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Après sa troisième défaite contre l’Espagne, les Lions U17,  champions d’Afrique en titre  ont été précocement éliminés de la Coupe du monde de leur catégorie qui se déroule au Brésil.

 

Des quatre nations africaines en lice au Mondial U-17, qui a débuté le 26 octobre dernier au Brésil, le Cameroun est l’unique qui n’a curieusement pas accédé aux huitièmes des finale.  Les Lions Indomptables U17,  champions du Cameroun en titre ont été précocement éliminés de la compétition après trois matches et autant de défaites. « C’était une aventure merveilleuse. Je tire le chapeau aux gamins parce que je pense qu’ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Nous avons beaucoup appris ici et je pense qu’une fois de retour à la maison nous allons mettre ces apprentissages en pratique pour pouvoir faire avancer les choses », a affirmé le sélectionneur des Lions U17, Thomas Libiih, au terme de leur dernier match de la poule E face à l’Espagne dimanche dernier à Brasilia.

En effet, comme contre le Tadjikistan et l’Argentine, les Camerounais sont tombés face aux Espagnoles sur le score de 2 buts à zéro. Les protégés de Thomas Libiih ont achevé la phase de groupes à la dernière place du groupe E avec zéro point, derrière l’Argentine, l’Espagne et le Tadjikistan. Thomas Libiih et ses protégés quittent le Brésil avec certainement beaucoup de regrets et de frustrations. « Nous sommes convaincus d’avoir accompli notre  devoir.  On  espère que les leçons de cet échec nous  permettront de nous  remettre en question et de repartir vers un avenir qui se voudra radieux », souhaite le capitaine Fabrice Ndzie.

L’Argentine et l’Espagne sont les deux formations de ce groupe  qui ont décroché leur ticket pour la prochaine étape de la compétition. Une étape à laquelle sont également qualifiés, le Nigeria, premier du groupe B avec 6 points,   l’Angola et le Sénégal respectivement deuxième de leur groupe avec six points chacun. Les chances du continent africain reposent  désormais sur ces trois sélections.  

 

Marie MGUE

 

On n’a pas encore fini de pleurer les morts de Bafoussam qu’un autre incident se produit. En effet, après une forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Yaoundé dans la nuit de dimanche à lundi, un autre éboulement de terrain a eu lieu au quartier Ngousso à Yaoundé.

 

43, c’est le nombre de personnes qui ont perdu la vie dans la nuit du 28 octobre au 29 octobre, suite à un éboulement de terrain à Gouaché 4, à Bafoussam. Une plaie qui jusqu’ici n’a pas encore cicatrisé. Et comme si cela ne suffisait pas, un drame similaire s’est produit lundi 04 novembre au quartier Ngousso au lieudit Tem bloc 10.

Selon les informations reçues, l’incident est survenu suite à une forte pluie. Si l’incident est de moindre ampleur que la catastrophe de Bafoussam, cet éboulement de terrain aurait tout de même fait un mort. La victime, Mme Nimadja née Mbom Edith était un professeur d’Allemand au lycée de Soa

La victime a été surprise alors qu'elle préparait  ses cours. Un pan du mur de terre de sa demeure et un arbre surplombant l’habitation ce seraient détachés et ont terminé leur course sur la victime qui en est morte sur le coup.

C’est donc un mort de plus, un mort de trop dans ce type de situation. Sur la table on pose donc une fois de plus la problématique de l’urbanisation dans les villes du Cameroun soulevée par plusieurs observateurs avertis après l’éboulement de terrain de Bafoussam.

Vivement qu’une solution soit rapidement trouvée pour qu’on ne revive plus ces moments douloureux.

 

Danielle Ngono Efondo

 

L’attaquante camerounaise qui vient de remporter avec son club le Championnat de Russie pour la deuxième fois, fait partie des 29 Lionnes présélectionnées pour affronter la Côte d’Ivoire dans les cadre des Eliminatoires des Jeux Olympiques 2020.

 

Absente  après le carton rouge qu’elle a  concédé face à l’Ethiopie au  match retour de la 2e  phase des Eliminatoires aux Jeux Olympiques Tokyo 2020, l’internationale camerounaise, Aboudi Onguené est de retour dans la tanière. « Je regrette ce carton contre l’Ethiopie et je tenais à m’en excuser auprès de tout le peuple camerounais et de mes coéquipières parce que je sais que j’ai créé un manque dans cette équipe et je crois qu’à l’avenir, j’essaierai de respecter les règles du jeu, j’essaierai d’être professionnelle dans un stade », a-t-elle regretté au micro de la Crtv.

Cette attaquante fait partie des 29 Lionnes indomptables convoquées le 1er novembre 2019, par le sélectionneur national, Alain Djeumfa, pour préparer les matchs aller et retour,  contre la Côte-d’Ivoire les 9 et 12 novembre prochains. Des  rencontres qui s’inscrivent  dans le cadre du quatrième tour des éliminatoires du football féminin des Jeux Olympiques Tokyo 2020.

C’est avec le titre de champion de Russie que Gabrielle Aboudi Onguene retrouvera  ses coéquipières après avoir raté deux matchs.  La joueuse camerounaise vient, en effet, d’être sacrée pour la deuxième fois, championne de Russie avec son club, à moins de 3 journées de la fin du championnat. « Cette saison j’ai marqué 5 buts, fait 4 passes décisives en 11 matches.  Je suis allée à la Coupe du monde, le championnat est resté se jouer et j’ai raté 7 journées. Actuellement, il nous reste juste 3 journées pour clôturer le championnat. Remporter ce championnat est mon meilleur souvenir de 2019 et je crois que le second serait de qualifier l’équipe du Cameroun pour les prochains jeux olympiques », a confié cette Lionne  à la crtv.

On note également dans cette liste, la convocation d’Alvine Njolle, la  défenseuse du FC Minsk,  après plusieurs années d’absence. Elle a été  plusieurs fois championne et vainqueur de la Coupe de Biélorussie. Par contre, certaines joueuses cadre manquent à l’appel. La gardienne titulaire des Lionnes Indomptables, Annette Ngo Ndom ne sera pas de la partie. Une première  depuis la CAN 2016 pour cette Lionne, deux fois meilleure gardienne d’Afrique. L’unique buteuse camerounaise du duel contre l’Éthiopie, Michaela Abam et la vice-capitaine, Augustine Edjangue Siliki, blessée seront  également absentes.  

Les Lionnes ont entamé le stage le 1er novembre dernier. Ce lundi 4 novembre 2019, elles avaient au programme, une séance d’entraînement au Centre technique de la Fecafoot d’Odza dans l'après midi.

 

La liste des 29 Lionnes  convoquées 

Marie MGUE

Les autorités de la région de l’Ouest ont entamé ce lundi 04 novembre l’installation de plus de 180 familles sur un espace de 17 hectares. Ce sont au total 181 familles à recaser sur les sites de Loumgouo et Latsit après le drame de Gouache.

 

Selon plusieurs sources, à Latsit, non loin de la chefferie supérieure Bamengoum, l’opération de viabilisation du site par le génie-militaire est en cours. Il est question pour eux, d’aménager les voies d’accès sur le site de recasement. Il sera enlevée la portion dédiée au recasement proprement dit, a indiqué Jackson Kamgaing, directeur du Génie-militaire.

Rappelons que les opérations de fouille à Gouache dans l’arrondissement de Bafoussam III se sont achevées dimanche 03 novembre avec le renfort du Génie-militaire. Ensuite, le comité piloté par le préfet de la Mifi, M. Chaïbou, chargé de recenser et d’identifier les victimes décédées et rescapées de la catastrophe a rendu sa copie.

Pour l’heure, 133 familles ont commencé à être logées de façon provisoire par des mécènes. L’on apprend par exemple qu’un hôtel d’une soixantaine de chambres a été mis à la disposition des familles ayant survécu à l’éboulement de terrain qui a fait 43 morts la semaine dernière dans cette localités de l’arrondissement de Bafoussam 3e. Des appuis qui visent le recasement des victimes appelées à déguerpir de la zone sinistrée.

Le rapport du préfet de la Mifi fait état de 986 personnes impactées qui recevront des kits (matelas, couverture, savon, riz, eau etc.) mardi 05 novembre au cours d’une cérémonie présidée par Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale à Bafoussam.

Le quartier Gouache, qui a subi un éboulement le 28 octobre 2019, a reçu la visite du Préfet du département de la Mifi dont dépend l’arrondissement de Bafoussam III dans la région de l’Ouest. Lors de sa descente le vendredi 1er novembre 2019, l’autorité était accompagnée d’experts de l’habitat. Objectif: évaluer les capacités techniques des maisons concernées par le rasement.

Lire aussi : Eboulement à Bafoussam : Les autorités ont trouvé un site de recasement pour les sinistrés

En compagnie d’une équipe d’experts du ministère de l’habitat et du développement urbain, l’autorité administrative tente de trouver des solutions adéquates pour pallier les tristes événements dans les jours à venir. L’éboulement de terrain survenu au quartier Gouaché fin octobre 2019, résulte du non-respect des règles d’urbanisation par les riverains, selon plusieurs experts.

 

N.O

 

La confédération africaine de football (CAF) face au retard constaté des travaux, a donné six mois au pays des lions indomptables pour livrer l’ensemble des stades devant accueillir la CAN 2021.

 

La semaine dernière à eu lieu une nouvelle visite d’inspection des sites devant abriter les deux compétitions. Le chantier du complexe d’Olembe à Yaoundé (un stade de 60.000 places, deux terrains d’entraînement, des espaces commerciaux et structures d’hébergement), qui va porter le nom du président de la République, Paul Biya, inquiète particulièrement.

Le secrétaire général adjoint de la CAF, Anthony Baffoe face a ce constat, a demandé aux autorités camerounaises de livrer les chantiers au plus tard en juin 2020. Soit la date prévue (mais non encore officielle) du début du CHAN, supposé se dérouler dans les quatre enceintes suivantes : stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé (38.000 places), stade Kuekong de Bafoussam (20.000 places), stade Omnisports de Limbe (20.000 places, déjà utilisées lors de la CAN féminine 2016), stade Omnisports de Bepanda et Complexe sportif de Japoma à Douala.

En effet, du côté du groupe Piccini, en charge de la construction du complexe d’Olembe, le message n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

Benoît Fabre, coordonnateur du projet de construction du stade d’Olembe, au micro de la CRTV à déclarer : "La CAF a bien insisté sur le fait que le délai restait très court puisqu'elle veut que les terrains soient prêts un an avant l’événement. C’est-à-dire en juin 2020. Cela fait six mois. Ça reste un délai court, mais ils ont beaucoup insisté là-dessus disant qu’il n'y avait plus de temps à perdre il y a donc zéro marge aujourd’hui", reconnaît-il.

Lire aussi : CAF : Ahmad Ahmad lève tout équivoque sur l'organisation du CHAN 2020 au Cameroun

L'Algérie se tient prête en cas de disqualification. Selon certains médias notamment RFI, en attendant, la CAF aurait demandé à l’Algérie de se tenir prête, dans le cas où l'organisation de la CAN 2021 viendrait à être retirée au pays des Lions indomptables. 

Le temps presse donc plus que jamais pour le Cameroun. 

 

Marcel Ndi 

 

 

Le Cameroon people’s party recommande entre autres le développement et la mise en application d’un plan d’évacuation des populations vivant dans les zones à risque.

 

Pour le Cameroon people’s party (Cpp), il faut tout faire pour éviter qu’un drame comme celui de Bafoussam se produise de nouveau. C’est la substance du communiqué signé par sa présidente Edith Kah Walla. Dans le communiqué rendu public, ce parti politique d’opposition suggère aux autorités de prendre les mesures qui suivent. Il faut procéder à la mise à jour des études sur les différentes zones à risque sur le territoire national. Cela doit être fait dans les zones à forte densité de population.

Le Cpp d’Edith Kah Walla demande qu’on développe et qu’on mette en application un plan d’évacuation des populations vivant dans les zones à risque. « La dotation des organismes en charge de la prévention et de la gestion des catastrophes de ressources humaines, matérielles et financières leur permettant de se déployer sur l’ensemble des sites jugés dangereux ou à risque », peut-on lire dans le communiqué rendu public.

Le parti a également pensé aux solutions à moyen terme. A ce niveau le parti exige, l’application de manière effective des plans d’urbanisme et d’occupation des sols sur l’ensemble du territoire national. A cette proposition, il faut ajouter le développement « des systèmes de gestion de nos villes plus efficaces pour empêcher et / ou mettre fin au phénomène d’installation anarchique des populations dans des zones à risques ».

Par ailleurs, en présentant ses condoléances aux victimes de Gouache, le Cpp demande qu’un site de recasement soit identifié pour elles. Il faut indiquer que la semaine dernière, les autorités ont fait savoir à l’opinion nationale qu’un espace de recasement des victimes a déjà été identifié. Ledit espace a une superficie de 17 hectares. Il est situé dans l’arrondissement de Bafoussam III.

 

Liliane N. 

 

Claude Leroy accuse la FIFA de vouloir « tuer la Coupe d’Afrique des nations ». En effet, Le sélectionneur français du Togo, condamne la décision de la FIFA de faire jouer la Coupe du Monde des Clubs 2021 en juin prochain.

 

« La décision de la FIFA d’organiser la Coupe du Monde des Clubs au mois de juin est une insulte pour l'Afrique. Cela signifie qu’ils sont en train de tuer la Coupe d’Afrique des Nations », a déclaré le sélectionneur français du Togo, Claude Le Roy à BBC Sport Africa.

« Si vous déplacez la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en juillet, c’est pire qu’avant (en janvier-février) pour les clubs. Les joueurs vont rater les préparatifs d’avant-saison avec leurs clubs et cette partie de la saison est la plus importante pour les joueurs à cause de la nouvelle saison », a expliqué Le Roy.

D'autres acteurs du football africain partagent les mêmes préoccupations. « Ce n'est pas le bon moment pour disputer la Coupe du Monde des Clubs », a déclaré à la BBC Sport, Khaled Mortagy, membre du conseil d'administration du club égyptien Al Ahly, champion d'Afrique en titre.

Claude Le Roy a également présenté l’impact de ce changement de date pour le football africain. « Puisque l'Afrique est sous la supervision de la Fifa, pensez-vous que l'Afrique puisse avoir un impact réel sur les décisions du football mondial ? » a demandé le sélectionneur français, qui a dirigé le banc du Congo, de la RD Congo, du Ghana, du Sénégal ainsi que du Togo en Coupe d'Afrique des Nations et du Cameroun. « J'aime de plus en plus le football comme un jeu, mais je déteste de plus en plus le monde du football », a-t-il conclut.

Il y a deux ans, la Confédération africaine de football (CAF) a choisi de déplacer la Coupe d'Afrique des Nations de janvier-février à juin-juillet, principalement pour éviter les conflits répétés entre clubs et pays. Ainsi, les joueurs africains pourraient tous être à la disposition de leurs pays respectifs. Mais avec la décision de la FIFA de faire jouer la Coupe du monde des clubs en juillet, c’est toute cette organisation qui se trouve remise en cause. Car, les clubs européens qui étaient mécontents d'avoir à libérer des joueurs au milieu d'une saison devront peut-être faire face à des problèmes similaires.

Pour la FIFA, « la Coupe du Monde des Clubs dispose d'une fenêtre exclusive dans le calendrier international des matchs, de sorte qu'une solution équilibrée sera trouvée et que les dates seront compatibles », a déclaré un porte-parole de la FIFA à BBC Sport.

Notons que, la Coupe du Monde des clubs 2021 sera organisée du 14 juin au 4 juillet tandis que la CAN se tient désormais chaque deux ans en juin-juillet. La semaine dernière, la FIFA a confirmé que la Coupe du monde des clubs 2021 aura lieu en Chine.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Selon Jeune Afrique, près de trois mille étrangers et Ivoiriens se sont rassemblés samedi à Gagnoa (centre-sud) où vivent beaucoup d’Ouest-Africains, pour un meeting pour la paix, à un an de l'élection présidentielle qui s'annonce tendue 10 ans après la crise post-électorale qui avait fait 3 000 morts.

 

« Quitte dans leur affaire! » (Ne pas se mêler), c’est le slogan de cette manifestation dont un des buts était de demander à la forte communauté ouest-africaine en Côte d’Ivoire, de ne pas se laisser instrumentaliser par les politiciens lors de l’élection de 2020.

« Si tu es un ressortissant Cedeao (Communauté économique de États de l’Afrique de l’Ouest), ne te mêles pas de la politique ivoirienne, cela peut éviter beaucoup d’ennuis ! « La Côte d’Ivoire est une plaque tournante de la sous-région et nous allons vers les élections de 2020 et cela fait peur aux ressortissants des pays de la Cedeao. En 2009, 2010, 2011, on a pensé que les Maliens, Burkinabè… étaient pour Pierre ou pour Paul, il y a eu beaucoup d’exactions. C’est ce que nous voulons éviter » a déclaré l’Ivoiro-Burkinabè Emile Kima, figure de la communauté burkinabè.

À sa suite, Alcide Djédjé, l’ex-ministre ivoirien des Affaires étrangères, passé dans la majorité présidentielle du président Alassane Ouattara, a fustigé des discours violents : « On fait comme si on est amnésique et on est en train de retomber petit à petit dans la guerre par les invectives, les querelles intestines », a-t-il regretté, dénonçant « une classe politique qui n’a pas pris conscience huit ans après ».

Gagnoa, une importante ville, à 250 km au nord-ouest d’Abidjan, a été choisie pour abriter cette rencontre en raison de sa situation de porte d’entrée dans l’Ouest ivoirien, qui concentre les plus fortes populations de la Cedeao, engagées dans la culture du cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.

C’est aussi la ville natale de l’ancien Président Ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté en Janvier 2019 par la Cour pénale internationale de crimes contre l’humanité prétendument commis entre 2010 et 2011 et qui attend en Belgique en liberté sous conditions la décision de la CPI sur l’appel de la procureure.

Réconciliation

Début juin 2019, l’ex président ivoirien Henri Konan Bédié  (1993-99), ancien allié de Ouattara passé dans l’opposition, avait lancé, après des récentes violences meurtrières intercommunautaires dans le centre du pays : « On fait en sorte que l’Ivoirien soit étranger chez lui. Mais les Ivoiriens n’accepteront jamais cela ». Il évoquait aussi d’autres étrangers qu’on fait venir clandestinement  et à qui on fait faire des papiers, possiblement pour fausser la présidentielle de 2020.

Ces déclarations avaient soulevé une vive controverse. Le gouvernement avait condamné des propos d’une extrême gravité, appelant à la haine de l’étranger.

La question de la réconciliation reste sensible en Côte d’Ivoire, après les douze années de crise politico-militaire dans le pays de 1999 à 2011. La Côte d’Ivoire abrite 25 millions d’habitants, dont plus de six millions d’étrangers, surtout des Ouest-Africains, notamment des Burkinabè, selon des statistiques non officielles. Le meeting de Gagnoa s’est achevé dans le calme, les organisateurs promettant de parcourir de nombreuses villes ivoiriennes pour lutter pour la paix.

 

N.R.M

 

Pour certain, tous les coups sont permis, le plus important est de proférer le plus d’injures possibles, en passant par des menaces de mort, quand il ne s’agit pas d’invectives ou de salir à tous les prix, l’image du Cameroun et de celui qui a reçu le mandat de le diriger. 

 

Au-delà des débats radio et télévisés, théâtre des scènes dont les acteurs sont considérés sous d’autres cieux comme des modèles, ce sont les réseaux sociaux qui constituent le terrain de prédilection de ces nouveaux politiciens. Il faut à chaque instant faire un post qui va créer le buzz et pour atteindre cet objectif, certains n’hésitent par exemple pas à porter atteinte à l’intégrité morale ou physique du Chef de l’Etat ou de son épouse, les enfants ne sont pas épargnés, soit à mettre une information qui vise à ternir l’image d’un opérateur économique issu d’une ère géographique donnée ou tout simplement à rédiger des fake news et à partager pour attiser la haine, la colère, le désarroi au sein des couches sociales.

Quelques exemples pris dans les réseaux socio, notamment Facebook

« Scandale à Buca Voyage Douala : les militants du Mrc chassés et sommés d’aller emprunter d’autres bus pour voyager.. On empêche aux camerounais d’entrer dans une ville et ce sont les élections qui seront possibles, bandes de rêveurs…Si Buca voyage  n’est pas sanctionné dans les prochaines heures, il est temps de passer à la sécession ou de la prôner partout… Nous allons rendre ce pays ingouvernable par tous les moyens…Le type ci (allusion faite au Président de la République) ne peut pas rendre l’âme pour sauver les 22 millions 997000 milles habitants, nous allons le déloger d’Etoudi par tous les moyens, il fait, même les américains nous ont chassé de l’Agoa, le Cameroun n’est plus crédible nulle part, il doit partir… ».

Le silence coupable des leaders de l’opposition

Il n’est peut être pas évident de cerner le ressenti d’un individu, qui se voit spolier de ses droits les plus élémentaires, comme celui de marcher, pour exprimer son désaccord, par rapport à la prise des décisions qui les embrigadent et empêchent leur épanouissement. Ce n’est pas acceptable, dans un pays qui prône le vivre ensemble d’interdire l’entrée d’une région aux acteurs d’une formation politique, même si l’on ne cerne pas à priori les raisons d’un choix ou de tel autre par rapport au lieu choisi pour tenir leur manifestation, néanmoins il plus que jamais temps, pour les leaders des partis de l’opposition d’éduquer leurs militants et sympathisants. Ils doivent désormais, comme cela s’est fait ailleurs, sanctionner tous ceux qui, du lever au coucher du soleil, insultent, dénigrent, vilipendent et contribuent à créer un climat délétère, qui à la fin ne va profiter à personne, du moins pas à eux.

Pour Ambroise Vital Feuzeu, acteur politique, « La promotion de la haine n’est pas un programme politique. Réfléchissons de manière basique, vous êtes parent, allez vous permettre à votre enfant de côtoyer un enfant de son âge qui insulte, est discourtois, irrespectueux et j’en passe ? Je crois que pour un parent qui se veut responsable et soucieux du devenir de sa progéniture, ce n’est pas envisageable. Au contraire, il va tout mettre en œuvre pour que cesse ce type de relation. Comment pensez – vous dès lors sérieusement qu’on puisse confier un pays comme le Cameroun, à des personnes qui se manifestent par ce genre de comportements ? C’est pour que le Cameroun devienne quoi, avec un régime pareil.» ?

Il continue en ces termes : « Nous avons eu des bons et des mauvais côtés pendant la présidentielle d’Octobre 2018. On peut louer le fait qu’il y’ai eu comme une renaissance et un engouement politique notamment de la classe des jeunes, qui n’ont connu qu’un seul régime mais, cet éveil a drainé et aujourd’hui encore, des comportements qui sont condamnables, ne serait ce que du point de vue de la morale, de l’éthique sociétale. Et, si on veut être un leader politique crédible, on se défait de ce genre de compagnons. Aujourd'hui, c’est le régime Biya, mais, demain, ce sera à qui le tour ? On ne se défait pas de ce type de comportement d’un coup de baguette magique…».

Et Ferdinand Ango, opérateur économique de préciser « Lorsque vous cous sentez délestés dans vos droits, il y a des voies de recours dans ce pays, ne cédez pas la place à ce qui pourrait apparaître comme une insurrection, un déni de l’autorité en place. Si vous accédez à la magistrature suprême, quels sont ceux que vous allez gouverner ? Ou alors, ils seront obligés d’aller en exil parce qu’ils ne se sentiront pas en sécurité. Comment pensez-vous mériter le respect lorsque vous prôner la haine contre celui qui en est l’Institution aujourd'hui ? Quels sont les actes que vous avez posés qui vous rendent plus crédibles par rapport aux autres… ».

A la veille des élections régionales, législatives et municipales, les politiciens camerounais sont invités à plus de patriotisme, à une prise de conscience effective qui mette l’Homme au centre de tout ce qu’ils entendent faire, afin de valoriser le concept Démocratie : Gouvernement du Peuple, pour le Peuple et par le Peuple.

Une attitude qui va permettre à tous les Enfants de cette terre, de se sentir sur l’ensemble du triangle national comme chez eux.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le vice président du parti de George Gilbert Baongla vient de démissionner du parti dont il a pris les rennes il y a 06 mois. C’est le point de chute d’une série de tensions liées aux dissensions et différences de vision entre le fondateur dudit parti et la génération portée par Morgan Palmer.

 

C’est par un communiqué rendu public ce vendredi 01er novembre que Morgan Palmer fait savoir qu’il quitte les rangs du Parti Républicain. Une aventure politique démarrée au cours du mois de Mai 2019. Au début, personne ne vendait chère la peau de ce journaliste féru des questions politiques. Il n’est pas courant de voir un analyste de la scène politique réussir comme homme politique. Et Morgan palmer l’a appris à ses dépens. Il le dit si bien, « raillé au tout début par certains, méprisé par d’autres. Pas grand monde n’y croyait. Même pas certains membres historiques de la famille nucléaire du Parti Républicain ayant contribué à sa légalisation. »

Seulement, force est de constater que le journaliste a su mettre en œuvre ses observations pour positionner le Parti Républicain sur l’échiquier politique camerounais. « Avec humilité, une grande force de caractère, un contexte d’adversité féroce et mes seuls moyens quelques militants et moi, nous avons bataillé dur pour donner au Parti Républicain un visage mémorisable, une identité remarquable. Agrégeant progressivement une foule silencieuse de militants et sympathisants. »

La pomme de discorde, la décision du vice président de prendre le risque d’engager le parti dans les joutes politiques à venir, question de sortir le Parti Républicain de sa simple existence rhétorique pour lui donner de devenir une véritable force de proposition et de transformation du paysage camerounais par la mise en œuvre de son projet politique à travers des députés et conseillers municipaux voir régionaux. Un choix stratégique que n’a pas accepté le fondateur dudit parti Georges Gilbert Baongla. La gloire qui s’annonçait a réveillé les véritables intentions des fondateurs, reconnaît Morgan Palmer. « Une fois arrivé le début des grâces, l’intérêt grandissant du public a commencé à côtoyer l’intérêt vorace des revendicateurs de paternité étrangement invisible auparavant. La victoire a beaucoup de père. La défaite est orpheline. Ce chant de revendications se faisant persistant à nos oreilles, je me suis donc offert un petit retour dans le passé proche, pour bien me souvenir d’ou je venais afin de savoir ou j’allais. Je me suis rappelé être entré en politique par hasard. En venant secourir un frère fébrile que la justice populaire et institutionnelle tenait isolé à tort ou à raison l’avenir nous dira. »

Fort de ces dissensions, le vice président choisit de claquer la porte du parti. Un acte qui donne de comprendre qu’effectivement, il existe de nombreux partis politiques qui sont créés juste pour le plaisir de ses fondateurs. Sans véritable assise politique et n’ayant même pas l’intention d’en avoir. Toutes choses qui interrogent sur la sincérité de certains acteurs politiques camerounais.

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01