Le stand de la SONARA fait partie de ces stands que les visiteurs ne veulent pas manquer de visiter pendant le tour au salon. Bien positionné, le stand de la SONARA n’est pas loin de l’entrée principale du lieu des expositions. Décoré aux couleurs de la société qui traite et met à la disposition des camerounais les produits pétroliers, le stand est facile d’accès et peut accueillir de nombreux visiteurs au même moment.
Le parcours de découverte du visiteur sur le stand de la Sonara se déroule essentiellement devant ces bouteilles d’échantillons disposés sur un présentoir juste à l’entrée du Stand. Deux groupes de huit (08) et sept (07) bouteilles. Le premier groupe est constitué des échantillons de pétrole brut. Du pétrole qui vient d’être extrait des puits. Là, il est fait savoir que ce brut présenté n’est pas l’état exact dans lequel le pétrole sort des profondeurs de la terre. En effet, au cours de son extraction sur les plateformes, le produit contient de nombreux déchets dont entre autre de la boue, de l’eau et bien d’autres déchets. Ces déchets vont être nettoyés par des techniques particulières et le pétrole peut donc être acheminé vers la SONARA.
Une fois dans les cuves de la SONARA le pétrole va subir une série de transformation qui va aboutir à la production de plusieurs autres sous produits qui serviront à la consommation des usagers, des entreprises, des avions et des ménages.
Et l’une des questions que les visiteurs posent le plus au niveau du stand de la SONARA porte sur la situation actuelle de la société qui a connu une série d’incendie le 31 mai dernier. La réponse est la même : la SONARA est en cessation d’activité en matière de raffinerie. Sur les 13 unités de productions, 04 ont été détruits par les flammes. Et parmi les quatre, l’unité principale de production. De ce fait même les unités restantes ne peuvent servir. Ce qui explique que la SONARA ait recours à l’importation de 100% des produits pétroliers qui sont redistribués sur le marché camerounais. Manifestement, ce sera le cas pour presque une année encore, le temps que les réparations soient terminées et que la SONARA puisse reprendre de plus belle avec ses activité.
Néanmoins, nombreux sont les souvenirs que les visiteurs emportent du stand de la SONARA.
Stéphane NZESSEU
Placé cette année sous le thème : "Investissement public et développement du Cameroun". Il est question de mettre en discussion la problématique de l’investissement public au Cameroun. L’objectif étant de permettre aux citoyens et aux administrations d’élaborer les axes d’actions en faveur d’un développement économique efficace pour le Cameroun émergent en 2035. L’investissement public apparaît de nos jours comme le levier primordial pour relever l’économie de notre pays. Bien utilisé, les mécanismes d’investissements peuvent produire d’important résultats et des effets d’entrainement à même de stimuler l’attractivité de pays, notamment la construction des bâtiments et d’infrastructures qui favorisent l’implantation d’entreprises, la création d’emplois et la consommation des ménages.
Les sujets de débats sont nombreux, et les conférenciers aussi. Se sont succédé sur le pupitre pour partager des informations importantes avec les visiteurs, le contrôle supérieur de l’Etat, par la voix du ministre délégué à la présidence de la république en charge du contrôle supérieur de l’Etat. Durant son exposé, madame Rose Mbah Acha née Fomundam s’est longuement attardé sur les questions de bonne pratique en matière de gouvernance financière. Le Consupe, dans son rôle de surveillance du management public est sur la voie prescrit par le Chef de l’Etat. Le Consupe travaille activement à l’amélioration de la gestion de la fortune publique du Cameroun. C’était également l’occasion pour Mme Mbah Acha de préciser les missions du Consupe. Des missions qui se déclinent en action de vérification financière, la vérification de conformité et de régularité, la vérification des performances, le contrôle environnemental et la vérification des systèmes d’informations.
Bien avant le Consupe, d’autres institutions ont donné des conférences pour décrire les actions posées sur le terrain au compte de l’Etat. Le ministère de l’eau et de l’énergie, et depuis ce jeudi matin, c’est la Cameroon Telecommunications qui se donne à découvrir tout en apportant sa contribution au débat de la reconstruction du Cameroun. Les réflexions se poursuivront jusqu’à vendredi avec en tombée de rideaux la conférence que donnera le ministère de l’économie de la planification et de l’aménagement du territoire.
Pour cette édition 2019, les responsables du SAGO mettent un accent particulier sur les sujets de discussions entre spécialistes sur des thématiques en rapport avec le développement du Cameroun.
Stéphane NZESSEU