Ces 12 présumés braqueurs arrêtés sont tous des repris de justice, qui ont eu à voler dans les centres de distribution des Brasseries de Kribi, Eséka, Edéa, Nkonsamba, Olembé et Nsam.
La gendarmerie nationale a réussi à mettre la main sur un groupe de 12 présumés bandits. Ledit groupe composé de repris de justice a eu à braquer les centres de distribution des Brasseries depuis le début de cette année 2020. Les centres des Brasseries concernées sont ceux logés à Kribi, à Eséka, à Edéa, à Nkongsamba, à Olembé et à Nsam. Il y a eu un total d’environ 100 millions de FCFA emportés par ces présumés braqueurs.
Cameroon tribune le quotidien gouvernemental qui traite aussi cette information, rapporte que ces présumés braqueurs ont formé deux groupes.
«Dans le premier groupe, se trouvent les nommés Awou D. R., 40 ans, H. Sali, 36 ans et Ndifor V., âgé de 37ans. En leur possession, deux fusils de fabrication artisanale, 11 munitions et des poignards. Le second groupe est formé de Mukete V., 34 ans, M. Magadi, 42 ans, Bouba K., 27 ans, Maole E., 30 ans, Mewada A., 42 ans, Tedjou K., 30ans, Kamga K., 33 ans, Mbongwu S., 33 ans et Assoumi B., 35 ans. Dans leur arsenal, un pistolet automatique de marque Glock avec un chargeur de neuf cartouches, un pistolet automatique de fabrication artisanale».
C’est donc la saisie par les Brasseries, de la gendarmerie qui a aussitôt engagé des investigations qu’on a pu mettre la main sur ces derniers.
«Sur renseignement, un suspect… est interpellé à Yaoundé. La perquisition effectuée à son domicile conduit à la découverte d'une arme à feu et de 10 munitions. C'est son exploitation qui va permettre l'identification dans la ville de Douala des deux groupes appréhendés par la Gendarmerie nationale. Ndifor V. est déjà passé aux aveux et a reconnu sa participation au braquage de l'agence des Brasseries de Nsam, en compagnie de Nowa D», rapporte Cameroon tribune.
Liliane N.
Dans les faits, l'homme d’affaires a saisi le Tribunal de Première Instance (Tpi) de Yaoundé centre-administratif. Il accuse son partenaire, d’avoir rompu de manière unilatérale en 2018, le contrat conclu en 2007. Dans les clauses contractuelles, la société La Fontaine avait pour charge d'acheter des machines de bière à pression pour assurer la desserte de l’ensemble du territoire national. L'affaire a fait l'objet d'une audience le 28 mai 2019. Le représentant du parquet, au regard des documents produits et présentés par l’accusation, a requis la condamnation de la partie défenderesse aux motifs d'abus de confiance et vol.
La surprenante réaction de la Sabc
La Sabc avait jusque-là opté renvoyer un silence. Mais elle a choisi de donner sa version des faits dans le numéro de l’hebdomadaire Kalara en kiosque le 24 juin 2019. Dans le numéro la Sabc dit :"avoir exécuté entièrement son obligation".
"La société brassicole qui redoutait déjà l’effondrement général du segment bière à pression qui n’a cessé de décroître depuis 2007, s’est trouvée contrainte le 24 août 2018, de signifier à la Fab (Fontaine) le non renouvellement du contrat de distribution signé le 9 juillet 2007". ajoute en substance la société brassicole.
Pour l'heure, l'on retient que les Brasseries du Cameroun refusent de verser 5 milliards de dommages et intérêts à sieur Pierre Kwemo. La prochaine audience est prévue le 4 juillet 2019, affaire à suivre donc.
Innocent D H