Le Délégué Martin Mbarga Nguele a fixé les nouvelles dates de dépôt des dossiers aux 7 et 15 janvier 2022.
Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale (Dgsn) a sorti un communiqué dans lequel, il fait savoir aux candidats aux concours de la police, que les dates limites de dépôt des dossiers ont été prorogées. Le communiqué concerne particulièrement les candidats aux concours des élèves Commissaires et élèves officiers de police et des élèves inspecteurs de police et des élèves gardiens de la paix.
Pour ce qui concerne le concours des élèves Commissaires et élèves officiers de police, les candidats ont dorénavant jusqu’au 07 janvier 2022 pour déposer leurs dossiers. Quant aux candidats au concours des élèves inspecteurs de police et des élèves gardiens de la paix, le délai de rigueur est le 15 janvier 2022.
En raison des difficultés pour imprimer leur fiche d’inscription dans les cybers café, Martin Mbarga Nguelé, dans son communiqué les invite à se rendre dans les lieux d’enrôlements physiques, munis de leurs dossiers complets pour achever le processus d’inscription aux différents concours qu’ils vont présenter.
Il convient de rappeler que le concours au recrutement de la police a été lancé en novembre 2021, sur toute l’étendue du territoire camerounais.
Liliane N.
Le président de la République Paul Biya a indiqué que les populations doivent collaborer avec l’armée pour «neutraliser les fanatiques de la violence armée» et préserver l’intégrité de notre territoire.
Comme on pouvait déjà l’imaginer, le Chef de l’Etat Paul Biya dans son message du 31 décembre 2021 s’est appesanti sur les problèmes sécuritaires auxquels le Cameroun fait face dans certaines de ses régions à savoir, l’Extrême-Nord avec la secte Boko Haram, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest avec les groupes armés qui réclament la sécession du pays. Le président qui a salué la mobilisation des comités de vigilance et des populations, a convié celles-ci à collaborer davantage avec les Forces de défense et de sécurité. Il a indiqué que le gouvernement reste déterminé à restaurer la paix dans ces régions-là.
«Dans cette lutte acharnée contre la barbarie, je voudrais exhorter le peuple camerounais à intensifier la collaboration avec nos forces de défense et de sécurité, afin de neutraliser les fanatiques de la violence armée et de préserver l’intégrité de notre territoire», a-t-il déclaré.
Le président de la République a rendu hommage à ces soldats qui ont laissé leur vie au front, pour la préservation de l’intégrité de notre territoire. Il a demandé ainsi aux jeunes de prendre ceux-ci comme des modèles et de ne point se laisser entraîner par ceux-là qui commettent des atrocités et des exactions.
«Dans cet exercice noble de défense civile et militaire, plusieurs de nos compatriotes ont perdu la vie sur le champ de bataille. Puissent-t-ils trouver dans notre détermination à poursuivre le combat, le réconfort que leur sacrifice pour la République n’aura pas été vain. Ils constituent des modèles pour notre jeunesse, que j’exhorte à ne pas céder aux manœuvres d’endoctrinement des groupes sécessionnistes. Dans ce combat contre le terrorisme, nous entendons rallier un large éventail d’Etats partenaires, en déconstruisant les contre-vérités sur la situation des droits de l’homme dans notre pays, véhiculées au sein de l’opinion internationale par certains contempteurs du Cameroun», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Dans son message à la nation, le président de la République a parlé entre autres de notre gestion de la pandémie du coronavirus, notre Stratégie Nationale de Développement sur la période 2020-2030, des crises sécuritaires à l’Extrême-Nord et dans les régions anglophones, la prolifération des discours haineux sans oublier la Coupe d’Afrique des Nations 2021.
Sans nul doute, on peut affirmer que le président de la République s’est appesanti sur les préoccupations majeures et actuelles du Cameroun. Sur le Coronavirus qui est revenu au-devant de la scène ces derniers jours, avec la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), on peut retenir que le Chef de l’Etat Paul Biya salue les efforts déployés pour lutter contre cette pandémie. Plus important encore, il se montre favorable à la prise du vaccin contre le Coronavirus.
«Mais au regard de la nocivité de ce virus, la vaccination constitue sans doute une mesure barrière supplémentaire. Dans bien des cas, un schéma complet de vaccination permet d’éviter des complications graves de cette maladie, qui sont généralement fatales. C’est la raison pour laquelle je demande à tous et à chacun de se faire vacciner, et de ne pas prêter le flanc aux conjectures complotistes qui foisonnent sur les réseaux sociaux, concernant le vaccin contre le corona virus. En effet, en combinant le respect des mesures barrières à la vaccination, nous parviendrons à briser la chaine de contamination de ce virus, et à retrouver plus rapidement une vie normale», a-t-il déclaré.
Stratégie Nationale de Développement
Pour ce qui est de la Stratégie Nationale de Développement, le Chef de l’Etat Paul Biya s’est réjoui du fait que le Coronavirus n’a pas fait perdre au Cameroun, le cap. Il a énuméré les investissements effectués en vue de l’achèvement des projets structurants de première génération.
«Dans ce chapitre, il convient de mentionner entre autres : l’achèvement de la première phase des autoroutes Yaoundé-Nsimalen ; Yaoundé-Douala et Kribi-Lolabe ; leur mise en exploitation est effective, dans le cadre des partenariats public-privé conclus; la construction de 914 kilomètres de routes bitumées; l’élargissement de la carte sanitaire avec l’inauguration des Centres Hospitaliers de Référence d’Ebolowa et de Bafoussam, ainsi que l’achèvement de celui de Garoua ; l’exécution des projets visant notre autosuffisance énergétique, à travers la poursuite des travaux de construction du barrage de Nachtigal et le parachèvement de la ligne de transport de l’énergie électrique du barrage de Memve’elé.
CAN 2021
En ce qui concerne la Coupe d’Afrique des Nations qui va commencer le 9 janvier prochain, le président Biya s’est réjoui du développement infrastructurel qu’on remarque dans les villes qui vont abriter ses matches.
«Ce tournoi aura contribué à accélérer le développement infrastructurel de plusieurs de nos cités. Des voiries urbaines ont été construites ou réhabilitées. Les plateaux techniques des formations sanitaires existantes ont été relevés. De nouveaux hôpitaux, dotés d’équipements à la pointe de la technologie, ont été construits dans les chefs-lieux de nos régions. Des hôtels ultramodernes ont été édifiés, pour l’accueil des délégations officielles, des hôtes de marque et des touristes qui visiteront le Cameroun à cette occasion. Nous allons poursuivre la mise en œuvre de ce programme d’investissements, en réduisant les disparités infrastructurelles qui existent entre les régions de notre pays dans différents domaines», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Comme à l’accoutumée, le message à la nation du Chef de l’Etat Paul Biya a été diffusé autour de 20 heures du 31 décembre 2021.
Retrouvez ci-dessous le discours à la nation du président Biya
Mes chers compatriotes,
Cette année encore, la pandémie du corona virus aura été, partout dans le monde, l’un des principaux sujets de préoccupation.
Les efforts considérables qui ont été jusqu’à présent accomplis par la communauté scientifique et les Etats, n’ont pas encore permis d’enrayer cette maladie.
Au fil du temps, l’on observe que ce virus a tendance à s’adapter à notre environnement. L’apparition de nouveaux variants en est la preuve, ce qui rend la maîtrise de cette pandémie particulièrement difficile.
Elle continue malheureusement d’endeuiller des familles, de déréguler la vie sociale et de créer des distorsions économiques.
Devons-nous pour autant perdre espoir et nous résigner au pessimisme. A l’évidence NON.
L’histoire nous apprend que cette épidémie n’est pas la première. Elle est sans doute loin d’être la dernière, à laquelle l’humanité sera confrontée.
Je suis du reste persuadé que nous arriverons à bout du corona virus, de la même manière que les épidémies qui l’ont précédées ont été jugulées.
Pour ma part, je ne ménagerai aucun effort pour que ce qui doit être fait pour freiner sa propagation dans notre pays, le soit effectivement.
La stratégie de riposte que le Gouvernement met en œuvre produit des résultats fort appréciables. Depuis deux ans, elle a permis de sauver des vies et de limiter l’expansion du COVID-19 dans notre pays.
Elle doit donc se poursuivre et au besoin s’améliorer, afin de mieux s’adapter aux mutations de ce virus pernicieux.
Il est par conséquent impératif de ne pas baisser la garde et de continuer à respecter les règles d’hygiène et les mesures barrières, telles que le port du masque dans tous les lieux publics ou la distanciation physique.
Mais au regard de la nocivité de ce virus, la vaccination constitue sans doute une mesure barrière supplémentaire.
Dans bien des cas, un schéma complet de vaccination permet d’éviter des complications graves de cette maladie, qui sont généralement fatales.
C’est la raison pour laquelle je demande à tous et à chacun de se faire vacciner, et de ne pas prêter le flanc aux conjectures complotistes qui foisonnent sur les réseaux sociaux, concernant le vaccin contre le corona virus.
En effet, en combinant le respect des mesures barrières à la vaccination, nous parviendrons à briser la chaine de contamination de ce virus, et à retrouver plus rapidement une vie normale.
Mes chers compatriotes,
La persistance de la crise sanitaire liée à la pandémie du COVID-19 ne nous a pas fait perdre de vue le cap que nous nous sommes fixés, dans le cadre de notre Stratégie Nationale de Développement sur la période 2020-2030.
En dépit de ses répercussions négatives sur le tissu économique, nous avons inlassablement poursuivi la réalisation de nos projets structurants, grâce à une mobilisation soutenue des recettes non pétrolières, aux mesures internes de redressement budgétaire et à l’accompagnement de nos partenaires au développement.
Les réformes mises en œuvre en matière budgétaire, notamment dans les domaines fiscal et douanier, ont accru notre capacité à lever des fonds sur le marché financier international.
La crédibilité de la signature du Cameroun a de ce fait favorisé la réussite de l’opération de refinancement de l’Eurobond, ainsi que la conclusion d’un nouveau Programme Economique et Financier avec le Fonds Monétaire International.
A la faveur des ressources financières mobilisées aux plans interne et externe, des investissements considérables ont été effectués en vue de l’achèvement des projets structurants de première génération.
Dans ce chapitre, il convient de mentionner entre autres :
Les diligences sont en cours, dans la perspective de l’interconnexion des réseaux électriques Nord et Sud. L’exécution de ce projet permettra de résorber durablement le déficit énergétique dans les régions septentrionales de notre pays.
Parallèlement, dans un environnement macro-économique fortement perturbé par la pandémie du COVID-19, il a fallu continuer à garantir la compétitivité du secteur privé.
Il n’échappe à personne que cette pandémie a entrainé un renchérissement du fret maritime, avec pour incidence immédiate, une inflation du coût des produits de première nécessité.
C’est donc conscient des sacrifices considérables que les opérateurs économiques nationaux ont consenti pour atténuer les effets de la pandémie, que j’ai instruit le Gouvernement de réduire de 80%, le montant du fret maritime à intégrer dans le calcul des droits de douane.
Le Gouvernement devra également poursuivre les échanges avec le secteur privé, à l’effet d’identifier les mesures supplémentaires susceptibles d’être mises en œuvre.
Au demeurant, nous devons nous atteler à réduire nos importations et à accroître le volume de nos exportations en augmentant la production locale, si nous voulons relever le défi de la croissance.
En tout état de cause, il nous appartient de créer les conditions d’une croissance plus forte, durable, inclusive et génératrice d’emplois, notamment pour notre jeunesse. Celle-ci est et demeure la principale bénéficiaire des réformes que nous mettons en œuvre dans différents domaines.
Les mesures que nous avons prises nous permettent d’envisager avec optimisme une relance économique et un relèvement de notre taux de croissance à 4,2% en 2022, contre 3,6% en 2021. Cette projection optimiste s’inscrit dans la perspective d’un retour à une croissance mondiale positive, annoncée par les instances internationales habilitées à le faire. Notre pays dispose de moyens pour en tirer avantage.
Mes chers compatriotes,
En dépit des difficultés auxquelles notre pays fait face, nous n’avons pas cessé de susciter considération à l’échelle internationale.
La confiance dont jouit le Cameroun auprès de nos partenaires est le fruit des efforts que nous déployons chaque jour, pour que le Cameroun demeure le havre de paix et de stabilité qu’il a toujours été.
Pour cela, nous avons amplifié nos efforts pour que règnent la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national.
Les incursions sporadiques de Boko Haram enregistrées ces derniers mois dans la région de l’Extrême Nord, se sont heurtées à la résistance énergique de nos forces de défense. Je voudrais une fois de plus leur rendre un hommage mérité pour leur bravoure, leur engagement et leur professionnalisme.
C’est le lieu de saluer également, la pleine mobilisation des forces vives de la Nation, des populations et des comités de vigilance, qui participent de façon déterminante à la réussite de notre stratégie de défense populaire.
Je me réjouis de constater que l’offre de paix que j’ai adressée a été suivie par un grand nombre de nos compatriotes, qui avaient rejoint autrefois les groupes armés.
Dans la région de l’Extrême-Nord, plusieurs adeptes de BOKO HARAM ont déposé leurs armes et sont pris en charge dans les Centres de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration. Il en est de même, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où plusieurs cas de reddition continuent d’être enregistrés.
Cependant, l’on compte encore plusieurs de nos compatriotes dans les rangs des bandes armées. Ils continuent de se livrer à des activités criminelles, en multipliant les attaques aux engins explosifs improvisés et les meurtres de civils désarmés.
Le récent assassinat de trois élèves et d’une enseignante du Lycée Bilingue d’Ekondo Titi vient s’ajouter à leur longue liste d’exactions et d’atrocités.
Je voudrais à nouveau redire la détermination inébranlable du Gouvernement à restaurer la paix dans les régions en proie à des menaces sécuritaires.
Qu’il soit bien entendu que les auteurs et commanditaires de tels actes seront recherchés sans relâche, où qu’ils se cachent, et sanctionnés avec toute la rigueur de la loi.
Dans cette lutte acharnée contre la barbarie, je voudrais exhorter le peuple camerounais à intensifier la collaboration avec nos forces de défense et de sécurité, afin de neutraliser les fanatiques de la violence armée et de préserver l’intégrité de notre territoire.
Dans cet exercice noble de défense civile et militaire, plusieurs de nos compatriotes ont perdu la vie sur le champ de bataille. Puissent-t-ils trouver dans notre détermination à poursuivre le combat, le réconfort que leur sacrifice pour la République n’aura pas été vain.
Ils constituent des modèles pour notre jeunesse, que j’exhorte à ne pas céder aux manœuvres d’endoctrinement des groupes sécessionnistes.
Dans ce combat contre le terrorisme, nous entendons rallier un large éventail d’Etats partenaires, en déconstruisant les contre-vérités sur la situation des droits de l’homme dans notre pays, véhiculées au sein de l’opinion internationale par certains contempteurs du Cameroun.
Mes chers compatriotes,
En raison de notre attachement à la paix et à la tolérance, nous avons continué à faire preuve d’ouverture et de dialogue pour mettre fin à cette crise dont nos populations n’ont que trop souffert.
C’est ainsi qu’après la tenue du Grand Dialogue National, nous avons poursuivi le processus d’accélération et d’approfondissement de la décentralisation.
Depuis cette année, les régions, en tant que collectivités territoriales décentralisées, sont mises en place et commencent à trouver leurs marques.
Un statut spécial a été octroyé aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en tenant compte de leurs spécificités culturelles et linguistiques.
D’une manière générale, la régionalisation est en marche dans l’ensemble du pays et contribue à renforcer la participation de nos concitoyens à la gestion des affaires locales.
Très clairement, ces avancées démocratiques démontrent que notre pays est engagé, de manière irréversible et résolue, dans le parachèvement méthodique de son projet démocratique, afin de répondre davantage aux souhaits légitimes du peuple camerounais.
Je suis pleinement conscient que d’aucuns aimeraient nous voir aller plus vite dans ce domaine. Mais, nous devons éviter toute forme de précipitation, susceptible de porter préjudice à l’unité de notre pays et à notre idéal républicain. Tout ce qui reste à faire, nous le ferons assurément, avec prudence et patience.
Nous devons promouvoir, en toutes circonstances, un dialogue constructif et régulier entre les différentes composantes sociologiques de la République, en vue de leur mobilisation pour l’émergence de notre pays.
Mes chers compatriotes,
Nous avons assisté ces derniers temps à la multiplication de comportements antipatriotiques, à la prolifération de discours haineux, à la publication de vidéogrammes violents, obscènes et déshonorants, qui ont choqué la conscience collective nationale.
Dans les médias ou les réseaux sociaux, la persistance des « fake-news » a contribué à entretenir des contrevérités, éloignant ainsi nombre de nos concitoyens de la bonne information sur des sujets d’importance capitale.
J’en appelle donc à votre responsabilité individuelle et exhorte chacun de vous à promouvoir la culture de la paix.
Je demande au Gouvernement d’intensifier la sensibilisation de toutes les couches sociales à un usage citoyen des réseaux sociaux.
Nous devons rester un peuple patriote, uni et soudé.
Nous devons en tout temps chérir la paix et rechercher la concorde.
Soyons déterminés à agir pour que ces valeurs favorisent le vivre-ensemble auquel aspire profondément notre peuple tout entier.
Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes,
A l’aube de la nouvelle année qui s’annonce, des défis spécifiques nous interpellent. Notre pays va accueillir la Coupe d’Afrique des Nations de football, du 09 janvier au 06 février 2022.
En prélude à cette compétition, chacun de nous a pu être témoin de la transformation profonde qu’ont connues les villes où se disputeront les rencontres de la CAN 2021.
La préparation de ce tournoi aura contribué à accélérer le développement infrastructurel de plusieurs de nos cités.
Des voiries urbaines ont été construites ou réhabilitées.
Les plateaux techniques des formations sanitaires existantes ont été relevés. De nouveaux hôpitaux, dotés d’équipements à la pointe de la technologie, ont été construits dans les chefs-lieux de nos régions.
Des hôtels ultramodernes ont été édifiés, pour l’accueil des délégations officielles, des hôtes de marque et des touristes qui visiteront le Cameroun à cette occasion.
Nous allons poursuivre la mise en œuvre de ce programme d’investissements, en réduisant les disparités infrastructurelles qui existent entre les régions de notre pays dans différents domaines.
Il n’est pas acceptable que certaines régions aient le sentiment d’être laissées sur le bord du chemin, tandis que d’autres progressent.
C’est la raison pour laquelle j’ai pris la décision de créer des universités d’Etat dans les trois régions de notre pays, qui n’en sont pas encore pourvues. Il s’agit de l’Est, du Nord et du Sud. D’autres infrastructures suivront, notamment dans les secteurs aéroportuaire, industriel et routier, afin de faire de chaque région un véritable pôle de développement.
Pour y parvenir, nous devons renforcer la gouvernance dans la gestion de nos finances publiques, en luttant contre la corruption et le détournement des deniers publics.
Par conséquent, tous ceux qui se rendent coupables de malversations financières ou d’enrichissement illicite, en assumeront les conséquences devant les juridictions compétentes.
Mes chers compatriotes,
Au moment où nous nous apprêtons à célébrer le football africain, j’invite les Camerounais et les Camerounaises à se mobiliser massivement pour faire de la CAN 2021, la plus belle fête du football jamais organisée sur notre continent.
Nous avons voulu en faire un grand moment de fraternité. Il nous revient donc de réserver un accueil chaleureux aux 24 délégations sportives, aux officiels et à tous ceux qui séjourneront dans notre pays, à l’occasion de cette compétition.
Faisons découvrir à nos hôtes, la richesse de la diversité culturelle qui fait de notre pays, un « condensé d’Afrique ». Offrons-leur toute l’hospitalité qu’ils sont en droit d’attendre de nous, et qui fait partie intégrante de nos traditions.
Grâce aux vertus de notre peuple, notamment son courage et son abnégation, nous avons non seulement surmonté les épreuves de cette année qui s’achève, mais surtout poursuivi notre marche en avant.
En tant que Nation, nous avons le devoir et l’occasion de rappeler au monde que nous sommes un peuple uni et indomptable, capable de révéler cet esprit combatif qui nous a, par le passé, permis de remporter de grandes batailles.
Je ne saurais terminer sans demander à nos chers Lions Indomptables, de donner le meilleur d’eux-mêmes, pour qu’au soir du 06 février 2022, cette fête se termine dans l’apothéose.
Montrons-nous à la hauteur des enjeux, et rappelons au monde que nous sommes une grande Nation.
Bonne et heureuse année 2022 à tous et à chacun.
Vive la République !
Vive le Cameroun !
Il s’agit des Lions indomptables Pierre Kundé Malong, Effala Konguep, Michaël Ngadeu Ngadjui et Christian Bassogog.
Testés positif au Coronavirus, Pierre Kundé Malong et Effala Konguep ont été mis en quarantaine au Complexe Mundi où les Lions indomptables sont en stage de préparation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Michaël Ngadeu Ngadjui et Christian Bassogog sont en quarantaine à Douala. Pour qu’ils puissent rejoindre leurs coéquipiers, les quatre footballeurs revenant fraîchement de leurs clubs respectifs doivent être déclarés négatifs à la Covid-19, lors des prochains tests.
Comme on peut l’imaginer, c’est une situation qui n’apporte pas la sérénité dans les rangs des Lions indomlptables très attendus par leurs supporters étant donné que la CAN qui commence le 9 janvier prochain, se déroule à domicile.
Il faut souligner que les tests de Pierre Kundé Malong, Effala Konguep, Michaël Ngadeu Ngadjui et Christian Bassogog ont été réalisés par un cabinet camerounais. Cependant, avant le début de la compétition, la Confédération africaine de football va faire appel à un laboratoire internationalement reconnu pour tester les joueurs des équipes nationales qualifiées et les membres d’encadrement. Cette mesure a été prise, faut-il le préciser pour un (dans un souci de neutralité et de transparence, et en correction des problèmes qu’il y a eu au tour des tests Covid-19 lors du Championnat d’Afrique des Nations qui s’est toujours joué au Cameroun.
«Pour cette première séance préparatoire à la CAN, vingt joueurs se sont retrouvés autour du sélectionneur national Antonio Conceicao Oliveira et du staff technique pour deux heures de travail axé sur la remise en forme, la finition devant les buts et la conservation du ballon. Mais avant l’entraînement proprement dit, le coach a invité ses joueurs à saisir la chance historique que représenterait pour eux dans cette compétition, la victoire finale au soir du 06 février à Yaoundé», informe une note du team press de l’équipe du Cameroun.
Le responsable de la communication de la sélection nationale a, par ailleurs, expliqué que : « quatre joueurs manquent encore à l’appel, Aboubakar Vincent, Léa James Siliki, Stéphane Bahoken et Jean Junior Onana. Il est prévu qu’ils rejoignent la sélection dans les prochains jours.
Liliane N.
L’homme politique Célestin Bedzigui affirme que les cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun à savoir Alain Fogue et Bibou Nissack ont été condamnés pour des crimes imaginaires.
La condamnation d’Alain Fogue, d’Olivier Bibou Nissack et de Mispa Awasum à 7 ans de prison continue de faire l’objet de nombreuses dénonciations dans le milieu politique. Après le député du Social democratic front (SDF) Jean Michel Nintcheu, le président du Parti de l’Alliance Libérale (PAL) Célestin Bedzigui monte aussi au créneau pour dénoncer ces condamnations. Dans une correspondance que nous avons eu copie, il affirme avoir espérer que le président de la République Paul Biya libère ces cadres du MRC, qui de son point de vue, ont été condamnés sous le fait de crimes imaginaires. Il affirme avoir souhaité que cette fin d’année se déroule sous une atmosphère détendue, permettant de mieux accueillir la Coupe d’Afrique des Nations qui débute le 9 janvier prochain. Oh que non ! Le Cameroun a refusé de se présenter à ses hôtes de la CAN comme une nation apaisée.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Célestin Bedzigui
Condamnation des peines de prison ferme infligées aux militants de partis politiques en " goulag " du Cameroun
Il y a quelques semaines, je relevais le visage de " goulag " que prenait le Cameroun, c'est à dire, le maintien en détention arbitraire dans un réseau de centres de détention pour activités politiques banales, de militants de partis politiques.
J'exhortais alors le Chef de l'État, évoquant ce je croyais pouvoir le convaincre, l'esprit d'apaisement, qui lui inspirerait, d'ordonner l'arrêt immédiat des poursuites contre ces compatriotes, prisonniers politiques incontestablement, autant pour servir une tradition qui veut que la fin de l'année soit ponctuée par des gestes de clémence des détenteurs de pouvoir temporel, que pour la paix des cœurs au rendez-vous à la grande fête que sera la CAN 2021, offrant ainsi au monde l'illustration d'une nation apaisée.
Malheureusement, les esprits de longanimité et de mansuétude que j'invoquais semblent n'avoir pas pu accéder dans celui tout en acier du destinataire de mon message, puisque le bras judiciaire de son régime dont la seule mission semble désormais être de le maintenir au pouvoir a frappé, fortement comme d'habitude, bêtement comme ne savent le faire que des zélés lubriques, haineusement comme le sont des fauves jaloux de garder le contrôle de leur gibier qui ici est le Cameroun.
En condamnant à de lourdes peines d'emprisonnement ferme des personnes accusées de crimes imaginaires qui prétend-t-on, ont été commis en un lieu où ils n'étaient pas présent, ce gouvernement commet une forfaiture innommable, au-delà de l'acceptable et de la décence politique. Voici le tableau de l'horreur: Des civils, militants de partis politiques, sans armes, sans se livrer à aucune dégradation matérielle, sans aucune atteinte ou trouble à l'ordre public, sont interpellés pour certains à leur domicile, pour d''autres aux lieux prévus pour les marches, traduits et condamnés à 5, 6, 7 ans de prison ferme, par un tribunal militaire, pour avoir marché ou pour avoir compté parmi leurs connaissances des membres d'un parti auquel ils appartiennent...
Comme diraient les yankees, " it is just crazy"".... Comment certains pensent-ils avoir la licence de détruire ainsi la vie d'autres camerounais ??? Où est-il donc, celui-là qui a été porté à la tête de l'État, celui-là à qui mon parti et moi-même avons apporté un soutien remarqué à la dernière élection présidentielle, ce qui légitimement et légalement a conduit à le voir élevé à la dignité de défenseur de la Constitution au bénéfice des citoyens de notre pays? Comment cette Constitution dont il est le défenseur peut ainsi être piétinée par des esprits pour le moins zélés sans que ne soit enregistrée une réaction appropriée.
Je n'ai aucune sympathie personnelle pour les têtes de proue de cet épisode. J'ai toujours pensé qu'ils avaient une insuffisante appréhension de la première des vertus cardinales enseignées aux Chefs: la prudence. Ce faisant, avec force, je prends leur totale défense pour dire: Non!!! Ces verdicts sont inacceptables... Ils résultent d'une législation scélérate qui criminalise, ils sont actés par un organe qui n'est pas compétent, le Tribunal militaire, les condamnés n'étant pas des militaires ou assimilés, la marche qui leur est reprochée ayant été pacifique, sans recours à des armes létales.
Ces compatriotes ne sauraient être traités comme des citoyens de seconde zone. Ce sont des citoyens de plein droit qui doivent jouir de leur droit constitutionnel dont celui de la liberté d'exprimer leur opinion , en écrivant, en marchant, en grevant. L'exercice de ce droit ne peut donc pas, en fait et en droit, leur valoir d'être victimes de représailles, d'être traduits en justice et absolument pas devant une juridiction militaire. Ceux qui ont proposé que cette option soit mise en oeuvre dans ce cas ont posé un acte infâme et anti-républicain avéré. Les anciens grecs disaient: Les dieux rendent fous ceux qu'ils veulent perdre.
Face à une telle dissonance cognitive, qui pourra convaincre que le régime en place n'est pas en train de perdre la raison? Le recours compulsif à des actes de provocation de l'opinion et de meurtrissures de certains compatriotes n'est-il pas une preuve suffisante pour justifier nos craintes? N'y a-t-il pas là un indice sérieux de ce que ce régime glisse irrésistiblement dans une schizophrénie dont le coût très élevé sera porté par les générations futures?
Au moment où la jeunesse de tous les pays africains se donnent un rendez-vous amical en Janvier prochain à l'occasion de la CAN, n'aurait-il pas été préférable que dans les chambres des joueurs se chuchotent la nouvelle de l'élargissement de ces détenus politiques, eux dont certains ont pris part à des marches dans leur pays sans avoir été traduits au tribunal. Il s'agit de choisir entre l'entrée au Panthéon de l'estime du peuple en libérant ces prisonniers politiques ou le bain dans le marigot putride de la répression à outrance.
Le régime en place semble avoir choisi le pire. Et si tel est le cas, le jugement de l'Histoire sera implacable. C 'est en y pensant et dans l''amour de notre pays qu'une fois de plus, je dis à celui à qui a été confié le devoir de cultiver l'apaisement dans notre pays: Président Biya, ordonnez l'arrêt des poursuites contre ces compatriotes et , pour ceux qui sont déjà sous le coup d''une condamnation, accordez une grâce. Hic et Nunc
Initialement condamnés à 10 ans de prison, la Cour suprême a ramené leur peine à 5 années.
C’est une décision qui a certainement soulagé les familles des 3 adolescents qui avaient été incarcérés pour un sms portant sur un recrutement de la secte Boko Haram. Ils avaient eu une condamnation de 10 ans de prison en 2016. Et la Cour suprême a décidé de ramener cette peine à 5 ans de prison. Il se trouve donc que les enfants ont déjà 5 années passées à la prison de Kondengui à Yaoundé. Ce qui fait, qu’ils sont libres. Les adolescents en question répondent aux noms d’Azah Levis Gob, Fomusuh Ivo Feh, et Afuh Nivelle Nfor.
Pour rappel, leur «affaire débute en 2014. Azah Levis Gob reçoit d’un ami le Sms à l’origine de leurs déboires judiciaires. Ce jeune homme tout juste bachelier au moment des faits décide à son tour de transférer le même message à son ami Fomusoh Ivo Feh. Ivo s’est ensuite chargé de faire suivre le même Sms à Afuh Nivelle Nfor, élève en classe de première au lycée bilingue de Deido à Douala. Le Sms en question sera découvert par un enseignant du lycée qui va se charger d’alerter immédiatement la police. Les trois enfants sont ainsi arrêtés et seront écroués à la prison centrale de Yaoundé jusqu’au moment où ils seront jugés par le tribunal militaire », raconte le confrère le quotidien Le Jour qui suivait aussi leur histoire.
Selon Amnesty international, les jeunes n’auraient jamais dû faire la prison, ou même être condamnés pour avoir usé de leur liberté d’expression.
« Ces trois étudiants, qui n’ont fait qu’exercer pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, n’auraient pour commencer jamais dû être arrêtés. Les autorités camerounaises doivent protéger les droits humains et veiller à ce que toute personne puisse s’exprimer librement sans craindre de représailles », a écrit Amnesty International dans son communiqué.
La Directrice pour l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, Samira Daoud, s’est félicité de cette issue heureuse pour les trois étudiants.
« Savoir qu’ils ont été libérés ce week-end et qu’ils ont enfin pu retrouver leur famille après sept longues années derrière les barreaux nous remplit de joie », indique Amnesty international.
Liliane N.
Ces visas auront une durée valable de 90 jours.
C’est une information qui fera certainement plaisir aux hommes des médias qui seront accrédités pour la couverture de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui débute le 9 janvier prochain. Ils vont avoir un visa gratuit d’entrée au Cameroun d’une durée de 90 jours. L’annonce a été faite ce 28 décembre 2021 par Alex Siewe en charge de la communication de la Confédération Africaine de Football (CAF).
«En vue de faciliter votre voyage, les autorités camerounaises ont donné leur accord pour que ces visas vous soient délivrés au débarquement, à votre aéroport d’arrivée au Cameroun, sur présentation de la lettre portée de M. le Délégué général à la sûreté nationale du Cameroun», peut-on lire dans le communiqué du Directeur de la communication de la CAF, qui précise que la lettre demandée est disponible sur la plateforme médias dans le dossier correspondant au pays de tout un chacun.
Liliane N.
C’est une décision prise après la condamnation de ses militants parmi lesquels Olivier Bibou Nissack et Alain Fogue Tedom.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a décidé de se retirer des débats publics. Selon une publication faite par son secrétaire national à la communication Joseph Emmanuel Ateba, le parti ne prendra plus part aux débats qu’ils soient radiophoniques, télévisés ou même qu’ils relèvent de la presse écrite. Aucun représentant du MRC n’est autorisé sur aucun média.
En plus, il n’est plus permis à un représentant du MRC ou un avocat du Collectif Sylvain Souop de faire des déclarations sur le dossier concernant Alain Fogue Tedom et Olivier Bibou Nissack. Aussi, le parti décide qu’aucune personne, responsable ou militant ne doit prendre la parole sur le sujet ni donner une interview.
Il faut rappeler qu’hier 27 décembre 2021, le Tribunal militaire de Yaoundé a décidé de condamner Olivier Bibou Nissack et Alain Fogue à 7 ans de prison ferme. Ils ont été poursuivis pour insurrection et atteinte à la sûreté de l’État. Du point de vue de certains analystes politiques comme Arlette Framboise Doumbe Ding, ces motifs sont « fantasmagoriques ». Ils « ne peuvent en aucun cas reposer sur le moindre début de preuve, et qui de toutes les façons ne résistent à aucune analyse sérieuse ».
«Nous pouvons constater à l’analyse, que non seulement les mobiles qui ont conduit à la condamnation de ces deux cadres du MRC sont légers, pour ne pas dire ridicules ou imaginaires, en plus ces cadres ont été condamnés par un tribunal qui n’en a pas les compétences. Le tribunal militaire en l’occurrence. En laissant que le tribunal militaire juge des civils, le Cameroun comme tout État voyou à clairement violé les conventions et traitées internationaux qui veulent que seuls les militaires soient jugés par les tribunaux militaires. Les civiles n’y ont absolument rien à faire », analyse Arlette Framboise Doumbe Ding.
Liliane N.
Le bus offert aux Lions indomptables par Samuel Eto’o Fils est un bus ultra moderne d’une capacité de 70 places.
De la parole à l’acte, Samuel Eto’o Fils en sa qualité de président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a déjà commencé à poser des actes, qui seront mis à son actif, quand il faudra faire le bilan de son passage à l’instance faîtière de notre foot. On a appris ce mardi 28 décembre 2021, qu’il a offert aux Lions indomptables, un bus neuf ultra-moderne de 70 places.
L’image de ce bus contribuera sans nul doute à effacer de la mémoire des internautes, celle du bus récemment arrivé cependant, qui portait encore la marque Puma. Il faut préciser que l’équipementier actuel des Lions est le Coq sportif. Le bus de Samuel Eto’o Fils est donc arrivé dans les dernières heures du 27 décembre 2021.
Le geste de Samuel Eto’o Fils traduit encore sa volonté de vouloir bien faire les choses. Surtout en ce moment où les camerounais dans leur ensemble, attendent la Coupe d’Afrique des Nations. Le président de la Fecafoot a fait des pieds et des mains pour éviter au Cameroun de connaître un nouveau glissement de la CAN.
Il faut rappeler qu’en se présentant à l’élection du président de la Fecafoot, Eto’o Fils a indiqué que son souhait est de redonner à notre football, ses lettres de noblesse.
Liliane N.