Après tous les griefs portés à son endroit par le secrétaire national à la communication du MRC, Sosthène Medard Lipot, le mis en cause olivier Bibou Nissack fait le choix de la réserve et de la tempérance.
Joint hier via le téléphone, Olivier Bibou Nissack qui agit encore jusqu’à ce jour comme le porte parole du président Maurice Kamto, dans le calme et la politesse qu’on lui connait, nous a gentiment dit qu’il n’a aucun commentaire à faire au sujet de cette autre crise qui l’opposerai au secrétaire à la communication du Parti, son aîné pour qui on sait qu’il a beaucoup d’admiration et de respect, Sosthène Medard Lipot.
En effet, tout part d’un recadrage que le secrétaire à la communication (SENACOM) du parti. L’enseignant à l’ESSTIC fait une sortie sur les antennes de radio Equinoxe le lundi 29 juillet 2019, répondant aux questions du journaliste sur la participation du MRC à la rencontre de Munich portant sur la transition politique pour la paix et la réconciliation au Cameroun, où le 3e vice président Me Emmanuel Simh est du nombre des participants. On se souvient qu’à l’annonce de la participation de Me Simh à cette rencontre, Olivier Bibou Nissack avait signé un communiqué précisant que le Président du MRC n’est ni de près, ni de loin concerné par cette rencontre et n’y est donc pas représenté.
Sosthène Medard Lipot va donc clarifier les rôles en précisant qu’il n’y a que le SENACOM qui est habileté selon les textes du parti à faire les communications au nom du parti. Il précise : « Le MRC est un parti politique bien structuré et bien organisé. Je suis dans ce parti depuis sa création. Donc je peux me prétendre maîtriser les textes de notre parti. Et c’est en vertu de cette réglementation que je parle et que je rappelle aux journalistes qu’ils doivent s’en référer au secrétariat national à la communication s’ils veulent savoir la position officielle du MRC sur telle ou telle actualité ».
« Lorsque les médias doivent communiquer ou ont besoin de quelqu’un du MRC en plateau pour la télévision ou en studio à la radio ou dans les colonnes d’un journal on s’adresse au département communication autrement dit au secrétaire national à la communication (…) Je leur dis : " c’est moi que vous devez saisir". Et chaque fois du lundi au vendredi on se retrouve face à la télévision, face à quelqu’un que je ne connais même pas. Je ne sais même pas s’il est militant du MRC. Et on dit qu’il parle du MRC. C’est désagréable », dixit Sosthène Medard Lipot.
Stéphane NZESSEU