La confédération africaine de football (CAF) face au retard constaté des travaux, a donné six mois au pays des lions indomptables pour livrer l’ensemble des stades devant accueillir la CAN 2021.
La semaine dernière à eu lieu une nouvelle visite d’inspection des sites devant abriter les deux compétitions. Le chantier du complexe d’Olembe à Yaoundé (un stade de 60.000 places, deux terrains d’entraînement, des espaces commerciaux et structures d’hébergement), qui va porter le nom du président de la République, Paul Biya, inquiète particulièrement.
Le secrétaire général adjoint de la CAF, Anthony Baffoe face a ce constat, a demandé aux autorités camerounaises de livrer les chantiers au plus tard en juin 2020. Soit la date prévue (mais non encore officielle) du début du CHAN, supposé se dérouler dans les quatre enceintes suivantes : stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé (38.000 places), stade Kuekong de Bafoussam (20.000 places), stade Omnisports de Limbe (20.000 places, déjà utilisées lors de la CAN féminine 2016), stade Omnisports de Bepanda et Complexe sportif de Japoma à Douala.
En effet, du côté du groupe Piccini, en charge de la construction du complexe d’Olembe, le message n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Benoît Fabre, coordonnateur du projet de construction du stade d’Olembe, au micro de la CRTV à déclarer : "La CAF a bien insisté sur le fait que le délai restait très court puisqu'elle veut que les terrains soient prêts un an avant l’événement. C’est-à-dire en juin 2020. Cela fait six mois. Ça reste un délai court, mais ils ont beaucoup insisté là-dessus disant qu’il n'y avait plus de temps à perdre il y a donc zéro marge aujourd’hui", reconnaît-il.
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L'Algérie se tient prête en cas de disqualification. Selon certains médias notamment RFI, en attendant, la CAF aurait demandé à l’Algérie de se tenir prête, dans le cas où l'organisation de la CAN 2021 viendrait à être retirée au pays des Lions indomptables.
Le temps presse donc plus que jamais pour le Cameroun.
Marcel Ndi