25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

D’après nos sources, ces deux bleus ont fait une belle percée durant cette présidentielle 2018, dont les résultats seront connus ce jour et rendus publics par le Conseil constitutionnel.

Durant la campagne électorale qui a couru du 22 septembre au 6 octobre 2018, Maurice Kamto et Cabral Libii ont particulièrement réussi à drainer les foules dans leurs meetings organisés dans diverses localités du pays. Pourtant dans leur posture de bleus, d’aucuns avaient cru que leur entrée en la matière prendrait du temps. Le Social democratic front, parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi qui a toujours tenu la tête du peloton des partis politiques de l’opposition, semble avoir été devancé par Kamto du Mouvement de la renaissance du Cameroun (MRC). Selon nos sources bien introduites, après le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), c’est celui du MRC qui arriverait à la suite, se plaçant ainsi en tête des 7 sept autres formations politiques ayant concouru pour cette élection présidentielle.

Kamto aurait conquis son électorat grâce à son projet de société décliné en cinq grands chantiers de modernisation du Cameroun. Les domaines évoqués dans ledit projet sont entre autres la jeunesse et l’éducation, l’économie et la production, la politique étrangère et la diaspora, la santé. Et sur ce dernier point, le candidat du MRC parlait de rendre gratuit la césarienne dès 2019 et de rendre gratuit tous les premiers soins de santé de base. Sur le plan politique et institutionnel, Maurice Kamto prévoyait procéder à «une réforme profonde de la Constitution camerounaise». Il s’est aussi intéressé à la crise anglophone en promettant de la régler aussitôt qu’il accèdera à la magistrature suprême. Quelques morceaux choisis des déclarations du candidat du MRC, «j’irai chercher ceux qui sont dans les forêts et je mettrai en place un dialogue inclusif où on ne discutera pas de la forme de l’Etat mais des mesures de reconstruction de ces régions. La sécession n’est pas une option, ma préférence personnelle, c’est le régionalisme».

Maurice Kamto a été rejoint par les partis politiques de l’opposition à savoir, le Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN) de Paul Eric Kingue qui est devenu son Directeur de campagne, la Dynamique pour la reconnaissance nationale (DRN) d’Albert Dzongang, le Rassemblement démocratique pour la défense de la République (RDDR) de Yapolé Dieudonné, la ligue démocrate de Fabien Mvondo, le parti libéral démocrate de Jean Robert Yapoué, les branches régionales de l’Union des populations du Cameroun (de l’Ouest et du Littoral).

L’autre phénomène de cette élection présidentielle c’est Cabral Libii. Initiateur de l’opération 11 millions de citoyens, il a été investi par le parti politique Univers du Pr Prosper Nkou Mvondo. Sa présence à cette Présidentielle a été saluée par Grégoire Owona lors de son passage au Conseil constitutionnel. Invité le 19 octobre dernier à Radio Balafon, Cabral s’est exprimé sur les résultats du scrutin du 7 octobre dernier. «On a décidé d’affecter des résultats aux gens parce que l’objectif apparemment, c’était de déclasser le SDF. Apparemment ça a marché, parce que depuis que ça s’est produit, ils sont contents sur les réseaux sociaux», a-t-il déclaré.

Celui qui fait aujourd’hui partie des nouveaux visages de l’opposition à l’âge de 38 ans, a  affirmé que son expérience de la présidentielle lui a permis d’apprendre «qu’il y a encore beaucoup de travail…Je dirige un mouvement, ‘‘11 millions de citoyens’’. Nous allons poursuivre le travail de sensibilisation pour les inscriptions sur les listes électorales, nous allons poursuivre le travail de formation citoyenne ».

Liliane N.   

 

 
Le président du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun ( Cnjc ), de l'arrondissement de Bertoua 1er se prononce suite aux recours fait au conseil constitutionnel.
 
 
Depuis son élection le 17 février 1018 à la délégation d'arrondissement de la jeunesse et de l'éducation civique de Bertoua, le nommé Bossis Ebo'o, homme de médias et acteur de la société civile se distingue par son dynamisme et son sens élevé de patriotisme.
 
« Sans soutenir le conseil constitutionnel du Cameroun, je crois que kamto est un brillant juriste. Ne détourner pas par la force du verbe le problème réel. Pour dire que un document est faux, il faut déjà présenter le vrai. C'est une logique élémentaire et nul ne le saurait mieux qu'un juriste. Donc cette argument est une fuite en avant. Le gens connaissent la vérité et la manipulation ne passera pas. D'une part, le pv des commissions départementales sur le droit Camerounais, n'a pas de base juridique. Le seul document valable en matière de contentieux électoral au Cameroun reste et demeure LE PV DE BUREAU DE VOTRE ÉTABLI AU MOMENT DU DÉPOUILLEMENT LE JOUR DU VOTE ET DANS LE BUREAU DE VOTE. Ce pv est établi devant tous les électeurs sous la coordination des membres du bureau de vote. Chaque membre signe le pv et mentionne d'éventuelles incidences et irrégularités constatées s'il en existe. Qui sont donc les membres du bureau de vote? Dans le cadre des élections du 7 octobre dernier au Cameroun, le bureau est constitué de onze (11) membres à savoir : un représentant d'Elecam qui est d'office président, un représentant de l'administration et un représentant de chaque parti participant à ces élections. La loi à pris soin de présenter la forme et le fond de ce PV qui est le seul et unique document de droit en matière de contentieux électoral. Ce pv de bureau de vote est établi en présence de tous les membres et des électeurs volontaires pour établir la vérité des urnes. Le pv des bureaux de vote est établi pour ces élections en  11 exemplaires plus 2 c'est-à-dire 13 exemplaires originaux et non photocopies. Chacun des membres présents reçoit de droit un exemplaire pour son candidat. La loi dit que en cas de contestation, seul le PV d'Elacam fait foi. Ce qui revient à dire que dans une contestation, il faut déjà apporter ton pv pour comparaison à celui d'Elecam. Kamto a t il produit un seul PV de bureau de vote? Très honnêtement la réponse est non. Et pourquoi ne l'a t il pas fait? Les raisons sont multiples. Déjà il n'a pas pu couvrir tous les 25000 bureaux de vote ce qui prouve que le parti n'a pas d'envergure nationale et puis la sommation de quelques pv de bureaux de vote en sa possession lui prouve qu'il est perdant. Le PV des commissions départementales c'est quoi alors et quel.est son rôle. La loi prévoit que 48h après le dépouillement, tous les pv de bureaux de vote doivent être acheminés à la commission départementale pour décompte des voix bureau de vote par bureau de vote au vie des pv de bureau de vote issus des dépouillements publics. En ce moment, la commission a pour président, le président du tribunal de grande instance de la localité, les  membres sont les représentants d'Elecam, de l'administration et des partis politiques. Le PV que cette commission produit, sa forme n'est pas décrire par la loi pour demander de signer à ce niveau ou pas. Pour dire que en cas de contestation, seul le PV de bureau de vote est l'unique élément de droit. Donc de grâce ne vous accrochez plus à des éléments sans fondement dans le droit alors que vous êtes des imminents juristes. Il y a eu fraude aux élections, oui, sortez vos pv des bureaux de vote devant le conseil constitutionnel pour que le conseil puisse les confronter à ceux d'Elecam. Vous n'en disposez même et vous parlez de fraude. C'est juste de la diversion. Je ne suis pas entrain de blanchir ces élections du 7 octobre, mais je dis simplement que aucune preuve de fraudes n'a été présenté ni au public, ni au conseil constitutionnel. Certains diront tout simplement que quelques vidéos ont été produites. Je n'en disconviens pas, mais est ce que ces images sont sincères? Pourquoi les pv de bureaux de vote n'ont pas fait mention alors que la loi le prévoit? Nous vivons un monde où la production d'images montées semble être la chose la mieux partagée et donc je me retiens
 
Bossis Ebo'o
 
Le peuple camerounais est un et indivisible.
Il reste attaché autour de son Campion qui lui a apporté la démocratie et la liberté, le multipartisme, l'état de droit et est son seul  espoir pour sa prospérité et celle du pays.
C’est d’ailleurs un homme de paix, c’est le rassembleur, l'unique même.
Les Camerounais ne sont pas dupes, ni des moutons et encore moins bêtes.
Ils sont plutôt sages, intelligents, avertis, éclairés, …
Ce peuple s’est  levé en rangs serrés pour réaffirmer  sa confiance en cet homme, l'homme du renouveau.
Il est le choix du peuple.
Les Camerounais ont dit qu'on ne meurt qu'ici là. 
 
Les motions de soutien ont accouru de tous  bords,  de toutes les classes sociales .
C’est ce même peuple qui a cotisé pour payer sa caution.
Il est même allé plus loin en contribuant financièrement pour sa campagne électorale.
Il était aussi massivement rassemblé autour de lui lors de sa campagne.
Il lui a promis un vote à 100%.
Il est sorti le 7 octobre bravant l'intimidation des sécessionnistes de ne pas voter.
Même les observateurs internationaux ont déclaré que les élections se sont déroulées dans la sérénité et la tranquillité.
Le peuple est resté légaliste et républicain pour attendre le verdict des urnes par l'organe compétant.
Les sondages disent même qu’il a eu  la majorité, absolue en plus.
Il a obtenu 100% dans certaines régions et  dépasse largement ses concurrents dans  le pourcentage global.
Presque tous les recours ont été déclarés irrecevables, sauf 2 minuscules déclarés recevables en la forme, mais déboutés au fond. 
 
Le contentieux post électoral était pleinement public; la procédure transparente; le contradictoire était au rendez-vous.
Les requérants ont rassurés qu'ils vont respecter la décision du conseil.
Mais pour quelle raison faut-il encore croire que  ce même peuple veut monter  une insurrection ou alors sera utilisé pour s’opposer contre  son choix ???
A moins que l’on ait 2  peuples, ou que les occidentaux jaloux ne viennent  d’eux-mêmes  déstabiliser le Cameroun, ou alors la scène se passera au Mali, au Nigeria ou en Libye et diffusée au Cameroun à travers les réseaux sociaux ????
On ne peut pas vraiment comprendre le Cameroun.
Soit nous ne sommes pas tous des moutons, soit certains le sont et d’autres pas, soit alors nous ne le sont pas du tout.
En ce qui me concerne,  je reste serein, j’ai foi aux camerounais et je suis rassuré que rien de mal ne se passera.
Je suis sûr que les non moutons ne le deviendront pas seulement demain.
C’est pas quand-même demain que les Camerounais seront dupes !
C’est pas demain qu'on déclarera de telles prétentions recevables !
 
Pour préserver la stabilité et la paix ce jour, 22 octobre au Cameroun, les autorités ont par un message d'alerte, informé les camerounais à un comportement responsable et au respect de la réglementation en vigueur très tôt aux environs de 6 h 30 min. Reprit en dessous par l'Agence Cameroun Presse.
 
«ALERTE   ALERTE   ALERTE
 
Des individus mal intentionnés propagent dans les réseaux, des messages appelant les populations à un rassemblement insurrectionnel, le lundi 22 octobre 2018 à la Poste Centrale de Yaoundé. Il importe de rappeler qu aucune manifestation publique n a été autorisée par les autorités compétentes. De tels appels séditieux exposent leurs auteurs et complices, ainsi que tout participant à cette manifestation illégale, à subir les rigueurs de la loi, conformément aux dispositions pertinentes du Code Pénal réprimant les atteintes à la sureté de l'Etat et de la loi portant répression du terrorisme. Ensemble, faisons preuve de responsabilité citoyenne pour barrer la route aux ennemis de la paix.
 
 ALERTE   ALERTE   ALERTE»
 
Bossis Ebo'o

Des bruits courent sur les réseaux sociaux à propos d'une manifestation prévue à Yaoundé lundi 22 octobre, jour de la proclamation présidentielle.

Un rassemblement qui devrait avoir lieu demain à la Poste Centrale de Yaoundé n'a pas été autorisé par les autorités et est illégal en vertu de la loi anti-terroriste et du code civil.

Toute personne qui se verra enfreindre la loi se verra arrêté et sera jugé, en fonction.

Nous recommandons à tous de ne pas enfreindre la loi, de ne pas rejoindre ce rassemblement non-autorisé.

La paix doit absolument être préservée et la prospérité du Cameroun doit rester intacte

Le concessionnaire du transport ferroviaire a annoncé samedi 20 octobre 2018 qu’il procédera à la réorganisation et au renforcement de ses activités à travers la mise en service des nouvelles locomotives.

’Les nouvelles voitures devraient être opérationnelles avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qu’abritera le Cameroun’’, a précisé Pascal Miny, Directeur général de Camrail, qui s’exprimait samedi à Douala, lors d’une cérémonie en prélude à la commémoration ce dimanche le 21 octobre 2018, du deuxième anniversaire de l’accident ferroviaire d’Eseka ayant officiellement fait 79 morts et 600 blessés.

‘’L’organisation de cette cérémonie de communion avec les orphelins de l’accident d’Eseka est un accompagnement pour marquer notre solidarité à ces enfants qui, au-delà des autres aspects liés aux indemnisations des ayants droits, ont reçu des bons scolaires afin de poursuivre leurs études’’, a déclaré Pascal Miny.

Au total, 88 orphelins des victimes de la catastrophe ferroviaire ont reçu l’appui des responsables de Camrail lors des cérémonies qui ont respectivement eu lieu dans les villes de Douala, Yaoundé et Ngaoundéré.

Pour rappel, la catastrophe ferroviaire survenue le 21 octobre 2016 à Eséka, dans la région du centre du Cameroun, avait officiellement fait 79 morts et environ 600 blessés. L’enquête commandée par Paul Biya avait établi la responsabilité de CAMRAIL dans l’accident de train le plus meurtrier de l’histoire du Cameroun. La société avait entreprit de remettre 1,5 million de FCFA à chaque famille ayant perdu un membre dans l’accident.

Par rapport à cet accident ferroviaire, la justice camerounaise a rendu son verdict le 26 septembre 2018, condamnant Camrail ‘’pour homicide, blessures involontaires et activités dangereuses’’. Une décision prise en ‘’l’absence de toute expertise qualifiée et compétente’’, selon Camrail qui a interjeté appel de la décision du Tribunal de première instance (TPI) d’Eséka.

Lors de la 29ème session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer) en abrégé Comifer tenu mardi 08 mai 2018, l’on a appris que l’Etat et Camrail ont engagé le processus d’acquisition de 9 locomotives auprès de l’américain General Electrics, tel qu’inscrit dans le 2ème Plan quinquennal des investissements ferroviaires validé par le Comifer. L’Etat du Cameroun devant financer l’acquisition de 4 locomotives alors que le financement des 5 autres incombe à Camrail.

L’évaluation faite lors des derniers travaux fait dire que le projet est suffisamment avancé. La réception en usine des 9 locomotives, dont 4 seront affectées à l’activité voyageurs et 5 au transport de marchandises, est effective et une avance de démarrage représentant les 15% du marché a déjà été versée par Camrail et l’Etat du Cameroun qui tiennent à finaliser dans les délais les plus raisonnables ce dossier, malgré les contraintes conjoncturelles.

Dans le même temps, les deux parties sont engagées dans l’acquisition de 25 voitures-voyageurs qui seront fabriquées par CIM-SSRT. Les négociations de la convention de financement sont actuellement en cours et une mission instruite par le Premier Ministre vient de séjourner à ce sujet à l’étranger.

Pour rappel, 5 modules autorails devront également être acquis auprès du suisse Stadler avec qui la partie camerounaise est en train de s’accorder sur les modalités contractuelles.

Otric N.

Parmi les 26 000 personnes concernées par l’annonce de Louis Paul Motaze, certains ont des dossiers invalidés.

Le Ministère des Finances dirigé par Louis Paul Motaze appelle cette deuxième phase de l’opération de comptage physique du personnel de l’Etat, la phase du pré contentieux. Elle va se tenir du 26 octobre 2018 au 4 janvier 2019. Elle concerne 26 000 fonctionnaires soit non recensés, soit dont les recensements ont été invalidés. Ceux-ci doivent apporter la preuve de leur appartenance légale à la Fonction publique. Jusqu’à nouvel ordre, ils toucheront leur salaire exclusivement à Yaoundé et par bons de caisse. «Nous avons considéré des recensements comme invalides lorsque vous avez fait des recensements et par ailleurs vous avez été dénoncés une ou deux fois. Ceux qui sont partis et quand ils ont entendus que le recensement est en cours et ils rentrent au Cameroun pour se faire recenser», a expliqué au journal télévisé de 20 heures du 20 octobre 2018 de la Cameroon radio and television,  Cyrill Edou Alo’ole Directeur général du Budget au Ministère des Finances.

Pour que tout le monde ait la bonne information et pour que tout se passe dans la plus grande transparence, la liste des personnes concernées par la deuxième phase de l’opération lancée, il y a des mois par Louis Paul Motaze, sera rendu publique. Toutefois Cyrille Edou Alo’o précise que «c’est pas le lieu de stigmatiser ces personnes-là. Ils ont encore la chance comme ceux qui l’ont fait, de pouvoir se faire recenser et prouver qu’ils sont régulièrement dans le ministère du travail et qu’ils méritent la solde qu’ils perçoivent». Aussi parmi les 26 000 personnes concernées par la deuxième phase du comptage physique des agents de l’Etat, s’il y en a qui ont eu à contracter un crédit dans un établissement bancaire, un mécanisme a été mis sur pied pour que nul ne soit perdant. «Ceux des personnels qui ont des engagements dans les établissements financiers, leurs salaires seront précomptés de ceux qu’ils doivent payer mensuellement à ces banques-là. Parce que nous travaillons en liaison avec les banques», a indiqué le Directeur général du Budget au Ministère des Finances.

A titre de rappel après son accession au Ministère des Finances, Louis Paul Motaze a entrepris de lutter contre le phénomène des agents fictifs émargeant dans le fichier solde de l’Etat. Ce phénomène fait perdre au Cameroun de centaines de milliards de FCFA. La première phase de ladite opération a couvert la période allant d’avril à juin 2018. Et les fonctionnaires devaient présenter comme pièces justificatives, une demi-photo 4X4, une photocopie de la Carte nationale d’identité, des photocopies de l’acte de recrutement, du dernier acte de reclassement ou d’avancement et de l’acte de nomination. A ces documents il fallait ajouter l’original d’une attestation de présence effective signée par l’autorité compétente.

Rendu au mois de juin dernier, 44 000 fonctionnaires présumés fictifs ont été démasqués, sur les 310 786 agents émargeant officiellement à la Fonction publique.  

Liliane N.

 

Bubinga est un homme mûr qui a beaucoup de succès dans ses affaires bien qu’ayant aussi de nombreux détracteurs. Il a une grande renommée et ses activités sont établies jusque dans les moindres recoins de son pays. Bubinga a hérité du maillage territorial laissé par l’ancien monopoleur  Ossoko. Après qu’Ossoko lui ait cédé l’entreprise, Bubinga changea son nom et fit implémenter sa nouvelle vision. Pendant de longues années, il bénéficia lui aussi du statut de monopoleur dont jouissait son prédécesseur puis un jour, le vent tourna et il fut contraint d’accepter la concurrence. Accusant le coup, il entreprit de consolider ses acquis en constituant des bastions et en nouant des alliances fortes avec d’autres entrepreneurs qu’il su intéresser. Malgré tout, il perdit de nombreuses parts de marché et fut sérieusement mis en difficulté en 1992. En homme au sens aiguisé des affaires, il sut retourner cette situation en sa faveur. Au lieu d’engager un bras de fer qui lui aurait été préjudiciable avec ses nouveaux concurrents, il s’associa avec certains d’entre eux grâce auxquels il regagna la majorité des parts. La suite nous la connaissons, Bubinga réussi à phagocyter ses associés et en quelques années, il régnait de nouveau en maitre remportant tous les « prix » au grand écœurement de ses petits concurrents qui se contentèrent de passer leur temps à l’accuser de profiter de sa position préférentielle au lieu de descendre sur le terrain essayer de faire comme lui. En vérité, au quotidien les clients ne voient que les entreprises Bubinga et même si ses produits sont souvent critiqués, la réalité est qu’il n’y a à côté, aucune autre offre pertinente, la plupart des concurrents s’étant cantonnés dans des zones sans importance,  où ils n’ont pour seuls clients que des membres de leurs familles.

A partir de 2016, l’on a vu arriver sur le marché de nouveaux entrepreneurs. L’un d’eux, à la tête des entreprises « NKAP », fort de sa grande renommée intellectuelle a suscité assez de remous et d’espoir, surtout pour « CERTAINS » de ses frères ai-je constaté. De mon poste d’observation, je me suis demandé [que] : hum ! Le père ci n’est pas en train de faire ce qui avait perdu les autres ? Le connaissant et vu sa stature, je me suis permis de douter qu’il puisse être l’instigateur de ce que j’observais. Qu’ai-je observé ? « CERTAINS » de ses frères sont devenus méconnaissables. Des gens avec qui nous mangeons dans le même plat, avec qui nous partageons nos joies et nos peines sont devenus intolérants, aineux… les preuves sont sur la toile et j’ai avec moi des tonnes de captures d’écran. Naturellement, en face, il y’a eu réplique.

De tout ce que j’ai pu lire, il m’a semblé que pour ces frères-là, leur messie était arrivé et était venu le temps pour eux d’avoir le monopole du marché et de régler son compte à Bubinga et tous ceux soupçonnés d’avoir pu profiter de ses largesses d’une manière ou d’une autre. C’est encore là que je me suis dit [que] : hum ! À eux seuls, ils ne peuvent pas avoir le monopole du marché ; en se mettant à dos tous les autres, comment comptent-ils y arriver ? Je me suis encore demandé [que] hum ! Donc les autres sont fous, Vous leur promettez le calvaire et voulez qu’ils achètent le produit de votre frère ? Quand lui-même a pris la parole pour leur demander d’arrêter ça, j’ai dit à certains : vous voyez, ce n’était pas lui. Mais est-ce qu’ils l’ont alors écouté ?

N’est-ce pas avec tout ça, le jour du grand concours est arrivé. Certains clients ont dit « haaa ». Le peu qui s’est déplacé avait le choix entre neuf entrepreneurs dont « Bubinga », le messie des autres « Big professor », le jeune fringant « Ahidjo Bis », l’homme des avions « Bouboule », celui qui parle avec Dieu même « Big Pasto », l’homme au nœud papillon « Ndjamandjama », le grand docta qui joue au pingpong avec sa femme « Ndjaptche », le père rigoureux qui avait fait ça dure à Katy « kankan » et enfin l’autre jeune qui nous a amené l’histoire des gros bus, « Lance-flamme ».  Ce jour-là, moi-même je suis parti au kiosque prévu à cet effet choisir qui pour moi est le meilleur entrepreneur avant de rentrer chez moi m’écouter « Watafufu ». Le lendemain, quelle ne fut pas ma surprise d’entendre « Big Professor », à travers une métaphore se déclarer vainqueur du concours appelant Bubinga à organiser la transition ? Ekie !!! Le père ci a fait ça comment ? Mama Sarah !!!!!! Ah, un grand comme lui, s’il affirme pareil chose c’est que ce n’est pas la blague, il a certainement les preuves de ce qu’il allègue. Frère jacques, frère jacques… dingdengdong : les carottes sont cuites pour Bubinga. Le père merci pour les services rendus, va te reposer. Sauf que, un jour après, qu’est-ce que j’entends ? Big Professor demande l’annulation partielle de l’élection qu’il dit avoir gagné et ce, dans sept régions. REKIEEEE !!! Soit dit en passant, Bouboule et Ahidjo bis ont aussi déposé des requêtes qui n’ont pas connu de suites favorables.

 Est-ce que j’ai alors le niveau de comprendre les agissements de Big professor ? N’est-ce pas l’affaire est partie au tribunal, Big professor est venu avec l’avocatier. J’étais là que pian, je vais voir l’affaire ci. Ils ont parlé, parlé, parlé…, deux jours durant. Quand ils eurent fini, j’ai ma part dis que l’affaire ci est plié. Quand les autres sont venus hein, c’est là que j’ai dit que yeuch !!!! Ça peut faire comme ça les gens ci nous ont raconté du n’importe quoi hein. Moi je sais quoi des affaires de droit ? J’ai appris et retenu deux choses principales dans ce procès et c’est elles qui m’ont permis de forger ma conviction qui n’est pas forcement la vérité :

  1. Ce qui fait foi c’est le procès-verbal
  2. C’est celui qui affirme quelque chose qui en apporte la preuve

Au-delà de tout ce qu’on a vu et entendu, Big professor n’avait pas de procès-verbal parce que n’ayant pas de personnes pour veiller sur ses voix dans les bureaux de vote. Ce que son avocatier brandissait à la télé étaient en quelques sortes des documents de synthèses élaborés au niveau départemental où il avait le droit de se faire représenter. Plus encore, celui qui est allé le représenter à la commission nationale de recensement des votes, Professor aussi, avait signé le document sans émettre la moindre réserve.

Big professor a affirmé que les autres ont fraudé et que lui il a gagné, la charge de la preuve lui revenant, n’en n’ayant pas, les grands-pères et les grand-mères qui avaient les perruques et les peignoirs rouges (c’est même quel genre d’habits ça ? NDLR) ont dit que NON, que Big professor n’a pas raison et les avocats ont commencé à tomber de son avocatier.

L’histoire-là ressemble à s’y méprendre à celle qui avait opposé mes deux voisins Zigli et Kondrè. Les deux gars avaient des vues sur une jolie créature du quartier, une jeune fille couleur ébène au sourire enchanteur. Kondrè, pour discréditer Zigli auprès  de la donzelle, ne le voyant pas d’habitude avec des filles, racontait à tout le quartier que ce dernier est homosexuel et est même allé jusqu’à lui porter plainte. Au tribunal évidemment, on lui demanda d’en apporter la preuve. Pendant deux jours, il s’acharna à démontrer que ni lui, ni personne au quartier n’avait jamais vu Zigli avec une fille. Sauf que le juge lui dit que ce n’est pas une preuve. Tout le quartier était allé suivre le procès et voilà la honte qui arrivait vers Kondrè. En dernier recours, prenant soin que sa voix soit bien entendu, s’adressant au juge et à Zigli, il cria : QU’IL MONTRE SES FESSES.

« La charge de la preuve incombe à la partie qui a mis en mouvement l'action publique » dit le code de procédure pénale en son article 307.

Evidement Kondrè avait perdu le procès mais la suspicion est calée sur Zigli. Et le pire dans l’histoire est d’entendre les partisans du Kondrè dire : que c’est quoi ? S’il n’a rien à se reprocher, qu’il montre ses fesses ça fini là.

Pas très fair-play tout ça mais bon, il parait que c’est aussi ça la politique.

Le corps sans vie de Mouammar Kadhafi a fait le tour de la toile, montré comme un trophée par ceux qui l’avaient traqué pendant des mois, pour commettre leur meurtre

Même si les circonstances réelles de sa mort restent obscures jusqu'à présent, l’on se souvient que les premiers missiles avaient été tirés par un drone américain, un avion de chasse français de l'Otan a pris le relais quelques instants plus tard, en tirant deux autres missiles et plus de 20 voitures ont été réduites en poussière.

Le guide et ses plus proches collaborateurs réussissent à sortir indemnes de l’amas de ferrailles et tentent de trouver une autre voie de sortie. C’est à ce moment qu’une véritable chasse à l’homme commence et tout est mis en œuvre par les miliciens de Misrata, les agents secrets français, les forces loyalistes et autres rebelles pour anéantir celui qui a dirigé la Lybie pendant 42 ans. Son fils Mouatassim, Abu Bakr Younès, son ministre de la Défense, et Mansour Dhao, le chef de sa sécurité personnelle sont à ses côtés et trouvent refuge dans les maisons abandonnées qui jouxtent la route. A 15 heures GMT ce 20 octobre 2011 que de Benghazi, arrive la nouvelle de la mort de Mouammar Kadhafi.

 

Le drame d’un pays qui a longtemps vécu dans l’opulence

Ils sont nombreux aujourd'hui en Lybie qui regrettent l’époque du « règne » de Kadhafi. Dans leur majorité, ils tiennent les propos où découlent les lamentations, la nostalgie, un profond chagrin. A tripoli par exemple, selon les informations relayées par toutes les chaînes du monde, les populations ont pris l’habitude de vivre avec les pénuries des denrées de premières nécessités, les coupures d’électricité, et devant les banques, ce sont de longues files d’attente parce que l’argent manque.

Que dire de cette insécurité qui règne en maître mot dans ce pays ? Ce dernier est déchiré par des luttes d’influence que se livrent dans l’impunité, les nombreuses milices mais aussi les dizaines de tribus, composantes essentielles de la société libyenne. A l’Est du pays par exemple, c’est le maréchal Khalifa Haftar qui règne en Seigneur…

 

Et pourtant, après le meurtre du guide, un gouvernement d’union nationale avait vu le jour en Lybie mais, cela n’a pas permis de ramener l’ordre et la paix. Des observateurs de la scène politique internationale affirment que l’assassinat de Mouammar Kadhafi a contribué à faciliter les déplacements des migrants avec pour conséquence directe la mort de milliers d’africains. Ils pensent par ailleurs qu’au Nord du Mali, la rébellion n’aurait jamais connu un tel impact si le guide Libyen était encore en vie. Il a travaillé longtemps à contenir les rebelles au loin. Le Cameroun non plus n’aurait jamais connu les attaques de la secte terroriste Boko Haram, grâce à la mise en place d’une force de défense et de sécurité capable de les mettre hors d’état de nuire. La liste est loin d’être exhaustive. Et dans le continent africain, l’on est encore en quête d’un leader capable d’impulser la même dynamique que Mouammar Kadhafi.

 

A qui profite la mort de Mouammar Kadhafi ?

Selon certaines sources, à l’instar de  Antiwar.com New Hillary Emails Reveal Propaganda, Executions, Coveting Libyan Oil and Gold
Repris par : http://www.wikistrike.com/2016/01/de-nouveaux-e-mails-d-hillary-clinton-revelent-les-raisons-de-la-guerre-menee-par-la-france-contre-la-libye-de-khadafi.html
, les informations suivantes sont données pour expliquer l’assassinat de cet africain qui n’avait qu’une seule idée en tête : Mettre sur pied, les bases pour la naissance des Etats Unis d’Afrique.

  • Obtenir le pétrole libyen

  • Assurer l’influence française dans la région

  • Accroître la réputation de Sarkozy au niveau national

  • Affirmer la puissance militaire française

  • Éviter l’influence de Kadhafi dans ce qui est considéré comme « l’Afrique francophone. 

  • Le plus étonnant est la longue section relatant l’énorme menace que l’or et l’argent des réserves de Kadhafi, estimées à « 143 tonnes d’or, et un montant similaire en argent » pourraient poser au « franc français » (CFA) en circulation comme monnaie africaine en Afrique francophone…

Quel est l’avenir de ce pays ?

Elle est bien lointaine, l’époque bénie où on parlait de la Lybie avec déférence, envie, respect. Aujourd’hui, lorsqu’on fait référence à ce pays, on évoque le cas des migrants qui trouvent la mort en Méditerranée, parce qu’ils tentent d’atteindre l’Europe sur les embarcations de fortune. On l’invoque en dénonçant les tendances esclavagistes de ces africains envers leurs frères, alors que nous sommes en plein 21ème siècle. A l’intérieur du pays, le peuple est obligé de choisir entre deux maux, le moindre mal : Le chaos avec les milices et les extrémistes ou le règne d’un régime militaire.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'initiative de l'autorité administrative de l'arrondissement d'Abong Mbang, Élie Rodrigue Fouda Ngamboe, connaît une adhésion toute azimutes auprès des populations.
 
 
''Au terme de ce cross cohésion, nous sommes bien évidemment épuisé physiquement, mais bien évidemment ragaillardi d'avoir bravé en se surpassant 10 kilomètres ensemble, populations et Forces de Défense et de sécurité, ceci à l'image symbolique de nos dix (10)Régions'' exprime l'administrateur civil, Élie Rodrigue Fouda Ngamboé. Après l'organisation d'un méga cross le vendredi 10 août dernier, dans le cadre du ''Plan Gouvernemental d'assistance Humanitaire'' où la mobilisation était celui des grands jours. Pour le colonel Paul Issiakou, commandant le centre d'entraînement et d'aguerrissement en zone forestière ( Ceaf ) de Moutchebou : ''Nous pensons avoir contribué à la consolidation du lien sacro-saint armée-nation ciment du concept de défense populaire Camerounais''. 
 
 
L'Arrondissement d'Abong Mbang étant le 1er Arrondissement du Cameroun d'après l'ordre alphabétique de l'organisation administrative du Cameroun. Il se veut d'être avec les autres circonscriptions administratives, être classé au 1er rang de par ordre du mérite dans l'expression et le vécu de l'intégration nationale, le vivre ensemble, l'unité dans la diversité linguistique et culturelle de notre pays le Cameroun'' dixit l'administrateur civil Élie Rodrigue Fouda Ngamboe. Par un message fort sympathique de soutien... La participation à la collecte volontaire des populations et forces vives au cross cohésion implémenté par le Gouvernement, sous l'égide de Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun. Le vendredi 19 octobre 2018, près de 700 participants de toutes les couches sociales ont manifesté leur adhésion au cross cohésion. La course sur une distance de 10 kilomètres représentant les 10 Régions du Cameroun. Dans cette unité administrative du Haut Nyong, le cross cohésion est devenu un traditionnel rendez-vous sportif qui réunit les populations civiles et celles militaires depuis la prise de commandement du sous-préfet, Elie Rodrigue Fouda NGAMBOE à Abong Mbang, Chef lieu du Département du Haut Nyong à l'Est.
 
 
 
Un cross cohésion qui intervient à point nommé avec la présence de la 32 promotion avec une cohorte de près de 350 éléments en formation au Centre d'entraînement et d'aguerrissement en zone forestière ( Ceaf) de Moutchebou. L'organisation d'un cross cohésion, soutien au plan humanitaire d'urgence du gouvernement, le retour total de la paix et la reconstruction du tissu social dans nos régions du nord ouest et du Sud Ouest.
 
 
‹‹ Considérant le contexte actuel dans notre pays, c'est notre façon de lancer ensemble, Forces de Défense et de sécurité et Civils, notre adhésion et collecte volontaire de fonds au Plan humanitaire d'urgence implémenté par le Gouvernement de la République... ›› indique l'autorité de Caen. Avant de renchérir en disant: «Nos pensées vont bien évidemment à l'endroit de nos compatriotes des Régions du Sud Ouest et du Nord Ouest endeuillés, déplacés et victimes des exactions de toutes sortes du fait de la crise socio-securitaire qui perdure malheureusement dans cette partie du territoire national. Nous leur rassurons de notre soutien fraternel et républicain. Nous leur portons à travers ce cross cohésion, un message de paix et d'espoir.» témoin le sous-préfet d'abong Mbang.
 
Cela permet de rassurer qu'ensemble, les camerounais sont capables de vaincre toutes adversités, ramener et préserver la paix partout dans les Régions du Sud Ouest et du Nord Ouest, avec juste un peu de sacrifice des ego et de valorisation de l'intérêt général, l'interet supérieur de la Nation.
 
Comme l'indique le magistrat municipal d'Abong Mbang, Charmant Oyal, dans l'un de ces extraits «Nous sommes confiant à un retour très proche de la Paix dans nos Régions du Sud Ouest et du Nord Ouest ».
 
 
Bossis Ebo'o, à Abong Mbang

La cérémonie organisée ce 20 octobre à Bingerville (Côte d’Ivoire) a connu la participation intellectuelle de la représentation de cette association au Cameroun. Après la réaction de Innocent Zoh, président de cette association, nous avons pu avoir le sentiment du président de la branche Kodakossi Cameroun, Eyock Stéphane.

  • Pour le plaisir de nos lecteurs, pouvez-vous nous dire qui vous êtes ?

Je suis Stéphane Eyock, je suis un camerounais qui est très intéressé par les actions sociales.

  • Depuis combien de temps avez-vous adhéré à cette association ?

J’ai eu vent de cette association, Kodakossi, par l’entremise d’une compatriote. Nous avons quelquefois partagé ensembles des expériences dans le domaine social, en œuvrant aux côtés de ceux qui sont les moins nantis dans notre pays, même si jusqu’ici, nous avons essayé d’apporter ce soutien, en tant que bénévoles. Face à la main tendue de Kodakossi, nous avons une fois de plus montré notre engagement car pour moi, lorsqu’il s’agit d’une action sociale, d’une action humanitaire, aucune association n’est jamais de trop. Et, convaincu par les informations que j’ai lu au regard des réalisations déjà faites par cette association sur le terrain, j’ai décidé d’intégrer cette famille.

  • Quelques semaines après votre adhésion, avez-vous déjà réalisé un projet sur le plan national ?

Cela ne saurait tarder, je peux vous le garantir mais, pour le moment, nous avons besoin d’une régularisation légale et cela est entrain d’être fait. Et je profite de cette tribune pour lancer un message aux mécènes, car nous ne pouvons pas travailler sans les moyens financiers. Aussi, nous demandons à toutes les personnes sensibles qui ont soif d’aider, de nous soutenir.

  • Cela fait certainement partie des difficultés que vous rencontrez ?

Vous savez, lorsqu’on évolue comme un mécène, cela demande certains sacrifices et, jusqu’ici, nous avons réussi à mener à bien, nos actions auprès des personnes qui ont besoin d’aide. Et oui, les difficultés sont diverses mais, loin de nous focaliser dessus, nous regardons avec foi vers l’avenir. Nous voulons également croire qu’avec le soutien des autres, nous allons relever les défis qui nous interpellent.

  • Vos projets à court terme ?

Kodakossi Cameroun veut aider dans toutes les régions du Cameroun, apporter de l’espoir dans l’amour, à tous ceux qui souffrent. Pour moi, c’est ce qui constitue l’essence de notre passage sur cette terre. C’est en tendant la main aux autres, que l’on trouve, à mon sens, une raison d’exister.

 

Philippe Carpe est l’une des personnes ressources de cette association en France. Il a montré son engouement à faire dans les pays africains, ce qui constitue la base essentielle de son existence depuis son départ en retraite en 2013. Il nous a fait l’amitié de répondre à nos questions

  • Qui est Philippe Carpe ?

Je suis un français âgé de 63 ans, divorcé, retraité et membre actif des restos du cœur depuis octobre 2013

  • A quel moment êtes-vous devenu membre de l’association Kodakossi ?

Je suis membre de Kodakossi depuis quatre mois aujourd’hui

  • Quel est votre rôle au sein de cette association ?

Mon travail consiste essentiellement à développer l’aide alimentaire, en prenant pour modèle les restos du cœur en France, en essayant de les adapter à la mentalité africaine.

Développer une vraie coopérative agricole qui va permettre aux africains de sortir de la pauvreté et de la précarité.

  • Quelles sont les raisons pour lesquelles vous avez décidé d’adhérer à cette organisation ?

Pourquoi Kodakossi et l’Afrique ? Mais pour plusieurs raisons. La première : Il n’est pas normal que les pays riches exploitent l’Afrique. Je suis choqué. Pour lutter contre la pauvreté et la précarité, il n’est pas normal que 819 millions de personnes vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Je me mets aux côtés des personnes qui militent contre le racisme, un cancer dans nos sociétés ; contre l’égoïsme. Quand je vis dans le confort alors que tout près de moi, des êtres humains vivent en manquent du strict nécessaire, je me sens coupable. Nous sommes tous frères et sœurs et en tant que tel, nous avons le devoir d’être solidaires.

Enfin, pour répondre à mes idées sur la foi, un croyant doit être engagé auprès de ceux qui souffrent.

  • Quelles sont les actions que vous entendez mener à moyen et court terme ?

Mes projets, avec l’aide de chacun seront de créer des aides alimentaires dans les villes africaines, créer un réseau d’entreprises solidaires, de réinsertion sociale. Tout seul, je ne saurais le faire mais, je crois que l’essentiel du travail est accompli qui œuvrent sur place, comme Innocent Zoh, Stéphane Eyock et tous ceux qui sont dans les autres pays dans lesquels Kodakossi est représenté.

Enfin, permettez-moi d’adresser un message à Innocent Zoh, grâce au bonheur que j’éprouve à travailler à ses côtés, avec lui. Il m’a transmis le message qui a changé toute ma vie : Tu as beau avoir toutes les richesses du monde mais, si tu n’as pas l’amour du prochain, tu es l’homme le plus malheureux. Comme chacun des membres engagés dans cette grande œuvre, j’ai compris que l’essentiel dans la vie, ce n’est pas moi, mais plutôt les autres.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

 

 

Page 935 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01