dans un hôpital en Occident. Ces derniers ajoutent que le Pan « serait sous soins intensifs et nul n’est certain de sa présence ou non le 10 Mars prochain, à l’hémicycle de Ngoa Ekelle ». D’autres, plus optimistes croient savoir que l’inamovible Cavaye Yeguié Djibril « sera là le jour J même s’il est possible qu’il reparte vers l’hôpital pour la suite de ses soins… ».
Son remplacement à la tête de l’Assemblée Nationale ?
Infos ou intox, toujours est –il que le nom de l’élu de la circonscription électorale de Mayo-Sava, Région de l’Extrême-Nord apparaît sur la liste des 167 candidats proclamés élus, à l’issue des élections législatives du 09 février 2020.
La problématique de sa succession, comme à l’entame de chaque session du mois de Mars, est en fait un faux débat. Plusieurs fois, son départ a été annoncé mais sans véritable surprise il a toujours été reconduit.
Une présence permanente qui laisse croire qu’au sein du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, parti majoritaire à la chambre basse du parlement il n’existe personne capable d’occuper cette place.
Succession ouverte à Ngoa Ekelle avec le parrainage de la Présidence de la République ? Il s’agit des affirmations dont on ne peut entièrement se fier car on ne connait pas la source mais, le sujet passionne et au cours des prochains jours, on va encore en entendre parler.
Nicole Ricci Minyem
Lors d’un point de presse donné ce Lundi, René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication a tenu à donner quelques précisions par rapport à cette attaque qui a entraîné le décès de plusieurs personnes
« Le Gouvernement de la République porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, que depuis le 29 février 2020, les commanditaires des actes d’horreur et d’abomination perpétrés par des bandes armées sécessionnistes dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, animent, comme à l’accoutumée, une propagande mensongère à travers les médias en ligne, accusant les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité d’avoir tué quinze personnes, dont cinq femmes et quatre enfants, au quartier « Yoruba », dans la localité de « Small Babanki », Arrondissement de Tubah, Département de la Mezam, Région du Nord-Ouest.
Le Gouvernement dément formellement ces allégations totalement infondées et contraires à la réalité des faits, à savoir que, dans la matinée du mardi, 25 février 2020, des individus lourdement armés ont attaqué le chantier de construction du Poste de Commandement de la 5ème Région Militaire Interarmées, au quartier Mendankwe à Bamenda.
- Ces hordes de hors la loi, en embuscade autour du site, ont ouvert le feu sur le véhicule de marque Toyota Hilux Double Cabine, transportant les ouvriers ainsi qu’une unité d’élite de nos Forces armées, chargée de la protection du chantier en construction.
Le bilan de cette autre attaque contre les Forces Nationales de Défense et de Sécurité est de :
02 morts, à savoir, le Soldat de 2ème Classe, Manga Folefack Arnauld Gautier, et un Technicien civil du chantier, M. Ntchinda Nickson
03 blessés enregistrés dans les rangs de nos Forces de Défense et de Sécurité
05 otages civils (enlevés par les sécessionnistes), parmi lesquels, le Chef de Chantier
01 véhicule militaire Pick Up incendié ;
01 fusil d’assaut M 21 S emporté avec 03 boites chargeurs garnies
01 gilet pare - balles et 01 casque lourd emportés.
Le Gouvernement camerounais précise à cet égard, qu’une opération de ratissage menée conjointement par plusieurs composantes appartenant à la 5ème Région Militaire Inter - Armées, a effectivement été conduite dans la nuit du 28 au 29 février 2020, au quartier « Yoruba » à « Small Babanki».
Ladite opération a permis de découvrir un retranchement fortifié des bandes armées sécessionnistes, situé dans l’enceinte de l’Ecole Publique de NKAR, non loin de la Chefferie Traditionnelle de Mendankwe.
Il s’en est suivi un affrontement entre les éléments des Forces Armées Camerounaises et un nombre considérable de sécessionnistes armés.
A l’issue de ces échanges de tirs, dix terroristes sécessionnistes ont été neutralisés, dont trois femmes.
Le leader de cette mouvance séparatiste, le nommé Richard Nformumbang Ndango, alias « Général Fire Man », fait partie des terroristes neutralisés au cours de cette opération.
Il convient de relever que lors des fouilles effectuées sur le lieu des opérations, un arsenal de guerre a été récupéré, entre autres :
05 bonbonnes d’engins explosifs improvisés, déjà amorcés avec des batteries de motocyclettes
01 grenade défensive
01 bande de munitions de calibre 7.62
02 Boîtes chargeurs de fusils d’assaut M 21
01 casque lourd et un gilet pare-balles appartenant au Soldat de 2ème Classe, Manga Folefack Arnauld Gautier, assassiné par les terroristes sécessionnistes
02 Véhicules saisis
01 otage libéré, M. Mungu Joseph, né vers 1968 à Mendankwe.
Cyrille ATONFACK : « L’armée ne fait pas de guerre de chiffre »
Le Gouvernement camerounais condamne sans réserve ces actes de terreur commis par des individus déshumanisés qui sèment au quotidien l’effroi et la désolation dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Par ailleurs, le Gouvernement présente aux familles des victimes, les sincères condoléances du Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, en même temps que le réconfort de la Nation tout entière.
Face à ces attaques répétées des hordes de barbares sécessionnistes, le Gouvernement réaffirme aux Forces Nationales de Défense et de Sécurité, le soutien renouvelé du peuple camerounais, ainsi que la Très Haute Confiance du Chef de l’Etat, Chef des Forces Armées ».
N.R.M
Le rapport rendu par WebsiteToolTester met le Cameroun à cette position sur les 207 Nations évaluées dans le cadre du classement des pays qui détiennent un réseau internet rapide. Le pays dispose ainsi l’un des réseaux les plus lents, pendant que le Rwanda se distingue comme étant le meilleur pays d’Afrique centrale.
Les tests de vitesse en ligne ont été effectués par des utilisateurs de 207 pays. Les analystes de WebsiteToolTester se fondent sur les résultats de ces tests. Selon le classement issu de leur rapport, au Cameroun, il faut patienter 11 heures de temps pour télécharger une vidéo de 5 gigas octet (5Go).
Le rapport précise que la qualité de la connexion internet du pays de Paul Biya chute au fur et à mesure que les années passent. Pour preuve, le Cameroun en 2017 était classé 167ème sur 200 nations. En 2018, il occupait la 172ème position sur 189. Entre 2018 et 2019, le pays a perdu 21 places au classement pour se contenter du 193ème rang.
Le même rapport informe que la meilleure qualité de connexion est détenue en ce moment par le Rwanda. Ce qui lui fait d’ailleurs valoir le qualificatif de model en Afrique centrale. Classé 135ème, dans ce pays, il faut 3 heures 24 minutes pour réussir à télécharger une vidéo de 5 Go. Le Rwanda est suivi du Gabon qui arrive à la 185ème position. Là-bas, 9 heures 3 minutes sont requises pour le téléchargement d’une vidéo du poids sus évoqué. Il faut 10 heures 21 minutes en RDC (190ème) et au Congo Brazzaville (197ème rang), 12 heures 14 minutes sont nécessaires.
Un constat se dégage de ces résultats, le Tchad, la Guinée équatoriale et la RCA ne figurent pas. Cela est dû certainement au fait que les analystes ont exclu les pays où une panne de réseau évidente a été remarquée, ainsi que ceux où il y avait moins de 100 adresses IP uniques complétant le test.
L’on apprend que la Taïwan reste le pays où la connexion internet est plus rapide. Dans ce pays, il est possible de télécharger une vidéo de 5 Go en l’espace de huit minutes et deux secondes. Le Yémen occupe la dernière place dans ce classement, là-bas, il faut une trentaine d’heure pour parvenir un tel téléchargement.
Innocent D H
Le décès est survenu ce lundi, lors du naufrage d’une embarcation de fortune chargée d’une cinquantaine de migrants au large de l’île grecque a annoncé une porte-parole de la police portuaire.
Selon les gardes-côtes grecs, le canot qui s’est renversé vers 8h30 (6h30 GMT) au large de l’île de la mer Egée. « 46 personnes sont saines et sauves » mais un enfant a été repêché « inconscient » et n’a pas pu être ranimé tandis qu’un deuxième enfant a été hospitalisé, a indiqué cette responsable. Aucun détail n’a été donné sur la nationalité ou l’âge de l’enfant.
Des milliers de demandeurs d’asile en 24 heures
L’embarcation, en provenance des côtes turques voisines, « a été renversée par les personnes à bord après son entrée dans les eaux grecques, une habitude des passeurs pour déclencher une opération de sauvetage », a indiqué un communiqué des garde-côtes.
Ces derniers se sont aussitôt rendus sur place et ont repêché « 46 personnes saines et sauves…Deux enfants ont été hospitalisés dont l’un inconscient, les efforts pour le ranimer n’ont pas eu de résultats », poursuit-il, ajoutant que le deuxième enfant est hors de danger », peut – on lire dans le même document.
« Environ 1.300 demandeurs d’asile sont arrivés entre Dimanche et ce Lundi matin, sur les cinq îles grecques de la mer Egée proches de la Turquie, une nette augmentation depuis la décision d’Ankara d’ouvrir ses portes aux migrants », a indiqué Manos Logothetis, secrétaire du service d’asile grec.
« L’augmentation du nombre d’arrivées est importante, on est passé de 200-300 en moyenne la semaine dernière à 500-800 ces derniers jours », a en outre précisé le secrétaire du service d’asile grec. A la suite de l’escalade des tensions dans le nord-ouest de la Syrie, la Turquie a décidé de laisser le flux migratoire se diriger vers les frontières extérieures de l’Europe, soit les frontières gréco-turques et gréco-bulgares, pour faire pression sur l’Occident.
Les autorités grecques ont décidé de renforcer leurs patrouilles aux frontières maritimes et terrestres du nord-est du pays. Toute nouvelle demande d’asile sera également suspendue pour ceux entrant illégalement dans le pays, a précisé Stelios Petsas.
Une décision qui apporte des divergences au sein de la population
Ces derniers se sont exprimés devant les micros de nos confrères de 20 Minutes Monde : « Nous n’avons rien contre les réfugiés mais (…) ceux qui se préparent à venir ici doivent comprendre que c’est la manière dont nous allons les recevoir désormais. C’est le seul moyen de les empêcher de venir », a expliqué Despoina, une habitante de Thermi.
De son côté, Niki Tsirigoti, habitant de Mytilène, principale ville de Lesbos, s’insurge : « C’est inacceptable de renvoyer les réfugiés et les migrants. Ce sont des êtres humains, les autorités doivent prendre la situation en main… ».
N.R.M
Après sa débâcle de la gestion du terminal à conteneurs du Port Autonome de Douala, le groupe français spécialiste de la logistique ne perd pas l’espoir de regagner cette part de marché très importante. Le Groupe Bolloré a saisi la Cour Internationale d’Arbitrage.
La brouille entre le Groupe Bolloré et l’Etat du Cameroun commence avec la décision du gouvernement du Cameroun de ne pas renouvelé le contrat de concession accordé au Groupe Bolloré en 2005. Après 15 ans de gestion du terminal à conteneurs, à travers sa filiale DIT (Douala International Terminal), le groupe français n’a pas digéré cette décision plutôt courageuse du gouvernement du Cameroun. Une séparation que le groupe de logistique a du mal à accepter et à digérer.
Le Groupe français reproche à l’autorité portuaire du Cameroun, la violation des procédures de renouvellement de la concession. Le français estime que le Cameroun n’a pas respecté certaines clauses du contrat en question. Des clauses qui visiblement auraient dues permettre au Groupe français d’avoir la primauté dans le choix des partenaires du Cameroun.
Malheureusement, le Cameroun a décidé de faire sans le français Bolloré. Dans un premier temps, le groupe Bolloré a choisi la voie politique pour régler ce contentieux. Une voie qui semble n’avoir pas porté des fruits jusqu’ici. Le groupe a donc continué avec les voies juridiques. Une procédure est actuellement en cours devant les tribunaux camerounais.
Mais sentant qu’il n’aura pas gain de cause devant les tribunaux du Cameroun, Bolloré se replie sur la Cour Internationale d’Arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale de Paris (CCI). Une instance dont le rôle principal est d'assurer la supervision des procédures d'arbitrage conformément au règlement d'arbitrage CCI.
Du côté du Cameroun, après la mise à l’écart de l’entreprise DIT, le choix a d’abord été porté sur le consortium italo-suisse, TIL. Ils devaient reprendre les activités laissées par la DIT. Mais le Cameroun a changé d’avis en décidant de créer une régie camerounaise pour gérer le chargement et le déchargement des conteneurs au sein du Port Autonome de Douala.
Depuis le début de l’année 2020, c’est l’entreprise RTC (ayant vue le jour en décembre 2019) qui administre le terminal à conteneurs du Port de Douala. Les activités se poursuivent sereinement en attendant l’issue des procédures judiciaires actuellement en cours dans les tribunaux au Cameroun et en France. Le Cameroun a jusqu’au mois de Juin prochain pour préparer sa défense.
Stéphane NZESSEU
C’est un dimanche après-midi difficile pour les gardiens de prison en service à la prison principale de Yagoua. Ils n’ont pas vu venir cette évasion massive des pensionnaires du pénitencier de Yagoua. Mais la fuite n’aura pas été de longue durée.
Après nos différentes tentatives d’avoir les responsables du pénitencier de Yagoua via les multiples numéros de téléphones publics et privés que nous avons trouvé, personne n’acceptera parler à la presse. Difficile donc d’avoir les circonstances précises de cette évasion en masse. Mais les premiers doigts accusateurs sont pointés par certains observateurs sur l’état défectueux de la prison principale de Yagoua.
Une prison dont les renforts ne sont plus aussi solides, le personnel en nombre insuffisant et mal équipé, des conditions de travail ne permettant pas que les brigands soient bien gardés. Il faut compter sur la situation géographique de cette prison et de la difficulté à sortir de la contrée pour dissuader le maximum des pensionnaires de ce pénitencier.
D’après certaines informations puisées à bonne source, tout se serait passé dans l’après-midi de dimanche. Comme c’est l’habitude, les prisonniers sont conduits au réfectoire pour le déjeuner. Une fois au restaurant, on ne sait pas exactement ce qui s’est passé jusqu’ici, mais c’est à partir de là qu’est partie la grande évasion.
Ils sont parvenus à sortir en grand nombre du pénitencier. Plus d’une vingtaine. Ils ont tenté de se réfugier dans les maisons et autres habitations environnantes. Mais c’était sans compter avec la dextérité des forces de défenses qui sillonnent encore la région du fait de la recrudescence des attaques de Boko Haram.
Il aura aussi fallu compter sur la contribution de la population qui a aidé à mettre la main sur ces évadés. 16 des brigands échappés vont être rattrapés et reconduits en cellule. Quelques-uns d’entre ces bandits courent encore. Mais il sera difficile pour eux d’aller plus loin en raison du quadrillage de la région par les forces de défenses camerounaises.
Ce lundi, la prison principale de Yagoua, chef-lieu du département du Mayo-Danay, à l’Extrême-Nord, est plutôt calme. Les hommes qui se sont évadés dans l’après-midi du dimanche 1er mars 2020, sont actuellement sous discipline au sein de la prison. Pour ceux qui courent encore, les recherches se poursuivent. On aura certainement de leurs nouvelles dans les prochaines heures. Ils seraient environ 5 ou 6 encore dans la nature.
Stéphane NZESSEU
Ce montant correspond aux rançons collectées auprès des populations des deux régions anglophones ces quatre derniers mois, via les services de transfert d'argent. Pour lutter donc contre ce phénomène de paiement de rançons, Paul Atanga Nji a donné 45 jours à Mtn et Orange pour mettre en place un processus d’identification obligatoire de tous leurs abonnés.
Près de 540 millions de Fcfa, la somme prise aux populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso) par les séparatistes, au cours des quatre derniers mois. Et la seule ville de Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest a comptabilisé 340 plaintes. Ces informations ont été rendues publiques au cours de la réunion, que Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a récemment eu avec les opérateurs Orange et Mtn. Ces opérateurs étant présentés comme les plus en vue au pays et surtout comme ceux qui offrent à leur clientèle le service de transfert d’argent.
Au cours de la réunion entre le Minat et les responsables d’Orange et de Mtn, il a été souligné que les opérations relatives au transfert d’argent, facilitent le déploiement des sécessionnistes dans leurs arnaques et exactions contre les populations. Cela est dû au fait qu’avec une opération comme celle de « Mobile Money » ou «Orange Money», il n’y a pas de garanties fiables pour ce qui est de l’identification des émetteurs et des récepteurs de ces transactions. Pour lutter donc contre ce phénomène de paiement de rançons par ces services de « Mobile Money » ou «Orange Money», Paul Atanga Nji a donné 45 jours à Mtn et Orange pour mettre en place un processus d’identification obligatoire de tous leurs abonnés.
Il a également été demandé que les opérateurs de « Mobile Money» élaborent un dispositif permettant à chaque consommateur de recouvrer son argent en cas d’erreur sur le numéro du destinataire. En plus de ces instructions du Minat, d’autres propositions ont été formulées en vue d’un déploiement efficace des Forces de sécurité et de maintien de l’ordre dans ce sens.
Les responsables d’Orange et de Mtn présents à la réunion avec le Minat ont déclaré qu’ils s’engagent à collaborer avec le gouvernement. Etant donné qu’ils souhaitent aussi que les arnaques en général et en particulier celles dont les auteurs sont les séparatistes cessent.
Liliane N.
La jeune dame (23 ans) a été élue Grande Conseillère et Conseillère Municipale à la faveur du double scrutin du 09 Février dernier dans le chef lieu de la région de l’Ouest Cameroun
Quelques semaines auparavant, Rassidatou avait présidé le bureau d’âge lors de l’élection de Tafam Roger, Maire de la ville de Bafoussam. Le même service avait été rendu à la Nation pour faire élire Ngnang Cyrille à la tête de la Mairie de Bafoussam 1er.
Fille de Moussa Djouli et de Doudou Aminatou, la jeune dame, élève à l’Enieg Bilingue du chef lieu de la région de l’Ouest est la 4ème née d’une fratrie de dix enfants, au sein d’une famille Bororo modeste, installée au quartier Djiansoh.
Selon certaines indiscrétions, elle a manqué de peu d’être élue adjointe au maire de cette commune.
Même parcours, ou presque ?
Quelques uns de ses admirateurs ont tôt fait de la comparer au premier Chef de l’Etat du Cameroun. En revenant quelques années en arrière, on se souvient en effet que S.E Amadou Ahidjo avait été élu Député de la Nation à 22ans. L’exemple de Rassidatou, tout comme celui du premier Chef de l’Etat Camerounais et beaucoup d’autres jeunes révélés au lendemain du double scrutin de Février 2020, donne la plénitude de son sens dans cet adage qui dit qu’« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années ».
Les communes de l’Ouest New Look
A l’issue de la proclamation des résultats des élections municipales par les différentes commissions communales de supervision au sein des 40 Communes dans la région de l’Ouest, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti proche du pouvoir a raflé 30 mairies.
Quatre sur les sept dans le Haut Nam ; dans les Bamboutos, le parti des flammes a raflé les quatre communes, le même constat au niveau des Hauts Plateaux. 100% dans les communes du Koung – Khi, six sur six dans la Menoua et quatre sur quatre dans le Ndé. Le parti proche du pouvoir s’est par ailleurs accaparé des 2/3 des communes dans le département de la Mifi et des 3/9 dans le Noun.
L’Union Démocratique du Cameroun (UDC) du Dr Adamou Ndam Njoya s’est quant à lui approprié de la Commune de Foumbot qui a longtemps été contrôlé par le RDPC. Ce qui lui assure six mairies sur neuf dans ce département.
L’Union des Mouvements Socialistes de Pierre Kwemo, en plus de la commune de Bafang s’impose aussi à Banwa et va désormais régner sur deux mairies.
Le Mouvement Citoyen National du Cameroun de Franklin Ndifor va assurer l’exécutif municipal de Barka dans le Haut Nkam, commune arrachée de haute lutte entre les mains du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
Nicole Ricci Minyem
Les deux chefs d’Etats ont échangé ce dimanche par téléphone. Au cœur de l’entretien de ces dirigeants, la situation sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, à en croire les informations relayées par l’Elysée, rapportées par l’Agence France Presse (AFP).
Selon les précisions de la présidence française à l’AFP, « ils se sont accordés sur la nécessité d’une enquête impartiale en réaction aux violences commises contre les populations civiles dans le village de Ngarbuh, dans la province du Nord-Ouest », apprend-on.
Un entretien qui intervient une semaine après la promesse faite par Emmanuel Macron à un opposant camerounais, de mettre « le maximum de pression » sur M. Biya pour que cessent « des violences au Cameroun qui sont intolérables ».
En effet, le Chef de l’Etat avait été interpellé par l’opposant le 22 février dernier sur cette question en marge d’une visite au Salon de l’agriculture de Paris. Se basant sur des témoignages recueillis par des travailleurs humanitaires, l’AFP rappelle que le 14 février, des hommes armés, 40 à 50 portant tous des uniformes de l’armée et certains masqués avaient attaqué le quartier de Ngarbuh dans la localité de Ntumbo, avant de tuer par balle et brûler des habitants.
L’Organisation des Nations Unies (Onu) pour sa part avait déjà appelé à l’ouverture à une enquête indépendante et impartiale sur les attaques qui ont fait 23 victimes parmi lesquelles 15 enfants dont 9 âgés de moins de cinq ans, des chiffres avancés par l’Organisation.
Dans la foulée, la présidence de la République camerounaise avait réagi en « rejetant » les « propos surprenants » du Président Emmanuel Macron. Le secrétaire général Ferdinand Ngoh Ngoh était alors monté au créneau pour ajouter, le Président camerounais « est comptable de son action devant le seul peuple camerounais souverain et non devant un dirigeant étranger, fût-ce un ami ».
Les deux présidents avaient « convenus de rester en contact sur le suivi des initiatives politiques issues du grand dialogue national, en particulier la mise en place d’un statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », a fait savoir ce dimanche l’Elysée.
Innocent D H
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a demandé aux militants de son parti politique de rester mobilisés.
Maurice Kamto est revenu au Cameroun le 26 février 2020. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) qui a été accueilli par une foule composée des militants, sympathisants de son parti politique a fait un discours de circonstance. Dans ledit discours, il a annoncé la tenue d’autres marches de résistance après celles qui ont été organisées l’année dernière, en 2019. Il s’est adressé de ce fait aux militants de son parti politique, leur demandant d’être prêts. « Restez mobilisés. [...] Je ne vous abandonnerai jamais », a-t-il déclaré. Et en parlant des autorités et du régime, il a dit « ils vont nous fracasser avec les matraques, nous allons les fatigué avec la paix ».
Il convient de rappeler que c’est pour des marches comme celles qui sont annoncées, que des militants du Mrc se sont retrouvés en prison. C’est après les résultats de l’élection présidentielle de 2018, que Maurice Kamto a indiqué que son parti, ses militants et lui, vont engager un plan national de résistance. Ledit plan visait tout d’abord à contester ces résultats. Etant donné que Kamto revendique la victoire de cette élection présidentielle. Il était aussi question pour le Mrc de dénoncer le retrait au Cameroun de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2019. Il s’agissait également de dénoncer la gestion de la crise baptisée crise anglophone qui se passe dans les deux régions anglophones du pays à savoir: le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Les toutes premières marches avaient donc eu lieu le samedi 26 janvier 2019. Maurice Kamto, ses militants et certains de ses alliés à l’instar d’Albert Dzongang sont descendus dans la rue. Le dimanche 27 janvier, alors qu’il était en réunion chez Dzongang, le président du Mrc a été interpellé à Douala, puis transféré à Yaoundé, où il a passé neuf mois à Kondengui. Les deuxièmes marches qualifiées par le parti de “marches blanches” se sont déroulées au mois de juin de la même année. A Yaoundé, elles ont été conduites par Mamadou Mota le premier vice-président du Mrc. Ce dernier avec une seconde vague de militants du parti ont eux aussi été interpellés puis envoyés en prison.
Maurice Kamto et l’ensemble de ses alliés avec une partie des militants du Mrc ont été remis en liberté le 6 octobre 2019, à la suite d’un arrêt de poursuites ordonné par le Président de la République.
Liliane N.
L’opération a été menée le 29 Février dernier dans cette localité située dans la région du Nord Ouest et huit ambazoniens ont été tués après avoir ouvert le feu sur les éléments de l’Armée Républicaine
Selon des informations non encore officielles, tout serait parti de l’assassinat brutal et lâche d’un soldat Camerounais et d’un civil par des hommes sans foi ni lois, vivant des incantations maléfiques qui leur donnent l’illusion d’une invincibilité totale. Des êtres maléfiques qui bénéficient du soutien financier et logistique des prétendues Organisations non gouvernementales et autres individus résidents aux Etats – Unis, en France, en Afrique du Sud et même sur le territoire national. Des soi disant partenaires qui ont pour ambition de semer le chaos, la désolation et les cris de lamentation dans cette Afrique en miniature.
Toujours les premiers à ouvrir le feu
Alors qu’ils sont présentés par leurs parrains comme des êtres sans défense, revendiquant ce qui leur « revient de droit » avec des arbres de la paix, les mêmes sources nous revèlent les huit terroristes maîtrisés à Mendakwe ont été les premiers à ouvrir le feu sur les éléments des Forces de Défense et de Sécurité qui se sont vus obligés de répliquer.
Certains d’avoir le contrôle de la situation, les soldats ont mis la main sur cinq (5) canons, des explosifs, des amulettes, du chanvre indien et beaucoup d’autres objets.
La source, à la fin de son message publie en PS qu’«Aucun ambaFool de la diaspora n'a été tué. Seuls les analphabètes ternes sur le terrain perdent la vie pour rien…Massa, notre roi des jambes noires nous a toujours dit que les #AmbaBoys existent toujours parce que le Président Biya a pitié d'eux ».
Un prétendu génocide sur des terroristes qui célèbrent leurs crimes
Pendant le week end, une vidéo a fait le tour de la toile. On y voit des individus portant sur un pic, la tête ensanglantée d’une victime de leur folie meurtrière. Ils esquissent des pas de danse en faisant des incantations des personnes possédées dans un rituel macabre alors qu’en toile de fond, on voit des populations amassées qui elles aussi semblent prendre une part active à cet évènement.
Une armée professionnelle, super entraînée et toujours prête
Il y a quelques jours, des éléments du Bataillon d’Intervention Rapide ont été sélectionnés parmi les 1600 militaires issus des armées de 34 pays africains et leurs partenaires afin de bénéficier du programme Flintlock 2020, organisé dans plusieurs sites en Mauritanie (Atar, Nouakchott et Kaédi) et au Sénégal (Thiès) à la fin du mois de Février dernier.
Il convient de souligner qu’il s’agit du plus important et du plus grand exercice annuel des Forces d’opérations spéciales du commandement des Etats – Unis pour l’Afrique depuis 2005.
Il a été conçu pour renforcer les capacités des soldats des principaux pays partenaires. Ces derniers sont alors mieux outiller à mener la lutte contre les organisations extrémistes violentes, à protéger leurs frontières et à assurer la sécurité des populations.
Nicole Ricci Minyem