Selon cette agence onusienne, près d’un tiers de l’ensemble de la nourriture produite et destinée à la consommation humaine est soit perdue, soit gaspillée, chaque année, avec des conséquences pour les économies, pour la sécurité alimentaire et pour l’environnement.
L’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dénonce le gaspillage alimentaire dans le monde. Dans son rapport sur la Situation mondiale de l'Alimentation et de l'Agriculture 2019, publié lundi dernier, cette agence Onusienne, indique que près d’un tiers de la nourriture produite et destinée à la consommation humaine est soit perdue, soit gaspillée, chaque année, avec des conséquences pour les économies, la sécurité alimentaire et l’environnement.
Cette étude donne un aperçu de la quantité de nourriture perdue, et les circonstances, tout au long des différentes étapes de la chaîne de valeur alimentaire et invite à prendre des décisions avisées en vue de réduire efficacement ces pertes, tout en offrant de nouvelles manières de mesurer les progrès réalisés. « Alors que nous nous efforçons de faire des progrès en vue de réduire les pertes et le gaspillage alimentaires, nous pouvons seulement être efficaces si nos efforts sont le fruit d'une solide compréhension du problème. Comment pouvons-nous permettre de jeter de la nourriture lorsque chaque jour plus de 820 millions de personnes souffrent de la faim à travers le monde », s’est indigné le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu.
Selon lui, réduire les pertes et gaspillages alimentaires contribuera aux efforts visant à atteindre les Objectifs de développement durable liés à la sécurité alimentaire et à la durabilité environnementale. Près de 14% de la nourriture mondiale, selon l’Onu, est perdue après la récolte et avant d'atteindre l'étape de la vente, y compris lors des activités menées au niveau de l'exploitation, pendant l'étape de stockage et pendant le transport. Néanmoins, les pertes alimentaires varient considérablement d'une région à l'autre pour les mêmes produits et les mêmes étapes de la chaîne d'approvisionnement. Dans les pays à faible revenu, relève cette étude, les pertes de fruits et de légumes frais s'expliquent surtout par de mauvaises infrastructures. De nombreux pays à faible revenu perdent des quantités importantes lors de l'étape du stockage, en raison de mauvaises installations de stockage et notamment d'entrepôts frigorifiques.
Ce rapport, souligne la Fao, aidera les gouvernements à analyser les contraintes et les compromis nécessaires pour mettre en œuvre des interventions plus efficaces. Cependant, précise cette enquête, les mesures politiques prises et visant à réduire les pertes et le gaspillage alimentaires devraient être cohérentes et impliquer une surveillance et une évaluation efficaces des interventions afin de garantir la responsabilisation des actions et des initiatives existantes.
Marie MGUE
Le nouveau Préfet de la Bénoué qui vient d’être installé dans ses fonctions à Garoua, est un administrateur civil principal âgé de 51 ans. Un homme, riche de carrière qui a fait ses preuves dans l’administration et le commandement territorial.
Oumarou Haman Wabi est né à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord en 1968. Ses études primaires, il les fait à Domayo, sanctionnées par l’obtention d’un Certificat d’Etudes Primaires et Elémentaires (CEPE). Le lycée bilingue de Maroua et le lycée de Yagoua vont tour à tour accueillir l’élève Oumarou Haman Wabi, où il obtient un baccalauréat A4 allemand. Une clé qui lui permet d’ouvrir les portes du supérieur. Et c’est à l’université de Yaoundé II Soa qu’il dépose ses valises académiques.
Carrière académique et professionnelle
Entrée à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature(ENAM) en 1998, Oumarou Haman Wabi ressort en 2000 comme administrateur civil. Très rapidement, le destin l’appelle à officier comme Chef de cabinet du Gouverneur la région du Centre. Poste qu’il a occupé pendant un an seulement puisqu’il est appelé par la suite à exercer les fonctions de 1er adjoint préfectoral à Garoua. En 2008, le jeune administrateur civil est nommé Sous-préfet de l’arrondissement de Garoua 1er. Oumarou Haman Wabi est sollicité en 2011 dans les services centraux pour y exercer comme Chef de cellule de coordination à la direction de l’organisation du territoire du MINATD. Le 07 octobre 2019, ce digne fils de la région de l’Extrême-Nord est nommé par décret présidentiel Préfet de la Bénoué. Il faut préciser qu’avant cet acte du Chef de l’Etat, l’administrateur civil principal était Préfet du département du Ndé à Banganté dans la région de l’Ouest.
Chevalier de l’ordre de la valeur, le nouveau Préfet de la Bénoué est marié et père de 5 enfants.
Innocent D H
Le département du Nyong-et-Mfoumou région du Centre à abriter ce mardi 15 octobre 2019, la cérémonie de lancement officiel de la 24e édition de la journée mondiale de la femme rurale.
Placée sous le thème : "Femme vivant en zone rurale et gestion durable des ressources productives", l'édition 2019 que préside le ministre de la promotion de la femme et de la famille, Marie-Thérèse Abena ondoa,visent plusieurs objectifs notamment, sensibiliser sur la nécessité d'accompagner les femmes vivant en zone rurale à la gestion rationnelle des ressources productives à travers l'information,la gestion et la formation.
Rappelons que la femme rurale est une travailleuse dans les campagnes, la majorité d'entre elles dépendant des ressources naturelles et de l'agriculture pour gagner leur vie.
Elle représente plus du quart de la population mondiale et environ 43% de la main-d'œuvre agricole dans les pays en développement. Elle produit et prépare de la nourriture disponible.
Et vu que 76% des gens qui vivent dans l'extrême pauvreté sont des habitants de campagne, la femme rurale contribue donc à réduire la faim et la pauvreté dans le monde ; ce qui fait de lui un élément important pour la réussite du programme de développement durable.
Dans sa résolution 62/136 du 18 décembre 2007, l'Assemblée générale des Nations unies fait du 15 octobre la journée internationale annuelle des femmes rurales, laquelle a été respectée la première fois en 2008 ; reconnaissant les femmes rurales et leur rôle important en renforçant le développement agricole et rural et l'amélioration de la sécurité alimentaire, mais aussi l'élimination de la pauvreté dans le milieu rural.
Marcel Ndi
Elles ont été encouragées à être toujours sur le qui-vive et à bien faire leur travail.
Les rideaux tombent le vendredi 11 octobre sur le congrès conjoint des médecins spécialistes de la santé de la femme et de l'enfant ainsi que des gynécologues avec un accent particulier mis sur le rôle des sages-femmes dans l'accouchement.
Organisée par le Groupe Interafricain d'Etude, de Recherche et d'Application sur la Fertilité (GIERAF), la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Cameroun (SOGOC) et l'Association Franco-Camerounaise pour la Santé de la Mère et de l'Enfant (AFCASAME) ont conclu que les sages-femmes sont les piliers en obstétrique.
Selon le président du SOGOC, le professeur Leke Robert, le gynécologue ne peut se passer des sages-femmes car ce sont elles qui attirent l'attention du gynécologue dans les cas difficiles. Il a dit qu'elles sont au centre de l'accouchement et qu'elles ont un rôle majeur à jouer pour assurer la survie de la mère et de l'enfant pendant l'accouchement.
Le Professeur Leke Robert a révélé qu'ils ont signé un protocole d'accord avec la société des sages-femmes au Cameroun afin de s'assurer qu'ils travaillent main dans la main pour réduire la mortalité infantile et maternelle au Cameroun.
Lire aussi : La santé des femmes et des nourrissons au cœur d’un symposium à Douala
Pour la présidente de l'AFCASAME, Dr Clarisse Kingue-Ekollo, la sage-femme est en première ligne dans la lutte contre la mortalité infantile et maternelle, ce sont elles qui suivent les femmes jusqu'à l'accouchement et les reçoivent pendant l'accouchement. Un gynécologue n'intervient que lorsqu'il y a un problème, a-t-elle ajouté.
Par conséquent, le Dr Clarisse Kingue-Ekollo estime que la sage-femme devrait toujours être sur le qui-vive pour pouvoir identifier le danger et attirer l'attention d'un médecin. Elle a clairement indiqué que les sages-femmes faisaient partie du congrès conjoint et a également reçu des leçons sur la façon d'identifier le danger et de sauver la vie de la mère et de l'enfant.
Rappelons que le taux de mortalité maternelle (MMRatio) est le nombre annuel de décès de femmes pour 100 000 naissances vivantes pour toute cause liée ou aggravée par la grossesse ou sa prise en charge (à l'exclusion des causes accidentelles ou accidentelles). Le MMRatio comprend les décès pendant la grossesse, l'accouchement ou dans les 42 jours suivant l'interruption de la grossesse, quelle que soit la durée et le lieu de la grossesse, pour une année déterminée.
Otric N.
Les deux premières journées de la phase de poule du championnat national senior de volleyball du Cameroun se sont déroulées les 12 et 13 octobre 2019 à Yaoundé.
Les championnats nationaux dames et messieurs de la saison 2019, ont débuté le weekend dernier à Yaoundé. Dix matchs en dames et quatorze en messieurs ont été livrés au cours de ces deux premières journées de la phase de poule au gymnase de l’école des Travaux publics à Yaoundé. Les grosses pointures du volleyball camerounais se sont facilement imposées devant leurs adversaires. Notamment, Les Forces armées et police (Fap), Injs, Port Autonome de Douala, Bafia volleyball évolution, Cameroun sports et Nyong Ekelle. « On a bien organisé ce championnat. Nous sommes bien logés. Notre ambition est d’arriver en finale et pourquoi pas gagner le trophée », indique Carine Blandai, centrale de Garoua VB sur le site de la Fecavolley.
A en croire les responsables de la direction technique nationale, ces journées ont permis de déceler certains manquements techniques des clubs. « Compte tenu du fait qu’il n’y a pas eu de temps suffisamment important pour la préparation de ce championnat, le niveau est pratiquement moyen. Il y a beaucoup de déchets qu’on constate sur le plan technique. Pour y remédier, nous comptons organiser un grand séminaire national avec pour but d’harmoniser nos connaissances pour améliorer notre politique d’entraînement », explique, Patrice Obougou, directeur technique national.
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Selon la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley), la saison en cours, contrairement aux précédentes éditions, présente certaines spécificités. « La Camtel Volleyball championship de cette année n’a pas la même formule que celle de l’année dernière juste parce que nous sommes en train de rattraper le temps. Et la fédération voudrait s’arrimer à la nouvelle règle de la Confédération africaine de volleyball qui veut que nos compétitions soient bouclées au plus tard fin mai de chaque année. Donc, il est question qu’on termine la saison sportive 2019 pour pouvoir entamer la saison sportive 2020 », explique Charles Kamdoum, secrétaire général adjoint de la Fecavolley.
26 clubs au total, dont 11 en dames et 15 en messieurs, explique la Fecavolley, participent à cette compétition. Le tournoi est reparti en 4 poules dans les deux catégories. Seuls les premiers au terme de cette phase de groupes, obtiendront leurs tickets pour les demi-finales prévues en novembre prochain à Yaoundé.
Marie MGUE
La composante nationale du Projet régional d'électrification hors réseau (ROGEP) contribuera à faire passer la part des énergies renouvelables dans le mix électrique de 1 à 25% d'ici 2035.
Un projet de plusieurs milliards de dollars visant à accroître la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national a pris de l'ampleur. La composante camerounaise du Fonds pour les technologies propres et du projet financé par la Banque mondiale - Projet régional d'électrification hors réseau (ROGEP) - devrait entrer dans sa phase de mise en œuvre après la restitution d'une étude du marché de l'énergie solaire au Cameroun.
Lors d'un atelier de validation à Yaoundé, le jeudi 10 octobre 2019, le Secrétaire Général du Ministère des Ressources en Eau et de l'Energie, Adolphe Njouke Tome a déclaré que l'accès à une énergie viable, abordable et durable constitue un enjeu majeur dans le pays. « Malgré l'important potentiel du Cameroun, le secteur des énergies renouvelables reste encore peu développé. Sa contribution à l'approvisionnement en électricité reste minime - moins de 1 %. Pour inverser cette tendance, le Président Paul Biya, lors de la CdP21 à Paris, a fixé la contribution du secteur des énergies renouvelables au mix électrique à 25 pour cent d'ici 2035. La contribution de l'énergie solaire devrait être de 6% », a-t-il dit.
Selon Nouhou Amadou Seini, spécialiste technique au Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique (ECREEE), la phase de préparation de deux ans du projet est terminée. Il a indiqué qu'ils entrent maintenant dans la phase de mise en œuvre, après avoir fait une évaluation du marché dans chacun des 19 pays connectés au projet, dont le Cameroun. Le spécialiste technique a révélé que le projet créera un environnement favorable, fournira un soutien technique et financier aux entrepreneurs et éliminera les obstacles dans le secteur.
Les experts affirment que l'accès à l'électricité est indéniablement un facteur important dans le développement des communautés et, par extension, des pays. C'est dans cette optique que ROGEP cherche principalement à promouvoir un marché régional harmonisé qui encourage la prolifération des équipements solaires autonomes, notamment les lanternes solaires, les systèmes solaires domestiques, les pompes à eau solaires, l'équipement de broyage solaire, entre autres, aux foyers, aux entreprises et aux communautés sans accès aux infrastructures électriques. Le projet de 224,7 millions d'USD est réalisé par ECREEE dans 15 pays de la CEDEAO et quatre pays sahéliens.
Otric N.
Le ministre des Finances français Bruno Le Maire, a assuré que la France était prête à réformer le franc CFA si les États membres le souhaitaient.
« Nous sommes ouverts, avec le président de la République, à une réforme ambitieuse de la zone franc », a fait savoir le 11 octobre le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, au terme d'une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des pays membres du franc CFA.
« Nous sommes disponibles et nous sommes prêts. Ensuite, c'est aux Etats membres de décider ce qu'ils souhaitent. C'est à eux et à eux seuls », a-t-il souligné, affirmant entendre les attentes des Etats et des peuples sur la réforme du franc CFA, en vigueur dans 15 pays africains répartis en trois zones.
Par ailleurs, il a énuméré les mérites de cette devise, alors que les pays d’Afrique de l’Ouest ont l’intention de se doter d’une monnaie dès l’année prochaine. « La zone franc est un espace de stabilité et de prospérité », a assuré Bruno Le Maire. « Elle permet à tous les États membres de travailler ensemble, d’être solidaires, de faire converger davantage les économies », a-t-il continué. « Être ensemble, ça protège ! C’est vrai pour les États de la zone franc et c’est vrai pour les États de la zone euro », a-t-il encore martelé.
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Il a aussi qualifié d’acquis fondamental la stabilité des taux de change pour la zone franc « à un moment où l’on voit resurgir le risque d’une guerre des monnaies et des changes », rappelant aussi qu’il n’y avait pas d’inflation dans les pays membres. Une mise en garde qu'il faut bien entendu lire à l'aune de l'annonce faite fin juin par les 15 pays de la Cédéao sur la création de leur monnaie commune.
En effet, faisant partie d’un ensemble économique plus vaste, les pays de la zone franc en Afrique de l’Ouest ont déjà lancé l’initiative politique de créer « l’éco », une monnaie qui devrait voir le jour à l’horizon 2020.
Établi en 1945, une quinzaine d'année avant l'indépendance des colonies françaises, la valeur du franc CFA est aujourd'hui indexée sur l'euro ce qui maintient les économies africaines dans la dépendance de la politique monétaire européenne, une situation régulièrement taxée de «néo-colonialisme».
Danielle Ngono Efondo
Dans un rapport publié ce mardi, Victor Aguayo, chef du programme nutrition de l’Unicef laisse entendre que : « De nombreux pays pensaient avoir relégué la malnutrition au rang des problèmes du passé, mais ils découvrent qu’ils ont un nouveau problème très important avec l’alimentation de leurs enfants… ».
227 millions d’enfants sous-nutris ou en surpoids
Sur les 676 millions d’enfants de moins de cinq ans vivant dans le monde en 2018, environ 227 millions (environ un tiers) étaient sous-nutris ou en surpoids, et 340 millions (soit la moitié) souffraient de carences alimentaires, calcule l’agence de l’ONU pour la protection des enfants.
Sur fond de mondialisation des habitudes alimentaires, de pauvreté persistante et de changement climatique, un nombre croissant de pays cumulent ces différents visages de la malnutrition, compromettant leur développement futur, analyse l’Unicef, qui évoque un « triple fardeau ».
Il ne s’agit pas seulement de donner aux enfants assez à manger
« La façon dont nous comprenons et répondons à la malnutrition doit changer : il ne s’agit pas seulement de donner aux enfants assez à manger, il s’agit avant tout de leur donner la bonne alimentation », souligne Henrietta Fore, directrice de l’Unicef, dans un communiqué de presse.
La sous – nutrition reste malgré tout au premier plan, affectant environ quatre fois plus de jeunes enfants que le surpoids. Si le nombre d’enfants ne recevant pas suffisamment de nourriture au regard de leurs besoins nutritionnels a beaucoup baissé (-40 % entre 1990 et 2005), cela reste un problème majeur pour de nombreux pays, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud.
149 millions d’enfants dans le monde sont ainsi trop petits pour leur âge (retard de croissance en raison d’une malnutrition chronique) et 50 millions, trop maigres par rapport à leur taille (émaciation, liée à une malnutrition aiguë et/ou à un problème d’absorption des nutriments).
340 millions d’enfants souffrant de « faim cachée »
L’Unicef pointe également les 340 millions d’enfants souffrant de « faim cachée » car ils reçoivent un nombre de calories suffisantes mais manquent de minéraux et de vitamines indispensables à leur développement (fer, iode, vitamine A et C en particulier, du fait du manque de fruits et légumes et de produits d’origine animale).
Or, ces carences peuvent avoir de sévères conséquences physiques (système immunitaire déficient, problèmes de vue ou d’audition) et intellectuelles. Ce phénomène commence dès le plus jeune âge, avec trop peu d’allaitement maternel et une diversification alimentaire menée avec des aliments inappropriés, note l’Unicef. Il est amplifié par « l’accessibilité croissante de nourriture riche en calories mais pauvre en nutriments », de type fast-food, nouilles instantanées, etc., pointe l’organisme international.
Surpoids et obésité touchent les pays pauvres
Enfin, le surpoids et l’obésité connaissent un développement rapide, avec 40 millions de jeunes enfants touchés, y compris dans les pays pauvres. Alors que ce problème était quasiment inconnu dans les pays à faible revenu en 1990 (seuls 3 % des pays de cette catégorie comptaient plus de 10 % de jeunes enfants en surpoids), les trois quarts d’entre eux doivent désormais y faire face.
« Par le passé, on pensait que (…) le surpoids et l’obésité étaient la malnutrition des riches, mais ce n’est plus le cas », observe Victor Aguayo, médecin en santé publique. « Les différentes formes de malnutrition coexistent de plus en plus dans le même pays (…) et souvent dans le même foyer » (avec une mère en surpoids et un enfant dénutri par exemple) voire « chez un même individu à différents âges de sa vie », la malnutrition dans l’enfance constituant un facteur de risque de surpoids et d’obésité à l’âge adulte, ajoute-t-il. Cette situation est étroitement liée à la pauvreté : elle touche davantage les pays pauvres et les populations précaires des pays riches, souligne aussi l’Unicef.
Promouvoir les aliments nécessaires à un régime équilibré
Pour améliorer cet état de fait, l’organisme encourage les gouvernements à promouvoir et rendre accessible économiquement les aliments nécessaires à un régime équilibré.
Il appelle aussi à davantage réglementer la promotion du lait infantile en poudre et la publicité des boissons sucrées, et à mettre en place un étiquetage nutritionnel des aliments « facilement compréhensible », pour aider les consommateurs à faire des choix meilleurs pour la santé de leurs enfants et la leur.
N.R.M
Les chefs d’accusation retenus contre lui, sont entre autres : corruption, blanchiment d’argent et racket, lié à un énorme contrat d’armement de 51 milliards de rands (soit environ 3 milliards d’euros au cours actuel) attribué en 1999.
Le procès se tient devant la Haute Cour de Pietermaritzburg. Une audience qui risque d’être brève car, selon une source judiciaire, « il est probable que Jacob Zuma fasse appel de la décision du tribunal de refuser l’abandon des poursuites… En plus du fait que l’ancien président, aujourd’hui âgé de 77ans, affirme être victime d’une “chasse aux sorcières ».
A l‘époque des faits, il était ministre, puis vice-président du pays. Les autorités de son pays le soupçonnent d’avoir touché 4 millions de rands, soit 249.000 euros au cours actuel de pots-de-vin de la part de Thales.
Des éléments qui sont mentionnés dans l’acte d’accusation qui l’incrimine : « le groupe Thales a versé à Jacob Zuma un total de 4.072.499,85 rands, par l’intermédiaire d’un homme d’affaires présenté comme son conseiller financier Schabir Shaik… ».
Dans un fax envoyé en 2000 à sa hiérarchie parisienne, un dirigeant local de Thales a écrit noir sur blanc que le groupe s’est engagé à verser 500.000 rands par an à M. Zuma pour garantir la protection du groupe et le soutien permanent de Jacob Zuma pour les futurs projets.
Jacob Zuma et l’entreprise d‘électronique et de défense, qui est également poursuivie, ont toujours nié les allégations.
Alors que cela fait deux ans maintenant qu’ils bloquent le début du procès, Tyrone Maseko, l’un des experts juridique de l’ex président affirme que : « Je ne vois pas comment le procès va commencer mardi. Il faut un an pour préparer un procès de cette ampleur… . Il a également précisé que « plusieurs chefs d’inculpation doivent encore être clarifiés… ».
Seulement, si Jacob Zuma est reconnu coupable, il encourt une longue peine de prison. Et, au-delà de ce procès, Il doit être prochainement entendu par une commission anticorruption, censée faire la lumière sur les multiples accusations de corruption au sommet de l’Etat pendant son règne.
Longtemps réputé inatteignable, il a été poussé à la démission en février 2018 après un long bras de fer avec son propre parti, le Congrès national africain (ANC, au pouvoir), et son successeur, Cyril Ramaphosa, qui a promis d’en finir avec la corruption.
Jeudi, les Etats-Unis ont annoncé avoir placé sur la liste noire des personnes visées par des sanctions trois amis de l’ancien président, les frères Gupta, membres d’une puissante et sulfureuse fratrie d’hommes d’affaires au cœur de plusieurs scandales.
Nicole Ricci Minyem
Elevolution Engenharia S.A (Elevo) qui construit le tronçon 2 (Ntui-Mankim) de la route a vu son contrat annulé.
Une société portugaise d'ingénierie de construction, Elevolution Engenharia S.A (Elevo), qui construit le tronçon 2 (Ntui-Mankim) de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena, a été sanctionnée pour défaut de performance. Le 04 octobre 2019, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a annulé le contrat d'Elevo sur les 96,7 km du tronçon. La société s'est également vu interdire de participer à tout marché public dans le pays pendant une période de deux ans.
Selon la décision disciplinaire rendue publique par le ministre, Elevo avait déjà été averti en août pour sa mauvaise performance dans l'exécution de la construction de la route. En mars 2019, lorsque le ministre Nganou Djoumessi a effectué une dernière visite d'inspection sur la route nationale n°15 (Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati), il a constaté que les travaux sur le tronçon Ntui-Mankim n'avaient pas évolué comme prévu, deux ans après.
A l'époque, les travaux préparatoires de l'entreprise de construction s'élevaient à 22,38 pour cent et l'installation de la base de l'entreprise à 16,67 pour cent. Le taux d'exécution total n'a été que de 4,56 % pour les travaux qui ont débuté en 2017 et qui devraient s'achever en 2020. « La mobilisation de l'entreprise de construction n'est pas du tout bonne. L'entreprise ne va pas bien. C'est une situation malheureuse », a froncé les sourcils du ministre.
Le gouvernement, par le biais d'une garantie d'assurance souscrite auprès de Zenithe Insurance, recouvrera tous les fonds injectés dans le projet. Un paiement de démarrage de plus de 9 milliards de FCFA avait déjà été versé à Elevo, a noté le ministre. Elevo paiera également tous les dommages et intérêts et prendra en charge les frais de remplacement de l'entreprise. Une nouvelle société sera engagée pour remplacer l'entreprise sanctionnée sur le tronçon 2, tandis qu'Elevo continuera à travailler sur le tronçon 3 (Mankim-Yoko).
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Rappelons que la construction de l'autoroute Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati, longue de 380,1 km, s'inscrit dans le cadre de la première phase du programme d'appui du gouvernement au secteur des transports et a coûté plus de 360 milliards FCFA. L'objectif principal de la route est de relier les régions du Centre et de l'Adamawa afin d'améliorer les conditions de transport et la circulation des personnes et des biens.
Cette infrastructure stimulera les échanges commerciaux et consolidera la position du Cameroun dans la sous-région de l'Afrique centrale. Il réduira de plus de 200 km la distance parcourue entre le nord et le sud du pays une fois terminé. Il est parrainé conjointement par le Groupe de la Banque africaine de développement, l'Agence française de développement, l'Agence japonaise de coopération internationale, la Banque de développement des États d'Afrique centrale et le Gouvernement du Cameroun.
Otric N.
Les hommes et femmes de médias communautaires étaient à l'école des bonnes pratiques en matière de sensibilisation dans le cadre d'un atelier de formation organisée a leurs intentions par l'OSC Tomorrow children. C'était dans le département du Noun région de l'Ouest Cameroun.
Placée sous le thème : “Communication pour le changement de comportement”, les participants venus des quatre régions du pays, notamment les régions de l’Ouest, du Nord-ouest, du Littoral et du Centre, ont été édifiés sur la communication pour le changement de comportement : techniques et outils ; actions humaines et dégradation de l’environnement : impact dans le processus de communiquer ; cadre juridico légal sur la protection de l’environnement au Cameroun ; l’élaboration d’une stratégie de Communication entre autres.
Il a également été question au terme de l’atelier, de la production d’exemples d’articles de presse sur l’atelier et la production d’outils de sensibilisation. Des échanges entre formateurs et participants, il ressort que les médias, malgré la bonne volonté d’œuvrer pour les changements climatiques, se heurtent parfois à la lancinante question financière pour faire le terrain et assurer une production de qualité.
Rappelons que l’atelier national de formation des médias communautaires sur la communication pour le changement de comportement tenu les 02 et 03 octobre 2019 dans la salle des Actes de la Commune de Koutaba qui a reçu l’onction des autorités locales, s’inscrivait en droite ligne du projet "Mon environnement, ma vie” de Tomorrow Children, mis en œuvre dans le département du Noun depuis quelques mois, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer.
Marcel Ndi
Achille Bassilekin III le ministre des Petites et Moyennes entreprises a de ce fait, accordé une audience à Khare Diouf l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun.
Vendredi dernier, le Ministre des Petites et Moyennes entreprises (Minpmeesa) a parlé avec l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun, d’un souhait de collaboration voulu par notre pays dans le domaine de l’artisanat. Le Cameroun veut prendre exemple sur le Sénégal pour promouvoir son artisanat local.
La demande du Cameroun a donc été agréée par l’hôte du Ministre. Car au terme de l’audience, face à la presse Achille Bassilekin III a annoncé la signature prochaine d’un accord de coopération dans le domaine de l’artisanat. Cet accord concernera de façon précise la transformation du cuir, la bijouterie, la mode et le textile. «Nous voulons nous inspirer de la réussite de la Chambre nationale des métiers et de l’Artisanat du Sénégal pour établir un accord de partenariat avec cette institution. Notamment susciter une collaboration entre cet institut et notre Centre international de l’Artisanat mais aussi avec nos villages artisanaux», a-t-il ajouté.
Pour revenir à l’audience entre le Minpmeesa et son hôte, il faut dire que les deux personnalités n’ont pas parlé que d’artisanat. Ils se sont aussi penchés sur la promotion des Petites et Moyennes entreprises (Pme). «Nous avons passé en revue le dispositif d’accompagnement qui existe autour des Pme au Sénégal. Notamment l’initiation à l’entrepreneuriat rapide. Un programme doté de 30 milliards de F qui vise à densifier non seulement l’écosystème entrepreneurial sénégalais, mais aussi promouvoir les entreprises artisanales. Un exemple qui pourrait également servir à la promotion de nos Pme locales», a indiqué le Minpmeesa.
Prenant la parole à son tour, Khare Diouf a affirmé que la coopération voulue dans le domaine sus mentionné entre le Cameroun et le Sénégal est promise à de belles perspectives. «Nous voulons booster les échanges commerciaux entre le Sénégal et le Cameroun, un pays avec lequel nous présentons beaucoup de similitudes, notamment dans le domaine artisanal», a déclaré le Diplomate.
Liliane N.
Après le Ghana, la Côte d’Ivoire et l’Amérique latine, c’est au tour du Nigéria de réfléchir à une augmentation du prix de son cacao. En effet, Sayina Riman, Président de l’Association des producteurs de cacao du Nigeria et vice-Président de l’Organisation mondiale des producteurs de cacao (WCPO) a déclaré le 10 octobre dernier que le Nigeria, 4e producteur mondial de cacao, souhaite s’associer avec le Cameroun pour négocier une meilleure prime à l’achat du cacao afin d’améliorer les revenus des agriculteurs et stimuler les prix des fèves, a révélé l’agence britannique Reuters.
« Nous discutons avec le Cameroun pour voir si nous pouvons devenir un bloc régional (...) et si nous pouvons amener nos acheteurs qui connaissent notre qualité à nous offrir de meilleurs différentiels », a confié Sayina Riman. Ce dernier annonce pour ce mois d’octobre 2019, des discussions entre les opérateurs de la filière cacaoyère nigériane et le gouvernement afin d’établir un plan d’action avant d’engager des échanges formels avec les autorités camerounaises. Alors que les deux voisins comptent actuellement pour 10 % de la production mondiale, le responsable estime qu’ils pourraient doubler leur récolte sur les 5 prochaines années. « Le Nigeria devrait produire 305 000 t de fèves sur la campagne 2019/2020 », a souligné Sayina Riman.
Le Cameroun, tant au niveau du ministère du Commerce que de l'Office national du café cacao, souligne qu'aucune discussion n'est en cours et ne semble pas informé d'une telle initiative. Cependant, des experts de la filière cacaoyère mondiale voient bien une association entre le Cameroun, le Nigeria, le Ghana et la Côte d’Ivoire (qui assurent 70% de la production mondiale) inverser la tendance des cours mondiaux des fèves de cacao, après l’échec du blocus imposé entre juin et juillet 2019 par la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Pour rappel, au mois d’avril, la Côte d’Ivoire et le Ghana, les deux plus gros producteurs mondiaux de cacao, avaient décidé d’un commun accord de geler les ventes de fèves à partir de la saison 2020-2021, pour obtenir des acheteurs internationaux la revalorisation du prix de la tonne à 2600 dollars, contre environ 2400 dollars. Mais, au bout d’un seul mois de blocus, les deux pays avaient dû lever leur interdiction de vente, sans avoir pourtant obtenu des acheteurs les prix souhaités.
Danielle Ngono Efondo
Guillaume Soro a décidé de mettre fin au flou qui entourait sa candidature à la présidentielle de 2020. En effet, l’ancien président de l’Assemblée nationale, a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2020 lors d’une réunion avec des sympathisants de la diaspora à Valence en Espagne samedi dernier.
« Il y a des partis politiques qui sont pro-Soro, qui m’ont déjà choisi pour être leur candidat. Donc, je serais candidat. Maintenant, si je gagne au premier tour, honnêtement, je serais content. Mais s'il y a un deuxième tour, celui d’entre nous qui aura le plus de points, il aura le soutien des autres. » a déclaré Guillaume Soro, samedi, à Valence, en Espagne, devant ses sympathisants de la diaspora.
Une annonce accueillie par un tonnerre d’applaudissements de la part de ses partisans de la diaspora espagnole, et qui a ensuite été largement relayée par les réseaux militants de l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Par la suite, Guillaume Soro a affirmé que des hommes se présentant comme des policiers d’Interpol Espagne ont fait une descente nocturne dans son hôtel de Barcelone en début de semaine dernière, pour tenter de l’interpeller. Ils seraient repartis après de longues discussions et son refus de les suivre.
A l’étranger depuis plusieurs mois, Soro accuse le pouvoir ivoirien d’avoir monté cette opération destinée selon lui à « l’humilier » et de multiplier les tracasseries, comme avoir fait annuler un visa pour les États-Unis ou tarder à lui délivrer un nouveau passeport. « Mais pourquoi tant de haine ? J’ai fait quoi ? Simplement parce que je ne veux pas militer au RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix) d’ordinaire, les pays se battent pour aller chercher leurs ressortissants dans les autres pays. Mais moi, c’est mon pays qui se bat pour que tous les pays m’arrêtent. » S’est-il interrogé.
L’ancien Premier ministre a assuré, qu’il portera plainte. Pour rappel, Guillaume Soro, longtemps allié du président Ouattara, qu'il a contribué comme chef de la rébellion à porter au pouvoir en 2011, à l'issue d'une présidentielle contestée, a été contraint de démissionner le 08 février du perchoir de l'Assemblée, après son refus d'intégrer le nouveau parti présidentiel, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), créé en janvier.
Cependant, la question qui taraude les esprits est celle de savoir quelles sont les raisons qui ont pu guider l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo, puis d’Alassane Ouattara, à précipiter ainsi son annonce ?
Danielle Ngono Efondo