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Les assises vont se dérouler à partir du 27 Novembre prochain, dans la cité capitale économique camerounaise, sous le thème : "L'industrialisation à travers l’import-substitution".

 

Contexte

Un examen attentif de la balance des paiements montre que le Cameroun devient l'un des plus gros importateurs de biens et de services en Afrique. Le pays consacre plus de 4% de son PIB à l'importation des produits alimentaires de base tels que le riz, le poisson et le maïs.

Une telle situation conduit sans aucun doute à un épuisement des réserves de change durement gagnées et entraîne, entre autres conséquences, une dépendance totale à l'égard de produits étrangers, ce qui a un effet dévastateur sur l'industrie locale.

Objectifs

Dans le but de contribuer à la réduction de cette tendance, la présente édition du Cameroon Investment Forum, va principalement porter sur trois filières (riziculture, aquaculture, maïsiculture) qui ont connu une escalade vertigineuse des importations, drainant des milliards et des milliards de devises étrangères à un moment où l’économie traverse une crise cyclique.

Toutefois, le Cameroun a un potentiel important dans ces trois filières, et celui-ci peut satisfaire non seulement la demande locale, mais également assurer l’approvisionnement de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) en particulier et d’autres pays africains en général.

Le forum cherche en outre, à offrir une opportunité idéale à ses participants (hommes d’affaires locaux et étrangers, intelligentsia, société civile, organisations multilatérales, etc.) afin que ces derniers posent un diagnostic concret, au regard des défis inhérents à ces secteurs.

Au cours des 72 heures que vont durer les travaux, il leur également demander de faire une analyse des opportunités d’investissement dans les chaînes de valeurs stratégiques et de proposer des mesures concrètes pouvant réorganiser ces filières en vue de les rendre compétitives et attrayantes aux investisseurs.

Parmi d’autres articulations du forum, le Marché de l’Investissement offrira une occasion unique de nouer des contacts et de sceller des accords commerciaux entre les promoteurs de projets prêts à démarrer et les financiers locaux / internationaux.

Les différentes articulations

Le programme prévoit quatre panels de discussions thématiques, notamment :   

Les grands secteurs d’investissement au Cameroun : Focus sur la riziculture, l'aquaculture et maïsiculture.

Cap sur l’environnement des investissements au Cameroun : Solutions envisageables pour démanteler les obstacles actuels et développer les chaînes de valeurs dans les filières ciblées. 

Financement des projets d'investissement dans les filières prioritaires : Opportunités et conditions d'éligibilité.

Catalyser les investissements dans les filières riziculture, aquaculture et maïsiculture par les contrats de partenariat public privé (PPP).

En outre, un espace des rencontres B to B et B to G sera ouvert aux participants, notamment les membres du gouvernement, les chefs d’entreprises aussi bien du secteur privé que public. Ces assises seront présidées par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Il s'agit selon le journal Repères d'un très grand projet d'envergure. Il prévoit surtout la construction d'une clôture périmétrique éclairée de plus de 20 km.

Le port autonome de Douala en mode modernisation. C'est pour d'avantage sécuriser cet espace portuaire. Il s'agit là d'un grand projet d'envergure. Dans les faits, l'on procède à la construction d'une clôture le long de l'enceinte du port. Cette clôture est éclairée et protégée par des vidéosurveillance. On parle également dans la foulée d'un accès avec guérites, mais aussi des ponts bascules stratégiques.  

Au quotidien l'on assiste à la violation systématique des 1000 hectares de réserve foncière . « L'intense activité sur les 7 terminaux du port de Douala-Bonaberi (conteneurs, conventionnel, bois, fruitier, pêche, amont et rive droite dédie aux activités industrielles) place incontestablement cette plateforme face à un risque élevé d'infiltrations. L’on observe d'ailleurs qu'en toute illégalité, cet aire, domaine privé de l'Etat, est occupée par des particuliers, des industriels ou des commerçants de fortune, qui profitent de son étendue, sa proximité d'avec l'agglomération, et la tolérance administrative pour s'installer durablement », lit-on dans Repères.

Dans cette lancée, depuis 2015, les autorités du port engagent un vaste projet de consolidation de la superficie portuaire. Ceci, en collaboration avec le ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières. L'initiative permet alors la mise à nue de plusieurs  occupants illégaux. Depuis lors, beaucoup d'eau à couler sous le pont, il faut donc passer à une vitesse supérieure.

Dans le fond, c'est depuis 2018 que le projet de sécurisation du port autonome de Douala sort de terre. « D'importants travaux de sécurisation sont  confiés à l'entreprise Portsec S.A. Travaux qui prévoient une sécurisation physique constituée «d'une clôture perimétrique de plus de 20 kilomètres, éclairée et protégée par vidéosurveillance. Les accès, avec guérites, seront surveillés par des équipements ultra modernes. Des ponts bascules statiques et dynamiques en ligne serviront à la pesée systématique des véhicules lourds et conteneurisés. Des portes avec tourniquets pour accès des piétons après reconnaissance biométrique ou par un badge permettront de mieux filtrer les entrées », écrit Repères.

De source bien introduite on évalue le projet à 25 milliards de FCFA. Il  prévoit également une subdivision intérieure en zones spécialisées confinées dans des barrières sectorielles sécurisées : « les accès seront réservés aux seules véhicules et personnes autorisés et/ou habilitées », indique une source au port. On parle de 2021 pour la fin des travaux.

 
N.O
 

D’après l’Organisation internationale pour les  migrations, 91.568 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la mer en date du 13 novembre 2019, soit une baisse de 11% par rapport aux 103.347 enregistrés pendant la même période en 2018.

 

Plus de 1090 migrants sont morts en 2019, en tentant de traverser la Méditerranée. Cependant, le nombre de décès est en baisse de près de 52%,  par rapport à 2018, où près de 2.117 décès ont été confirmés pendant la même période.

Selon l’agence onusienne pour les migrations, la route de la Méditerranée centrale (Italie et Malte) reste la plus meurtrière pour les réfugiés avec 695 décès, mais très loin des 4.580 morts répertoriées en 2016. Il y a 71 décès sur la Méditerranée orientale (Grèce et Chypre).

L’OIM indique que son  bureau de  Grèce a signalé qu’entre le 8 et le 14 novembre 2019, les garde-côtes helléniques ont participé à au moins 23 incidents ayant nécessité des opérations de recherche et de sauvetage au large des îles de Chios, de Lesbos, de Samos, de Kos, de Kalymnos, de Farmakonisi, de Symi, de Samothrace, de Megisti et du port d’Alexandroúpolis. Ils ont secouru 718 migrants au total et les ont transférés vers les ports respectifs.

L’autre cimetière marin pour les réfugiés et les migrants tentant de rejoindre l’Europe par la mer, est la Méditerranée occidentale, une  route qui relie  l’Afrique du Nord à l’Espagne. Bien que le nombre d’arrivées mensuelles en Espagne soit plus faible cette année, le nombre de décès le long de la Méditerranée occidentale reste élevé, avec 325 décès recensés pendant les dix premiers mois de cette année, contre 678 à cette date en 2018.

Dans le même temps, le Bureau de l’OIM à Madrid souligne que 22.343 migrants sont arrivés en Espagne en date du 03 novembre, contre 50.440 à cette date l’an dernier. Avec les 50.371 arrivées sur les côtes grecques, le total des migrants arrivés en Grèce et en Espagne représente désormais plus des trois quarts des arrivées. A elles deux, la Grèce et l’Espagne ont accueilli 72.714 migrants, soit environ 79% du total régional.

Ils étaient bien moins nombreux à arriver en Italie, à Malte et à Chypre. Selon les données  Ministère italien de l’intérieur, 9.944 migrants sont arrivés en Italie par la mer en date du 13 novembre, contre 22.518 à la même période en 2018. En outre, l’OIM en Libye déclare qu’en date du 31 octobre, plus de 8.300 migrants ont été interceptés en mer et rapatriés en Libye en 2019.

Au total d’après l’OIM, 91.568 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la mer en date du 13 novembre, soit une baisse de 11% par rapport aux 103.347 pendant la même période l’an dernier.

 

Marie MGUE 

 

Le président du Comité international olympique, le Dr Thomas Bach, a fait cette déclaration le week-end dernier lors de sa visite à Yaoundé.

 

Le Comité International Olympique est prêt à soutenir le Cameroun à travers les différentes valeurs olympiques pour construire un avenir meilleur pour les jeunes et le peuple camerounais en mettant l'accent sur la cohésion sociale, l'intégration et l'inclusion.

Le Président du Comité International Olympique, Dr Thomas Bach, a fait la déclaration lors du dîner que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Dr Joseph Dion Ngute a offert en son honneur au nom du Président Paul Biya et a réitéré la promesse le lendemain en audience toujours avec le Premier Ministre.

Le Dr Thomas Bach, après avoir atterri à l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen le 14 novembre 2019 au soir, est venu directement dîner à l'hôtel Hilton de Yaoundé. Dans son discours, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a déclaré au responsable en visite : " Le sport est l'activité de premier choix dans mon pays et contribue à l'influence internationale du Cameroun et est un facteur de consolidation de l'unité nationale, d'intégration et un vecteur de cohésion sociale et d'inclusion ".

Il a rassuré le Dr Thomas Bach que le Cameroun était attaché aux valeurs olympiques que sont la solidarité, l'universalité, le dialogue, la diversité et le respect entre autres. Le Premier ministre a déclaré que le Cameroun soutient la participation de ses athlètes aux Jeux Olympiques, construit des installations sportives modernes et futuristes et prépare actuellement ses athlètes pour les Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo, Japon. Il a révélé que le Président Paul Biya a apprécié l'élection du Camerounais Ntsama Odette Assembe Engoulou comme membre du Comité International Olympique.

L'assurance du Dr Bach

En réponse au toast, le Président du Comité International Olympique, Dr Thomas Bach, a déclaré : " Je voudrais encourager et motiver le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun et le gouvernement à embrasser le pouvoir du sport et à se donner la main pour construire un avenir meilleur pour les jeunes et pour la société camerounaise. Vous pouvez toujours compter sur le soutien du Comité Olympique."

S'adressant à la presse après l'audience, il a déclaré : "Nous sommes très reconnaissants pour l'étroite coopération avec le Comité National Olympique, une coopération réelle pour le bien des jeunes et du peuple camerounais ". Il a profité de l'auditoire pour discuter de la façon dont le sport pourrait déployer ses pouvoirs pour unir les gens et contribuer à la cohésion sociale au Cameroun.

 

N.O

 

Le Ministre de l’Administration territoriale souhaite que les leaders des partis politiques affichent un comportement responsable pendant la campagne électorale qui s’annonce.

 

Si sur le terrain, les partis politiques se mobilisent déjà pour les élections législatives et municipales, le Ministère de l’Administration territoriale fait aussi pareil. Paul Atanga Nji a présidé le 15 novembre 2019, une réunion sécuritaire dans les services du gouverneur de la région du Littoral. Durant ladite réunion qui a été motivée par les élections législatives et municipales de 2020, le Ministre Atanga Nji a recommandé que les partis politiques se conforment à la loi, pour ce qui est de la tenue des manifestations publiques.

« Les manifestations publiques et autres meetings sont régis par des lois. Et les partis politiques doivent respecter ces lois…Nous allons bientôt entrer dans une compétition électorale. Il faut que les lois soient respectées », a-t-il déclaré. Le corps électoral ayant déjà été convoqué pour ces élections, très bientôt, le Cameroun va aller au rythme de la campagne électorale. Aussi Paul Atanga Nji qui souhaite le calme durant ladite période a décidé de lancer un appel aux leaders des partis politiques. « Nous sollicitons des responsables des partis politiques un comportement responsable pendant la campagne », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs fustigé une certaine attitude qui promeut le désordre et le trouble à l’ordre public. « Il y en a qui veulent tenir des meetings pour faire de la surenchère, provoquer, inciter à la haine et à la rébellion », a-t-il déclaré.

Faisant la réunion avec Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur du Littoral et de nombreuses autres autorités administratives de la région, Paul Atanga Nji a demandé à ces derniers à leur tour, de travailler avec Elections cameroon (Elecam). « Les autorités administratives doivent accompagner Elecam. Dans le processus électoral, le Minat est l'agent du gouvernement, qui doit aider à la préparation matérielle du scrutin », a-t-il fait savoir.

 

Liliane N.

 

L’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun en répondant aux questions de Jeune Afrique fait une grande projection dans le futur.

 

Samuel Eto’o attiré par la chose politique ? Non pour le moment répond le joueur à nos confrères de Jeune Afrique, avant d’apporter quelques nuances. « Peut-être qu’un jour, quand j’aurai 60 ans, je me laisserai tenter par un mandat à la tête d’une mairie… Mais pour l’instant, non. En revanche, c’est pour moi un honneur d’être reçu par des chefs d’État aussi puissants que Vladimir Poutine ou Recep Tayyip Erdoğan. Et tout cela grâce au foot ! »

Néanmoins, il exhorte les africains à un véritable culte de l’effort. « Je veux leur dire : travaillez et vous serez reconnus. Savez-vous seulement d’où je viens ? Jusqu’à l’âge de 10 ans, j’ai grandi à Mvog-Ada, un quartier défavorisé de Yaoundé, non loin de la prison centrale de Kondengui. Puis mon père a été muté à Douala, et notre famille a atterri à New Bell, un autre quartier pauvre, où se trouve le pénitencier de Douala ». Par la suite, il poursuit,  « J’insiste sur ce voisinage parce que plusieurs de mes amis d’enfance ont fini derrière les barreaux. J’ai vécu là-bas jusqu’à mon départ pour l’Espagne en 1996 », raconte Eto’o.

Pour lui, il y a mieux qu’une carrière politique dans une vie. Il faut surtout construire demain, clame le joueur. « Ce n’est pas pour ça que je reprends mes études. Pensez-vous que tous les chefs d’État sont allés dans cette université ? Je ne crois pas. En tout cas, ce n’est pas le cas de l’ancien président ghanéen, Jerry Rawlings. Une fois, je lui ai demandé un autographe. Il ne m’avait pas reconnu. Je me suis présenté et lui ai expliqué qu’il était mon modèle. J’admire ce qu’il a fait pour son pays ».

Lire aussi : Selon Samuel Eto’o, Betoo appartient à un groupe de jeunes africains qui ont sollicité son accompagnement 

En janvier 2018, Samuel Eto’o est au Libéria. Il figure parmi les invités de marque du nouveau président George Weah. Au stade, une foule de fans l’acclament. Malgré cette popularité il dit être en retrait de la chose politique. « Cela fait bien longtemps que j’en suis convaincu ! Je suis parti d’en bas, et aujourd’hui j’ai la possibilité d’offrir trois repas par jour à d’autres. N’est-ce pas incroyable ? J’ai effectivement assisté à cette cérémonie. J’étais là pour accompagner George Weah et lui apporter mon soutien ».

 
N.O
 

Sans l’intervention du Bir, le cortège du Préfet Quetong Anderson Kongueh aurait roulé sur des mines posées par les séparatistes.

 

Quetong Anderson Kongueh le Préfet de Ngoketunjia et quatre autres autorités administratives ont de justesse échappés à la mort. Les faits remontent à la semaine dernière. Ils ont été sauvés d’un piège tendu par les séparatistes, grâce au professionnalisme du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Le Préfet de Ngoketunjia devait prendre part avec les autres autorités à l’installation de Forbi Enoh Fritz le nouveau Sous-Préfet de Balikumbat. Ils étaient donc à bord d’un cortège constitué d’une trentaine de personnes. Parmi ces personnes, il y avait les éléments du Bir et l’un de leur Commandant dont nous préférons garder l’identité. Ceux-ci sont venus pour assurer la sécurité du Préfet suscité, d’Abale  Simon le Sous-Préfet sortant de Balikumbat, Nkenemo Michaelle nouveau Sous-Préfet de Ndop et madame Akimen l’ancien Sous-Préfet de Ndop.

Il se trouve donc que cette délégation est partie de la résidence du Préfet de Ndop pour regagner Balikumbat, où la cérémonie d’installation devait avoir lieu. Les autorités administratives ont été installées dans un véhicule blindé. Et elles avaient au total 29 kilomètres de route non bitumée à parcourir. Seulement durant le trajet l’ensemble du cortège a noté l’absence des gens dans les routes. Tout était désert. Pas d’habitant, encore moins de véhicule. En fait les séparatistes avaient décrété leur journée ville morte. Et les populations par crainte de représailles se sont pliées à l’interdiction de vaquer à leurs diverses occupations.

Après avoir fait 15 minutes de route, le cortège sera arrêté par le Commandant susmentionné. C’était au niveau du village Bamali. Il se trouve que ledit Commandant avait en fait détecté des mines enterrées sous la voie. Il a donc demandé aux éléments du Bir sous son commandement d’entrer en brousse à 200 m de chaque côté de la route. Il leur a demandé d’avancer en recherchant les fils rouges qui mènent aux mines posées sur la route.

Suivant les instructions de leur Commandant, les éléments du Bir ont été attaqués par les séparatistes cachés dans la brousse. Durant l’échange des tirs, les sécessionnistes ont fait sauter deux mines. Toutefois, il y aura eu plus de peur que de mal. Et ces derniers ont fini par prendre la poudre d’escampette.

 

Liliane N. 

 

Le dense calendrier imposé par la Confédération africaine de football (CAF) pour les deux prochaines journées de qualification pour la Coupe d’Afrique 2021 qui se déroulent jusqu’au 19 novembre 2019, a été longuement critiqué par de nombreux sélectionneurs. Ceux-ci dénoncent une santé des joueurs reléguée au second plan.  

 

Le 16 octobre dernier, on se rappelle l’Afrique du Sud avait donné le ton, en apprenant que son match en terre ghanéenne était programmé le 15 novembre, deux jours avant la réception du Soudan, le dimanche d’après à 21 heures. Ce qui n’était pas du goût de la Fédération sud-africaine (Safa) qui avait sollicité que son déplacement au Ghana soit avancé d’une journée, tout en demandant que l’horaire de la rencontre face au Soudan connaisse un décalage en journée. 

La Safa avait alors argué, « C’est déjà difficile d’effectuer deux déplacements en trois jours en Afrique. Si on nous fait jouer le dimanche à 21 heures, personne ne viendra ». En jouant au Ghana jeudi 14 novembre (défaite 0-2), et face au Soudan dans l’après-midi (victoire 1-0), la Safa a finalement obtenu satisfaction. 

Une situation qui n’a pas été perçue de la même façon dans d’autres fédérations du côté du Caire. Dans son agenda, la CAF avait prévu de faire jouer le match entre le Nigeria et le Bénin à Uyo (Sud-Est nigérian), mercredi 13 novembre en plein après-midi. Une décision qui avait sortir de ses gongs Michel Dussuyer, le sélectionneur français des Ecureils du Bénin (qui ont finalement perdu 2-0). Il a déclaré, « c’est déplorable. J’ai récupéré mes joueurs entre le dimanche et le lundi soir, puisque certains jouaient avec leur club en Europe le dimanche. Et le mardi, nous nous sommes rendus au Nigéria, donc je n’ai pu effectuer qu’une seule séance d’entraînement avec mon effectif une fois là-bas. Les joueurs ont pris l’avion pour venir au Bénin, et à peine arrivés, il a fallu repartir au Nigéria, puis revenir pour préparer notre match face à la Sierra Leone (1-0) à Porto-Novo le 17 novembre, en pleine journée, alors qu’il fait très chaud (…). Il y a des anciens joueurs qui font partie des instances de la CAF. Je ne sais pas s’ils sont consultés ou si on les écoute, mais l’institution programme les matchs comme elle l’entend, en fonction des retransmissions télé, sans tenir compte de la santé des joueurs ». 

L’impératif de respecter les joueurs 

En accord avec son adversaire béninois, le Nigéria avait tenté de faire décaler le match au jeudi 14 novembre. Mais, l’intervention du syndicat FIFPro, qui assure la défense des intérêts des footballeurs, n’avait rien pu changer. Ce qui a poussé Gernot Rohr, le sélectionneur des Super Eagles à prévenir : « si les joueurs se blessent, la CAF sera responsable ».

Aliou Cissé, le sélectionneur sénégalais avait de pour sa part, le mardi à la veille du match contre le Congo, réagi en ces termes : « je ne comprend pas l’organisation de la CAF. Il faut respecter les acteurs, faire attention à leur santé, car ils jouent beaucoup en club. On aurait pu affronter le Congo vendredi, avant de s’envoler pour l’Eswatini (victoire 4-1), le 19 au lieu du 17, mais la CAF a fait un autre choix. Elle doit revoir sa façon de faire ». 

Au sein du Comité exécutif de la CAF, on retrouve pourtant plusieurs présidents de fédérations. Il s’agit du Sénégalais Augustin Senghor et du Nigérian Amaju Pinnick. Cependant, à l’évidence, leur poids n’est pas suffisant pour que le calendrier des rencontres soit modifié pour tenir en compte la situation sanitaire des joueurs. 

 

Innocent D H

 

 

Le sélectionneur national de volleyball féminin, Jean René Akono, a convoqué le 16 novembre dernier,  14 joueuses pour défendre le Cameroun, à l’ultime tournoi  qualificatif pour les Jeux olympiques Tokyo 2020, zone Afrique.

 

Le Cameroun participera à l’ultime tournoi continental qualificatif aux 32es Jeux Olympiques qui se dérouleront du 24 juillet au 09 août 2020 à Tokyo, au Japon, avec quasiment les mêmes joueuses qui ont décroché la Coupe d’Afrique des nations. La même équipe a été également de l’expédition de Yokohama au Japon dans le cadre des Championnats du monde de volleyball féminin.  En effet, le sélectionneur national, Jean René Akono a publié le 16 novembre dernier, la liste des 14 Lionnes Indomptables de volleyball retenues pour  le  tournoi continental qu’abritera le Cameroun en janvier 2020.

C’est la dernière chance pour la sélection camerounaise, de prendre part aux Jeux olympiques 2020 à Tokyo au Japon. Après avoir loupé le billet lors de la première étape des qualifications au Brésil, remportée par le pays hôte,  les doubles championnes d’Afrique en titre doivent se surpasser a  ce rendez-vous, pour décrocher l’unique ticket mis en jeu pour le continent africain.

En dehors de l’absence de la volleyeuse Franco-Camerounaise évoluant au poste de récep-attaque, Victoire Nama Atangana, qui n’a pris part jusqu’ici à aucune compétition majeure, après sa première convocation chez les Lionnes lors des éliminatoires zone Afrique des jeux africains, Jean Réné Akono a fait confiance à son groupe habituel pour ce challenge. Entre autres,  la meilleure joueuse du continent en titre, Laetitia Moma, la capitaine Christelle Nana, Stéphanie Fotso, Henriette Koula, Raïssa Nasser qui  tient le contrôle des liberos.

Ces joueuses professionnelles effectueront un stage préparatoire  avant le tournoi qualificatif prévu du 06 au 12 janvier 2020 au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Les Lionnes  Indomptables du volleyball seront aux prises avec les grandes nations de la discipline en Afrique, à l’instar de sa principale  rivale, la sélection kenyane.

 

Marie MGUE

 

Le Festival des arts et de la culture du peuple Bandjoun, a refermé ses portes samedi 16 novembre 2019 dernier. 

 

L’élément phare du Msem Tojom a été la marche culturelle entre Baleng et Bandjoun. Une marche pour magnifier l’excellente relation entre le peuple Baleng et le peuple Badjoun. C'est ainsi qu'une vingtaine de prix et des trophées ont été remis aux meilleurs qui se sont distingués durant le festival. En effet, le peuple bandjounais s’est retrouvé pendant plusieurs semaines autour de leur roi, Sa Majesté Djomo Kamga Honoré pour célébrer leur richesse culturelle.

À noter que dans les traditions ancestrales, le roi Bandjoun est "arrêté" et intronisé par le roi Baleng. Le tout premier roi de Bandjoun était quitté de Baleng pour Bandjoun. D’où ce lien séculaire symbolisé par cette marche sur une vingtaine de kilomètres. Le président du comité d’organisation de l’édition 2019 le député Albert Kouinché a dit mille fois merci aux fils et filles Bandjoun qui ont fortement participé à cette édition, à travers des activités sportives, culturelles, avec en prime, la plus captivante, l’électionde de la Miss Msem Tojom 2019 Devant une dizaine de candidates, Metue Tamo Daniela a été sacrée la plus jolie fille Bandjoun de 2019. Elle est étudiante à l’université de Dschang.

Il est impératif de noter que chaque deux ans, a lieu ce festival qui devient une référence aux côtés des autres comme le Ngouon chez les Bamoun, le Ngondo chez les Sawa ou le Mpo’o chez les Bassa pour ne citer que ceux-là.

Les deux dernières éditions du Msem Todjom celles de 2015 et 2017 avaient été organisées par la communauté Bandjoun du Wouri qui, il faut le dire en passant avait placé la barre très haut avec des innovations diverses.

Le projet souvenir qui n’est autre qu’un secrétariat pour le roi et une salle de réception resteront pour l’éternité.

Pour diversifier, Sa Majesté Djomo Kamga Honoré avait décidé que le Msem Todjom 2019 soit organisée par la communauté Bandjoun de Yaoundé.

 

Marcel Ndi 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01