D’après nos sources, ces deux bleus ont fait une belle percée durant cette présidentielle 2018, dont les résultats seront connus ce jour et rendus publics par le Conseil constitutionnel.
Durant la campagne électorale qui a couru du 22 septembre au 6 octobre 2018, Maurice Kamto et Cabral Libii ont particulièrement réussi à drainer les foules dans leurs meetings organisés dans diverses localités du pays. Pourtant dans leur posture de bleus, d’aucuns avaient cru que leur entrée en la matière prendrait du temps. Le Social democratic front, parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi qui a toujours tenu la tête du peloton des partis politiques de l’opposition, semble avoir été devancé par Kamto du Mouvement de la renaissance du Cameroun (MRC). Selon nos sources bien introduites, après le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), c’est celui du MRC qui arriverait à la suite, se plaçant ainsi en tête des 7 sept autres formations politiques ayant concouru pour cette élection présidentielle.
Kamto aurait conquis son électorat grâce à son projet de société décliné en cinq grands chantiers de modernisation du Cameroun. Les domaines évoqués dans ledit projet sont entre autres la jeunesse et l’éducation, l’économie et la production, la politique étrangère et la diaspora, la santé. Et sur ce dernier point, le candidat du MRC parlait de rendre gratuit la césarienne dès 2019 et de rendre gratuit tous les premiers soins de santé de base. Sur le plan politique et institutionnel, Maurice Kamto prévoyait procéder à «une réforme profonde de la Constitution camerounaise». Il s’est aussi intéressé à la crise anglophone en promettant de la régler aussitôt qu’il accèdera à la magistrature suprême. Quelques morceaux choisis des déclarations du candidat du MRC, «j’irai chercher ceux qui sont dans les forêts et je mettrai en place un dialogue inclusif où on ne discutera pas de la forme de l’Etat mais des mesures de reconstruction de ces régions. La sécession n’est pas une option, ma préférence personnelle, c’est le régionalisme».
Maurice Kamto a été rejoint par les partis politiques de l’opposition à savoir, le Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN) de Paul Eric Kingue qui est devenu son Directeur de campagne, la Dynamique pour la reconnaissance nationale (DRN) d’Albert Dzongang, le Rassemblement démocratique pour la défense de la République (RDDR) de Yapolé Dieudonné, la ligue démocrate de Fabien Mvondo, le parti libéral démocrate de Jean Robert Yapoué, les branches régionales de l’Union des populations du Cameroun (de l’Ouest et du Littoral).
L’autre phénomène de cette élection présidentielle c’est Cabral Libii. Initiateur de l’opération 11 millions de citoyens, il a été investi par le parti politique Univers du Pr Prosper Nkou Mvondo. Sa présence à cette Présidentielle a été saluée par Grégoire Owona lors de son passage au Conseil constitutionnel. Invité le 19 octobre dernier à Radio Balafon, Cabral s’est exprimé sur les résultats du scrutin du 7 octobre dernier. «On a décidé d’affecter des résultats aux gens parce que l’objectif apparemment, c’était de déclasser le SDF. Apparemment ça a marché, parce que depuis que ça s’est produit, ils sont contents sur les réseaux sociaux», a-t-il déclaré.
Celui qui fait aujourd’hui partie des nouveaux visages de l’opposition à l’âge de 38 ans, a affirmé que son expérience de la présidentielle lui a permis d’apprendre «qu’il y a encore beaucoup de travail…Je dirige un mouvement, ‘‘11 millions de citoyens’’. Nous allons poursuivre le travail de sensibilisation pour les inscriptions sur les listes électorales, nous allons poursuivre le travail de formation citoyenne ».
Liliane N.
Des bruits courent sur les réseaux sociaux à propos d'une manifestation prévue à Yaoundé lundi 22 octobre, jour de la proclamation présidentielle.
Un rassemblement qui devrait avoir lieu demain à la Poste Centrale de Yaoundé n'a pas été autorisé par les autorités et est illégal en vertu de la loi anti-terroriste et du code civil.
Toute personne qui se verra enfreindre la loi se verra arrêté et sera jugé, en fonction.
Nous recommandons à tous de ne pas enfreindre la loi, de ne pas rejoindre ce rassemblement non-autorisé.
La paix doit absolument être préservée et la prospérité du Cameroun doit rester intacte
Le concessionnaire du transport ferroviaire a annoncé samedi 20 octobre 2018 qu’il procédera à la réorganisation et au renforcement de ses activités à travers la mise en service des nouvelles locomotives.
‘’Les nouvelles voitures devraient être opérationnelles avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qu’abritera le Cameroun’’, a précisé Pascal Miny, Directeur général de Camrail, qui s’exprimait samedi à Douala, lors d’une cérémonie en prélude à la commémoration ce dimanche le 21 octobre 2018, du deuxième anniversaire de l’accident ferroviaire d’Eseka ayant officiellement fait 79 morts et 600 blessés.
‘’L’organisation de cette cérémonie de communion avec les orphelins de l’accident d’Eseka est un accompagnement pour marquer notre solidarité à ces enfants qui, au-delà des autres aspects liés aux indemnisations des ayants droits, ont reçu des bons scolaires afin de poursuivre leurs études’’, a déclaré Pascal Miny.
Au total, 88 orphelins des victimes de la catastrophe ferroviaire ont reçu l’appui des responsables de Camrail lors des cérémonies qui ont respectivement eu lieu dans les villes de Douala, Yaoundé et Ngaoundéré.
Pour rappel, la catastrophe ferroviaire survenue le 21 octobre 2016 à Eséka, dans la région du centre du Cameroun, avait officiellement fait 79 morts et environ 600 blessés. L’enquête commandée par Paul Biya avait établi la responsabilité de CAMRAIL dans l’accident de train le plus meurtrier de l’histoire du Cameroun. La société avait entreprit de remettre 1,5 million de FCFA à chaque famille ayant perdu un membre dans l’accident.
Par rapport à cet accident ferroviaire, la justice camerounaise a rendu son verdict le 26 septembre 2018, condamnant Camrail ‘’pour homicide, blessures involontaires et activités dangereuses’’. Une décision prise en ‘’l’absence de toute expertise qualifiée et compétente’’, selon Camrail qui a interjeté appel de la décision du Tribunal de première instance (TPI) d’Eséka.
Lors de la 29ème session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer) en abrégé Comifer tenu mardi 08 mai 2018, l’on a appris que l’Etat et Camrail ont engagé le processus d’acquisition de 9 locomotives auprès de l’américain General Electrics, tel qu’inscrit dans le 2ème Plan quinquennal des investissements ferroviaires validé par le Comifer. L’Etat du Cameroun devant financer l’acquisition de 4 locomotives alors que le financement des 5 autres incombe à Camrail.
L’évaluation faite lors des derniers travaux fait dire que le projet est suffisamment avancé. La réception en usine des 9 locomotives, dont 4 seront affectées à l’activité voyageurs et 5 au transport de marchandises, est effective et une avance de démarrage représentant les 15% du marché a déjà été versée par Camrail et l’Etat du Cameroun qui tiennent à finaliser dans les délais les plus raisonnables ce dossier, malgré les contraintes conjoncturelles.
Dans le même temps, les deux parties sont engagées dans l’acquisition de 25 voitures-voyageurs qui seront fabriquées par CIM-SSRT. Les négociations de la convention de financement sont actuellement en cours et une mission instruite par le Premier Ministre vient de séjourner à ce sujet à l’étranger.
Pour rappel, 5 modules autorails devront également être acquis auprès du suisse Stadler avec qui la partie camerounaise est en train de s’accorder sur les modalités contractuelles.
Otric N.
Parmi les 26 000 personnes concernées par l’annonce de Louis Paul Motaze, certains ont des dossiers invalidés.
Le Ministère des Finances dirigé par Louis Paul Motaze appelle cette deuxième phase de l’opération de comptage physique du personnel de l’Etat, la phase du pré contentieux. Elle va se tenir du 26 octobre 2018 au 4 janvier 2019. Elle concerne 26 000 fonctionnaires soit non recensés, soit dont les recensements ont été invalidés. Ceux-ci doivent apporter la preuve de leur appartenance légale à la Fonction publique. Jusqu’à nouvel ordre, ils toucheront leur salaire exclusivement à Yaoundé et par bons de caisse. «Nous avons considéré des recensements comme invalides lorsque vous avez fait des recensements et par ailleurs vous avez été dénoncés une ou deux fois. Ceux qui sont partis et quand ils ont entendus que le recensement est en cours et ils rentrent au Cameroun pour se faire recenser», a expliqué au journal télévisé de 20 heures du 20 octobre 2018 de la Cameroon radio and television, Cyrill Edou Alo’ole Directeur général du Budget au Ministère des Finances.
Pour que tout le monde ait la bonne information et pour que tout se passe dans la plus grande transparence, la liste des personnes concernées par la deuxième phase de l’opération lancée, il y a des mois par Louis Paul Motaze, sera rendu publique. Toutefois Cyrille Edou Alo’o précise que «c’est pas le lieu de stigmatiser ces personnes-là. Ils ont encore la chance comme ceux qui l’ont fait, de pouvoir se faire recenser et prouver qu’ils sont régulièrement dans le ministère du travail et qu’ils méritent la solde qu’ils perçoivent». Aussi parmi les 26 000 personnes concernées par la deuxième phase du comptage physique des agents de l’Etat, s’il y en a qui ont eu à contracter un crédit dans un établissement bancaire, un mécanisme a été mis sur pied pour que nul ne soit perdant. «Ceux des personnels qui ont des engagements dans les établissements financiers, leurs salaires seront précomptés de ceux qu’ils doivent payer mensuellement à ces banques-là. Parce que nous travaillons en liaison avec les banques», a indiqué le Directeur général du Budget au Ministère des Finances.
A titre de rappel après son accession au Ministère des Finances, Louis Paul Motaze a entrepris de lutter contre le phénomène des agents fictifs émargeant dans le fichier solde de l’Etat. Ce phénomène fait perdre au Cameroun de centaines de milliards de FCFA. La première phase de ladite opération a couvert la période allant d’avril à juin 2018. Et les fonctionnaires devaient présenter comme pièces justificatives, une demi-photo 4X4, une photocopie de la Carte nationale d’identité, des photocopies de l’acte de recrutement, du dernier acte de reclassement ou d’avancement et de l’acte de nomination. A ces documents il fallait ajouter l’original d’une attestation de présence effective signée par l’autorité compétente.
Rendu au mois de juin dernier, 44 000 fonctionnaires présumés fictifs ont été démasqués, sur les 310 786 agents émargeant officiellement à la Fonction publique.
Liliane N.
Bubinga est un homme mûr qui a beaucoup de succès dans ses affaires bien qu’ayant aussi de nombreux détracteurs. Il a une grande renommée et ses activités sont établies jusque dans les moindres recoins de son pays. Bubinga a hérité du maillage territorial laissé par l’ancien monopoleur Ossoko. Après qu’Ossoko lui ait cédé l’entreprise, Bubinga changea son nom et fit implémenter sa nouvelle vision. Pendant de longues années, il bénéficia lui aussi du statut de monopoleur dont jouissait son prédécesseur puis un jour, le vent tourna et il fut contraint d’accepter la concurrence. Accusant le coup, il entreprit de consolider ses acquis en constituant des bastions et en nouant des alliances fortes avec d’autres entrepreneurs qu’il su intéresser. Malgré tout, il perdit de nombreuses parts de marché et fut sérieusement mis en difficulté en 1992. En homme au sens aiguisé des affaires, il sut retourner cette situation en sa faveur. Au lieu d’engager un bras de fer qui lui aurait été préjudiciable avec ses nouveaux concurrents, il s’associa avec certains d’entre eux grâce auxquels il regagna la majorité des parts. La suite nous la connaissons, Bubinga réussi à phagocyter ses associés et en quelques années, il régnait de nouveau en maitre remportant tous les « prix » au grand écœurement de ses petits concurrents qui se contentèrent de passer leur temps à l’accuser de profiter de sa position préférentielle au lieu de descendre sur le terrain essayer de faire comme lui. En vérité, au quotidien les clients ne voient que les entreprises Bubinga et même si ses produits sont souvent critiqués, la réalité est qu’il n’y a à côté, aucune autre offre pertinente, la plupart des concurrents s’étant cantonnés dans des zones sans importance, où ils n’ont pour seuls clients que des membres de leurs familles.
A partir de 2016, l’on a vu arriver sur le marché de nouveaux entrepreneurs. L’un d’eux, à la tête des entreprises « NKAP », fort de sa grande renommée intellectuelle a suscité assez de remous et d’espoir, surtout pour « CERTAINS » de ses frères ai-je constaté. De mon poste d’observation, je me suis demandé [que] : hum ! Le père ci n’est pas en train de faire ce qui avait perdu les autres ? Le connaissant et vu sa stature, je me suis permis de douter qu’il puisse être l’instigateur de ce que j’observais. Qu’ai-je observé ? « CERTAINS » de ses frères sont devenus méconnaissables. Des gens avec qui nous mangeons dans le même plat, avec qui nous partageons nos joies et nos peines sont devenus intolérants, aineux… les preuves sont sur la toile et j’ai avec moi des tonnes de captures d’écran. Naturellement, en face, il y’a eu réplique.
De tout ce que j’ai pu lire, il m’a semblé que pour ces frères-là, leur messie était arrivé et était venu le temps pour eux d’avoir le monopole du marché et de régler son compte à Bubinga et tous ceux soupçonnés d’avoir pu profiter de ses largesses d’une manière ou d’une autre. C’est encore là que je me suis dit [que] : hum ! À eux seuls, ils ne peuvent pas avoir le monopole du marché ; en se mettant à dos tous les autres, comment comptent-ils y arriver ? Je me suis encore demandé [que] hum ! Donc les autres sont fous, Vous leur promettez le calvaire et voulez qu’ils achètent le produit de votre frère ? Quand lui-même a pris la parole pour leur demander d’arrêter ça, j’ai dit à certains : vous voyez, ce n’était pas lui. Mais est-ce qu’ils l’ont alors écouté ?
N’est-ce pas avec tout ça, le jour du grand concours est arrivé. Certains clients ont dit « haaa ». Le peu qui s’est déplacé avait le choix entre neuf entrepreneurs dont « Bubinga », le messie des autres « Big professor », le jeune fringant « Ahidjo Bis », l’homme des avions « Bouboule », celui qui parle avec Dieu même « Big Pasto », l’homme au nœud papillon « Ndjamandjama », le grand docta qui joue au pingpong avec sa femme « Ndjaptche », le père rigoureux qui avait fait ça dure à Katy « kankan » et enfin l’autre jeune qui nous a amené l’histoire des gros bus, « Lance-flamme ». Ce jour-là, moi-même je suis parti au kiosque prévu à cet effet choisir qui pour moi est le meilleur entrepreneur avant de rentrer chez moi m’écouter « Watafufu ». Le lendemain, quelle ne fut pas ma surprise d’entendre « Big Professor », à travers une métaphore se déclarer vainqueur du concours appelant Bubinga à organiser la transition ? Ekie !!! Le père ci a fait ça comment ? Mama Sarah !!!!!! Ah, un grand comme lui, s’il affirme pareil chose c’est que ce n’est pas la blague, il a certainement les preuves de ce qu’il allègue. Frère jacques, frère jacques… dingdengdong : les carottes sont cuites pour Bubinga. Le père merci pour les services rendus, va te reposer. Sauf que, un jour après, qu’est-ce que j’entends ? Big Professor demande l’annulation partielle de l’élection qu’il dit avoir gagné et ce, dans sept régions. REKIEEEE !!! Soit dit en passant, Bouboule et Ahidjo bis ont aussi déposé des requêtes qui n’ont pas connu de suites favorables.
Est-ce que j’ai alors le niveau de comprendre les agissements de Big professor ? N’est-ce pas l’affaire est partie au tribunal, Big professor est venu avec l’avocatier. J’étais là que pian, je vais voir l’affaire ci. Ils ont parlé, parlé, parlé…, deux jours durant. Quand ils eurent fini, j’ai ma part dis que l’affaire ci est plié. Quand les autres sont venus hein, c’est là que j’ai dit que yeuch !!!! Ça peut faire comme ça les gens ci nous ont raconté du n’importe quoi hein. Moi je sais quoi des affaires de droit ? J’ai appris et retenu deux choses principales dans ce procès et c’est elles qui m’ont permis de forger ma conviction qui n’est pas forcement la vérité :
Au-delà de tout ce qu’on a vu et entendu, Big professor n’avait pas de procès-verbal parce que n’ayant pas de personnes pour veiller sur ses voix dans les bureaux de vote. Ce que son avocatier brandissait à la télé étaient en quelques sortes des documents de synthèses élaborés au niveau départemental où il avait le droit de se faire représenter. Plus encore, celui qui est allé le représenter à la commission nationale de recensement des votes, Professor aussi, avait signé le document sans émettre la moindre réserve.
Big professor a affirmé que les autres ont fraudé et que lui il a gagné, la charge de la preuve lui revenant, n’en n’ayant pas, les grands-pères et les grand-mères qui avaient les perruques et les peignoirs rouges (c’est même quel genre d’habits ça ? NDLR) ont dit que NON, que Big professor n’a pas raison et les avocats ont commencé à tomber de son avocatier.
L’histoire-là ressemble à s’y méprendre à celle qui avait opposé mes deux voisins Zigli et Kondrè. Les deux gars avaient des vues sur une jolie créature du quartier, une jeune fille couleur ébène au sourire enchanteur. Kondrè, pour discréditer Zigli auprès de la donzelle, ne le voyant pas d’habitude avec des filles, racontait à tout le quartier que ce dernier est homosexuel et est même allé jusqu’à lui porter plainte. Au tribunal évidemment, on lui demanda d’en apporter la preuve. Pendant deux jours, il s’acharna à démontrer que ni lui, ni personne au quartier n’avait jamais vu Zigli avec une fille. Sauf que le juge lui dit que ce n’est pas une preuve. Tout le quartier était allé suivre le procès et voilà la honte qui arrivait vers Kondrè. En dernier recours, prenant soin que sa voix soit bien entendu, s’adressant au juge et à Zigli, il cria : QU’IL MONTRE SES FESSES.
« La charge de la preuve incombe à la partie qui a mis en mouvement l'action publique » dit le code de procédure pénale en son article 307.
Evidement Kondrè avait perdu le procès mais la suspicion est calée sur Zigli. Et le pire dans l’histoire est d’entendre les partisans du Kondrè dire : que c’est quoi ? S’il n’a rien à se reprocher, qu’il montre ses fesses ça fini là.
Pas très fair-play tout ça mais bon, il parait que c’est aussi ça la politique.
Le corps sans vie de Mouammar Kadhafi a fait le tour de la toile, montré comme un trophée par ceux qui l’avaient traqué pendant des mois, pour commettre leur meurtre
Même si les circonstances réelles de sa mort restent obscures jusqu'à présent, l’on se souvient que les premiers missiles avaient été tirés par un drone américain, un avion de chasse français de l'Otan a pris le relais quelques instants plus tard, en tirant deux autres missiles et plus de 20 voitures ont été réduites en poussière.
Le guide et ses plus proches collaborateurs réussissent à sortir indemnes de l’amas de ferrailles et tentent de trouver une autre voie de sortie. C’est à ce moment qu’une véritable chasse à l’homme commence et tout est mis en œuvre par les miliciens de Misrata, les agents secrets français, les forces loyalistes et autres rebelles pour anéantir celui qui a dirigé la Lybie pendant 42 ans. Son fils Mouatassim, Abu Bakr Younès, son ministre de la Défense, et Mansour Dhao, le chef de sa sécurité personnelle sont à ses côtés et trouvent refuge dans les maisons abandonnées qui jouxtent la route. A 15 heures GMT ce 20 octobre 2011 que de Benghazi, arrive la nouvelle de la mort de Mouammar Kadhafi.
Le drame d’un pays qui a longtemps vécu dans l’opulence
Ils sont nombreux aujourd'hui en Lybie qui regrettent l’époque du « règne » de Kadhafi. Dans leur majorité, ils tiennent les propos où découlent les lamentations, la nostalgie, un profond chagrin. A tripoli par exemple, selon les informations relayées par toutes les chaînes du monde, les populations ont pris l’habitude de vivre avec les pénuries des denrées de premières nécessités, les coupures d’électricité, et devant les banques, ce sont de longues files d’attente parce que l’argent manque.
Que dire de cette insécurité qui règne en maître mot dans ce pays ? Ce dernier est déchiré par des luttes d’influence que se livrent dans l’impunité, les nombreuses milices mais aussi les dizaines de tribus, composantes essentielles de la société libyenne. A l’Est du pays par exemple, c’est le maréchal Khalifa Haftar qui règne en Seigneur…
Et pourtant, après le meurtre du guide, un gouvernement d’union nationale avait vu le jour en Lybie mais, cela n’a pas permis de ramener l’ordre et la paix. Des observateurs de la scène politique internationale affirment que l’assassinat de Mouammar Kadhafi a contribué à faciliter les déplacements des migrants avec pour conséquence directe la mort de milliers d’africains. Ils pensent par ailleurs qu’au Nord du Mali, la rébellion n’aurait jamais connu un tel impact si le guide Libyen était encore en vie. Il a travaillé longtemps à contenir les rebelles au loin. Le Cameroun non plus n’aurait jamais connu les attaques de la secte terroriste Boko Haram, grâce à la mise en place d’une force de défense et de sécurité capable de les mettre hors d’état de nuire. La liste est loin d’être exhaustive. Et dans le continent africain, l’on est encore en quête d’un leader capable d’impulser la même dynamique que Mouammar Kadhafi.
A qui profite la mort de Mouammar Kadhafi ?
Selon certaines sources, à l’instar de Antiwar.com New Hillary Emails Reveal Propaganda, Executions, Coveting Libyan Oil and Gold
Repris par : http://www.wikistrike.com/2016/01/de-nouveaux-e-mails-d-hillary-clinton-revelent-les-raisons-de-la-guerre-menee-par-la-france-contre-la-libye-de-khadafi.html, les informations suivantes sont données pour expliquer l’assassinat de cet africain qui n’avait qu’une seule idée en tête : Mettre sur pied, les bases pour la naissance des Etats Unis d’Afrique.
Obtenir le pétrole libyen
Assurer l’influence française dans la région
Accroître la réputation de Sarkozy au niveau national
Affirmer la puissance militaire française
Éviter l’influence de Kadhafi dans ce qui est considéré comme « l’Afrique francophone.
Le plus étonnant est la longue section relatant l’énorme menace que l’or et l’argent des réserves de Kadhafi, estimées à « 143 tonnes d’or, et un montant similaire en argent » pourraient poser au « franc français » (CFA) en circulation comme monnaie africaine en Afrique francophone…
Quel est l’avenir de ce pays ?
Elle est bien lointaine, l’époque bénie où on parlait de la Lybie avec déférence, envie, respect. Aujourd’hui, lorsqu’on fait référence à ce pays, on évoque le cas des migrants qui trouvent la mort en Méditerranée, parce qu’ils tentent d’atteindre l’Europe sur les embarcations de fortune. On l’invoque en dénonçant les tendances esclavagistes de ces africains envers leurs frères, alors que nous sommes en plein 21ème siècle. A l’intérieur du pays, le peuple est obligé de choisir entre deux maux, le moindre mal : Le chaos avec les milices et les extrémistes ou le règne d’un régime militaire.
Nicole Ricci Minyem
La cérémonie organisée ce 20 octobre à Bingerville (Côte d’Ivoire) a connu la participation intellectuelle de la représentation de cette association au Cameroun. Après la réaction de Innocent Zoh, président de cette association, nous avons pu avoir le sentiment du président de la branche Kodakossi Cameroun, Eyock Stéphane.
Pour le plaisir de nos lecteurs, pouvez-vous nous dire qui vous êtes ?
Je suis Stéphane Eyock, je suis un camerounais qui est très intéressé par les actions sociales.
Depuis combien de temps avez-vous adhéré à cette association ?
J’ai eu vent de cette association, Kodakossi, par l’entremise d’une compatriote. Nous avons quelquefois partagé ensembles des expériences dans le domaine social, en œuvrant aux côtés de ceux qui sont les moins nantis dans notre pays, même si jusqu’ici, nous avons essayé d’apporter ce soutien, en tant que bénévoles. Face à la main tendue de Kodakossi, nous avons une fois de plus montré notre engagement car pour moi, lorsqu’il s’agit d’une action sociale, d’une action humanitaire, aucune association n’est jamais de trop. Et, convaincu par les informations que j’ai lu au regard des réalisations déjà faites par cette association sur le terrain, j’ai décidé d’intégrer cette famille.
Quelques semaines après votre adhésion, avez-vous déjà réalisé un projet sur le plan national ?
Cela ne saurait tarder, je peux vous le garantir mais, pour le moment, nous avons besoin d’une régularisation légale et cela est entrain d’être fait. Et je profite de cette tribune pour lancer un message aux mécènes, car nous ne pouvons pas travailler sans les moyens financiers. Aussi, nous demandons à toutes les personnes sensibles qui ont soif d’aider, de nous soutenir.
Cela fait certainement partie des difficultés que vous rencontrez ?
Vous savez, lorsqu’on évolue comme un mécène, cela demande certains sacrifices et, jusqu’ici, nous avons réussi à mener à bien, nos actions auprès des personnes qui ont besoin d’aide. Et oui, les difficultés sont diverses mais, loin de nous focaliser dessus, nous regardons avec foi vers l’avenir. Nous voulons également croire qu’avec le soutien des autres, nous allons relever les défis qui nous interpellent.
Vos projets à court terme ?
Kodakossi Cameroun veut aider dans toutes les régions du Cameroun, apporter de l’espoir dans l’amour, à tous ceux qui souffrent. Pour moi, c’est ce qui constitue l’essence de notre passage sur cette terre. C’est en tendant la main aux autres, que l’on trouve, à mon sens, une raison d’exister.
Philippe Carpe est l’une des personnes ressources de cette association en France. Il a montré son engouement à faire dans les pays africains, ce qui constitue la base essentielle de son existence depuis son départ en retraite en 2013. Il nous a fait l’amitié de répondre à nos questions
Qui est Philippe Carpe ?
Je suis un français âgé de 63 ans, divorcé, retraité et membre actif des restos du cœur depuis octobre 2013
A quel moment êtes-vous devenu membre de l’association Kodakossi ?
Je suis membre de Kodakossi depuis quatre mois aujourd’hui
Quel est votre rôle au sein de cette association ?
Mon travail consiste essentiellement à développer l’aide alimentaire, en prenant pour modèle les restos du cœur en France, en essayant de les adapter à la mentalité africaine.
Développer une vraie coopérative agricole qui va permettre aux africains de sortir de la pauvreté et de la précarité.
Quelles sont les raisons pour lesquelles vous avez décidé d’adhérer à cette organisation ?
Pourquoi Kodakossi et l’Afrique ? Mais pour plusieurs raisons. La première : Il n’est pas normal que les pays riches exploitent l’Afrique. Je suis choqué. Pour lutter contre la pauvreté et la précarité, il n’est pas normal que 819 millions de personnes vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Je me mets aux côtés des personnes qui militent contre le racisme, un cancer dans nos sociétés ; contre l’égoïsme. Quand je vis dans le confort alors que tout près de moi, des êtres humains vivent en manquent du strict nécessaire, je me sens coupable. Nous sommes tous frères et sœurs et en tant que tel, nous avons le devoir d’être solidaires.
Enfin, pour répondre à mes idées sur la foi, un croyant doit être engagé auprès de ceux qui souffrent.
Quelles sont les actions que vous entendez mener à moyen et court terme ?
Mes projets, avec l’aide de chacun seront de créer des aides alimentaires dans les villes africaines, créer un réseau d’entreprises solidaires, de réinsertion sociale. Tout seul, je ne saurais le faire mais, je crois que l’essentiel du travail est accompli qui œuvrent sur place, comme Innocent Zoh, Stéphane Eyock et tous ceux qui sont dans les autres pays dans lesquels Kodakossi est représenté.
Enfin, permettez-moi d’adresser un message à Innocent Zoh, grâce au bonheur que j’éprouve à travailler à ses côtés, avec lui. Il m’a transmis le message qui a changé toute ma vie : Tu as beau avoir toutes les richesses du monde mais, si tu n’as pas l’amour du prochain, tu es l’homme le plus malheureux. Comme chacun des membres engagés dans cette grande œuvre, j’ai compris que l’essentiel dans la vie, ce n’est pas moi, mais plutôt les autres.
Nicole Ricci Minyem
C’est dans le cadre de la célébration du troisième anniversaire de l’association Kodakossi « Main dans la Main » que le président fondateur de ce groupe, Innocent Zoh s’est rendu dans la localité de Binguerville, accompagné d’une forte délégation. Ils y sont allés afin d’apporter du soutien à ceux qui sont considérés comme des laissés pour compte, des personnes qui regardent la vie avec beaucoup d’appréhension, sans aucun espoir et qui pensent être sans avenir.
Dans les bagages des membres de cette association il y’avait beaucoup de présents, notamment des dons alimentaires, des kits scolaires mais surtout, un message. Un message dont la teneur principale était de transmettre la foi, l’amour, l’espérance d’un avenir plus radieux, à ceux qui croyaient avoir tout perdu.
Créée depuis 2015, Kodakossi a mené d’autres actions sur le terrain, toujours dans le cadre de cette solidarité envers les déshérités. A deux reprises, ils ont fait des dons à la pouponnière de Zramwopleu (MAN), à celle de Dabou. D’autres présents ont été offerts aux orphelins de Yopougon place Figari, aux enfants de la rue et démunis d’Abobo et à bien d’autres.
Binguerville est une ville située au bord de la lagune Ebrié et elle appartient au district Autonome d’Abidjan. C’est de là-bas que Innocent Zoh, président fondateur de Kodakossi, a bien voulu répondre à nos questions.
Dites-nous les raisons qui ont conduit à la création de cette association ?
J’ai perdu un ami qui s’appelait Sadia Albert, victime d’un accident de circulation. C’était un exploitant forestier et, pendant l’abattage, un arbre lui est tombé dessus et il est décédé de suite de ses blessures à Man à l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Rendu sur le lieu du deuil, j’ai retrouvé sa fille perdue, égarée, sans repères. Et c’est à ce moment que m’est venu l’idée de créer cette association, qui signifie en fait : Main dans la main.
Depuis combien de temps cette association existe-t-elle ?
Kodakossi est officiellement née le 21 septembre 2015, à la sous-préfecture de Man (Côte d’Ivoire).
Comment s’opère le choix des personnes ou alors des associations que vous avez accompagnées jusqu’à ce jour ?
Nous rencontrons plusieurs personnes dans les réseaux sociaux. Certains nous écrivent en manifestant leur désir de nous accompagner et, c’est l’une des principales raisons pour lesquelles nous avons décidé de nous ouvrir à l’international. Les échanges avec les uns et les autres nous permettent de voir la motivation qui anime ceux qui désirent se joindre à nous et à partir de ce moment que nous prenons une décision, en proposant un poste ou encore un rôle dans l’association.
Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés ?
L’une des principales difficultés que nous rencontrons vient du fait que les personnes qui désirent adhérer à l’association ne le font pas toujours parce qu’elles aiment l’œuvre humanitaire. Encore moins, les sans voix. Ils viennent le plus souvent pour en tirer individuellement des bénéfices.
Vous savez, l’Afrique a un sous-sol très riche mais les jeunes, pourtant dotés d’un fort potentiel et très ingénieux, n’obtiennent pas des financements qui leur permettent de mettre sur pied, leurs projets.
Quels sont vos projets à Kodakossi ?
Kodakossi a trois grands objectifs : Soutenir les plus défavorisés dans leur domaine – Lutter contre le chômage en soutenant les projets des membres à travers des financements, l’accompagnement et la création – Kodakossi Inter soutient par ailleurs ses membres dans les bons et mauvais moments …
Nicole Ricci Minyem
Après avoir eu vent du mandat d’arrêt émis contre lui, l’homme d’affaires, condamné à 20 ans de prison ferme au Bénin, entend trouver refuge en France, pays dans lequel il réside depuis peu.
La décision de justice intervient après la découverte en 2016 de 18 kilogrammes de drogue dans un conteneur appartenant à l’une des entreprises dirigées par Sébastien Ajavon et ses partenaires.
Relaxés quelques semaines plus tard pour défaut de preuves pouvant étayer les accusations portées contre eux et visant à démontrer leur culpabilité, Sébastien Ajavon et ses acoaccusés, ont malheureusement vu leur dossier revenir sur la table de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, qui les a condamnés à une peine d’emprisonnement ferme de 20 ans avec en sus, le payement de cinq millions d’amende.
Mais, les avocats de l’homme d’affaires qui porte par ailleurs la casquette d’homme politique ont décidé de contre attaquer. Ils ont entamé des démarches afin de se pourvoir en cassation, en amenant l’affaire devant la Cour Suprême du Bénin afin de démontrer que ces accusations ne sont que de simples allégations.
Maître Renaud Agbodjo et les autres avocats, réunis pour la défense de Sébastien Ajavon et Cie, parlent d’irrégularités ayant émaillé tout le processus qui a conduit à cette décision de justice. Ils évoquent par exemple le refus qui leur a été opposé lorsqu’ils ont demandé à entrer en possession du dossier pénal de leurs clients. La réponse a été la même lorsqu’ils ont voulu défendre les prévenus le jour du procès ; des restrictions qui leurs ont été imposées alors qu’aucune disposition de la loi en vigueur au Bénin ne l’autorise.
Par ailleurs, Sébastien Ajavon ne cesse de proclamer son innocence. Il dénonce une affaire politique, un « coup monté » destiné à le faire tomber. Face à nos confrères de Radio France International, il affirme que « les scellés du conteneur ont été brisés et remplacés à l’insu de la société Comon SA avant la prétendue découverte de cocaïne. La société Comon SA, pour laquelle j’étais le dirigeant, n’a eu aucune maitrise du conteneur. Je n’ai eu aucun accès aux paquets saisis ni aux analyses pratiquées. Nous avons les preuves, les huissiers sont allés, les numéros de scellés ne correspondaient pas du tout aux scellés qu’ils ont utilisés après pour refermer le conteneur … »
La demande d’asile introduite cette semaine n’a connu aucune suite jusqu’ici mais, cela ne va pas empêcher aux accusés de mener le combat jusqu’au bout. Les avocats estiment que le procès qui s’est déroulé au début de week end était sans objet parce que la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme n’a pas tenu compte de la décision prise auparavant par la justice.
La partie civile qui entend elle aussi mener cette affaire à terme, précise que le candidat qui occupait la troisième place à l’issue des élections présidentielles de 2016, n’est pas victime d’une cabale. Et Séverin Quenum, ministre de la justice, de préciser que tant que le ministère public n’aura pas clos le dossier, cette affaire restera pendante et, tout sera mis en œuvre pour que soit appliquée la loi qui condamne tout acte d’enrichissement illicite, de terrorisme ou encore de trafic de drogue.
Nicole Ricci Minyem
Alors que les résultats de la présidentielle du 7 octobre ne sont pas encore connus, le président Paul Biya, candidat à un septième mandat, a déjà été félicité par son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema.
«Le peuple de la République de Guinée équatoriale et son gouvernement se joignent à moi pour exprimer à votre excellence nos sincères et effusives félicitations pour votre réélection comme président de la République du Cameroun lors de l’élection présidentielle passée», a indiqué un communiqué signée du président équato-guinéen et relayé par l’AFP samedi.
Les résultats de l’élection présidentielle camerounaise du 7 octobre seront prononcés lundi à 11h par le Conseil constitutionnel. Cet institution étudie les recours post-électoraux avant de proclamer officiellement les résultats, et dispose pour cela de quinze jours à compter du jour du vote.
Parmi les candidats de l’opposition qui briguent le poste de président de la République, les trois principaux ont déposé des recours en annulation -partielle ou totale- du scrutin, dénonçant «fraudes» et «irrégularités». Ces trois recours, en plus des 15 autres introduits, ont tous été rejetés par le Conseil constitutionnel.
Le candidat du SDF avait saisi cette institution pour demander l'annulation totale du scrutin, estimant notamment que l'élection n'a «pas eu lieu» dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en raison de la situation sécuritaire sur place.
«La requête de Joshua Osih recevable à la forme, mais rejetée sur le fond, car non justifiée et sans incidence sur la sincérité du scrutin», a déclaré son président, Clément Atangana, peu avant la clôture de l'audience consacrée au contentieux post-électoral, à 2h 00 vendredi.
Jeudi soir, le Conseil constitutionnel a rejeté le recours de Maurice Kamto, qui avait revendiqué le 8 octobre la victoire à la présidentielle. Le Conseil constitutionnel a jugé «Non fondée» la requête du candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Après le verdict du Conseil constitutionnel, Me Emmanuel Simh, conseil de Maurice Kamto, a dit toute sa déception d’avoir perdu un procès de ce niveau. «Le juge constitutionnel n’a pas répondu à la question, si l’élection du 7 octobre a été crédible. Ce qui est sûr, on a bousculé nos adversaires, on a bousculé les habitudes, on a bousculé les aprioris pour démontrer que dans ce Cameroun, on pouvait défendre un dossier avec de bons avocats».
Le rejet de tous les recours, ouvre tout un boulevard pour le candidat sortant Paul Biya qui est arrivé en tête des suffrages exprimés selon un classement établi par la commission nationale de recensement général des votes. Ainsi, après la campagne électorale, après le scrutin, après l’audience du contentieux post électoral, après la proclamation des résultats officiels, le processus électoral en cours sera bouclé par la cérémonie de prestation de serment.
Le Code électoral prévoit que «Le Président de la République élu entre en fonction dès sa prestation de serment. Celle-ci intervient dans un délai maximal de quinze jours à compter de la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel». Entre le mardi 23 octobre et mardi 06 novembre 2018, le président de la République élu le 07 octobre dernier, prêtera serment à l’Assemblée nationale à Yaoundé, devant le peuple camerounais, en présence des membres du Parlement, du Conseil constitutionnel et de la Cour suprême.
Otric N.
La Fédération Tunisienne de Football a décidé à l’issue de sa réunion d’aujourd’hui 20 octobre 2018, de démettre le sélectionneur national Faouzi Benzarti de ses fonctions. Nommé en juillet dernier suite au départ de Nabil Maaloul, le coach ne sera resté que trois petits mois à la tête des Aigles de Carthage, avec pour bilan 3 matchs et 3 victoires.
Maher Kanzari et Mourad Okbi devront assurer l’intérim lors des deux prochains matches officiels de la sélection en phase éliminatoire de la CAN 2019, jusqu’à la nomination d’un nouveau sélectionneur.
Selon Tunisie Numérique, Bien que l’annonce par le bureau fédéral du limogeage du sélectionneur national, Faouzi Benzarti, ait constitué une surprise, d’autant plus qu’il venait à peine de prendre les rênes de l’équipe de Tunisie, et qu’il a gagné toutes les rencontres dans lesquelles il a dirigé la sélection des aigles, il n’en demeure pas moins, que cette décision, et selon certaines sources proches du bureau de la fédération tunisienne de football, a été longuement réfléchie, et la décision a été prise, au vu de l’altération de la qualité du jeu de l’équipe nationale, malgré les victoires enregistrées.
Certaines sources allant jusqu’à accuser Benzarti de maltraiter les joueurs ce qui n’a pas été accepté par certains d’entre eux, notamment, ceux évoluant dans les championnats européens. Ce qui aurait poussé le bureau fédéral à prendre cette décision immédiate.
Né le 3 janvier 1950 à Monastir, Faouzi Benzarti est un joueur et entraîneur de football tunisien. Il est le frère de l'entraîneur Lotfi Benzarti. Il entraîne quatorze clubs et deux équipes nationales en plus de quarante ans, de 1977 à 2018. Avec le Raja Casablanca, il atteint la finale de la coupe du monde des clubs de la FIFA en 2013.
Il a passé toute sa carrière de footballeur à l'Union sportive monastirienne avant d'opter pour la carrière d'entraîneur. Lauréat du stage de formation organisé en 1977, il entame sa carrière au Club olympique de Sidi Bouzid avant de revenir à l'Union sportive monastirienne, qu'il entraîne en 1979-1980, lui permettant de revenir en Ligue I. Il dirige par la suite les principales équipes du pays : Étoile sportive du Sahel, Club africain, Espérance sportive de Tunis, Club sportif sfaxien, Stade tunisien. Il a également entrainé aux Émirats arabes unis.
Il prône un style de jeu offensif, une possession de balle importante et une récupération haute. Certains observateurs soulignent cependant qu'il est particulièrement influencé par un style de jeu réaliste, à la fois dans ses méthodes de jeu et de management. En janvier 2017, il est l'entraîneur le plus titré de Tunisie.
En juillet 2018, il est nommé sélectionneur de l'équipe nationale tunisienne. Il quitte donc ses fonctions au sein du Wyad Casablanca où il officiait avant sa nomination. Il remplace Nabil Maâloul et c'est la troisième fois qu'il occupe ce poste dans sa carrière. Toutefois, il est démis de ses fonctions en octobre après trois victoires et une qualification pour la CAN 2019.
Otric N.