Ils ont axé leurs crimes sur l’abus sexuel des dames du troisième âge et alors que leur vice atteignait le sommet de l’ignominie, ces pervers sont allés jusqu’à ôter la vie d’une maman âgée de 85 ans.
Selon nos confrères du « quatrième pouvoir », « ces délinquants d'un autre genre viennent d'être rattrapés par la gendarmerie d'Ombessa, dans le Mbam-et-Inoubou, région du Centre. Ceux-ci vont devoir assumer leurs actes immoraux et immondes devant la loi ».
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux
Et c’est à travers cette dernière qu’on a entendu les témoignages des habitants, notamment ceux de la localité d’Issogho qui sont revenus sur les circonstances du tragique décès de Nguessaba Abang Monique :
« C’est quelques heures après sa mort qu’on nous a appelé et nous l’avons trouvé étendue dans la broussaille ; C’était la troisième agression sur sa personne. Les deux premières se sont successivement déroulées dans son domicile, certainement au milieu de la nuit et au champ. Elle avait réussi à faire face ; Malheureusement, ses agresseurs ont défini qu’il s’agissait d’une proie très facile et le troisième viol lui a été fatal ».
Autre lieu, même pratique
Guientsing, toujours à Ombessa est cette seconde antre dans laquelle les prédateurs sexuels ont établi leur quartier général. Ils y terrorisent les grands-mères :
« Il y a un type qui marche avec la machette pour suivre les vielles femmes dans les champs. Une situation qui m’a amené à ne plus m’y rendre du moins, lorsque je suis seule et c’est le même sentiment de crainte qui m’anime lorsque je suis seule à la maison parce que les enfants prouvent qu’ils sont très dangereux. Je suis comme toutes les autres mamans de mon âge, nous ne savons plus quoi faire… », raconte une vielle dame.
Un cri de cœur entendu
Ce sont les multiples partages de cette vidéo mais aussi les plaintes de ces populations paniquées qui ont incité les forces de maintien de l’ordre à ouvrir une enquête, afin d’avoir le fin mot de l’histoire.
Les trois individus interpellés agissaient-ils tous seuls ou alors, s’agit-il d’un vaste réseau de prédateurs sexuels ?
Si la réponse est positive, celui-ci se limite t-il dans le Mbam et Inoubou ?
Qu’est ce qui les a amenés à s’en prendre à leurs grand-mères ?
Des questions et certainement bien d’autres qui trouveront leurs réponses à l’issue de l’enquête qui a commencé ce Mercredi.
Nicole Ricci Minyem
Résolue à tordre le cou aux infections sexuellement transmissibles (IST) et plus particulièrement au VIH/Sida, la première dame, Chantal Biya, vient de doter les populations d’outils efficaces de lutte contre cette pandémie.
L’inauguration par Naseri Paul Bea, gouverneur de la région du Centre, a eu lieu le 17 mai 2019. C’était à la faveur du lancement officiel à Bafia de la Campagne d’éducation sur les IST et le VIH/sida. Ladite campagne placée sous le haut patronage de la First Lady, se résume en ce terme: « Vaccin social ».
A cette occasion, rapporte Cameroon Tribune, la caravane du « Vaccin social » conduite par le Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB) pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida sillonnait déjà, depuis la veille ce département pour la sensibilisation des jeunes et la formation des enseignants. Ceci avec un stand de dépistage gratuit du VIH/sida aménagé pour la circonstance.
L’événement fort couru a connu la participation de plusieurs personnalités, notamment le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III. Une forte mobilisation traduite par leur adhésion à l’action humanitaire et sociale de la première dame. Avant toutes choses, Naseri Paul Bea a, au nom des populations, adressé sa reconnaissance à cette dame de cœur.
« Ces dons visent à améliorer les capacités des élèves, des enseignants et de l’ensemble de la communauté à l’usage de l’outil informatique. Il vise aussi à se connecter en temps réel avec des experts médicaux nationaux et internationaux pour obtenir la bonne information sur les IST et le VIH/sida », a-t-il expliqué.
La prévalence de l’infection à VIH dans le district de santé de Bafia a été évaluée à 7,9% en 2018, selon les chiffres rapportés par les responsables locaux. Raison pour laquelle comme l’a souligné le Pr. Alexis Ndjolo, directeur général du CIRCB, cette campagne s’adresse aux élèves, aux enseignants, aux jeunes non scolarisés et à toute la communauté.
Car, l’infection à VIH n’épargne personne. Aussi, la First Lady souhaite-t-elle que des actions concrètes soient menées en faveur de toutes ces couches sociales, particulièrement envers les personnes vulnérables.
« Le vaccin social est un ensemble de stratégies qui vise à adopter les comportements sains et protecteurs et à éviter des situations à risque qui peuvent exposer des individus à la contamination par le VIH. Il ne s’agit donc pas d’un vaccin classique ou biologique. Le vaccin social utilise les moyens d’information de proximité », a confié le directeur général du CIRCB.
Il propose à cet effet la mise en œuvre de mesures saines qui consistent entre autres à faire systématiquement les tests de dépistage pour chaque usager qui se présente à l’hôpital et de mettre sous traitement toutes les personnes déclarées séropositives.
Otric N.