Tel est le principal message porté par Naseri Paul Bea - Gouverneur de la Région du Centre, à l’occasion de la cérémonie de lancement de la 56ème édition de la fête de la Jeunesse; cérémonie qui avait pour cadre l’esplanade de la Mairie de Yaoundé IV
En clôturant son discours de circonstance, le patron de cette Région a invité les jeunes scolarisés ou non, à prêter serment: “ Je m’engage à respecter les Institutions - je m’engage à promouvoir la Paix et le Vivre Ensemble…”.
Naseri Paul Bea explique cette démarche:
“ Gouverneur de la Région du Centre: “ Ces jeunes doivent être des patriotes, ils doivent être des citoyens qui respectent les Institutions. Les armes blanches et toute arme doit être proscrite en leur sein et ils doivent refuser d’en faire usage. Ils doivent également bannir la consommation des drogues, redevenir des jeunes moralement responsables qui ne s’adonnent point à la dépravation des moeurs, comme on le constate de plus en plus, pour notre plus grand malheur;
Ces nobles décisions doivent émaner de la Jeunesse Camerounaise elle - même, il n’est pas question de les obliger à faire quoi que ce soit, car, le plus important pour eux est de savoir qu’ils constituent, tous autant qu’ils sont, la relève de demain…”.
Un cérémonial que ces jeunes prennent très au sérieux:
“ J’ai retenu que nous devons promouvoir le bilinguisme si nous voulons qu’il y’ait la paix dans notre pays car, si nous ne le faisons pas, cela sera une source permanente de conflits dans notre pays le Cameroun…”.
“ Nous les jeunes, avons l’obligation de participer au développement de notre pays, à sa construction et non pas le détruire en adoptant des comportements déviants; Ils ont l’obligation de prôner le respect mutuel”.
Après les restrictions causées par la pandémie du coronavirus, la célébration de la Fête de la Jeunesse le 11 Février prochain sera certainement riche en sons et en couleurs.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit de dix ( 10) grosses cylindrées qui disposaient des laissez - passer et des plaques d’immatriculation aux couleurs de la Can: (CanCam 256) par exemple mais n’avait aucun document de la douane.
Tous ces véhicules ont été interceptés dès leur sortie de la Ngaoundéré, à un checkpoint, après avoir reçu des renseignements, comme l’explique Jean Marie Toukam - Chef du secteur des douanes de l'Adamaoua
“ Lesdits renseignements faisaient état de ce que profitant de ce cortège officiel, des individus ont décidé d’y infiltrer des véhicules de contrebande. Nous leur avons tendu un piège et ils y sont tombés…”.
Propos corroborés par Jude Mofor - Commandant du Groupement actifs des douanes de l’Adamaoua: “ On a par exemple pris les documents du bus de la Guinée Bissau pour les confondre, en le leur présentant, les invitant à fournir des documents identiques. Ce qu’ils ont été incapables de faire”.
Au-delà des renseignements reçus, il se trouve que la douane Camerounaise ne reconnaît pas certaines plaques d’immatriculation, à l’instar de celles présentées par ces véhicules de contrebande.
Une prise énorme, pour le secteur des douanes de l’Adamaoua qui a fait suivre le dossier, comme le révèle Jean Marie Toukam - Chef du secteur des douanes de l'Adamaoua:
“Je peux vous garantir, en attendant plus de précisions que les pertes s’élèvent à 80, voire 90 millions que les propriétaires de ces véhicules de contrebande auraient dû payer à la douane”.
Ces véhicules, apprend - on de sources non officielles que les dix cylindrées ont franchi la frontière du Cameroun il y’a une semaine, en provenance d’un pays voisin et, les enquêtes ouvertes vont permettre d’en savoir plus.
Nicole Ricci Minyem
La menace d'une invasion russe de l'Ukraine était au menu, lundi, d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU demandée par les États-Unis, durant laquelle la Russie a accusé Washington de chercher à "créer l'hystérie". Ce week-end, Moscou a été menacée de nouvelles sanctions.
Les pays occidentaux intensifient leurs efforts diplomatiques pour éviter un conflit militaire mais le ton des échanges reste vif. La Russie et les États-Unis se sont déchirés, lundi 31 janvier, au Conseil de sécurité de l'ONU sur les troupes massées par Moscou près de l’Ukraine.
La session du Conseil de sécurité s'est tenue à la demande des États-Unis après une tentative vaine de la Russie pour l'empêcher, 10 pays sur les 15 membres du Conseil votant en sa faveur. Cette réunion est "une étape décisive pour amener le monde à parler d'une seule voix" sur cette crise, a estimé Joe Biden.
En marge de cette première réunion du Conseil sur la crise autour de l'Ukraine, le président américain a prévenu dans un communiqué que "si la Russie se détourne de la diplomatie et attaque l'Ukraine, (elle) en portera la responsabilité et subira des conséquences rapides et sévères".
L'ambassadeur de la Russie aux Nations unies, Vassily Nebenzia, a d'emblée accusé Washington de chercher à "créer l'hystérie" et à "tromper la communauté internationale" avec des "accusations infondées".
Son homologue américaine Linda Thomas-Greenfield a rétorqué que le déploiement de plus de 100 000 militaires russes autour de l'Ukraine menaçait "la sécurité internationale". Elle a accusé Moscou de vouloir déployer début février, "preuves" à l'appui, plus de 30 000 militaires supplémentaires en Biélorussie, dont le régime est très proche du Kremlin.
Vassily Nebenzia et son homologue biélorusse Valentin Rybakov ont souligné qu'il s'agissait “d'exercices militaires conjoints" qui se tiendraient en février. "Nous avons des entraînements réguliers avec [la Biélorussie]" comme sur le territoire russe, a fait valoir devant des médias l'ambassadeur russe.
Devant le Conseil, Vassily Nebenzia a demandé sur quelle base l'Occident pouvait affirmer qu'il y avait plus de 100 000 militaires russes déployés aux abords de l'Ukraine, rappelant qu'avant l'invasion de l'Irak en 2003, Washington avait assuré avoir des preuves d'armes de destruction massive dans ce pays, jamais trouvées.
Au ton mesuré, l'ambassadeur de l'Ukraine à l'Onu, Sergiy Kyslytsya, a demandé que son pays ne "soit pas intimidé" par des mouvements militaires. "La priorité est d'arriver à un cessez-le-feu dans la région du Donbass" dans l'est de l'Ukraine, théâtre d'affrontements avec des séparatistes ukrainiens soutenus par Moscou, a-t-il dit.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit à nouveau discuter de l'Ukraine le 17 février lors d'une réunion régulière consacrée aux Accords de Minsk visant à pacifier le Donbass.
En ouvrant la session du Conseil, Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques, avait jugé qu'il n'y avait "aucune alternative à la diplomatie" dans la crise actuelle autour de l'Ukraine. "Il ne devrait y avoir aucune intervention militaire" pour la régler, a-t-elle ajouté.
Un entretien téléphonique aura lieu mardi entre les ministres russe et américain des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov et Antony Blinken, selon Moscou et Washington.
États-Unis et Royaume-Uni ont brandi dimanche la mesure de nouvelles sanctions contre la Russie. Washington a préparé des "dispositifs de sanctions spécifiques contre des membres de l'élite russe et leur famille" si jamais la Russie attaquait l'Ukraine, a dit lundi la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki.
Les États-Unis ont identifié "des individus appartenant ou gravitant autour du premier cercle du Kremlin", a-t-elle précisé, indiquant que ces personnes étaient "des cibles particulièrement vulnérables" à des sanctions en raison de leurs liens financiers très étroits avec des pays occidentaux.
Sources AFP.
Le tout premier dont dispose désormais le Cameroun et qui va mettre en avant, le made in Cameroon en matière digitale. L’inauguration a été faite ce mardi par Jacques Fame Ndongo - ministre d’Etat - ministre de l’Enseignement Supérieur.
Le Centre d’Innovation Digital est logé dans un bâtiment R+3 avec un sous sol entièrement consacré au développement de l’Économie Numérique au Cameroun comme le relève le membre du Gouvernement,
En prononçant son discours de circonstance, Jacques Fame Ndongo - ministre de l’Enseignement Supérieur a affirmé que: La “Cameroon Digital Innovation” est un Centre de Formation et de Recherche en Entrepreneuriat Numérique qui fournira l’écosystème adéquat pour stimuler l’innovation et incuber les projets numérique made in Cameroon…”.
Le Centre, logé à Bastos, l’un des quartiers de la ville aux sept collines, dispose des éléments qui vont lui permettre d’atteindre les objectifs qu’il s’est assigné, notamment sept grandes unités opérationnelles, aménagées et équipées d’outils numériques de pointe;
Un portail dont le rôle principal est de mettre en relation les entrepreneurs numériques et les demandeurs d’emplois dans ce secteur; un Data Center; Un laboratoire de technologie numérique 3D; Un studio de montage et de création numérique; Un Centre de contact…
“Les retombées de cette infrastructure pour le Cameroun sont multiples”, soutient Minette Libom Li Likeng - ministre des Postes et Télécommunications, qui ajoute que:
“ A l’instar de la création d’une véritable industrie locale du numérique; la création des milliers d’emplois directs et indirects; la professionnalisation des compétences dans le domaine numérique; l’accélération de la transformation digitale au Cameroun…”.
Le Centre d’Innovation Digital est, de l'avis des experts du domaine, l’un des rares que l’on retrouve dans la Sous - Région Afrique Centrale.
Nicole Ricci Minyem
Elles se tiennent sur l’ensemble du triangle national, plus précisément dans les 360 Arrondissement que compte le Cameroun et constituent la deuxième étape du dispositif d’encadrement dans le cadre de ce programme
lesdites sessions visent entre autres la restauration au sein de cette tranche de la population Camerounaise, des valeurs fondamentales de citoyenneté, de civisme et du vivre ensemble, en vue d’en faire des citoyens actifs, qui s’insèrent harmonieusement dans leurs milieux respectifs, et qui constituent par leur travail à la production des richesses locales et nationales.
Bien plus, Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique laisse entendre que:
“Ces sessions de formations vont permettre aux Grands formateurs, déployés dans les 58 Départements, de procéder d’une part, à leur renforcement des capacités, avec des notions telles que la gestion du Réarmement Moral, Civique et Entrepreneurial en ligne, en version non - connectée et d’autre part, de s’assurer de la compréhension du processus…”.
A chacune des cérémonies d’ouverture, le membre du Gouvernement et ses collaborateurs vont présenter le nouveau Programme National d’Education Civique ( Pronec - Reamorce) lancé le 3 Février 2022 à Logone Birni dans la Région de l’Extrême Nord.
Ledit programme “constitue désormais le document - guide de la mise en œuvre des activités d’éducation civique au Cameroun”, renseigne le communiqué publié par la cellule de communication du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique.
“Tous les jeunes sont invités à se faire enregistrer dans les Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes ( Cmpj) de leurs lieux de résidence”, conclut le ministre Mounouna Foutsou.
Nicole Ricci Minyem
Les lions de la Teranga ont remporté le trophée de champion au terme de la 33ème édition de la fête du football Africain. Premier sacre pour ce pays qui a su, tout au long de la compétition, œuvrer afin d’atteindre cet objectif final.
Le Chef de l’Etat Camerounais a donc saisi cette occasion afin d’adresser ses vives félicitations ainsi que celles de ses concitoyens au président Macky Sall.
La teneur de la correspondance présidentielle
“ J’ai le plaisir de vous adresser mes vives et chaleureuses félicitations, suite à la victoire de la sélection nationale de football senior du Sénégal, lors de la finale de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations - TotalEnergies, que vient d’abriter le Cameroun.
Grâce à leur engagement, leur talent et la qualité de leur encadrement, les joueurs sénégalais ont remporté avec brio, le trophée de la Can inédite et très disputée.
Celle - ci a été organisée dans la pure tradition d’hospitalité africaine, et dans une ambiance qui célèbre les vertus du sport…”.
N.R.M
Celui - ci ne concerne que la Zone Afrique et présente les meilleures équipes nationales de football
Même si le pays d’Albert Roger Milla - Rigobert Song Bahanack, Eto’o Fils Samuel, Aboubakar Vincent et bien d’autres ne s’en sort qu'avec une médaille en bronze au terme de la Coupe d’Afrique des Nations organisée sur son territoire, il gagne douze (12) places au niveau du classement de la Fédération International de Football Association (Fifa); Donc 6ème Nation Africaine et 38 ème Mondiale.
Ledit classement a été publié ce Lundi et donne l’impression que les choix ont été faits en fonction de la performance des différentes équipes Africaines pendant cette fête du football continental.
Le Sénégal, champion de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations tutoie désormais les grands du “ sport roi”, en occupant désormais la 1ère place sur le plan Africain et la 18ème sur l’échiquier mondial;
Les fennecs d’Algérie quant à eux ont perdu 14 places et sont classés au rang de 7ème, juste après le Cameroun…
N.R.M
Il y’en a de tout ordre et elles ont été prises samedi dernier à l’issue des travaux ayant réuni pendant quelques heures, tous ceux qui travaillent au sein de ce département ministériel.
Les travaux, à l’entame comme à la clôture étaient présidés par Célestine Ketcha Courtès - ministre de l’Habitat et du Développement Urbain qui, au delà du bilan et de l’énumération des objectifs qui, de son point de vue, ont été atteints, a demandé à ses collaborateurs de se focaliser sur ces quatre axes:
L’Achèvement des immeubles dont le taux des travaux sont en cours - La Contractualisation ainsi que l’Achèvement des immeubles commercialisés dont le taux d'exécution à la résiliation était supérieur à 80% - La Contractualisation et l’Achèvement des immeubles commercialisés dont le taux d’exécution est inférieur à 80% - La Contractualisation de même que l’Achèvement des immeubles non commercialisés dont le taux est à 80%.
Quelques résolutions
Réfléchir sur une stratégie de suivi de l’application des textes en matière d’habitat et de développement urbain;
Mettre en place un cadre formel de collaboration entre le ministère de l’Habitat et du Développement Urbain et les Collectivités Territoriales Décentralisées;
Définir une politique de la ville permettant non seulement d’anticiper sur l’urbanisation mais aussi de traiter les quartiers d’habitat précaire;
Mener des réflexions en vue de trouver des sources de financement autres que les ressources internes ordinaires du BIP pour financer la construction des logements sociaux;
Détailler immeuble par immeuble, le plan d’achèvement des premiers 1675 logements;
S’approprier la SND30, le cadre stratégique de performance du Minhdu et le programme de modernisation des villes et susciter une franche collaboration avec les Collectivités Territoriales Décentralisées pour leur mise en œuvre au niveau local…
Autre phase importante au terme des travaux de la Conférence annuelle des Services Centraux et Déconcentrés du ministère de l’Habitat et de Développement Urbain, c’est la remise des distinctions honorifiques à une dizaine de personnels, des médailles d’honneur et de reconnaissance, afin de les féliciter pour le travail accompli au quotidien.
Nicole Ricci Minyem
La décision a récemment été prise par la Camwater et,des équipes sont depuis lors sur le terrain afin de sensibiliser les populations ainsi que les municipalités pour que ces dernières libèrent les espaces choisis pour implanter ces dispositifs
Le nom des différentes villes proposées
Région du Centre: Bafia - Bokito - Mbandjock - Ombessa - Nanga Eboko - Akofflinga.
Région du Littoral: Ngoumou - Manjo - Dibombari.
Région du Sud: Ebolowa
Région de l’Ouest: Bana - Bansoa
Région du Sud - Ouest: Kumba - Mamfe
Région du Nord - Ouest: Bambui - Bambili - Nkambé - Bali - Fundong.
La descente sur le terrain des spécialistes et ingénieurs marque, apprend t - on la dernière ligne droite d’un long processus entamé il y’a quelques mois car, il est question de doter chacune de ces villes des centres de production d’eau potable.
L’accélération du processus de libération des espaces sur lesquels la Camwater entend construire les installations de captage et de production d’eau potable est primordial car, Gervais Bolenga - directeur général de “ Camwater” envisage lancer les travaux au courant de cette année, l’étude des dossiers techniques étant bouclée.
L’une des principales phases à boucler est la signature du dernier accord, entre Gaston Eloundou Essomba - ministre de l’Eau et de l’Energie et les responsables Eximbank india qui est le porteur financier du projet dont - on parle.
Autres détails:
Les vingt (20) villes sus - mentionnées ont pour point commun, le passage d’un fleuve dans les environs.
A la fin de ce vaste chantier, les responsables en service au ministère de l’Eau et de l’Energie renseignent que “ grâce à ce projet, Yaoundé et des environs vont bénéficier de 300 000m3 d’eau de plus, par jour et par ménage…”.
Ces installations de captage et de production d’eau potable vont - elles assurer aux populations une eau potable et de qualité?
Le doute reste permis car, la qualité d’eau qui coule des robinets entretient une sorte de psychose auprès des consommateurs, pour ceux qui en ont.
Une eau jaunâtre, saumâtre, quelquefois avec des larves, et qui, après quelques heures au repos, laissent des dépôts nauséabonds au fond des récipients.
Une eau qui génère de nombreuses maladies dans les organismes de ceux qui la boivent; Sans parler de ce qu’elle cause sur la peau.
Une eau qui est certainement source d’inquiétude auprès de la gente féminine qui, parfois n’a aucun autre choix que de l’utiliser pour faire sa toilette intime…
Dans la quasi totalité des ménages, ceux qui disposent des moyens financiers conséquents ont pris la résolution de construire des forages, d’autres se débrouillent avec des filtres…
Au-delà des annonces pompeuses, il est primordial que des dispositions soient prises afin de servir aux populations qui payent de grosses factures à la fin de chaque mois, une eau inodore, incolore, sans saveur et limpide.
Nicole Ricci Minyem
Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo: “La manière forte aura beau s’avérer radicale et expéditive, c’est parfaitement conscient des travers d’une paix imposée par les armes, notamment le sentiment d’humiliation propice à la résurgence de futurs épisodes crisogènes, que le Cameroun a choisi non pas la soumission, l’élimination ou l’exclusion, mais la réconciliation avec chacun de ses enfants rebelles, sans tenir compte des crimes dont ceux - ci se seraient rendus coupables…”.
“ L’histoire de la belligérance telle qu’elle s’est déroulée au fil des siècles nous apprend qu’il n’est pas courant que le camp jouissant d’un avantage tactique et stratégique prenne l’initiative d’une offre de paix fraternelle.
Très souvent, la reddition complète ou la destruction totale constituent la seule alternative proposée à des adversaires au bord de la déroute.
Dans sa lutte acharnée contre la dénégation de l’humanité qu’est le fléau terroriste, toujours le Cameroun est resté maître tant en matière d’initiative que de contrôle territorial.
Situation que les bandes terroristes auxquelles il est confronté ne sont pas parvenues à inverser, même au plus fort de leurs capacités de nuisance.
Ce n’est donc ni forcé, ni contraint que le Cameroun aura opté pour une sortie pacifique et honorable de l’infernale spirale meurtrière, entretenue par ceux - là même envers qui la Nation fait montre de tant d’affection et de compassion.
Il s’agit des acteurs de la violence armée aveugle, illégale et illégitime, parfois des monstres coupables d’innombrables atrocités, pourtant simplement considérés comme des enfants égarés qu’il est de notre devoir à tous de ramener dans le giron familial.
La manière forte aura beau s’avérer radicale et expéditive, c’est parfaitement conscient des travers d’une paix imposée par les armes, notamment le sentiment d’humiliation propice à la résurgence de futurs épisodes crisogènes, que le Cameroun a choisi non pas la soumission, l’élimination ou l’exclusion, mais la réconciliation avec chacun de ses enfants rebelles, sans tenir compte des crimes dont ceux - ci se seraient rendus coupables.
La démarche pour y parvenir se veut aussi la moins douloureuse possible. Car, en lieu et place d’une douteuse reddition ou d’une dramatique neutralisation, il est question d’un désarmement moral, d’une désincarnation psychologique et d’une désintoxication idéologique.
Le succès de cette méthode va grandissant jour après jour, au regard des milliers d’ex combattants fondamentalistes et séparatistes ayant accepté de déposer les armes.
De manière pragmatique, il fallait s’attendre à ce que cette mise stratégique qui aura chamboulé l’échiquier de la belligérance bien au - delà des frontières du Cameroun se voit opposer des feux de contre - batterie, de la part de ceux qui craignent de voir disparaître avec l’extinction des foyers de crise allumés et alimentés en discours captieux et en engins de la mort, la source des revenus leur permettant de se la couler douce de l’autre côté des tropiques.
Ceci et il convient de le rappeler, au détriment de nombres de nos braves jeunes gens, marionnettes dans une sadique mise en scène dont ils ne connaissent ni le prologue, ni l’épilogue.
C’est à cette jeunesse instrumentalisée que le Président de la République adresse son offre de paix.
C’est cette jeunesse déroutée qu’il appelle au ressaisissement. C’est pour elle que sont prévus, construits, équipés et rendus fonctionnels les centres de désarmement, de démobilisation et de réinsertion pour un retour participatif et ambitieux à la construction de notre avenir commun./-
N.R.M
