Thématique proposée cette semaine par le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo - Chef de Division de la Communication - MINDEF
Depuis trois décennies, et à la faveur de la dislocation du Pacte de Varsovie, l’espoir était immense dans le monde, d’une entrée dans une ère nouvelle. La fin des rivalités entre grandes puissances laissait entrevoir un monde dans lequel la prospérité et la sécurité seraient les biens les mieux partagés.
Et pour faire bonne mesure, les expressions telles la mondialisation des termes de l’échange, la globalisation des problématiques sociétales, venaient étayer ces prédictions qui, à l'usage, s’avèreront n’être qu’une volonté incantatoire.
En effet, le monde n’est ni plus égalitaire, ni plus solidaire qu’il y a trente ans. L’activité diplomatique, les échanges commerciaux continuent de subir la prédominance des États les plus nantis. Il n’est pas jusqu’aux codes universels de la morale humaine qui ne se trouvent pollués par les impertinences de la pensée unique.
A mesure que s’éloignait le spectre d’une conflagration planétaire, et alors qu’il était permis désormais d’orienter une bonne partie des dépenses militaires vers le bien-être social, les rivalités hégémoniques sont reparties de plus belle, la course aux armements s’est relancée, et jadis sanctuarisé, l’espace est en passe de devenir le champ de bataille du futur. Peut-être pour éviter à la terre d’être détruite ? on est en droit de se poser la question.
Toutefois, l’on en est à redouter de continuer de vivre une multipolarité manifestement agitée. Et en attendant que l’actuelle ébullition dans les relations internationales parvienne à un point de stabilité, un autre phénomène menace sérieusement la sécurité sur notre planète. Il s’agit du terrorisme.
Porté par des discours ségrégatifs, alimenté par des cercles prédateurs aux desseins explicites, le fléau protéiforme se répand telle une traînée de poudre, transgressant les souverainetés, fragilisant les institutions, détruisant les économies, gangrenant les cohésions sociales, réduisant les libertés humaines.
Par-delà les déclarations contraires de certains protagonistes de la scène internationale, les déferlantes obscurantiste et séparatiste s’appuient sur des collusions contre-nature.
Les prises de positions dans les instances internationales, les incessants mouvements de troupes qui en découlent, les transfèrements de mercenaires de part et d’autre du globe terrestre, tout ce vacarme n’augure rien de bon à brève ou moyenne échéance. Au contraire !!! Tout porte à croire que l’on est durablement installé dans une période de fortes turbulences.
Bien malgré elle, l’Afrique prise dans ce contexte d’hypocrisie ambiante, doit malheureusement se battre contre les contemporaines visées de déstabilisation et de déstructuration, lesquelles visées ambitionnent de remodeler son territoire en de micro-entités indépendantes, fondées soit sur des considérations d’ordre cultuel, soit sur l’exception culturelle.
Dans tous les cas, une Afrique désunie reste vulnérable face aux appétits des impérialismes corporatistes.
La poussée terroriste en voie de généralisation sur le continent africain, devrait nous préparer à une longue et rude bataille commune pour la survie de nos États en tant que Peuples et Nations.
Il s’agit en somme, de défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance des États, de promouvoir et défendre les positions africaines communes sur les questions d’intérêt pour le continent et ses peuples, tel que stipulé en l’Article 3 de l’Acte Constitutif de l’Union Africaine, Acte adopté à Lomé au Togo. C’était le mercredi 11 juillet 2000. C’était il y a vingt-deux ans. /-
Si l’on s’interroge sur l’opportunité d’une telle décision, alors que la compétition est bien entamée et même si l’on n’est pas véritablement surpris que les fonctionnaires et autres agents publics s’en trouvent tout aise, l’on questionne sur l’opportunité de cette résolution pour les apprenants, notamment ceux qui sont en salle d’examen. Les réactions font notamment mention du système de mi-temps qui a cours au Cameroun. Qu’est-ce qu’il va advenir de ceux qui sont programmés pour les cours de l’après-midi ?
Honorable François Biba, Député de la Nation
“Nous voulons bien que la CAN soit sucrée, juteuse. Que la fête soit belle, les stades pleins à craquer. Mais est - ce une raison pour sacrifier l’éducation? Quid des leçons manquées? Des apprenants de l’après - midi? Tout n’est - il que hasard et bafouillage?
Gabriel M - Enseignant des Lycées d’enseignement général
“Quelle est la place de l'éducation dans le 237 ? Ne serait-on pas entrain de montrer à la jeunesse que le sport, mieux le football est plus important que l'école ? Avons-nous été surpris par cette Coupe d’Afrique des Nations ?
Celle-ci ne nous laissera pas sans incidents majeurs. D'autres pans de l'économie et de la société paient déjà le lourd tribu. Mais le Rubicon c'est lorsqu'on touche à l'éducation, que dire à l'avenir d'un pays.
Avons-nous oublié que le deuxième trimestre est très crucial ? Avons-nous oublié que la semaine du Bilinguisme et la Onzaine de la Jeunesse frappent déjà aussi à la porte ?
Nous voulons jusqu'à présent croire que c'est un Fake qui circule sur les réseaux sociaux. Lorsqu'on a un communiqué signé du SGPM qui stipule l'arrêt des cours au profit de la CAN, nous n'avons que nos yeux pour pleurer.
Mais c'est avec espoir que nous croyons que le chef du gouvernement ou le Chef de l'État en personne viendra siffler la fin de la récréation pour sauver les trois semaines au moins ainsi au pied de l'hôtel du sacrifice. Je veux mon école, mon éducation”.
Le communiqué signé par Chief Joseph Dion Ngute
“Sur très Hautes Instructions de monsieur le Président de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement informe la communauté nationale que, pendant les jours de la tenue des rencontres de la Can Total Energies 2021 :
Les activités scolaires et académiques se tiendront de 7h30 à 13 ;
Les activités professionnelles s’étaleront de 7h30 à 14h.
Cette mesure exceptionnelle, qui s’appliquera effectivement dans le secteur public, à compter du lundi 17 janvier 2022 jusqu’au vendredi 04 février 2022, a pour objectif de permettre aux Camerounais de prendre une part active à cet évènement continental d’envergure”.
Nicole Ricci Minyem
“Le président Ibrahim Boubacar Keïta est décédé ce matin à 9 heures à son domicile à Bamako”, a affirmé à l’Agence France-Presse (AFP) un membre de sa famille, dimanche 16 janvier.
Cette information a été confirmée par plusieurs membres de la famille et de l’entourage de IBK même si la cause du décès n’a pas été précisée. Il était âgé de 76 ans.
L’homme d’Etat
Entamée en septembre 2013, la présidence d’« IBK », comme il était couramment appelé, a largement coïncidé avec la tourmente dans laquelle le Mali était plongé depuis 2012. En août 2020, il a été renversé par des militaires qui défient aujourd’hui une partie de la communauté internationale.
La télévision publique malienne a annoncé qu’un programme des obsèques sera annoncé “ultérieurement”. Dimanche après-midi, la résidence de l’ancien président, située dans le sud-ouest de la capitale, était le théâtre d’un intense ballet de voitures de personnalités venues présenter leurs condoléances. Selon l’AFP, des policiers gardaient les entrées de la demeure.
Premier ministre de 1994 à 2000
Keïta, qui se réclamait de la gauche, a connu une ascension fulgurante lors des deux mandats d’Alpha Oumar Konaré, premier président de l’ère démocratique du Mali (1992-2002). “IBK” a notamment été premier ministre de 1994 à 2000.
Il se présente à l’élection présidentielle de 2002, mais n’arrive qu’en troisième position. Amadou Toumani Touré, dit “ATT”, un militaire à la retraite, l’emporte au second tour puis se fait réélire dès le premier tour en 2007, devant “IBK”. “ATT”est renversé en 2012 par un putsch censé enrayer la déroute de l’armée face aux rebelles indépendantistes et djihadistes dans le Nord.
A l’élection présidentielle de 2013, après l’intervention internationale lancée à l’initiative de la France contre les djihadistes, “IBK”, considéré comme un recours, tient sa revanche en accédant au palais de Koulouba, le siège de la présidence malienne. Il est réélu en 2018 face à Soumaïla Cissé, leader de l’opposition, mort en décembre 2020 du Covid - 19.
Sa présidence est marquée par une insurrection djihadiste liée à Al-Qaida dans le nord du pays. Des accusations de corruption, des élections législatives contestées et une économie en crise finissent par conduire plusieurs dizaines de milliers de personnes à manifester dans les rues de la capitale malienne en 2020 pour réclamer son départ.
Le coup d’Etat
Il intervient le 18 août 2020 a été suivi d’un deuxième en mai 2021. La junte conduite par le colonel Assimi Goïta a annoncé son intention de diriger le pays pendant plusieurs années, alors qu’elle s’était engagée auparavant à organiser, à la fin du mois de février, des élections présidentielle et législatives afin de permettre le retour des civils au pouvoir.
Outre la grave crise sécuritaire et politique que connaît le pays depuis le déclenchement d’insurrections indépendantistes et djihadistes en 2012, le Mali est aussi confronté depuis une semaine à de lourdes sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
N.R.M
Promesse faite aux lions indomptables du Cameroun après leur brillante victoire contre l’équipe d’Ethiopie
“Nous nous sommes dits sept (7) matchs, il nous reste cinq (5). Après le premier tour, nous à la Fédération Camerounaise de Football, nous allons donner une prime ; Cinquante millions à partager…Je voudrais juste vous dire ceci “ Sachez que vous êtes le bien le plus précieux, vous nous faites rêver, tous les Camerounais vous demanderons toujours plus…Écrivez cette belle histoire de la Can et vous verrez”.
Le patron du football Camerounais va plus loin en rappelant qu’il y a un autre challenge pour ce 17 Janvier 2022. “Acceptez - le parce que pour nous, vous êtes ce qu’il y a de plus beau et lorsque c’est ainsi, il n'y a plus de limite. Lundi, vous devez affronter une autre équipe, qu’on doit gagner, nous devons être premier de notre Poule…”.
“Les Lions Indomptables doivent être premier à tous les niveaux”
“Le Cameroun a dix régions. Je dis, premier; Maintenant, si la nature nous envoie quelque part au Cameroun, nous serons toujours chez nous au Cameroun mais les Lions doivent être premier de leur Poule, je l’ai dit plus haut, je le réitère, parce que vous êtes les meilleurs, parce que nous croyons en vous”.
La suite de la compétition
Pour la troisième journée de phase de groupe, deux rencontres sont au programme dans la poule A: Cap Vert-Cameroun ; Burkina Faso-Ethiopie.
Après deux journées de compétition, plusieurs tendances se dessinent déjà dans les six groupes de la compétition reine en Afrique qui se déroule actuellement au Cameroun.
Vingt-quatre matches au total ont été ainsi disputés dans les six stades qui abritent la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations à l’issue desquels trois pays ont déjà décroché leur billet pour le tour suivant. Il s’agit des Lions Indomptables du Cameroun, des Lions du Maroc et des Super Eagles du Nigeria, seules équipes à avoir réalisé un carton plein avec deux succès en autant d’apparitions.
Il convient de noter également qu’avec six buts marqués en seulement deux rencontres, les Camerounais possèdent jusqu’à présent la meilleure attaque du grand événement footballistique africain.
Point complet des résultats mais également du classement des six groupes à l’issue de la deuxième journée de la CAN 2022 :
Cameroun – Burkina Faso : 2-1
Ethiopie – Cap Vert 0-1
Cameroun – Ethiopie : 4-1
Cap Vert – Burkina Faso : 0-1
Le classement:
GROUPE B
Sénégal – Zimbabwe : 1-0
Guinée – Malawi : 1-0
Sénégal – Guinée : 0-0
Malawi – Zimbabwe : 2-1
Le classement:
GROUPE C
Maroc – Ghana : 1-0
Comores – Gabon : 0-1
Maroc – Comores : 2-0
Gabon – Ghana : 1-1
Le classement:
Elles concernent principalement le Gabon qui a affronté le Ghana mais aussi le carton rouge attribué au joueur malien Bilal Touré alors que son équipe affrontait la Tunisie
Match Gabon vs Ghana
“Le 13 janvier 2022, le Gabon a affronté le Ghana au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé - Cameroun. Les officiels du match ont indiqué dans leur rapport qu'au coup de sifflet final, le joueur ghanéen Benjamin Tetteh a agressé un joueur gabonais.
Le Jury Disciplinaire de la CAF a décidé de suspendre le joueur ghanéen Benjamin Tetteh pour un match supplémentaire en plus de sa suspension automatique de deux matches. Par conséquent, le joueur a été suspendu pour trois matches.
Le Jury Disciplinaire a également émis un avertissement sévère aux deux équipes pour leur comportement antisportif après le coup de sifflet à plein temps des arbitres,
Demande d'annulation du carton rouge de Bilal Touré (Mali)
La fédération malienne de football a contesté le carton rouge décerné à son joueur Bilal Touré lors de son match de la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies contre la Tunisie le 12 janvier 2022 à Limbe.
Le Jury Disciplinaire de la CAF a confirmé la décision de l'arbitre. En conséquence, Bilal Touré est suspendu pour deux matches.
Violation des Règlements et Directives de la CAF par le Gabon
Le Gabon a été accusé d'avoir enfreint les Règlements et Directives de la CAF dans le cadre de la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies.
Le 06 janvier 2022, le Gabon serait allé à l'encontre des instructions de la CAF et aurait changé d'hôtel sans l'autorisation de la CAF. C'est après que le service de sûreté et de sécurité de la CAF a refusé leur demande de changement d'hôtel.
Le Jury Disciplinaire de la CAF a reconnu le Gabon coupable et lui a infligé une amende de 20 000 USD pour non-respect des directives de la CAF”.
N.R.M
Un geste déplacé du sieur Amougou. Z - natif Nkolmetet dans le département du Nyong et So'o.aurait posé devant les apprenants
L’homme qui est présenté par ses collaborateurs comme un “ être méprisant, qui n’a du respect ni pour ses collaborateurs, ni pour sa hiérarchie” aurait choisi de s’en prendre à madame Matip alors qu’élèves et enseignants prenaient la pause de la mi - journée.
Nos confrères sur place décrivent une scène inouïe qui a eu comme conséquences: ‘ l’évanouissement d’un parent d’élève, des écoliers traumatisés et un personnel enseignant scandalisé, qui n’entend pas laisser cet énième acte de violence…”.
Autre description faite par ses collaborateurs
“Amougou Z est reconnu devant l'éternel comme un homme, efféminé, mais sans scrupule, une vraie brute et un machin-truc de l'éducation de base…
Voilà donc un paltoquet qui avait été appelé à d'autres fonctions comme chef de bureau d'administration générale (BAG) à l'inspection d'arrondissement de Mbankomo dans la Mefou et Akono, mais qui n'a jamais rejoint ce poste…
Il a choisi délibérément et contre la décision de sa hiérarchie, de garder son poste de directeur de l'école publique de Nloevoé. Une vraie sorcellerie administrative qui étonne tous les enseignants qui connaissent ce dossier”.
Ses autres “faits d’armes”
“Il y’a quelques jours, il a eu maille à partir avec une autre enseignante, une certaine madame Tsogo qu’il a voulu battre; Mal lui en a pris car il a été copieusement frappé par la brave dame…”.
A la suite de ce malheureux incident, madame Tsogo a demandé l'affectation et exerce actuellement à l'école publique groupe 3 de Mfou.
Que s’est - il donc passé?
Notre confrère raconte que ce vendredi matin, “ Un parent est venu se plaindre de son enfant qui, au-delà d’être mauvais élève, se permet quelquefois de prendre de l’argent dans les poches de sa maman;
Mise au courant de la situation, madame Matip tentait tant bien que mal de faire comprendre à l’élève récalcitrant qu’il est entrain d’emprunter un mauvais chemin, bref, de le mettre face à ses responsabilités;
C’est sur ces entrefaites qu’intervient le directeur et sans très bien cerner les motivations de son chef hiérarchique, la pauvre dame a reçu une gifle qui l’a laissée sans voix et après son acte, le sieur amougou est tranquillement rentré dans son bureau”.
En attendant que les choses ne dégénèrent, le corps enseignant en appelle à la réaction du ministre de l'Education de Base, du Préfet de la Mefou et Afamba, du Sous-préfet de Mfou…”.
N.R.M
Contrairement à ce que le journal français “ L'equipe" a laissé entendre dans un article intitulé “ Plusieurs blessés lors d’une fusillade à Buea, un des sites de la Can”
L’article, rédigé par l’Agence France Presse relate des évènements qui n’ont aucun rapport avec la réalité, prétendant par exemple que: “ Des fusillades ont eu lieu à Buea mercredi, dans l’Ouest du Cameroun, qui accueille plusieurs équipes en lice pour la Can. L’attaque n’a pas encore été revendiquée et a causé plusieurs blessés…”.
David Mafani Namangue parle des “ incidents sporadiques”, ajoutant que “ Les Forces de Sécurité sont rapidement intervenues et une enquête est en cours pour déterminer qui sont les responsables… L’attaque n’a pas encore été revendiquée”.
Quelques rappels importants
Buea est le chef - lieu de la Région du Sud Ouest et la Coupe d’Afrique des Nations se joue au stade de Limbe. Les équipes du Groupe F évoluent de ce côté, notamment le Mali - la Tunisie - la Mauritanie et la Gambie.
Les quatre équipes de ce groupe profitent pleinement des infrastructures sportives et hôtelières mises à leur disposition. Les Aigles du Mali et les Scorpions de Gambie séjournent par exemple au Parliamentarian Flats Hotel de Buea et s'entraînent au milieu des 2000 places du Molyko Stadium.
La Tunisie et la Mauritanie sont quant à elles à Limbe au Fini Hotel situé à quelques pas du stade Omnisports de Limbe. Les Aigles de Carthage de Tunisie, s’entraînent au niveau du Centenary Stadium tandis que les Mourabitounes camperont au Middle Farm Stadium.
De plus, l’image utilisée pour illustrer leur article n’est pas celle du stade Omnisport de Limbe mais plutôt celle d’Olembe, construit à Yaoundé, capitale politique Camerounaise.
Nicole Ricci Minyem
Le Président de la République a signé un Décret le 06 Janvier dernier, afin que cette décision prenne effet immédiatement. Au delà du rappel de quelques textes de Loi, l’acte du Chef de l’Etat comporte deux principaux articles
Article 1:“ Il est accordé à Monsieur Sosso Maurice Aurélien, Professeur (Matricule 143 343 -5), une prolongation d’activité de deux (02) ans, pour la période allant du 25 Janvier 2022 au 25 Janvier 2024.
Article 2: Le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et le Ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent Décret…”.
Qui est Maurice Aurélien Sosso?
Successivement inspecteur général des services au ministère de l'Enseignement supérieur, doyen de la faculté de médecine et de sciences biomédicales de Yaoundé et vice-recteur de l’Université de Yaoundé I en remplacement de Oumarou Bouba, Maurice Aurélien Sosso - natif du Nkam, est nommé recteur par décret présidentiel le 29 juin 20122.
D'après le ministère de l'Enseignement supérieur, il est auteur de 142 articles scientifiques, encadreur de 80 thèses et mémoires. Sacré prix de l'excellence et meilleur médecin camerounais en 1997, il est un expert auprès de l'Organisation Mondiale de la Santé.
Nicole Ricci Minyem
Le ton utilisé dans le document signé par Me Ndong Christophe Nveh - secrétaire général du Mrc donne l’impression que la phase des provocations et des affronts envers le Gouvernement est terminé;
Que les résultats donnés au lendemain de l’élection présidentielle d’Octobre 2018 sont acceptés par les camarades du professeur Kamto Maurice et le cap est désormais fixé vers 2025.
Dans le communiqué qu’il signe, Me Ndong Christophe Nveh écrit ceci:
“ Le secrétaire général du Mrc rappelle à tous les Camerounais militants ou sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun et tous les militants du changement qui ne sont pas encore inscrits sur les listes électorales que conformément à l’Article 74 du Code électoral, la révision annuelle des listes électorales commence sur l’ensemble du territoire national le 01 Janvier et s’achève le 31 Août de chaque année…”.
Une invitation qui s’étend aux Camerounais victimes des exactions commises dans les zones en proie à la crise sécuritaire
Me Ndong Christophe Nveh: “ Par conséquent, il invite ces derniers, ainsi que tous les déplacés anglophones ayant fui les régions du Nord - Ouest et Sud - Ouest, du fait de la guerre civile qui y règne, à se précipiter dans les bureaux d’Elections Cameroon proches de leur lieu de résidence pour s’inscrire…”.
Implication attendue des responsables du parti
“ Tous les responsables des organes de base du Parti et les militants doivent mener des campagnes de proximité en vue de l’inscription de tous les Camerounais en âge de voter sur les listes électorales”.
N.R.M
Tel est le thème de réflexion que propose Nghomsi Boutchouang au moment où les populations résident en zone urbaine font face à un besoin criard de ce “ précieux sésame".
S’il est évident que les pouvoirs publics sont confrontés aux soucis que pose l’essor démographique, il n’en demeure pas moins vrai que la vétusté des infrastructures, l'archaïsme et le manque d’entretien ne sont pas les moindres maux.
Un sombre tableau qui vise à attirer l’attention des gouvernants, afin qu’ils s’attèlent à faire le nécessaire avant que les populations Camerounaises ne décèdent à cause des maladies hydriques et autres.
La réflexion a été publiée par nos confrères de mapanes.fsquarecorporation.com
“En économie, l’on distingue plusieurs caractéristiques de biens parmi lesquels les biens rares. L’eau étant indispensable à la vie n’est pas un bien comme les autres.
Là où l’eau est abondante, la richesse finit par apparaître grâce au travail des hommes. Là où l’eau n’est pas présente ou presque, demeure le plus souvent la pauvreté.
Gérer économiquement l’eau contribue à lutter contre la pauvreté. La disponibilité de l’eau étant un vecteur essentiel de l’amélioration des conditions de vie des populations et de la cohésion sociale.
Le Cameroun est un pays qui dispose du 3ème potentiel hydraulique du continent africain, c’est-à-dire qu’il possède l’un des premiers réservoirs d’eau souterraine et d’eau de surface en Afrique (FAO). De plus, l’essentiel des 58 départements que compte le pays porte le nom des cours d’eau.
Une situation sanitaire inquiétante
Depuis près d’une décennie, les populations sont confrontées à la rareté de l’eau, plus qu’un bien rare, obtenir de l’eau potable est devenue un sacerdoce pour les citoyens tant urbains que ruraux. Malgré que le Cameroun repose sur l’un des plus grands potentiels hydrauliques d’Afrique, l’eau est peu disponible voire rare.
D’après la BAD, le taux de desserte en eau potable est de 33% comparé à un pays sahélien comme le Sénégal ce taux est de 98% en milieu urbain et 82% en milieu rural (BAD, 2010).
Concrètement, près de 60% de la population camerounaise n’est pas connectée au réseau d’adduction en eau. Cet état de fait expose la population aux maladies hydriques telles la typhoïde, le choléra.
La démographie galopante de la population et l’agrandissement des villes n’ont pas contribué à améliorer la situation. Les villes de Douala et de Yaoundé qui absorbent l’essentiel de la production (plus de 50%) connaissent un déficit journalier de plus de 400 000m3/jour.
Ceci s’explique par des équipements vétustes qui engendrent des pertes substantielles d’eau en qualité et quantité puisque beaucoup d’eau s'évapore dans le circuit de distribution à cause des fuites.
De plus les pannes n’arrangent pas les choses, nous pouvons citer le complexe de Japoma qui date de 1954, le complexe Massoumbou mis en service en 1980 qui initialement devait produire 115 000m3/Jour a finalement produit 65000m3 en 2011 à cause des pannes fréquentes.
La station d’Akomnyada qui produit à peine 100 000m3 pour un besoin estimé à 315 000m3. Avec un déficit de 215 000 m3 (MINEE) d’eau journalière, la ville de Yaoundé tire le peloton, suivie de Douala avec près de 120 000m3.
L’un des problèmes majeurs de cette situation, est l’aménagement territorial défaillant du pays. Le Schéma directeur du secteur hydraulique a été fait que trop tardivement et n’a pas su s’adapter à l’évolution de la population et des mutations de leurs habitudes sans oublier l’agrandissement des villes donc difficile de proposer une planification en adéquation entre l’offre et la demande.
En attendant la livraison en Juillet 2022 au lieu de 2019 du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs (PAEPYS) financé à hauteur 399 milliards financement par Eximbank China, la production nationale est passée de 731 080m3 en 2018 à 824 456m3 en 2019 soit 456m3 /Jour, toujours insatisfaisant pour combler les besoins des populations. Celles-ci continuent d’être confrontées au robinet sec ou à de l’eau rougeâtre et impropre à la consommation.
De temps à autre, de manière irrégulière, des camions citernes ravitaillent les populations de quelques quartiers, celles des autres localités disposant de moyens construisent des puits d’eau, des forages ont accès à des sources d’eau à la qualité peu recommandable.
Cette raréfaction de cette denrée au combien indispensable pour le bien-être des populations est une violation du droit d’accès des populations à l’eau potable.
Si nous faisons un petit tour dans les quartiers des principales villes du Cameroun, nous constaterons que des milliers de personnes y sont installées.
Le développement a suivi, des bâtiments ont poussé en particulier dans les nouveaux quartiers, des maisons familiales, des établissements scolaires, des boutiques, des restaurants, des stations-services, mais l’eau est toujours rare aussi rare que de l’or.
Voici donc la saison sèche qui s’annonce, si rien n’est fait le calvaire des populations ne saurait s’arrêter.L’eau c’est la vie” !
N.R.M