Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki vont devoir répondre des faits de publications obscènes, propagation de fausses nouvelles, proxénétisme et diffamation.
Le collectif des 7 avocats constitué pour la défense de Malicka Bayemi a donné à Douala le 13 juillet 2021 c’est-à-dire hier, un point de presse. Le point de presse portait sur l’affaire baptisée Malicka Bayemi vs Martin Camus Mimb. La première information qui en est sortie, est celle du début du procès de ladite affaire au Tribunal de première instance (Tpi) de Bonanjo, où le collectif a déposé une citation directe, le 24 juin 2021.
Le procès va donc commencer le 22 juillet prochain. Et c’est un grand soulagement et une grande victoire pour le collectif d’avocats dirigé par Me Dominique Fousse. On a appris que Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki seront poursuivis pour publications obscènes, propagation de fausses nouvelles, proxénétisme et diffamation. On avait déjà appris que le patron de Radio Sport Infos Camus Mimb avait été auditionné par des enquêteurs de la police judiciaire à Douala, le 7 juillet 2021. On aura également appris que Wilfrid Eteki lui aussi a été soumis à la même procédure.
Le procès qui va s’ouvrir le 22 juillet prochain sera sans nul doute très suivi. Etant donné que l’affaire depuis son apparition sur la place publique, a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Il faut rappeler qu’elle a commencé le 16 Juin 2021. Des photos et vidéos montrant Malicka Bayemi en plein ébat sexuel dans le bureau de Martin Camus Mimb à Douala, faisaient le tour des réseaux sociaux. Après avoir dans un premier temps déclaré qu’il ne connaissait pas les personnes vues dans la sextape, le journaliste confondu par des activistes comme Boris Bertolt sur la toile, a fait un volteface.
Après avoir fait une deuxième publication où il admet connaître les personnes de la sextape, le 25 Juin, il a donné un point de presse au cours duquel, il a demandé pardon à Malicka Bayemi, ses proches mais aussi son épouse et ses enfants. Seulement, Martin Camus Mimb n’a jamais indiqué pourquoi, il présentait ses excuses. A-t-il quelque chose à se reprocher dans cette affaire. C’est ce que les débats qui vont se tenir au TPI de Bonanjo nous feront savoir.
Liliane N.