Cabral Libii n’a pas souhaité attendre la programmation des élections législatives et municipales qui vont se tenir cette année. Depuis le 10 février 2019, il est au septentrion pour y mobiliser les populations. Le promoteur du Mouvement 11 Millions de citoyens appelle les camerounais dans cette partie du pays à s’inscrire sur les listes électorales. Cabral Libii est passé à Kousséri, au Diamaré, au Mayo-Kani, au Mayo Danay et à Maroua. Lors de ces passages dans ces localités, il a échangé avec les autorités traditionnelles et administratives notamment les Lamidos de Méri et de Kaele et les Préfets des départements.
« Je suis venue rappeler aux populations que 2019 est une année électorale et pour cela les encourager les uns et les autres à s’inscrire sur les listes électorales et inciter nos camarades à rester prêts à affronter ces échéances électorales en substituant candidats aux élections législatives et municipales », a déclaré Cabral Libiii.
Toutefois le promoteur du Mouvement 11 Millions de citoyens déplore le fait que plusieurs camerounais dans la région de l’Extrême-Nord n’ont pas d’acte de naissance. « Sans acte de naissance les populations ne peuvent pas s’établir la carte nationale d’identité. Par conséquent elles ne peuvent pas s’inscrire sur les listes électorales (…) Ce défaut d’acte de naissance ou de carte nationale d’identité au-delà de l’élection est un problème républicain et sérieux. Nous proposons que les institutions qui établissent ces documents se rapprochent des populations. Je pense qu’on peut aujourd’hui faire des audiences foraines pour l’établissement des certificats de nationalité », a déclaré Cabral Libii.
Pour brièvement parler du problème d’actes de naissance qui se pose dans le septentrion, il faut rappeler que le Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) a récemment donné la possibilité à 1200 enfants de la région de l’Extrême-Nord, la possibilité d’être candidats au concours d’entrée en 6e et au Certificat d’études primaires (Cep), en leur établissant cette importante pièces. On sait que l’une des conséquences du fait que les enfants n’aient pas des actes de naissance est qu’ils ne peuvent être scolarisés ou se présenter aux examens et concours officiels. Voulant donc réduire à long terme le taux de sous-scolarisation dans la dite région, le Hcr a remis entre les mains de Midjiyawa Bakari le gouverneur de l’Extrême-Nord. Il y a environ 38 163 enfants des classes de CM2 qui n’ont pas d’acte de naissance, selon le gouverneur.
Liliane N.
Dans cette perspective, Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge des élections au Cameroun, propose que l’âge de la majorité électorale passe de 20 à 18 ans.
La direction générale des élections du Cameroun (Elecam) a donné un avis favorable pour que des modifications soient apportées au Code électoral du pays. Faisant une première évaluation le mardi 12 février 2019 à l’Hôtel Mont Febé de Yaoundé, un mois et demi après le lancement des inscriptions sur les listes électorales, la direction générale des élections (DGE) a notamment regretté « le peu d’engouement des citoyens à s’inscrire sur les listes électorales », avant d’indiquer qu’il est nécessaire de « revoir l’âge électoral au Cameroun ».
Dans cette perspective, Elecam propose que l’âge de la majorité électorale passe de 20 à 18 ans. Selon Elecam, cela aurait l’avantage de permettre l’inscription sur les listes électorales d’un grand nombre de citoyens.
En effet, de nombreux analystes politiques estiment qu’il serait manifestement inéquitable, irrationnel et absurde de limiter le droit de vote à une seule catégorie de citoyens et à l’âge de 20 ans. Si les jeunes et les partis politiques se mobilisent de plus en plus sur le thème de l'abaissement de l’âge électoral, c'est parce que c'est « leur avenir qui est en jeu et ils ont l'impression qu'on joue avec leur avenir, qu'on ne prend pas du tout au sérieux les risques qui pèsent sur eux », précise un analyste politique.
Ce qui laisse penser que les jeunes qui constituent la majorité n’ont pas la capacité d'assumer leurs responsabilités car exclus du jeu politique à 18 ans. Ils pensent qu'à l'âge de 18 ans, le citoyen peut assumer toutes ses responsabilités y compris celle de voter si la loi lui en donne la possibilité.
Revenant sur le rapport de la Présidentielle 2018, il présente de nombreux points positifs : L’acheminement des Kits électoraux à temps, le respect de la loi électorale concernant les électeurs, la transparence tout au long du scrutin, l’équité dans le traitement des partis en compétition, le respect de la loi en matière de dépouillement public des voix, le déroulement du scrutin dans la sérénité.
Cependant, l’instance en charge de l’organisation des élections a relevé certaines imperfections liées aux erreurs de bureaux de vote, d’absence de noms sur les listes électorales pour certains citoyens pourtant inscrits à l’avance et qui n’ont pas pu remplir leur droit. Il reste dans ce sens, à relever les défis de la numérisation intégrale du fichier électoral. L’objectif étant d’organiser une élection crédible, dans un climat apaisé.
Les acteurs du processus électoral se disent néanmoins satisfaits des avancées du processus électoral au Cameroun et sont déterminés à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le rapport afin de contribuer davantage à la tenue plus conventionnelle des élections au Cameroun.
Otric N.
Au terme de son séjour dans la région du Nord, le président du Front pour le Salut national du Cameroun Issa Tchiroma Bakari à appeler les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales.
Incontestablement la démission de 350 militants du Mrc majoritairement les jeunes dans la région du Nord pour rejoindre les rangs du Front pour le salut national du Cameroun de Issa Tchiroma Bakary est l’un des signes fort qui prouve que le parti qui fait du partage et celui des couleurs bleu et blanc est entrain de vouloir changer de position dans le classement des partis politiques dans le Nord.
Au terme de sa visite de travail d’une semaine dans le Nord, le président national du Fsnc, Issa Tchiroma Bakaray, par ailleurs ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, à visiter son fief politique. Pour redynamiser les comités des bases et les structures opérationnelles de son parti.
Le président national du Fsnc s’est rendu successivement à Adoumri et Bibémi, dans l’arrondissement du même nom, pour rencontrer les militants de son parti. Sur place, il a tenu une séance de travail avec les leaders politiques et les jeunes de la localité. Au cours des travaux, Issa Tchiroma Bakkary a invité tous les jeunes de l’arrondissement de Bibémi à s’inscrire massivement sur les listes électorales.
Il a profité également de sa présence dans cette localité frontalière avec le Tchad, pour lancer un appel vibrant aux jeunes afin « qu’ils demeurent citoyens et qu’ils ne cèdent pas à la facilité ». Une constance ne peut pas échapper aux analystes de la vie politique dans le nord .Le front pour le salut national est entrain de prendre l’envergure.
« Il est tout petit comme vous le connaissez mais il a commencé à vous faire du bien, avant qu’il ne naisse et jusqu’aujourd’hui il continue de partager vos peines et souffrances .cela vous indique quelques choses .si c’est du Fsnc que je parle, devinez le et rendez vous compte que c’est le parti qui prend en compte vos désirs et avec le quel vous pouvez bâtir sans crainte votre avenir et celui de vos progénitures », déclare face à la presse à Garoua la secrétaire générale du Fsnc.
S’il faille encore se rappeler des réalisations mieux des bienfaits du parti pour les populations du nord particulièrement, on pourra passer des heures sans épuiser la liste énumérative. Les bénéficiaires qui l’estiment trouvent qu’au delà de la politique le Fsnc est aujourd’hui un abri pour eux.
« je me rappelle que le ministre Issa Tchiroma Bakary agissant au nom de son parti m’a donné à manger pas à moi mais à bien d’autres personnes et en plus il était difficile pour nos sœurs d’aller rapidement dans les centres de santé mais nous n’ avons plus ce problème puisqu’il nous a offert une ambulance ce geste seul suffit pour que nous accompagnions le président national du Fsnc », s’exprime Djabou Rode au quartier Foulberé à Garoua.
Félix Swaboka