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Le Député du Social democratic front fait partie des personnes, qui fustigent l’initiative du Sultan roi des Bamouns, qui a appelé à une mobilisation régionale du parti au pouvoir et des forces vives de la région de l’Ouest, pour dénoncer «les attaques contre les institutions républicaines».

 

Sur sa page Facebook, l’Honorable Jean Michel Nintcheu du Social democratic front (Sdf) a posté hier un message, en rapport avec le meeting de soutien au Président de la République, qui se tiendra demain 20 juillet à Bafoussam dans la région de l’Ouest. Le Député du Sdf dans la qualification de ce meeting n’y est pas allé d’une main molle. Pour lui, il s’agit tout simplement d’un «festin macabre et ubuesque de fin de règne ». Dans le même post, il ajoute qu’« une fois qu’ils auront rendu la honte plus honteuse, ces opportunistes auront l’air plus stupides à la fin de cette triste banalité ».

 

En fait, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) s'est rassemblé dans la ville de Bafoussam ce samedi 20 juillet 2019. A cause de cette rencontre, on apprend de nos sources, que la ville est fortement sécurisée. Et ladite rencontre va connaître la participation en plus des 5000 militants et militantes du parti au pouvoir, celle des élites de la région de l’Ouest. Car, faut-il le souligner, celles-ci y ont également été conviées par Ibrahim Mbombo Njoya, le Sultan Roi des Bamouns.

 

Comme mentionné dans le communiqué qu’il a signé, Ibrahim Mbombo Njoya, en sa qualité de délégué permanent du comité central du Rdpc, indique que le but de ce meeting, est de dénoncer « les attaques contre les institutions républicaines incarnées par le Chef de l’Etat, tout discours haineux et tribal et aussi […] promouvoir la cohésion et la paix nationales ».

 

Dans les colonnes de notre confrère Mutations, des sources relèvent toutefois au sujet de la manifestation de samedi, que le Roi des Bamouns « n’a fait que prendre des dispositions par rapport à une initiative portée par le président du Sénat [Marcel Niat Njifenji, originaire lui aussi de l’Ouest, Ndlr] et les forces vives de l’Ouest. Le projet d’organisation du meeting ne vient pas de lui. Il a été initié au cours d’une réunion à la résidence du président du Sénat. Le sultan n'y était même pas. Mais comme la mobilisation concerne les militants du parti et que c’est lui le patron du parti à l’Ouest, il a signé cette correspondance pour demander la mobilisation au sein des départements ».

 

Liliane N.

 

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Projet de loi, portant création, organisation et fonctionnement de la Commission des Droits de l’Homme au Cameroun. Pour l’honorable Jean Michel Nintcheu, député du Social Démocratic Front : « L'honnêteté commande de dire qu'elle ne servira à rien puisque les observations et autres rapports qu'elle dressera n'auront aucun caractère contraignant... ».

 

« J'ai bien envie de me demander à quoi sert cette commission des droits de l'homme du Cameroun qui, comme son ancêtre, sera de toute évidence budgétivore ? L'honnêteté commande de dire qu'elle ne servira à rien puisque les observations et autres rapports qu'elle dressera n'auront aucun caractère contraignant. Une première lecture transversale permet de déduire que cette nouvelle commission sera de toute évidence totalement inféodée à l'Exécutif.

 

Elle sera plus mollassonne que son ancêtre à savoir la Commission nationale des droits de l'homme et des libertés qui a brillé par son silence devant les violations flagrantes des droits de l'homme. Le cas le plus illustratif concerne cette femme qui a été froidement assassinée avec son bébé au dos par certains ripoux de nos forces de défense et de sécurité dans la région de l'extrême-nord. Ces images vidéo d'une barbarie inouïe et insoutenable avaient choqué le monde entier à l'exception de la commission nationale des droits de l'homme et des libertés qui s'est emmuré dans un silence assourdissant.

 

Les manifestations des partis politiques de l'opposition durement réprimées, les violations flagrantes des droits constitutionnels à l'instar de la liberté de s'exprimer et la liberté de manifester n'ont jamais fait l'objet de la moindre préoccupation de leur part encore de leur vocabulaire. En dehors de certaines bisbilles entre ses membres, la dernière en date étant le spectacle désolant offert au public par le président et le vice-président, on ne retiendra pratiquement rien du bilan de la défunte Commission nationale des droits de l'homme et des libertés.

 

Que peut-on retenir de la défunte institution en dehors de quelques sorties médiatiques sur des sujets périphériques et des multiples tentatives de sabordage orchestrées par des ennemis internes tapis dans le sérail gouvernant.

La différence fondamentale qu'il y a entre la défunte et la nouvelle-née se situe au niveau de l'appellation puisque le mot "libertés" a été supprimé de l'intitulé de cette commission. On est passé de Commission nationale des droits de l'homme et des libertés (CNDHL) à la Commission des droits de l'homme du Cameroun (CDHC).

 

Le mot « libertés » a été extirpé. Et ce n'est pas un oubli pour qui n'est pas distrait sur les méthodes de fonctionnement du régime liberticide de Yaoundé. En réalité ce projet de loi administre la preuve que la frilosité s'est emparée de l'ordre gouvernant. La peur a visiblement changé de camp et ce n'est que le début. M. Biya n'a encore rien vu. Deux articles retiennent mon attention.

• Section III: De la prévention des tortures dans les lieux de privation des libertés.

L'article 8 alinéa 2 dispose que la CDHC ne peut s'exprimer et agir -puisqu'il n'y a aucune disposition contraignante- que dans les lieux de privation des libertés qui comprennent notamment :

-         Les cellules de garde à vue des unités de police et de gendarmerie

-         Les établissements pénitentiaires

-         Les centres fermés d'encadrement des jeunes

-         Les zones de transit aux frontières terrestres, maritimes et aéroportuaires

-         Les zones de rétention douanières

-         Les centres psychiatriques et les hôpitaux

-         Les cellules ou locaux disciplinaires des forces de défense et de sécurité

-         Les véhicules d'escorte des détenus

-         Les cellules de garde à vue des parquets

-         Tous autres lieux où des personnes pourraient être détenues.

À la lecture de cet article 8 alinéa 2, on comprend pourquoi les thuriféraires du régime ont tenu à changer de dénomination en rayant le mot qui leur fait tant peur à savoir « LIBERTÉS ». La Commission des droits de l'homme du Cameroun (CDHC) ne peut absolument pas agir en cas de violation des libertés constitutionnelles que sont la liberté de s'exprimer et la liberté de manifester, contrairement à son ancêtre qui avait le pouvoir de s'exprimer et qui refusait de le faire. Pour des raisons connues de tous. 

Plus grave, en dehors du caractère non contraignant des recommandations et de la suppression de la représentation politique au sein de la nouvelle commission, ce qui ne surprend personne compte tenu du contexte sociopolitique actuel qui hante considérablement les esprits des tenants du pouvoir trentenaire, il y a que c'est le président de la République qui va une fois de plus tout régenter, décider de tout et tout contrôler dans cette commission.

 

Il est l'omnipotent, l'alpha et l'oméga puisque toute mise en mouvement du début à la fin dépend de lui. Les membres de la Commission des droits de l'homme du Cameroun sont nommés par DÉCRET DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE sur proposition des administrations, associations et organismes socioprofessionnelles auxquels ils appartiennent. Le secrétaire permanent est lui également nommé par DÉCRET DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE donc jouit de la même puissance de fait que le président de la commission du fait de la similitude du mode de désignation.

 

À ce titre, il peut ramer à contre-courant des délibérations prises par la majorité des membres et il faudra attendre l'assentiment du Président de la République - toujours lui- pour le débarquer. Preuve s'il en était besoin que c'est le président de la République qui est TOUT dans cette commission.
L'article 9 consacre l'inféodation totale de la commission à l'Exécutif puisqu'il est mentionné que dans le cadre de ses missions, la commission formule, À LA DEMANDE DU GOUVERNEMENT, des observations sur la législation en vigueur ou sur les projets de loi en matière de prévention de la torture. C'est tout simplement ahurissant. L'humiliation suprême des membres qui constitueront cette commission puisqu'ils sont transformés en laquais.

Je plains le ministre qui s'est permis de défendre ce projet de loi liberticide. L'Histoire retiendra qu'il s'est couvert de déshonneur en défendant l'indéfendable et en supportant l'insupportable. Honte à lui. Honte au président de la République. Fort heureusement ils passeront et le Cameroun restera.

 

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Une situation qui a provoqué la colère du shadow cabinet qui a rédigé un communiqué de presse

 

Communiqué de presse du Social democratic front (SDF) au sujet de l’embastillement du député Jean Michel Nintcheu

« Le domicile du député Jean Michel Nintcheu est encerclé depuis 6h du matin par des hommes en tenue. Il s'en est rendu compte alors qu'il sortait de son domicile pour se rendre aux obsèques d’un membre de sa famille qui se tient ce samedi à Bafang. Aucune explication ne lui a été fournie à cet effet.

Le SDF condamne avec la dernière énergie cette restriction grave et inexplicable des libertés imposée au député Jean Michel Nintcheu qui jouit pourtant d'une immunité parlementaire de par sa fonction.

Le SDF exige la levée immédiate et sans condition de cet embastillement sordide qui ternit davantage l'image déjà considérablement écornée de notre pays en matière de libertés fondamentales du citoyen et de respect des droits de l'homme.

Tout refus des donneurs d'ordre de procéder à la levée de cette assignation à résidence surveillée de fait est de nature à jeter de l'huile sur le feu dont nul n'a absolument besoin en cette période sensible de la vie de notre Nation. Ces derniers gagneraient à cesser de jouer avec des allumettes sur un baril de poudre.

 

Fait à Douala le 1er juin 2019
Jean Robert Wafo

Ministre du shadow cabinet du Sdf en charge de l'information et des médias ».

 

Lire aussi : Marche du MRC : Quelques militants viennent d’être embarqués par les forces de maintien de l’ordre 

 

Quand les décisions du MRC impactent négativement les autres partis politiques

Le Social Démocratic Front, dont on ne saisit véritablement pas les accointances  avec le parti crée par Maurice Kamto semble toujours faire les frais lorsqu’au MRC, on décide d’aller contre les institutions de la République.

 

En plus de l’honorable Jean Michel Nintcheu, c’est le vice président du SDF Centre qui dit avoir constaté la présence des forces de l’ordre près de son domicile ce matin, Aloys Parfait Mbvoum exprime son courroux : «  Je faisais mon sport ce matin, lorsque mes proches m’ont appelé pour me dire que les policiers rodent autour de chez moi. Je suis revenu, pour chercher à comprendre ce qui les amène. Vous  pouvez lire mes posts, je ne me cache pas et, à aucun moment, je n’ai manifesté le désir d’aller marcher avec le MRC. Après mon sport, je devais me rendre dans une radio de la place, invité pour donner mon avis par rapport à la situation socio politique de mon pays. Que cherchaient donc les policiers chez moi »?

 

On relève, à partir de ce qui a été constaté sur le terrain ce matin, à Yaoundé, à Douala comme dans les autres parties du pays que les camerounais, dans leur grande majorité, ne sont pas prêts à descendre dans la rue, pour des contestations. Tous, ou du moins ceux qui sont en âge de voter, savent qu’à quelques heures de la convocation du corps électoral, il faut maximiser les inscriptions sur les listes électorales afin de faire entendre leurs voix.

 

Les choses doivent changer au Cameroun, mais, de quelle manière ? C’est à chaque camerounais, selon ses aspirations, que cette question est posée.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Politique

Réagissant au décret Présidentiel qui confie la  délégation permanente de signature à Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire Général de la Présidence de la République,  le député SDf, Jean Michel Nintcheu a déclaré  que ce décret  cache mal l'incapacité du Chef de l’Etat à exercer la fonction présidentielle.

 

Le décret présidentiel, signé le 05 février 2019, circule  sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Dans ce décret, le Président de la République, Paul Biya lègue  la « délégation permanente de signature à  Monsieur Ngoh Ngoh Ferdinand, Secrétaire Général de la Présidence de la République (Sg/PR)». Une décision présidentielle qui n’a pas laissé les acteurs de la scène politique indifférents. Dans une publication sur son mur Facebook, le Député du Social Democratic Front (SDF), Jean Michel Nintcheu relève que « la délégation PERMANENTE de signature cache mal l'incapacité de M. Biya à exercer la fonction présidentielle ».

 

Pour cet homme politique, ce décret pose plus de problèmes plus qu'il n'en résout en ce sens qu'il fait mention de la délégation Permanente de signatures. Il est constant que la Constitution prévoit que le Président de la Républiques délègue certaines de ses attributions aux ministres dans leur domaine de compétence. Le SG/PR a rang de ministre mais ne dispose pas, en dehors de la présidence de la République, d'un domaine de compétence qui lui est propre et dans lequel il peut prendre directement des décisions. « Le fait qu'il soit chargé  de la coordination des services de la Présidence de la République ne nécessite aucune délégation susceptible de faire l'objet d'un décret rendu public du Président de la République. Il ne saurait être investi d’un pouvoir direct de décision en dehors des prérogatives qu’il peut exercer sur le personnel en service à la Présidence de la République », écrit-il

 

A en croire Jean Michel Nintcheu, le  terme PERMANENT utilisé sans la moindre délimitation des domaines de compétences signifie clairement que le secrétaire général à la présidence de la République a reçu, à compter de la date de signature dudit décret, une délégation générale et surtout illimitée des pouvoirs d’un proclamé élu au suffrage universel à un collaborateur non élu.  Un acte  qui pour ce député, démontre l’incapacité du Président de la république à tenir efficacement les rênes du pays.  « Du fait de son âge très avancé, cette délégation PERMANENTE renforce effectivement la suspicion sur sa capacité physique et psychique à pouvoir assumer cette haute charge qui commande disponibilité permanente et ardeur au travail. Il y a des signes qui ne trompent pas. Cette délégation PERMANENTE est la preuve que M. Biya est au bout du rouleau et il est difficile de donner du tort à ceux qui estiment que des manœuvres malsaines et basses se trament dans les arcanes du pouvoir » relève ce député.

 

Marie MGUE

Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01