Kidnappées mardi dernier, à bord d’un bus de transport interurbain, qui partait de Maroua pour Blangoua dans le Diamaré, par les membres de la secte islamiste Boko Haram, ces victimes sont toujours introuvables.
La secte islamiste Boko-Haram continue de semer la terreur dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun. Ces terroristes, selon une source locale, ont enlevé dans la journée de mardi 20 août 2019 une dizaine de personnes à bord d’un bus interurbain. Ce véhicule qui avait à son bord 18 passagers, a été intercepté dans la localité de Dabanga sur la route nationale numéro 1 par un groupe d’individus armés, encore non identifiés. Ce bus de transport en commun qui effectue la ligne de Kousseri-Blangoua-Maroua dans la région de l’Extrême-Nord, a été immobilisé par les assaillants qui sont repartis avec plus de dix passagers.
Alertés, les éléments du Bataillon d'intervention rapide (BIR) sont arrivés sur les lieux. Ils se sont violemment affrontés avec ces agresseurs qui appartiennent à la secte islamique Boko-Haram selon la source locale. Un mort a été enregistré dans ces affrontements. Plusieurs passagers ont pu s'enfuir. Cependant, les recherches sont encore en cours pour retrouver les otages de cette attaques qui seraient au nombre de dix.
C’est une énième attaque, attribuée à cette secte islamiste Boko Haram, que subissent les habitants de la région de l’Extrême-Nord depuis quelques mois déjà. Au mois de Juin 2019, l’armée camerounaise a repoussé une autre attaque de Boko Haram contre la base militaire de Makary dans la même région, près de la frontière avec le Nigéria. Ce mouvement insurrectionnel et terroriste a intensifié ses attaques au cours des dernières semaines non seulement contre la population, mais aussi contre la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale qui lutte contre ce groupe jihadiste. De nombreux soldats ont été tués, blessés ou portés disparus. C’est depuis 2014 que cette secte-islamiste d’origine nigériane, sème la terreur dans cette région du Cameroun et dans certains pays voisins.
Marie MGUE