Le stand de la SONARA fait partie de ces stands que les visiteurs ne veulent pas manquer de visiter pendant le tour au salon. Bien positionné, le stand de la SONARA n’est pas loin de l’entrée principale du lieu des expositions. Décoré aux couleurs de la société qui traite et met à la disposition des camerounais les produits pétroliers, le stand est facile d’accès et peut accueillir de nombreux visiteurs au même moment.
Le parcours de découverte du visiteur sur le stand de la Sonara se déroule essentiellement devant ces bouteilles d’échantillons disposés sur un présentoir juste à l’entrée du Stand. Deux groupes de huit (08) et sept (07) bouteilles. Le premier groupe est constitué des échantillons de pétrole brut. Du pétrole qui vient d’être extrait des puits. Là, il est fait savoir que ce brut présenté n’est pas l’état exact dans lequel le pétrole sort des profondeurs de la terre. En effet, au cours de son extraction sur les plateformes, le produit contient de nombreux déchets dont entre autre de la boue, de l’eau et bien d’autres déchets. Ces déchets vont être nettoyés par des techniques particulières et le pétrole peut donc être acheminé vers la SONARA.
Une fois dans les cuves de la SONARA le pétrole va subir une série de transformation qui va aboutir à la production de plusieurs autres sous produits qui serviront à la consommation des usagers, des entreprises, des avions et des ménages.
Et l’une des questions que les visiteurs posent le plus au niveau du stand de la SONARA porte sur la situation actuelle de la société qui a connu une série d’incendie le 31 mai dernier. La réponse est la même : la SONARA est en cessation d’activité en matière de raffinerie. Sur les 13 unités de productions, 04 ont été détruits par les flammes. Et parmi les quatre, l’unité principale de production. De ce fait même les unités restantes ne peuvent servir. Ce qui explique que la SONARA ait recours à l’importation de 100% des produits pétroliers qui sont redistribués sur le marché camerounais. Manifestement, ce sera le cas pour presque une année encore, le temps que les réparations soient terminées et que la SONARA puisse reprendre de plus belle avec ses activité.
Néanmoins, nombreux sont les souvenirs que les visiteurs emportent du stand de la SONARA.
Stéphane NZESSEU
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a indiqué, dans un rapport, que les besoins humanitaires au Cameroun s’élèvent à 172 milliards de FCFA pour fournir une assistance d’urgence à 2,3 millions de personnes en 2019.
« En 2018 la réponse humanitaire au Cameroun a été la moins financée en Afrique. En ce début d’année, j’en appelle à tous, pour redoubler d’efforts et soutenir notre plan pour les populations du Cameroun », a plaidé Mme Allegra Baiocchi, représentante du PNUD et coordonnateur humanitaire.
« Ces dernières années, le financement de la réponse humanitaire n’a pas suivi le rythme des besoins. Cela signifie que nous avons été incapables de fournir suffisamment de nourriture, d'eau et de médicaments aux personnes vulnérables, de traiter la malnutrition ou d'aider les familles déplacées. C'est très préoccupant, car les besoins humanitaires vont probablement continuer à augmenter dans les mois à venir », a déclaré Mme Baiocchi.
Cité par le rapport, il a appelé à une mobilisation de la communauté internationale, estimant «qu’un Cameroun pacifié où personne n’est laissé-pour compte est non seulement essentiel pour le développement du pays, mais aussi vital pour la stabilité de la sous-région ».
En 2019, environ 4,3 millions de personnes ont besoin d'une assistance d’urgence. Les déplacements forcés ont augmenté de 82% par rapport à 2018. La recrudescence des attaques armées a entraîné des dizaines de milliers de Nigérians à se réfugier dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, qui accueille déjà 138 000 réfugiés.
Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, 437 000 personnes ont été déracinées par la violence et 32 000 d'entre elles ont été contraintes de se réfugier au Nigéria voisin. Les régions de l'Est, de l'Adamaoua et du Nord accueillent 275 000 réfugiés centrafricains.
Les 172 milliards FCFA doivent servir concrètement à assurer la protection, la sécurité alimentaire l’éducation et l’accès aux soins de santé des hommes, femmes, filles et garçons les plus affectés par les crises.
Le plan de réponse humanitaire de 2019 vise à fournir une assistance immédiate pour sauver des vies, à renforcer la protection des civils, et à identifier les risques et les vulnérabilités afin d'aider le gouvernement à renforcer la résilience des communautés face aux chocs.
Otric N.