Les assises vont se dérouler à partir du 27 Novembre prochain, dans la cité capitale économique camerounaise, sous le thème : "L'industrialisation à travers l’import-substitution".
Contexte
Un examen attentif de la balance des paiements montre que le Cameroun devient l'un des plus gros importateurs de biens et de services en Afrique. Le pays consacre plus de 4% de son PIB à l'importation des produits alimentaires de base tels que le riz, le poisson et le maïs.
Une telle situation conduit sans aucun doute à un épuisement des réserves de change durement gagnées et entraîne, entre autres conséquences, une dépendance totale à l'égard de produits étrangers, ce qui a un effet dévastateur sur l'industrie locale.
Objectifs
Dans le but de contribuer à la réduction de cette tendance, la présente édition du Cameroon Investment Forum, va principalement porter sur trois filières (riziculture, aquaculture, maïsiculture) qui ont connu une escalade vertigineuse des importations, drainant des milliards et des milliards de devises étrangères à un moment où l’économie traverse une crise cyclique.
Toutefois, le Cameroun a un potentiel important dans ces trois filières, et celui-ci peut satisfaire non seulement la demande locale, mais également assurer l’approvisionnement de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) en particulier et d’autres pays africains en général.
Le forum cherche en outre, à offrir une opportunité idéale à ses participants (hommes d’affaires locaux et étrangers, intelligentsia, société civile, organisations multilatérales, etc.) afin que ces derniers posent un diagnostic concret, au regard des défis inhérents à ces secteurs.
Au cours des 72 heures que vont durer les travaux, il leur également demander de faire une analyse des opportunités d’investissement dans les chaînes de valeurs stratégiques et de proposer des mesures concrètes pouvant réorganiser ces filières en vue de les rendre compétitives et attrayantes aux investisseurs.
Parmi d’autres articulations du forum, le Marché de l’Investissement offrira une occasion unique de nouer des contacts et de sceller des accords commerciaux entre les promoteurs de projets prêts à démarrer et les financiers locaux / internationaux.
Les différentes articulations
Le programme prévoit quatre panels de discussions thématiques, notamment :
Les grands secteurs d’investissement au Cameroun : Focus sur la riziculture, l'aquaculture et maïsiculture.
Cap sur l’environnement des investissements au Cameroun : Solutions envisageables pour démanteler les obstacles actuels et développer les chaînes de valeurs dans les filières ciblées.
Financement des projets d'investissement dans les filières prioritaires : Opportunités et conditions d'éligibilité.
Catalyser les investissements dans les filières riziculture, aquaculture et maïsiculture par les contrats de partenariat public privé (PPP).
En outre, un espace des rencontres B to B et B to G sera ouvert aux participants, notamment les membres du gouvernement, les chefs d’entreprises aussi bien du secteur privé que public. Ces assises seront présidées par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.
Nicole Ricci Minyem
Il s'agit selon le journal Repères d'un très grand projet d'envergure. Il prévoit surtout la construction d'une clôture périmétrique éclairée de plus de 20 km.
Le port autonome de Douala en mode modernisation. C'est pour d'avantage sécuriser cet espace portuaire. Il s'agit là d'un grand projet d'envergure. Dans les faits, l'on procède à la construction d'une clôture le long de l'enceinte du port. Cette clôture est éclairée et protégée par des vidéosurveillance. On parle également dans la foulée d'un accès avec guérites, mais aussi des ponts bascules stratégiques.
Au quotidien l'on assiste à la violation systématique des 1000 hectares de réserve foncière . « L'intense activité sur les 7 terminaux du port de Douala-Bonaberi (conteneurs, conventionnel, bois, fruitier, pêche, amont et rive droite dédie aux activités industrielles) place incontestablement cette plateforme face à un risque élevé d'infiltrations. L’on observe d'ailleurs qu'en toute illégalité, cet aire, domaine privé de l'Etat, est occupée par des particuliers, des industriels ou des commerçants de fortune, qui profitent de son étendue, sa proximité d'avec l'agglomération, et la tolérance administrative pour s'installer durablement », lit-on dans Repères.
Dans cette lancée, depuis 2015, les autorités du port engagent un vaste projet de consolidation de la superficie portuaire. Ceci, en collaboration avec le ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières. L'initiative permet alors la mise à nue de plusieurs occupants illégaux. Depuis lors, beaucoup d'eau à couler sous le pont, il faut donc passer à une vitesse supérieure.
Dans le fond, c'est depuis 2018 que le projet de sécurisation du port autonome de Douala sort de terre. « D'importants travaux de sécurisation sont confiés à l'entreprise Portsec S.A. Travaux qui prévoient une sécurisation physique constituée «d'une clôture perimétrique de plus de 20 kilomètres, éclairée et protégée par vidéosurveillance. Les accès, avec guérites, seront surveillés par des équipements ultra modernes. Des ponts bascules statiques et dynamiques en ligne serviront à la pesée systématique des véhicules lourds et conteneurisés. Des portes avec tourniquets pour accès des piétons après reconnaissance biométrique ou par un badge permettront de mieux filtrer les entrées », écrit Repères.
De source bien introduite on évalue le projet à 25 milliards de FCFA. Il prévoit également une subdivision intérieure en zones spécialisées confinées dans des barrières sectorielles sécurisées : « les accès seront réservés aux seules véhicules et personnes autorisés et/ou habilitées », indique une source au port. On parle de 2021 pour la fin des travaux.
D’après l’Organisation internationale pour les migrations, 91.568 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la mer en date du 13 novembre 2019, soit une baisse de 11% par rapport aux 103.347 enregistrés pendant la même période en 2018.
Plus de 1090 migrants sont morts en 2019, en tentant de traverser la Méditerranée. Cependant, le nombre de décès est en baisse de près de 52%, par rapport à 2018, où près de 2.117 décès ont été confirmés pendant la même période.
Selon l’agence onusienne pour les migrations, la route de la Méditerranée centrale (Italie et Malte) reste la plus meurtrière pour les réfugiés avec 695 décès, mais très loin des 4.580 morts répertoriées en 2016. Il y a 71 décès sur la Méditerranée orientale (Grèce et Chypre).
L’OIM indique que son bureau de Grèce a signalé qu’entre le 8 et le 14 novembre 2019, les garde-côtes helléniques ont participé à au moins 23 incidents ayant nécessité des opérations de recherche et de sauvetage au large des îles de Chios, de Lesbos, de Samos, de Kos, de Kalymnos, de Farmakonisi, de Symi, de Samothrace, de Megisti et du port d’Alexandroúpolis. Ils ont secouru 718 migrants au total et les ont transférés vers les ports respectifs.
L’autre cimetière marin pour les réfugiés et les migrants tentant de rejoindre l’Europe par la mer, est la Méditerranée occidentale, une route qui relie l’Afrique du Nord à l’Espagne. Bien que le nombre d’arrivées mensuelles en Espagne soit plus faible cette année, le nombre de décès le long de la Méditerranée occidentale reste élevé, avec 325 décès recensés pendant les dix premiers mois de cette année, contre 678 à cette date en 2018.
Dans le même temps, le Bureau de l’OIM à Madrid souligne que 22.343 migrants sont arrivés en Espagne en date du 03 novembre, contre 50.440 à cette date l’an dernier. Avec les 50.371 arrivées sur les côtes grecques, le total des migrants arrivés en Grèce et en Espagne représente désormais plus des trois quarts des arrivées. A elles deux, la Grèce et l’Espagne ont accueilli 72.714 migrants, soit environ 79% du total régional.
Ils étaient bien moins nombreux à arriver en Italie, à Malte et à Chypre. Selon les données Ministère italien de l’intérieur, 9.944 migrants sont arrivés en Italie par la mer en date du 13 novembre, contre 22.518 à la même période en 2018. En outre, l’OIM en Libye déclare qu’en date du 31 octobre, plus de 8.300 migrants ont été interceptés en mer et rapatriés en Libye en 2019.
Au total d’après l’OIM, 91.568 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la mer en date du 13 novembre, soit une baisse de 11% par rapport aux 103.347 pendant la même période l’an dernier.
Marie MGUE
Le président du Comité international olympique, le Dr Thomas Bach, a fait cette déclaration le week-end dernier lors de sa visite à Yaoundé.
Le Comité International Olympique est prêt à soutenir le Cameroun à travers les différentes valeurs olympiques pour construire un avenir meilleur pour les jeunes et le peuple camerounais en mettant l'accent sur la cohésion sociale, l'intégration et l'inclusion.
Le Président du Comité International Olympique, Dr Thomas Bach, a fait la déclaration lors du dîner que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Dr Joseph Dion Ngute a offert en son honneur au nom du Président Paul Biya et a réitéré la promesse le lendemain en audience toujours avec le Premier Ministre.
Le Dr Thomas Bach, après avoir atterri à l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen le 14 novembre 2019 au soir, est venu directement dîner à l'hôtel Hilton de Yaoundé. Dans son discours, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a déclaré au responsable en visite : " Le sport est l'activité de premier choix dans mon pays et contribue à l'influence internationale du Cameroun et est un facteur de consolidation de l'unité nationale, d'intégration et un vecteur de cohésion sociale et d'inclusion ".
Il a rassuré le Dr Thomas Bach que le Cameroun était attaché aux valeurs olympiques que sont la solidarité, l'universalité, le dialogue, la diversité et le respect entre autres. Le Premier ministre a déclaré que le Cameroun soutient la participation de ses athlètes aux Jeux Olympiques, construit des installations sportives modernes et futuristes et prépare actuellement ses athlètes pour les Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo, Japon. Il a révélé que le Président Paul Biya a apprécié l'élection du Camerounais Ntsama Odette Assembe Engoulou comme membre du Comité International Olympique.
L'assurance du Dr Bach
En réponse au toast, le Président du Comité International Olympique, Dr Thomas Bach, a déclaré : " Je voudrais encourager et motiver le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun et le gouvernement à embrasser le pouvoir du sport et à se donner la main pour construire un avenir meilleur pour les jeunes et pour la société camerounaise. Vous pouvez toujours compter sur le soutien du Comité Olympique."
S'adressant à la presse après l'audience, il a déclaré : "Nous sommes très reconnaissants pour l'étroite coopération avec le Comité National Olympique, une coopération réelle pour le bien des jeunes et du peuple camerounais ". Il a profité de l'auditoire pour discuter de la façon dont le sport pourrait déployer ses pouvoirs pour unir les gens et contribuer à la cohésion sociale au Cameroun.
N.O
Le Ministre de l’Administration territoriale souhaite que les leaders des partis politiques affichent un comportement responsable pendant la campagne électorale qui s’annonce.
Si sur le terrain, les partis politiques se mobilisent déjà pour les élections législatives et municipales, le Ministère de l’Administration territoriale fait aussi pareil. Paul Atanga Nji a présidé le 15 novembre 2019, une réunion sécuritaire dans les services du gouverneur de la région du Littoral. Durant ladite réunion qui a été motivée par les élections législatives et municipales de 2020, le Ministre Atanga Nji a recommandé que les partis politiques se conforment à la loi, pour ce qui est de la tenue des manifestations publiques.
« Les manifestations publiques et autres meetings sont régis par des lois. Et les partis politiques doivent respecter ces lois…Nous allons bientôt entrer dans une compétition électorale. Il faut que les lois soient respectées », a-t-il déclaré. Le corps électoral ayant déjà été convoqué pour ces élections, très bientôt, le Cameroun va aller au rythme de la campagne électorale. Aussi Paul Atanga Nji qui souhaite le calme durant ladite période a décidé de lancer un appel aux leaders des partis politiques. « Nous sollicitons des responsables des partis politiques un comportement responsable pendant la campagne », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs fustigé une certaine attitude qui promeut le désordre et le trouble à l’ordre public. « Il y en a qui veulent tenir des meetings pour faire de la surenchère, provoquer, inciter à la haine et à la rébellion », a-t-il déclaré.
Faisant la réunion avec Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur du Littoral et de nombreuses autres autorités administratives de la région, Paul Atanga Nji a demandé à ces derniers à leur tour, de travailler avec Elections cameroon (Elecam). « Les autorités administratives doivent accompagner Elecam. Dans le processus électoral, le Minat est l'agent du gouvernement, qui doit aider à la préparation matérielle du scrutin », a-t-il fait savoir.
Liliane N.
L’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun en répondant aux questions de Jeune Afrique fait une grande projection dans le futur.
Samuel Eto’o attiré par la chose politique ? Non pour le moment répond le joueur à nos confrères de Jeune Afrique, avant d’apporter quelques nuances. « Peut-être qu’un jour, quand j’aurai 60 ans, je me laisserai tenter par un mandat à la tête d’une mairie… Mais pour l’instant, non. En revanche, c’est pour moi un honneur d’être reçu par des chefs d’État aussi puissants que Vladimir Poutine ou Recep Tayyip Erdoğan. Et tout cela grâce au foot ! »
Néanmoins, il exhorte les africains à un véritable culte de l’effort. « Je veux leur dire : travaillez et vous serez reconnus. Savez-vous seulement d’où je viens ? Jusqu’à l’âge de 10 ans, j’ai grandi à Mvog-Ada, un quartier défavorisé de Yaoundé, non loin de la prison centrale de Kondengui. Puis mon père a été muté à Douala, et notre famille a atterri à New Bell, un autre quartier pauvre, où se trouve le pénitencier de Douala ». Par la suite, il poursuit, « J’insiste sur ce voisinage parce que plusieurs de mes amis d’enfance ont fini derrière les barreaux. J’ai vécu là-bas jusqu’à mon départ pour l’Espagne en 1996 », raconte Eto’o.
Pour lui, il y a mieux qu’une carrière politique dans une vie. Il faut surtout construire demain, clame le joueur. « Ce n’est pas pour ça que je reprends mes études. Pensez-vous que tous les chefs d’État sont allés dans cette université ? Je ne crois pas. En tout cas, ce n’est pas le cas de l’ancien président ghanéen, Jerry Rawlings. Une fois, je lui ai demandé un autographe. Il ne m’avait pas reconnu. Je me suis présenté et lui ai expliqué qu’il était mon modèle. J’admire ce qu’il a fait pour son pays ».
Lire aussi : Selon Samuel Eto’o, Betoo appartient à un groupe de jeunes africains qui ont sollicité son accompagnement
En janvier 2018, Samuel Eto’o est au Libéria. Il figure parmi les invités de marque du nouveau président George Weah. Au stade, une foule de fans l’acclament. Malgré cette popularité il dit être en retrait de la chose politique. « Cela fait bien longtemps que j’en suis convaincu ! Je suis parti d’en bas, et aujourd’hui j’ai la possibilité d’offrir trois repas par jour à d’autres. N’est-ce pas incroyable ? J’ai effectivement assisté à cette cérémonie. J’étais là pour accompagner George Weah et lui apporter mon soutien ».
Sans l’intervention du Bir, le cortège du Préfet Quetong Anderson Kongueh aurait roulé sur des mines posées par les séparatistes.
Quetong Anderson Kongueh le Préfet de Ngoketunjia et quatre autres autorités administratives ont de justesse échappés à la mort. Les faits remontent à la semaine dernière. Ils ont été sauvés d’un piège tendu par les séparatistes, grâce au professionnalisme du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Le Préfet de Ngoketunjia devait prendre part avec les autres autorités à l’installation de Forbi Enoh Fritz le nouveau Sous-Préfet de Balikumbat. Ils étaient donc à bord d’un cortège constitué d’une trentaine de personnes. Parmi ces personnes, il y avait les éléments du Bir et l’un de leur Commandant dont nous préférons garder l’identité. Ceux-ci sont venus pour assurer la sécurité du Préfet suscité, d’Abale Simon le Sous-Préfet sortant de Balikumbat, Nkenemo Michaelle nouveau Sous-Préfet de Ndop et madame Akimen l’ancien Sous-Préfet de Ndop.
Il se trouve donc que cette délégation est partie de la résidence du Préfet de Ndop pour regagner Balikumbat, où la cérémonie d’installation devait avoir lieu. Les autorités administratives ont été installées dans un véhicule blindé. Et elles avaient au total 29 kilomètres de route non bitumée à parcourir. Seulement durant le trajet l’ensemble du cortège a noté l’absence des gens dans les routes. Tout était désert. Pas d’habitant, encore moins de véhicule. En fait les séparatistes avaient décrété leur journée ville morte. Et les populations par crainte de représailles se sont pliées à l’interdiction de vaquer à leurs diverses occupations.
Après avoir fait 15 minutes de route, le cortège sera arrêté par le Commandant susmentionné. C’était au niveau du village Bamali. Il se trouve que ledit Commandant avait en fait détecté des mines enterrées sous la voie. Il a donc demandé aux éléments du Bir sous son commandement d’entrer en brousse à 200 m de chaque côté de la route. Il leur a demandé d’avancer en recherchant les fils rouges qui mènent aux mines posées sur la route.
Suivant les instructions de leur Commandant, les éléments du Bir ont été attaqués par les séparatistes cachés dans la brousse. Durant l’échange des tirs, les sécessionnistes ont fait sauter deux mines. Toutefois, il y aura eu plus de peur que de mal. Et ces derniers ont fini par prendre la poudre d’escampette.
Liliane N.
Le dense calendrier imposé par la Confédération africaine de football (CAF) pour les deux prochaines journées de qualification pour la Coupe d’Afrique 2021 qui se déroulent jusqu’au 19 novembre 2019, a été longuement critiqué par de nombreux sélectionneurs. Ceux-ci dénoncent une santé des joueurs reléguée au second plan.
Le 16 octobre dernier, on se rappelle l’Afrique du Sud avait donné le ton, en apprenant que son match en terre ghanéenne était programmé le 15 novembre, deux jours avant la réception du Soudan, le dimanche d’après à 21 heures. Ce qui n’était pas du goût de la Fédération sud-africaine (Safa) qui avait sollicité que son déplacement au Ghana soit avancé d’une journée, tout en demandant que l’horaire de la rencontre face au Soudan connaisse un décalage en journée.
La Safa avait alors argué, « C’est déjà difficile d’effectuer deux déplacements en trois jours en Afrique. Si on nous fait jouer le dimanche à 21 heures, personne ne viendra ». En jouant au Ghana jeudi 14 novembre (défaite 0-2), et face au Soudan dans l’après-midi (victoire 1-0), la Safa a finalement obtenu satisfaction.
Une situation qui n’a pas été perçue de la même façon dans d’autres fédérations du côté du Caire. Dans son agenda, la CAF avait prévu de faire jouer le match entre le Nigeria et le Bénin à Uyo (Sud-Est nigérian), mercredi 13 novembre en plein après-midi. Une décision qui avait sortir de ses gongs Michel Dussuyer, le sélectionneur français des Ecureils du Bénin (qui ont finalement perdu 2-0). Il a déclaré, « c’est déplorable. J’ai récupéré mes joueurs entre le dimanche et le lundi soir, puisque certains jouaient avec leur club en Europe le dimanche. Et le mardi, nous nous sommes rendus au Nigéria, donc je n’ai pu effectuer qu’une seule séance d’entraînement avec mon effectif une fois là-bas. Les joueurs ont pris l’avion pour venir au Bénin, et à peine arrivés, il a fallu repartir au Nigéria, puis revenir pour préparer notre match face à la Sierra Leone (1-0) à Porto-Novo le 17 novembre, en pleine journée, alors qu’il fait très chaud (…). Il y a des anciens joueurs qui font partie des instances de la CAF. Je ne sais pas s’ils sont consultés ou si on les écoute, mais l’institution programme les matchs comme elle l’entend, en fonction des retransmissions télé, sans tenir compte de la santé des joueurs ».
L’impératif de respecter les joueurs
En accord avec son adversaire béninois, le Nigéria avait tenté de faire décaler le match au jeudi 14 novembre. Mais, l’intervention du syndicat FIFPro, qui assure la défense des intérêts des footballeurs, n’avait rien pu changer. Ce qui a poussé Gernot Rohr, le sélectionneur des Super Eagles à prévenir : « si les joueurs se blessent, la CAF sera responsable ».
Aliou Cissé, le sélectionneur sénégalais avait de pour sa part, le mardi à la veille du match contre le Congo, réagi en ces termes : « je ne comprend pas l’organisation de la CAF. Il faut respecter les acteurs, faire attention à leur santé, car ils jouent beaucoup en club. On aurait pu affronter le Congo vendredi, avant de s’envoler pour l’Eswatini (victoire 4-1), le 19 au lieu du 17, mais la CAF a fait un autre choix. Elle doit revoir sa façon de faire ».
Au sein du Comité exécutif de la CAF, on retrouve pourtant plusieurs présidents de fédérations. Il s’agit du Sénégalais Augustin Senghor et du Nigérian Amaju Pinnick. Cependant, à l’évidence, leur poids n’est pas suffisant pour que le calendrier des rencontres soit modifié pour tenir en compte la situation sanitaire des joueurs.
Innocent D H
Le sélectionneur national de volleyball féminin, Jean René Akono, a convoqué le 16 novembre dernier, 14 joueuses pour défendre le Cameroun, à l’ultime tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques Tokyo 2020, zone Afrique.
Le Cameroun participera à l’ultime tournoi continental qualificatif aux 32es Jeux Olympiques qui se dérouleront du 24 juillet au 09 août 2020 à Tokyo, au Japon, avec quasiment les mêmes joueuses qui ont décroché la Coupe d’Afrique des nations. La même équipe a été également de l’expédition de Yokohama au Japon dans le cadre des Championnats du monde de volleyball féminin. En effet, le sélectionneur national, Jean René Akono a publié le 16 novembre dernier, la liste des 14 Lionnes Indomptables de volleyball retenues pour le tournoi continental qu’abritera le Cameroun en janvier 2020.
C’est la dernière chance pour la sélection camerounaise, de prendre part aux Jeux olympiques 2020 à Tokyo au Japon. Après avoir loupé le billet lors de la première étape des qualifications au Brésil, remportée par le pays hôte, les doubles championnes d’Afrique en titre doivent se surpasser a ce rendez-vous, pour décrocher l’unique ticket mis en jeu pour le continent africain.
En dehors de l’absence de la volleyeuse Franco-Camerounaise évoluant au poste de récep-attaque, Victoire Nama Atangana, qui n’a pris part jusqu’ici à aucune compétition majeure, après sa première convocation chez les Lionnes lors des éliminatoires zone Afrique des jeux africains, Jean Réné Akono a fait confiance à son groupe habituel pour ce challenge. Entre autres, la meilleure joueuse du continent en titre, Laetitia Moma, la capitaine Christelle Nana, Stéphanie Fotso, Henriette Koula, Raïssa Nasser qui tient le contrôle des liberos.
Ces joueuses professionnelles effectueront un stage préparatoire avant le tournoi qualificatif prévu du 06 au 12 janvier 2020 au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Les Lionnes Indomptables du volleyball seront aux prises avec les grandes nations de la discipline en Afrique, à l’instar de sa principale rivale, la sélection kenyane.
Marie MGUE
Le Festival des arts et de la culture du peuple Bandjoun, a refermé ses portes samedi 16 novembre 2019 dernier.
L’élément phare du Msem Tojom a été la marche culturelle entre Baleng et Bandjoun. Une marche pour magnifier l’excellente relation entre le peuple Baleng et le peuple Badjoun. C'est ainsi qu'une vingtaine de prix et des trophées ont été remis aux meilleurs qui se sont distingués durant le festival. En effet, le peuple bandjounais s’est retrouvé pendant plusieurs semaines autour de leur roi, Sa Majesté Djomo Kamga Honoré pour célébrer leur richesse culturelle.
À noter que dans les traditions ancestrales, le roi Bandjoun est "arrêté" et intronisé par le roi Baleng. Le tout premier roi de Bandjoun était quitté de Baleng pour Bandjoun. D’où ce lien séculaire symbolisé par cette marche sur une vingtaine de kilomètres. Le président du comité d’organisation de l’édition 2019 le député Albert Kouinché a dit mille fois merci aux fils et filles Bandjoun qui ont fortement participé à cette édition, à travers des activités sportives, culturelles, avec en prime, la plus captivante, l’électionde de la Miss Msem Tojom 2019 Devant une dizaine de candidates, Metue Tamo Daniela a été sacrée la plus jolie fille Bandjoun de 2019. Elle est étudiante à l’université de Dschang.
Il est impératif de noter que chaque deux ans, a lieu ce festival qui devient une référence aux côtés des autres comme le Ngouon chez les Bamoun, le Ngondo chez les Sawa ou le Mpo’o chez les Bassa pour ne citer que ceux-là.
Les deux dernières éditions du Msem Todjom celles de 2015 et 2017 avaient été organisées par la communauté Bandjoun du Wouri qui, il faut le dire en passant avait placé la barre très haut avec des innovations diverses.
Le projet souvenir qui n’est autre qu’un secrétariat pour le roi et une salle de réception resteront pour l’éternité.
Pour diversifier, Sa Majesté Djomo Kamga Honoré avait décidé que le Msem Todjom 2019 soit organisée par la communauté Bandjoun de Yaoundé.
Marcel Ndi
Après avoir intégré dans les mentalités qu’il existe désormais des associations de pleureuses professionnelles, qui sont aptes à faire autant de bruits que nécessaires selon l’épaisseur de l’enveloppe qui leur a été proposée, l’on rencontre de plus en plus « des jouissifs ».
Une appellation donnée à ces groupuscules d’individus qui arrivent dans les lieux de deuils et, alors que l’heure est au recueillement, à la prière et à la lamentation parce qu’on se sépare d’un être cher, ils se mettent en petits comités, parlent et rient aux éclats, lançant des blagues de mauvais goût et, certains vont jusqu’à menacer ceux qui osent les appeler à plus de retenue et de décence.
Comme cela a été le cas, lors des obsèques d’un patriarche dans un village du Nyong et Kelle samedi dernier. Ils étaient trois hommes et deux femmes, arrivés le jour de l’enterrement. Alors que le culte était en cours, ils n’ont eu de cesse de parler et de rire très haut. On a tenté en vain de les ramener à plus de retenue, c’était peine perdue : « Vous n’avez rien à nous dire. Nous faisons ce que nous voulons et si cela vous gêne, allez vous faire f… ».
Des termes indécents qui ont amené le célébrant à les interpeller et, à ce moment, la situation est devenue plus grave. Et, alors qu’ils n’étaient là que pour « soutenir » les enfants du défunt, ils ont offert un spectacle des plus désolants.
Ils se recrutent parmi les « intellectuels »
Il n’est pas question ici de stigmatiser qui que ce soit mais, dans l’entendement populaire, ce sont des personnes n’ayant pas été loin dans les études, qui n’ont pratiquement reçu aucune instruction qui sont plus portées vers ce type de comportement, mais que non.
L’histoire relatée plus haut n’est pas un cas à part. Alors qu’on essayait de les calmer, ils ont laissé entendre qu’ils sont nantis de plusieurs diplômes de l’enseignement supérieur.
Ce sont les « personnes bien comme il faut », qui s’adonnent à ce genre de comportement, comme le relève Valère Protais Edima, sociologue : « C’est un phénomène qui existe depuis longtemps, mais qui a pris plus d’ampleur depuis pratiquement trois, quatre voire cinq ans au plus. Et, l’on avait souvent pensé que cela dépend des relations que le défunt entretenait avec les membres de sa famille, mais non, ce n’est pas le cas ou pas seulement. Ce sont des jeunes gens (Hommes et Femmes) qui sans aucune retenue, se comportent dans les lieux de deuils comme s’ils étaient à une fête… C’est pendant qu’on est en plein dans le recueillement qu’ils bavardent à tue tête, lancent des éclats de rire, se font des boutades, bref, ils démontrent que bien que présents, la douleur de la famille ne les concerne nullement… ».
Le spécialiste affirme que ces personnes semblent être atteintes de la Schadenfreude (se réjouir du malheur des autres) : « C’est peut être exagéré mais, oui, le comportement de ces jouissifs peut s’apparenter à cette maladie. Ce n’est peut être pas fait consciemment mais, mais cela s’y apparente. C’est dans les pays européens que des comportements comme ceux là interpellent mais ici chez nous, personne ne s’y attarde réellement. Vous savez, à lire ce qui se passe aujourd’hui, dans notre pays, on se rend compte que nombreux sont ceux qui ont perdu le sens de certaines valeurs morales. Ce qui était sacré est devenu anodin et cela n’émeut plus personne…Et ce sont les personnes qui sont sensées montrer le chemin, ce sont ceux qui semblent avoir des aptitudes intellectuelles qui affichent tous ces comportement déviants et, c’est regrettable pour notre pays…».
Comment y remédier ?
Lazare Mveng, anthropologue à l’Université de Yaoundé I, laisse entendre : « Comment penser qu’un primate soit capable de changer ce qui fait l’essence même de son existence ? Dans les pays dits développés, une prise de conscience et un suivi psychologique sont envisageables mais dans les pays sous développés ou en voie de développement comme le Cameroun, la prise de conscience n’est malheureusement pas pour demain ».
Vivement que soit remis dans les systèmes scolaires les cours d’Education Civique et Morale, en plus des valeurs que chaque parent se doit d’inculquer à son enfant car, c’est le meilleur héritage.
Nicole Ricci Minyem
Ces employés ont manifesté à la suite de leur compression au sein de cette entreprise agro-industrielle. Ils exigent des clarifications sur leur situation et le payement de leurs droits sociaux, une manifestation qui a paralysé certaines activités et même la circulation routière dans des localités du département du Moungo.
Selon les informations relayées dans le journal télévisé de 20 heures sur la chaine camerounaise Equinoxe TV ce mardi, ce sont plus de 400 agents de sécurité qui ont bloqué les accès de la société des Plantations du Haut Penja (PHP) dès les premières heures de la journée du 19 novembre 2019. Ces employés s’insurgent contre le montant jugé « insignifiant » des indemnités arrêtés par l’entreprise dans le cadre d’une compression des effectifs. Cette multinationale compte se séparer de ces 435 agents de sécurité, apprend-on de la même source. « Cette entreprise est entrain de se débarrasser de nous sans nous payer comme cela se doit. Hier, ils nous ont fait comprendre que Paul Biya a décidé depuis 2014 que les sociétés ne devraient plus utiliser leurs propres gardiens, car les sociétés de gardiennage sont chargées de le faire. Depuis 2014, la PHP n’a pas appliqué l’arrêté présidentiel », dénonce l’un des grévistes ayant requis l’anonymat.
La société des PHP voudrait par cette mesure confier désormais, le département sécurité à un sous-traitant. Les grévistes trouvent cette décision maladroite, ils crient à l’abus du fait de leur licenciement jugé abusif au regard du montant dérisoire qui leur est offert à titre de compensation. Les manifestants décidés à aller jusqu’au bout de leur mouvement d’humeur, même l’intervention des autorités administratives n’a pas pour autant réussi à les calmer. Ils sont décidés de s’adresser directement au Directeur général, accusé aussi dans la foulée d’être la cause de leur mauvais traitement pendant de nombreuses années. « Lorsqu’ils nous mettent à la porte, nous ne sommes pas payés comme il se doit. Quand nous demandons nous-mêmes notre départ, ça se comprend, mais pour le cas actuel nous sommes forcés de partir. Nous assimilons cette situation à une retraite anticipée », ajoute le gréviste.
La réaction de l’entreprise
Certains responsables de la société des PHP présents sur les lieux ont fait savoir que le Directeur général a donné l’ordre de rétablir les employés grévistes dans leur fonction. Signalons qu’un autre mouvement d’humeur a été observé à quelque kilomètres du site. Il s’agit du Centre africain de recherche sur les bananiers et plantains de Njombé. Les employés ont bloqué une partie de la route nationale N°5 revendiquant 29 mois de salaires impayés.
Vu l’ampleur de la grogne, la Direction générale de la société des PHP annonce la suspension de la décision relative à l’externalisation des activités de gardiennage. Une annonce contenue dans un communiqué rendu public ce 19 novembre à la suite de la rencontre entre les représentants des gardiens, autorités administratives et les directeurs de l’entreprise. Deux résolutions sont dans le viseur, la première porte sur une réunion prévue ce mercredi à la cantine centrale de la société des PHP. Au cœur de la réunion, les conditions de départ volontaire ou de maintien en activité des gardiens.
Innocent D H
La flambée de violences dans les pays du sahel est au cœur des débats de la sixième édition du Forum de Dakar, qui s’est ouverte lundi 18 novembre à Dakar, la capitale sénégalaise.
C’est sur le thème : « Les défis du multilatéralisme », que se tient actuellement la sixième édition du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Lors de son discours d’ouverture, le président sénégalais s’est aussi interrogé sur l’efficacité de la réponse face au terrorisme. « Combattre le terrorisme au Sahel est à la fois un devoir de solidarité et un impératif de sécurité collective. Nous sommes tous menacés. Avec plus de 14 000 membres de la Minusma, un peu plus de 5 000 du G5 Sahel, plus Barkhane, plus l’armée malienne. Ça ne fait pas moins de 30 000 hommes qui sont sur un théâtre qui est pris en otage par une bande d’individus. C’est un problème. Pourquoi ne nous sommes-nous capables de régler cette affaire ? »
Ainsi, comme Macky Sall et son confrère mauritanien, le premier ministre français Edouard Philippe lors de son discours, a proposé une évolution de paradigme pour éradiquer la menace djihadiste. En effet, il a exhorté de ne laisser aucune chance, aucune prise aux groupes djihadistes dans le Sahel, et a demandé l'implication de tous les Etats d'Afrique de l'Ouest.
« Une chose est sûre, les groupes djihadistes profiteront, dès qu'ils le pourront, de nos faiblesses, de nos manques de coordination ou de nos insuffisances en termes de moyens, d'engagements ou de formation », a-t-il dit. Et de poursuivre : « Nous ne devons leur laisser aucune chance, aucune prise » appelant à « regarder la situation en face, dans sa nuance et parfois, dans sa vérité plus cruelle ».
« Le procès » de l’ONU
Lançant un appel direct à la Chine et la Russie pour qu'elles permettent que soit décerné par le Conseil de sécurité de l'ONU à la Minusma un mandat plus fort qui lui permette de ne plus être seulement une force de maintien de la paix mais une force agissante capable de faire plus que se défendre en cas d'attaque, le chef d’Etat sénégalais a déclaré : « L'ONU, c'est génial, mais il faut qu'elle accepte de se réformer et de réformer ses procédures (...) Il faut un mandat robuste au Mali »
« L'ONU doit se réformer (...) dans sa politique de maintien de la paix, qui n'est pas en adéquation avec les enjeux sécuritaires au Sahel », a lancé le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. « Des forces régionales mobiles, plus légères et connaissant mieux le terrain doivent être davantage privilégiées, plutôt qu'une force lourde et statique », a-t-il ajouté.
Notons que, la situation s'est détériorée dans toute la région du sahel ces derniers mois. Début novembre, une embuscade contre le convoi d'une société minière canadienne dans l'est du Burkina Faso a fait 38 morts. Un soldat français de l'opération Barkhane a aussi été tué par un engin explosif au Nord-Est du Mali, au lendemain de l'assaut, dans la même région, contre un camp militaire malien. Une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique qui a fait 54 morts et hier lundi 24 soldats malien ont été tués lors d'une attaque au sud de Ménaka.
C'est donc dans ce contexte sécuritaire très dégradé que ce Forum international sur la paix en Afrique a été organisé en urgence dans la capitale sénégalaise. Un pays clé qui fait figure de pôle de stabilité dans la région.
Danielle Ngono Efondo
Louis Paul Motaze a défendu le projet de loi qui vise à établir le montant définitif du budget de l'Etat pour l'exercice 2018 tel qu'exécuté en recettes et dépenses.
Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a défendu en fin de semaine dernière devant la Commission des Finances et du Budget de l'Assemblée Nationale le projet de loi n° 1060/PJL/AN qui est le Règlement de la République du Cameroun pour l'exercice financier 2018. Le projet de loi préparé en application de la loi n° 2018/12 du 11 juillet 2018 portant régime financier de l'État et d'autres entités publiques, vise à établir le montant définitif du budget de l'État pour l'exercice 2018 tel qu'exécuté en recettes et dépenses.