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Désormais gravé dans les annales de la presse numérique au Cameroun, l'histoire retiendra aussi que c’est le samedi-là, 19 octobre 2019 que des jeunes, soucieux de l’avenir du journalisme sur la toile dans leur pays, se sont réunis autour d’une même table pour mettre sur pied un mouvement patronal dédié exclusivement aux acteurs du digital.

 

Les membres fondateurs du Groupement des Editeurs de Presse en Ligne et de Services (GPELS) ont élu leur premier Bureau Exécutif National le samedi 19 octobre 2019 dernier à Douala au cours d’une Assemblée générale constitutive. 

Dénommé Groupement des Editeurs de Presse en ligne et de services (GPELS), la mission de l’association est de rassembler les intelligences autour d’une même cause, fédérer les énergies et impulser le développement durable de ce secteur mouvant. Au regard des dérives à répétition sur la toile au Cameroun, les membres fondateurs prônent un changement de paradigme, afin d’insuffler un sens d’éveil. Le GPELS regroupe à son sein, des directeurs de publications (sites web, blogs, web TV, Web Radio,…) des entrepreneurs et ingénieurs développeurs.

L'association est également ouverte aux régies publicitaires, aux sites de vente en ligne et des annonces, aux entreprises de production et de communication digitale ; téléphonie digitale et numérique en ligne, sécurité digitale et numérique en ligne, etc.

En plus de la défense des intérêts de ses membres, le groupement milite pour une pratique responsable et rigoureuse du journalisme et la gestion des contenus dans les nouveaux médias au Cameroun.

C’est dans cet état d'esprit constructif que Ernest Seidou Moluh, l’un des co-fondateurs du GPELS a été porté à la tête du groupement ce samedi 19 octobre 2019 à l’issue d’une Assemblée générale constitutive, pour un mandat de trois ans renouvelables.

Le tout premier président du patronat et les membres de son bureau comptent immédiatement entreprendre des démarches auprès des autorités administratives pour la légalisation du GPELS et la prise en compte des médias en ligne par la législation camerounaise.

 

Membres du Bureau Exécutif National du GPELS

- Président : Seidou Ernest Moluh Mougnol

- 1er Vice-président : Aboubakar Sidick Mounchili

- 2e Vice président : Valgadine Tonga

- Secrétaire Général : Armand Rodolphe Djaleu

- Secrétaire Général Adjoint : Houzerou Ngoupayou

- Chargé de la communication : Didier Ndengue

- Trésorier : Georges Mitterand Ndam

- Commissaire aux comptes : Bell Nyobe Jean Bosco

- Commissaire aux comptes adjoint : Mérimé Wilson Ngoudjou

 

Un article du Service de la Communication du GPELS

 

Marcel Ndi 

 

Elle était non seulement l'invitée surprise du lancement, mais elle a aussi touché le public avec son discours improvisé.

 

La cérémonie de lancement de la 17ème édition de la Journée Nationale d'Orientation Scolaire, le vendredi 18 octobre sur le campus du Lycée Bepanda à Douala, a vu la présence d'un invité surprise en la personne du Ministre de l'Education Secondaire. Dans un discours improvisé, Nalova Lyonga a déclaré qu'elle était en ville pour d'autres affaires d'Etat et a spontanément décidé d'assister à l'événement et a touché le public quand elle a interrompu son discours à deux reprises pour poser avec un nain et un estropié, les désignant comme exemples à suivre.

Paraphrasant la directrice qui, dans son discours de bienvenue, a promis de faire de Lycée Bepanda une institution académique de référence, elle a promis d'accompagner l'école dans son cheminement d'excellence en référence. Le ministre Lyonga a demandé à l'enseignant d'enseigner aux enfants comment chanter l'hymne national en français et en anglais et a recommandé que la leçon inaugurale donnée par le porte-parole des conseillers en orientation soit affichée sur le site Web pour que tous puissent la lire.

Elle a révélé que la première tranche des fonds de l'APE est déjà disponible sur les comptes bancaires de diverses institutions et a appelé les autorités à utiliser l'argent judicieusement en fournissant des équipements tels que l'eau et des toilettes sur le campus.

Avant le discours de la ministre a été une allocution de bienvenue de la directrice de Lycee Bepanda qui a souligné le fait que son école a toujours été en tête du classement de performance des écoles dans les examens Probatoire émergents d'abord en 2012, 2013,2015,2017 et deuxième en 2018, d'où son désir de passer d'excellence en référence. Elle a demandé plus de salles de classe et d'enseignants pour l'école ainsi que de l'équipement pour la science et les laboratoires d'alimentation et de nutrition. Il y a eu aussi la leçon inaugurale d'un conseiller guide qui a insisté sur la nécessité d'inculquer des valeurs morales et patriotiques aux étudiants en plus d'orienter leurs études en fonction de leurs choix de carrière.

La cérémonie de lancement a également été marquée par des chants, des danses, des récitations de poèmes et des sketches autour des valeurs de patriotisme, de discipline, d'assiduité, de paix et d'intégrité, conformément au thème du jour qui est : " La promotion des valeurs sociales dans les écoles : la contribution du conseil en orientation ". Il y a aussi des stands d'exposition dans divers établissements d'enseignement supérieur, proposant tous les cours offerts dans leurs écoles et les conditions d'apprentissage, mettant en évidence leur avantage comparatif sur les autres établissements. Les activités de lancement comprenaient également des compétitions de handball et de football.

 

Otric N.

 

La Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif  du Cameroun  a rejeté la requête du Général Pierre Semengue, dans l’affaire qui l’oppose à la Fecafoot, pour « Non-épuisement des voies de recours internes à la Fécafoot ».

 

Le Comité technique transitoire (CTT) chargé de la gestion et l’organisation du football professionnel au Cameroun  continuera de gérer les championnats locaux. Les deux  requêtes introduites  par le Général Pierre Semengue, président de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC), pour contester les décisions de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot)  qui  le  suspendaient de ses fonctions,  ont été rejetées. La Chambre de conciliation et d’arbitrage (Cca) du Comité national olympique  et sportif du Cameroun (Cnosc) a rejeté  cette demande pour « Non-épuisement des voies de recours internes à la Fécafoot ».

Le général Pierre Semengue  sollicitait auprès de ce tribunal sportif, l’annulation de toutes les décisions prises par le Comité exécutif  et l’Assemblée générale de la Fecafoot.  Il s’agissait  notamment des résolutions 1 et 5 de l’Assemblée générale extraordinaire de la Fécafoot du 26 juillet 2019 et l’annulation des résolutions 3 du Comité exécutif de la Fécafoot du 22 août 2019 et 4 et 5 du Comité exécutif du 03 septembre 2019. Le  président de la Ligue, reproche  entre autres à la Fécafoot, « sa non-compétence pour modifier ses statuts, la limitation d’âge pour être président de la Ligue, et surtout la suspension de la Lfpc», 

Ces décisions de la Fecafoot ont été prises à cause des  manquements, dysfonctionnement et défaillance observés à la Ligue.  C’est ainsi que la Fecafoot a repris toutes les prérogatives déléguées à la Lfpc. Dans cette logique, un Comité Technique Transitoire (Ctt) a été mis sur pied pour gérer le football professionnel, jusqu’au 31 août 2021. « Le  Comité Technique Transitoire est notamment chargée d’assurer l’organisation, la gestion et la restructuration du football professionnel ce, en application et en conformité avec les statuts, codes et règlements, décisions et directives de la Fédération Camerounaise de Football », avait alors  indiqué l’instance de gestion de football camerounais.

Le Ctt est conduit par le  premier vice-président de la Fecafoot, Aboubakar Alim Konate. Il est accompagné par Joshua Osih et Abbo Mohamadou qui sont les membres.

 

Marie Mgue 

 

L’annonce a été faite ce lundi à Garoua par le représentant résidant de l’Institut Africain d’Informatique (IAI) Cameroun. Armand Claude Abanda, procédait au lancement de la rentrée solennelle 2019-2020 au Centre régional de Garoua, et à la remise des attestations à cinquante jeunes et femmes formés dans le cadre de l’opération MIJEF 2035. 

 

Le représentant de l’IAI Cameroun Armand Claude Abanda a été reçu dans une enceinte splendide, le bâtiment entièrement rénové du Centre régional IAI de Garoua affichant désormais fière allure. Un bâtiment de six compartiments disposant de trois bureaux, et des salles de machines, cadre propice pour abriter des cours théoriques et pratiques. « Nous allons mettre en place un nouveau programme afin de s’assurer que tous les étudiants de l’ensemble du réseau aient des mêmes cours. Qu’il y ait également la garantie d’une même consistance et pertinence pédagogique », a déclaré Armand Claude Abanda. 

Au cours de sa visite de travail à Garoua, le représentant résidant IAI Cameroun a procédé à la double cérémonie de lancement solennel de la rentrée 2019-2020 au Centre régional de Garoua et à la remise des attestations à 50 séminaristes de l’opération MIJEF 2035. Pour les récipiendaires de ces parchemins, il est question de mettre en œuvre les compétences acquises afin de booster la création des richesses et assurer le développement des TIC. 

La bonne nouvelle dévoilée à l’occasion du lancement solennel de la rentrée et de la remise des attestations par Armand Claude Abanda, en présence du Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i, c’est la remise dès lundi prochain des ordinateurs « PBHEV », dons du Président de la République Paul Biya aux étudiants de l’IAI Cameroun, Centre régional de Garoua. 

 

Innocent D H

 

21 Octobre 2016 – 21 Octobre 2019, trois ans de grincements de dents pour les victimes alors que le rapport d’enquête prescrit par le Chef de l’Etat n’a pas le moins du monde avancé, quid des autres engagements

 

Alors que le bilan officiel de ce grave accident faisait état de 79 morts et 600 blessés, l’on attend toujours que les grandes annonces, faites par les membres du gouvernement au lendemain du sinistre soient concrétisées et pourtant, rien ne laisse présager que ce sera le cas, du moins, pas dans les tous prochains jours.

La stèle est abandonnée dans la broussaille, après la pompeuse cérémonie de la pose de la première pierre  présidée par Narcisse Mouelle Ekombi en 2017. L’hôpital d’Eseka n’a toujours pas été doté de la moindre ambulance et, le plateau technique est toujours aussi antédiluvien. Les victimes sont obligées de se prendre en charge elles même ou avec le concours de leurs proches, alors qu’en Août dernier, le Chef de l’Etat avait débloqué la somme de un milliard de FCFA et une commission présidée par le secrétaire général des services du premier ministre avait été mise sur pied en vue de distribuer cet argent.

Un gros marché de dupes, selon les témoins interrogés par nos confrères de La voix du Centre qui n’ont pas été mis au courant des critères de sélection : « C’est une honte pour notre pays. Handicape de mon état, j’ai seulement reçu la somme de 385 000 Fcfa. Ma colonne vertébrale est touchée, je marche avec des béquilles. Je ne peux pas marcher longtemps, car mes cartilages en prennent un sérieux coup. J'ai du subir une évacuation sanitaire. Dites-moi comment cette maudite somme pourrait me permettre de subvenir à ces urgences », affirme Thomas Eloundou.

« J’avais reçu la maudite somme de 80 000 Fcfa tandis que d’autres dans une situation similaire que les mienne avaient perçu 25 000 et 30 000 Fcfa. Je trouve que c’est du vol pur et simple, car le chef de l’état ne peut donner une somme pareille à un compatriote qui a la fin, se comporte de la sorte».

Ce lundi, un cabinet d’experts Cerutti a fait de nouvelles confidences. Dans une lettre ouverte écrite au Président de la République. Les conclusions du rapport d'enquête prescrit par Paul Biya auraient disparu, d’après Pierre Cerutti : Dès le 21 novembre 2016, nous avons rendu compte oralement au Conseil des ministres présidé par monsieur Philemon Yang, Premier ministre, chef du gouvernement de l’époque, et déposé le jour même un rapport d’étape de 19 pages. De retour en France, nous avons poursuivi l’instruction de cette affaire d’une exceptionnelle gravité, étant donné les très lourdes conséquences humaines de la catastrophe. Le 4 février 2017, après avoir recueilli les compléments d’informations nécessaires, nous avons déposé un rapport d’expertise définitif de 70 pages… ».

Lire aussi : Accident de train d'Eséka : Trois ans après, la famille de Me Dissake continue de chercher sa dépouille

 

Sans aucune suite à cette époque, ce n’est que dernièrement qu’ils ont été informés de certaines irrégularités qui auraient entachées ledit rapport, alors que les coupables seraient ailleurs : « La note d’observation de Camrail me soupçonnait d’avoir manqué d’impartialité, d’honnêteté et d’avoir trahi mon serment d’expert judiciaire. Plus grave encore, j’ai découvert que dans ses conclusions du 12 septembre 2018, la société Camrail m’a accusé devant le tribunal d’instance d’Eséka d’avoir déposé un rapport corrompu. C’est plutôt le concurrent camerounais Benoît Essiga qui s’est rendu coupable de plagiat et non l’inverse… ».

Par ailleurs, conclut Pierre Cerutti dans sa missive, « Il apparaît donc que le rapport définitif du cabinet Cerutti du 14 février 2017 n’a jamais été communiqué ni aux magistrats ni aux conseils des victimes. Seul le rapport d’étape du cabinet Cerutti du 21 novembre 2016 a été produit en justice alors que le rapport d’expertise de 70 pages, qui avait été adressé par DHL à la présidence de la République du Cameroun en 46 exemplaires (23 en langue française et 23 en langue anglaise) à l’attention d’un haut commis de l’Etat encore en fonction (et réceptionné par ses soins) dont 2 exemplaires de grand luxe à votre attention, a totalement disparu…  De telles irrégularités étant de nature à avoir faussé la bonne administration de la justice dans cette affaire d’une particulière gravité, il est de mon devoir d’attirer respectueusement votre attention à ce sujet. Je me tiens à votre disposition pour vous soumettre toutes les pièces qui justifient mes déclarations… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

L’époux de la notaire continue d’espérer qu’il finira par savoir ce que sa femme est devenue.

 

La dernière information que la famille de Me Dorette Dissake a d’elle, est qu’elle était à bord du train N°152 de Camrail qui a déraillé le 21 octobre 2016. Aujourd’hui, son époux affirme ne pas pouvoir dire ce que son épouse est devenue. A-t-elle perdu la vie lors de cet accident ? A-t-elle perdu la mémoire ? L’époux tout comme le reste de la famille a besoin d’être situé pour tourner la page. Les proches de Me Dorette Dissake ont toujours refusé d’organiser ses obsèques. La raison étant qu’ils ne sont pas certains qu’elle a perdu la vie. Elle pourrait bien avoir survécu, pensent-ils.

L’époux de Me Dissake a entrepris de nombreuses actions qui jusqu’ici ont toutes accouché d’une souris. Il a saisi par voie de correspondance Paul Biya le Président de la République, Issa Tchiroma à l’époque du drame ministre de la Communication, d’autres autorités camerounaises, les responsables de l’entreprise Camrail et même le Ministre des Affaires étrangères de la France.

Le quotidien Le Jour qui s’intéresse aussi à cette affaire, rapporte un certain nombre de témoignages faits au tour de cette affaire. Il y a eu un douanier qui auditionné par la police a affirmé avoir aperçu Me Dorette Dissake qui descendait d’un wagon en bon état après le déraillement. Il y a également un autre homme qui déclare avoir enterré un corps dans la Lékié. « Ce monsieur affirme que le corps enterré ne serait pas celui de son épouse. Il dit que pendant les obsèques, les membres de sa famille n’ont pas reconnu ce corps. J’ai saisi le préfet de la Lekié, qui avait signé depuis quelques mois un arrêté pour l’exhumation du corps en question. Mais l’autorité administrative a précisé que je devais supporter les frais d’exhumation.

Lire aussi : Catastrophe d’Eséka : Le rapport définitif du cabinet Cerutti fait mystère

Je suis allé le voir pour lui dire que je n’avais pas d’argent et qu’il était nécessaire d’imputer ces frais à la responsabilité de Camrail. Le préfet a modifié son arrêté, tout en précisant qu’il revenait à la police de supporter les frais de cette procédure. J’attends maintenant que la police réagisse pour que ce corps soit exhumé pour voir si c’est effectivement celui de mon épouse », déclare l’époux de celle qui est portée disparue depuis le 21 octobre 2016.

C’est sur ce dernier témoignage que les autorités administratives et la police, depuis septembre 2018 construisent leur piste.

 

Liliane N.

 

La frontalière entre les deux pays est devenue une base arrière des forces rebelles repoussées par la Minusca à Zoukombo, une localité de la République Centrafricaine(RCA) située à 17 kilomètres de Garoua-Boulaï dans l’Est du Cameroun. 

 

La montée de l’insécurité au niveau de la zone frontalière entre le Cameroun et la RCA est devenue au fil du temps, un fait très perceptible. Une alerte est d’ailleurs lancée par les sources sécuritaires présentes de part et d’autre de la zone limitrophe entre les deux pays voisins. Ainsi, différentes factions des groupes rebelles seraient en train de se reconstituer dans cette zone. A en croire l’une des sources, « l’alliance de ces groupes rebelles avec d’autres mécontents de l’accord de paix inquiète Bangui qui redoute de nouvelles violences qui pourront avoir des répercussions au Cameroun, avec par exemple le flux massif des réfugiés ». 

Flux des réfugiés

L’on a enregistré depuis 2005, des milliers de Centrafricains, majoritairement des bororos qui ont fui la RCA. Ils se sont réfugiés dans la zone frontalière des régions de l’Est et de l’Adamaoua. Depuis le mois de mars 2013, ce flux massif des réfugiés a atteint son seuil avec le coup d’Etat conduit par la Seleka. Selon le Haut-commissariat pour les réfugiés(Hcr), ce sont plus de 180.000 qui se sont établis à l’Est du Cameroun. En l’état des choses, si le projet de reconquête du pouvoir des rebelles venait à être réalisé, un nouveau flux de réfugiés pourrait se déclencher sur le territoire camerounais, pouvant entraîner de nombreuses conséquences sur les plans sécuritaires et humanitaires. Une hypothèse qui n’est pas totalement à exclure. 

L’urgence est  signalée pour que les Gouvernements camerounais et centrafricains pensent faire mutualiser leurs forces afin de prévenir et de contrecarrer à l’avance toute intention des groupes rebelles visant à se reconstituer à leurs frontières pour mettre en mal la paix dans la sous-région Afrique centrale. 

La source évoquée un peu haut rapporte : « mais depuis quelques temps, le Fdpc a rejoint le groupe des « trois R » dirigé par Sidiki Abbas dans leur base de Bambari et d’autres groupes armés ». « Depuis un certain temps, on enregistre dans la région de l’Est, l’entrée de jeunes centrafricains détenteurs des cartes laisser-passer. Ces jeunes seraient les membres armés qui viennent pour le ravitaillement », rapporte cette même source. 

 

Innocent D H

 

L'Organisation onusienne et Danone, un des leaders mondiaux du secteur alimentaire reconnaissent toutes deux la nécessité de démocratiser des pratiques alimentaires et agricoles durables et de faciliter l'accès des populations à une alimentation plus saine et diversifiée. Ainsi, les deux entités ont décidés de travailler ensemble.

 

« Cet accord permettra de faire progresser les efforts mondiaux destinés à améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire et à rendre les systèmes alimentaires plus durables », a déclaré Qu Dongyu, Directeur général de la FAO, lors de la signature de l'accord.

« Je suis ravi de pouvoir renforcer les liens qui existent entre Danone et la FAO grâce à cet accord. Nous allons travailler ensemble et promouvoir des formes d'agriculture régénératrice et des habitudes alimentaires plus durables - en ligne avec notre vision One Planet, One Health », a pour sa part a déclaré Emmanuel Faber, Président-Directeur général de Danone.

« Chez Danone, cela fait partie de nos objectifs prioritaires de contribuer à créer collectivement des systèmes alimentaires pérennes et résilients face au changement climatique », a-t-il ajouté. Les deux entités reconnaissent toutefois la nécessité de démocratiser des pratiques alimentaires et agricoles durables et de faciliter l'accès des populations à une alimentation plus saine et diversifiée.

Selon Danone et la FAO, le partage des informations et des connaissances sur la nutrition, la sécurité alimentaire et les investissements responsables dans l'agriculture devrait contribuer à la réalisation de l'Objectif de développement durable numéro 2 - Faim Zéro.

Le Protocole d'accord signé entre la FAO et Danone se base sur quatre principes :

- Le partage d'informations sur des questions de sécurité alimentaire, avec notamment les nouvelles tendances et facteurs.

- Le partage de données portant sur la consommation alimentaire et l'apport nutritionnel afin d'améliorer les connaissances et d'encourager l'adoption d'habitudes alimentaires plus saines. L'Egypte serait le pays pilote pour cette initiative.

- Le partage de connaissances portant sur les systèmes alimentaires et sur la sécurité nutritionnelle grâce aux cours d'apprentissage en ligne de la FAO et aux certifications numériques octroyées aux employés de Danone.

- Et la promotion du respect des dispositions inhérentes aux Objectifs de développement durable et d'une conduite responsable des entreprises vis-à-vis des chaînes de valeur agricoles partout dans le monde.

Selon le FAO, ce n’est pas la nourriture qui manque: on en produit assez pour que personne n’en soit privé. Pourtant, plus de 820 millions de personnes souffrent encore de dénutrition chronique, alors même que l’on constate un affaiblissement de l’engagement global en faveur de l’objectif Faim Zéro. En Afrique, la faim augmente dans toutes les sous-régions, touchant en moyenne un individu sur cinq.

De plus, la malnutrition frappe les pays développés comme les pays en développement. Si le retard de croissance est en lente diminution dans le monde, plus de deux milliards d’adultes, d’adolescents et d’enfants sont désormais obèses ou en surpoids. Les répercussions en sont sévères, qu’il s’agisse de santé publique, de PIB ou de la qualité de vie des personnes et des collectivités.

 

Danielle Ngono Efondo

 

L’agent de police était en service au commissariat de sécurité publique du 2ème arrondissement de Bamenda, chef lieu de la région du Nord Ouest et, l’image de sa tête a fait le tour des réseaux sociaux dimanche dernier. 

 

Une vision insoutenable, insupportable, injustifiable, cette tête abandonnée en pleine chaussée, au lieu dit Ngeun Jonction, que certains, peut être les assassins du fonctionnaire de police, ont sorti du sac ensanglanté qu’on aperçoit à quelques mètres de la macabre découverte et, en arrière plan, on aperçoit des motos qui vont et viennent, dans une indifférence totale.

Près de 24h après l'annonce de ce crime odieux, aucune réaction de la part des combattants sécessionnistes. Mais l'information a envahie la toile et suscite de l'émoi. 

Pourquoi ?

Qu’est ce qui peut une fois encore, justifier cet acte barbare, cette envie de verser le sang d’un être humain ? Comment expliquer qu’au moment où les réflexions sont menées, afin d’implémenter les résolutions prises pendant le Grand Débat National, comment comprendre qu’au moment où les populations crient leur envie de voir revenir la paix et la sérénité sur leur terre, qu’on soit à vivre encore et toujours ce regain de violence, qui donne à penser que la vie d’un être humain n’est plus sacrée ?

Alors qu’on n’a pas encore dépassé le traumatisme causé par les images et les vidéos de la décapitation de Florence Ayafor, des individus sans foi ni loi, remettent ça.   

A qui profite le crime ?

Seuls, ceux qui refusent de déposer les armes, malgré les multiples appels émis par le Chef de l’Etat, peuvent apporter des réponses à cette question, si tant est – il qu’il en existe pour justifier la perte de chacun de ces camerounais, qui pour certains, à l’instar de L’OP2 Nwana Paul, faisait juste leur travail : Assurer la paix et, défendre l’intégrité territoriale.

Des Forces de sécurité et de Défense qui veillent au grain

Et qui continuent, malgré la perte des camarades d’armes et des conditions de travail parfois intenables à œuvrer, afin que la politique de développement impulsée par le gouvernement, malgré ses nombreuses  imperfections, soit une réalité dont vont profiter les populations à plus ou moins long terme.  

Le démantèlement de la base arrière de ces bandits de grand chemin il y’a quelques heures, dans la localité de Ashum, toujours au Nord Ouest est une information qui, même comme elle ne change rien au traumatisme causé par ces meurtres, laisse entrevoir qu’il y a de l’espoir.

Après avoir riposté au feu nourri des terroristes, qui pensaient être protégés par les gris gris qu’ils portent, les éléments du Bataillon d’Intervention Rapide, aidés par les populations, ont détruit cette base des amba boys et ont récupéré des armes, des munitions, le nécessaire de cuisine, à l’instar des bouteilles et plaques à  gaz ... 

Tout comme pour Florence Ayafor et de nombreuses autres victimes, les enquêtes ont été ouvertes et, l’on espère que bientôt, les coupables seront amenés devant les juridictions compétentes afin de répondre de leurs actes.

 

 

 

L’initiative d’épuration des dépenses du personnel du secteur public au Cameroun s’est déroulée au début de cette année avec la suspension de paiement de plusieurs fonctionnaires jugés fictifs. Malgré ce gros effort, la situation reste un véritable casse-tête qu’il faut résoudre dans les prochaines années. 

 

A analyser de près le train de vie de l’Etat, l’on constate que dès 2016 l’ensemble des dépenses du personnel représentait déjà 41,3% des recettes fiscales. En confrontant cet indicateur de soutenabilité de la masse salariale à celle de la norme communautaire (35,0%), il est largement au-dessus de celle-ci. Un tel décalage, se trouve son origine dans une croissance de la masse salariale qui est évidemment au-dessus de la croissance des recettes fiscales, au cours de la première décennie. Entre les années 2016 et 2017, l’estimation des chiffres officiels ont fait état de ce que dans la fonction publique camerounaise, la masse salariale a connu une augmentation annuelle de l’ordre de 7, 8% en ce qui concerne les recettes fiscales. 

Depuis 2016 marqué par un pic, l’indicateur de soutenabilité de la masse salariale du personnel du secteur public ne cesse de s’améliorer. En 2017 et 2018, il a été respectivement de 39,7 et 35,6%. Il faut remarquer que l’objectif du Gouvernement est de pouvoir stabiliser l’accroissement de la masse salariale de ses agents jusqu’en 2021. Cependant, il est aussi évident que des recrutements supplémentaires sont d’une nécessité indéniable. Selon des études menées en 2017 sur la soutenabilité de la masse salariale au Cameroun, il ressort une difficulté liée à l’équilibre entre les effectifs des personnels recrutés dans la fonction publique ou plus encore par profil des recrutements. C’est le cas par exemple avec les effectifs des enseignants qui se sont multipliés, pendant que ceux des secteurs de la santé et de la production (production rurale, minière etc.) ont connu une baisse. 

Dans un tel contexte, le recrutement de nouveaux personnels, devra se soumettre à des arbitrages, et doit être soumis à la capacité de l’Etat à mobiliser des ressources fiscales additionnelles. L’augmentation des charges salariales en lien direct avec l’évolution des carrières, doit aussi être pris en compte. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01