Après avoir échoué à la condition qui était de manger 1 million de FCFA en 24 heures, selon les dires du célèbre artiste, il doit à présent livrer sa maman. L’auteur du titre à succès « ça a déjà commencé » en appelle à l’aide.
Dans une vidéo devenue très virale et considérée comme du buzz par certains internautes, l’artiste camerounais très connu, Nyangono du Sud raconte une mésaventure pas comme les autres. Conduit par des amis, il se serait rendu dans un lieu peu fréquentable, où il aurait émis le vœu d’être toujours heureux dans sa vie.
Il était alors très loin de s’imaginer les conditions qui l’attendaient pour voir ce souhait se réaliser tel qu’il explique dans cette vidéo. « Ehh ma mère, mes amis m’ont amené quelque part. J’ai dit là-bas que je veux être heureux. On me remet 01 million de Francs que je dois manger ça en 24 heures dans mon propre ventre. Maintenant on me demande de vendre ma mère… »
Avec un air très abattu, l’artiste demande de l’aide pour sortir de cette situation: « J’appelle les « malaam » puissants, les prêtres de venir me sauver ça ne va pas. Ma tête chauffe », a-t-il conclu.
La toile semble perplexe face à cette récente sortie de l’auteur de « trou barbu ». Selon plusieurs internautes, l’artiste voudrait juste attirer l’attention après un long moment de silence ou alors annoncer un nouveau single pour dénoncer cette pratique. Entre ses multiples boutiques, ses voyages à l’étranger et son succès en tant qu’artiste, les camerounais ont du mal à croire qu’avec tout cela, Nyangono du Sud irait encore à la recherche « des moyens faciles ».
La musique de Nyangono du Sud, de son vrai nom, Tatchum Nyangono a été longtemps décriée et moquée avant d’être portée en triomphe avec son titre a sucés, « ça a déjà commencé ». En faisant preuve d’une patience à toute épreuve, ce natif de la région de l’ouest a su séduire par sa personnalité et son style décalé.
Né à Ebolowa dans le Sud Cameroun, Nyangono du Sud y a effectué tout son cursus académique avant de se lancer plus tard dans le commerce, en ouvrant sa propre boutique au Marché central de Yaoundé. Aujourd’hui, il en a plusieurs dans différentes villes du pays.
Ariane Foguem