Ces actes sont l’introduction du projet de loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées, la libération de 333 détenus dans le cadre de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, et d’environ 200 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Les autorités de l’Union européenne (Ue) se sont retrouvées le 13 décembre 2019. La rencontre s’est faite dans le cadre du Dialogue politique. En plus des questions régionales, économiques et de coopération, les deux parties ont évoqué celles relatives à la politique avec en toile de fond, la crise anglophone du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les travaux co-présidés par Lejeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures, et Hans-Peter Schadek l’Ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne, ont permis à cette institution partenaire du Cameroun de saluer les efforts entrepris pour la résolution de la crise qui sévit dans les deux régions suscitées.
L’Union européenne voit d’un bon œil l’introduction du projet de loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées. Ledit projet de loi a été présenté aux Députés convoqués en session extraordinaire qui s’est ouverte vendredi dernier. Le texte prévoit ainsi la mise en place « d’un régime juridique particulier qui, outre celles reconnues aux autres régions, confère aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest des compétences de leur spécificité. Celles-ci portent sur la participation à l’élaboration des politiques publiques nationales relatives au sous-système du Common Law, la création et la gestion des missions régionales de développement, le statut de la chefferie traditionnelle ».
L’Union européenne a salué également les assises du Grand dialogue national. Ces assises se sont déroulées du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il convient de souligner que c’est dudit Grand dialogue national, qu’est sortie la recommandation d’un statut spécial à accorder aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’Ue n’a pas manqué de saluer l’arrêt des poursuites suivi de la libération de 333 personnes détenues dans le cadre des évènements relatifs à la crise anglophone.
Liliane N.
Un avis à manifestation d’intérêt en direction des investisseurs nationaux et étrangers désireux d’exploiter les terres agricoles aménagées pour la production du riz dans le département du Logone et Chari, vient d’être lancé par le Gouvernement camerounais à travers le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader).
Selon l’annonce publiée le 05 décembre dernier par le Minader, le projet devra être réalisé sur une superficie de plus de 10 000 hectares, sur 13 102 hectares aménagés pour les besoins de la cause dans l’arrondissement de Zina (6521 ha), Makary (411 ha), Logone Birni (970 ha). Pour ce qui est de la zone de Mora, il y a les localités de Goulfey, Moulouang, Hilél et Goulfey Gana. Ledit projet devra porter sur 2 200 ha.
Pour le Gouvernement camerounais, il s’agit d’un projet qui pourra augmenter la production rizicole dans la partie septentrionale du pays. Cette production dépassant rarement les 100 000 tonnes produites par la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua entendez, Semry.
Précisons également que c’est un appel à manifestation qui intervient au moment où le Cameroun mène une lutte contre les importations des produits alimentaires, plombant la balance commerciale du pays car l’on cite le riz principalement parmi ces produits. Et à en croire les statistiques du ministère du Commerce, entre 2015 et 2017, les importations du riz ont coûté 508,5 milliards de FCFA au Cameroun.
Innocent D H
Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale dans une vidéo publiée ce dimanche, croit affirme que le projet de loi sur la Décentralisation est une amorce des résolutions prises à l’issue du Grand Dialogue National
« En attendant d'organiser une sortie exhaustive du Pcrn sur les 501 articles de la Loi portant Code de la décentralisation, nous pouvons dire que la loi en soi est une amorce de mise en œuvre du GDN que nous souhaitions pour la plupart. Nous apportons donc par principe notre soutien à l'initiative d'adoption d'un texte qui réforme le système de décentralisation au Cameroun. Dans le fond, des avancées sont indéniables en apparence :
- L'idée d'une Assemblée Régionale au NO et SO, même si celle-ci n'a pas d'exécutif propre parce que dirigée dans ses deux chambres par le Président et le vice Président de l'autre organe qu'est Conseil Exécutif Régional;
- L'idée d'une house of Chiefs au NO et SO ce qui est une sorte de retour appréciable aux sources même si celle-ci justement n'est pas dirigée par un Chief mais plutôt par le Vice Président de l'autre organe et que son champ de compétence est plutôt restrictif en comparaison avec ce qu'elle fût ;
- La concession théorique de marges importantes au Conseil exécutif régional au NO et SO, pouvant permettre une meilleure prise en compte des spécificités linguistiques, culturelles;
- L'idée d'un Public Independant Conciliator;
- L'évocation d'une fonction publique locale dont les contours demandent à être explicitées;
- La fixation du plancher des recettes à concéder à la dotation de la décentralisation à 15% ce qui est alignement sur la recommandation régionale et qui, avec la fiscalité de transfert provoquera un relèvera substantiel de la responsabilisation financière des élus locaux;
- La réforme sur les maires de communes de villes avec notamment la disparition du Délégué du Gouvernement;
- L'idée de transfert des personnels des services déconcentrés vers les CTD par rapport aux compétences transférées sous réserve du dévoilement des modalités de transfert par un décret annoncé;
- La capacité de toute personne physique ou morale ayant intérêt à agir à attaquer les décisions d'une CTD...
Des hypothèques sérieuses demeurent toutefois:
- La propriété domaniale des CTD;
- La perpétuation du pouvoir d'approbation préalable avec un champ exorbitant, du contrôle d'opportunité, des avis conformes, le pouvoir de destitution, de dissolution, de révocation des élus ou des conseils élus par des représentants de l'Etat ou l'exécutif;
- Des renvoies innombrables aux textes d'application et autres règlements, ce qui transforme globalement la loi en coquille vide;
- La faiblesse de matérialisation d'une prise en compte effective de la spécificité juridique ou juridictionnelle au NO et SO;
- L'institution de l'autotochnie à la tête des exécutifs communaux des villes qui devraient pourtant servir de laboratoire à l'intégration nationale...
Je compte sur les parlementaires pour obtenir des avancées sérieuses. Il y a urgence à envoyer un réel signal de volonté politique pour poser des jalons solides à la sortie de crise.
Attention aux effets du miroir aux alouettes !
Chers camerounais votez massivement et rationnellement le 9 février 2020. Une autre session parlementaire aura lieu dans 03 mois. On pourra rattraper tout ça… ».
N.R.M
La saisie a été faite au quartier Ndogpassi, dans l’arrondissement de Douala III.
C’est la plus grande saisie effectuée en cette année 2019, dans le cadre de de l’opération Halcomi (Halte au commerce illicite). Il faut préciser que ladite opération est rendue en sa phase 3. La douane a mis la main sur 692 bidons d’huile végétale. Selon le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, les produits étaient stockés dans un camion venant du Nigéria. Pour arriver dans la ville de Douala, ils sont passés par la région en crise du Nord-Ouest. Selon une source du journal, la cargaison de bidons d’huile a été stockée dans les magasins du secteur des Douanes Littoral II, en attendant la suite de la procédure.
La saisie de ces bidons d’huile a été possible grâce au renseignement, comme l’a été aussi le 2 décembre 2019, celle d’une cargaison des ballots de plastiques non biodégradables du côté de Bonabéri, aux abords d’un embarcadère. L’équipe de douaniers ayant conduit l’opération était dirigée par le Capitaine Achille Kamdem Mouafo. Le groupe d’individus qui avait cette autre cargaison détenait pour être précis 42 ballots. Ils étaient placés en deux lots de 21 ballots chacun, pour un poids total avoisinant les 7 tonnes, d’après une évaluation fournie par les éléments de la douane. Etant donné que «les emballages plastiques non biodégradables sont frappés d’une interdiction absolue par la loi », la cargaison frauduleuse interceptée a été destinée à la destruction pure et simple.
Avant la saisie des emballages plastiques, Halcomi a mis la main sur 68 cartons de vin non encore estampillés et une quinzaine de bidons d’huile d’arachide. Ici, les produits ont été interceptés dans une agence de voyage de la place. Les produits appartenaient à une dame.
Liliane N.
L’annonce a été faite par l’Honorable Théodore Datouo à la cérémonie de la pose de la pierre du nouveau siège de l’Assemblée nationale.
Selon l’Honorable Théodore Datouo le président du Comité de suivi du projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale, l’ouvrage en construction va apporter 650 emplois. Le vice-président de l’Assemblée nationale qui est par ailleurs le maître d’ouvrage délégué dudit projet a indiqué que l’infrastructure va bénéficier aux camerounais à 65%. Au cours du discours qu’il a prononcé le 13 décembre 2019, à la cérémonie de pose de la première pierre de l’ouvrage susmentionné, il a par ailleurs précisé qu’il s’agit d’un patrimoine émanant de la volonté de Paul Biya le Président de la République qui veut moderniser les infrastructures publiques.
A titre de rappel, c’est à l’entreprise chinoise Beijing Urban Construction Group que la maîtrise d’œuvre de l’ouvrage a été confiée. Et c’est donc naturellement que l’Ambassadeur de Chine au Cameroun a assisté à la pose de la première pierre du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Dans son discours circonstanciel, il a indiqué que la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale traduit la riche et dynamique coopération bilatérale qui lie les deux pays. Il a de ce fait ajouté que son pays reste toujours prêt à soutenir le développement du Cameroun.
Il convient de rappeler que la construction de cet ouvrage est un «don sans contrepartie» de la République populaire de Chine au Cameroun. Le coût révélé du projet est 54,5 milliards de F. L’ouvrage doit sortir sur une superficie de 37 500 m2. Il doit avoir un complexe, dont un hémicycle de 400 places, un bâtiment de 14 étages, une salle de 1000 places, une caserne de pompiers, une station d'épuration des eaux, entre autres.
La signature de la convention relative à ce don a été faite par Alamine Ousmane Mey le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’aménagement du territoire et Wang Dong, le Conseiller aux affaires politiques, de l’Ambassade de Chine au Cameroun.
Liliane N.
Simon Paley est depuis le 12 décembre dernier, le nouveau directeur général (DG) de Tradex, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) du Cameroun. Il remplace à ce poste Perrial Nyodog.
Le nouveau DG de Tradex connaît bien l’entreprise dont il prend la tête car faisait déjà partie du conseil d’administration et occupait par ailleurs les fonctions de directeur commercial au sein de la SNH. Simon Paley remplace Perrial Nyodog en poste depuis la création de cette Société en 1999, il y a 20 ans aujourd’hui.
Paley hérite d’une société qui se porte bien au regard de ses activités. L’on apprend que Tradex, a écoulé 597 158 mètres cubes de carburants au cours de l’exercice 2018. 97 952 tonnes représentent la quantité de gaz de pétrole liquéfié(GPL) ou gaz domestique vendue par l’entreprise. Celle des lubrifiants est de l’ordre de 1 100 tonnes. Grâce à ces produits pétroliers, Tradex a pu enregistrer un résultat net de 10,3 milliards de FCFA, soit 291 milliards de FCFA comme chiffres d’affaires.
En rappel, la Société Tradex est une société qui a vocation, la commercialisation des produits pétroliers. Elle marque sa présence dans quatre pays dans la Zone Cemac à savoir : le Cameroun, la Centrafrique, le Tchad et la Guinée Equatoriale.
Lire aussi : Tradex réclame à Eneo 52,7 milliards de F de factures impayées
Innocent D H
C’était au cours d’une cérémonie protocolaire, présidée Samedi dernier par le ministre des Sports et de l’Education Physique et qui avait pour cadre, le palais polyvalent des sports de Yaoundé.
Devant un public très peu nombreux mais assez enthousiaste, le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Cocan) a présenté « Tara ». Un lion aux couleurs du Cameroun avec un dossard estampillé 237, l’indicatif téléphonique du pays.
Au cours de la même cérémonie, l’hymne officiel du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) a été dévoilé.
Le choix de ces emblèmes est le résultat d’un concours national, lancé il y’a quelques semaines, par le président du COCHAN, Narcisse Kombi Mouelle. Les membres des jurys avaient eux aussi été installés, et leur mission était de procéder au meilleur choix.
Si les officiels, notamment la Fédération Camerounaise de Football et le ministère des Sports et de l’Education Physique sont satisfaits de ce choix et ont félicité le travail abattu par les uns et les autres, en attendant bien évidement la décision finale après concertation avec la Confédération Africaine de Football, car, disent-ils, on y retrouve un « petit quelque chose de chaque région du Cameroun », le résultat semble ne pas répondre aux attentes du grand public.
Cela s’est vérifié dans les réseaux sociaux depuis la cérémonie de Samedi. Ils sont nombreux, à affirmer que la mascotte du Chan Total 2020 est « hideuse ». Ils semblent, dans leur grande majorité avoir jeté leur dévolu sur « Leo », une autre mascotte présentée au cours de la même cérémonie.
Quelques réactions
« Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi laid, d’aussi affreux. Je suis certain que même celui qui portait ce masque n’est pas sorti de chez lui depuis samedi. Alors qu’on aurait pu vraiment faire mieux… ».
« Malgré la crinière, c’est un lion à l’image du Cameroun actuellement. Fragile ? Frileux et en morceaux. Ce pays est vraiment risqué… ».
« Le Cameroun est doté de plusieurs talents et, j’ose à peine imaginer que ce qui nous a été présenté ce soit, est le résultat d’un travail fait pour honorer notre pays. Pourquoi l’on n’a pas recontacté celui qui avait fabriqué Lili, la mascotte de la Coupe d’Afrique des Nations des Lionnes indomptables. C’était un véritable travail d’artiste, un artiste accompli. Si en portant le choix sur ce que j’ai vu, je crois que les membres du jury avaient pour ambition d’effrayer les amoureux du football que nous sommes et c’est réussi. Je ne veux pas être un oiseau de mauvais augure mais, j’espère que cette mascotte ne va pas nous faire perdre la compétition… ».
Le Cameroun organise le Chan du 04 au 25 Avril 2020. Les rencontres vont se jouer dans les villes de Yaoundé, Douala et Buea. Seize équipes vont s’affronter, au cours de cette compétition qui ne concerne que les sélections des championnats nationaux : Cameroun (pays hôte), Tanzanie, Ouganda, Rwanda, Zambie, Namibie, Togo (première participation), Maroc, Zimbabwe, RD Congo, Congo, Tunisie, Burkina Faso, Guinée, Niger, Mali.
Nicole Ricci Minyem
Dans le message qu’il a fait parvenir aux obsèques de Patrick Ekema Esunge, le Chef de l’Etat a déclaré que le défunt a rendu d’énormes services à son pays.
Paul Biya le Président de la République a tenu à honorer Patrick Ekema Esunge, l’ancien Maire de la Commune de Buea. Il a fait lire lors de ses obsèques qui se sont déroulés du 13 au 14 décembre 2019, un message dans lequel, il fait connaître tout le bien qu’il pense d’Ekema Esunge. Ce qu’on retient dudit message est que, Paul Biya considère l’ex Maire de Buea comme «un grand patriote qui a rendu d’énormes services à son pays ». Et pour faire suivre la pensée par l’acte, à son nom, le défunt a été décoré à titre posthume d’une médaille de Commandeur de l’ordre de la valeur. Il a été inhumé le samedi 14 décembre dans la ville qui a été sous son commandement, Buea. A titre de rappel, Patrick Ekema Esunge est décédé le 27 octobre 2019 à Douala des suites de maladie.
Ses actions visant à lutter contre l’idéologie des sécessionnistes ont été remarquées jusqu’au sommet de l’Etat. L’ancien Maire a livré une lutte acharnée dans la ville de Buea. Il a été rigoureusement opposé à l’opération ville morte prônée par les séparatistes. Il a à maintes reprises invité les populations à désobéir aux sécessionnistes. Il les a quelques fois contraintes à tenir tête à ces derniers. Patrick Ekema n’a pas hésité à prendre des mesures visant à sanctionner tous ceux qui observaient le ghost town. Il a parfois scellé les échoppes de certains commerçants qui les avaient fermés durant les jours de ville morte. Il a donné le carburant en guise de récompense aux conducteurs de motos-taxis qui n’avaient pas cessé de faire leur activité lors du ghost town.
Avant la tenue de ses obsèques, les rumeurs faisaient état de ce que les ambazoniens projetaient de venir les perturber.
Liliane N.
Ce sont les meilleures communes en matière d’implémentation des directives du Programme national de développement participatif (PNDP). Chacune, a présenté sa prime ce vendredi à Garoua au cours d’une cérémonie présidée par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i, en présence du coordonnateur régional du PNDP pour le Nord Dr Ousmaïla Mohamadou Boboy.
Les guichets performances organisées par le PNDP vise à booster les projets de développement portés par les collectivités territoriales décentralisées. Et c’est la commune de Baschéo dans le département la Bénoué, région du Nord qui est sortie vainqueur national des guichets performances 2019. Cette commune qui a obtenu 92 points sur 100, est résolument engagée dans la politique des grandes opportunités. « Cette réussite est le résultat d’un travail collectif. Lors du dernier conseil municipal, la commune a décidé de réaliser 7 forages dans différentes localités avec les 50 millions obtenus des guichets performances », confie le maire de la commune de Baschéo, Souaïbou.
Outre la commune de Baschéo qui a reçu 50.000.000 de FCFA du PNDP, les communes de pitoa toujours dans le département de la Bénoué et celle de Tcholliré dans le Mayo-Rey, ont occupé respectivement les 2ème et 3ème place avec 50.000.000 et 25.000 de FCFA chacune.
Les primes reçues par les trois communes ont été présentées ce vendredi à Garoua. « Il est question de mettre en compétition toutes les communes du Cameroun dont celles de la région du Nord pour voir les meilleures communes. Les deux meilleures communes ont été primées à hauteur chacune de 50.000.000 de FCFA. Cet argent va permettre le financement des micro-projets conformément aux procédures du PNDP », précise Dr Ousmaïla Mohamadou Boboy, le coordonnateur régional du PNDP pour le Nord.
Le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i qui présidait la cérémonie de présentation des primes, a salué les efforts fournis par les exécutifs communaux. Il a également saisi l’occasion pour appeler les autres communes à la célérité et au travail bien fait afin d’être éligibles aux prochaines éditions des guichets performances.
Innocent D H
Ils viennent de recevoir galons et épaulettes à la place de l’indépendance de Garoua. C’était sous les auspices du Gouverneur de la région du Nord qui a invité les heureux promus à plus d’engagement pour mériter d’autres distinctions.
Grand moment de reconnaissance à la faveur de la cérémonie de remise de galons et des épaulettes aux fonctionnaires de la sûreté nationale dans le Nord promus au grade supérieur. Au total, ce sont 124 policiers dont 7 officiers principaux, 12 officiers de deuxième grade, 09 inspecteurs principaux, 65 inspecteurs de deuxième grade et 31 gardiens de la paix principaux. Dans les rangs des promus la solennité de l'événement se mêle très rapidement à l’émotion. « Je suis très ému. Ma gratitude va envers le Chef de l’Etat, chef suprême des forces de polices et le délégué général à la sûreté nationale, chef de corps. Ma gratitude aussi pour ma famille qui est venue m’accompagner », déclare Yaya, promu inspecteur de police de deuxième grade. C’est un sentiment de joie qui anime aussi le nouveau gardien de la paix principal Gambo Ousmanou, « je remercie tous mes chefs hiérarchiques pour m’avoir encadré », exprime-t-il.
De nouveaux lauriers qui appellent les promus à plus d’ardeur au travail pour mériter d’autres distinctions dans l’avenir. « Il s’agit de nouveaux défis qui nous interpellent à l’accomplissement de nos missions et nous devrions être à la hauteur en étant vigilant afin de préserver la paix et en protégeant les personnes et leurs biens », reconnaît l’officier de police principal, Francis Assam.
La cérémonie qui a connu la présence de nombreux, amis et connaissances des nouveaux promus, a été présidée par le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i.
Innocent D H
Il s’agit entre autres de l’Union des populations du Cameroun, du Parti pour la réconciliation nationale, du Front pour le salut national du Cameroun, du Social democratic front, de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès et le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Parmi les partis politiques qui ont décidé de participer aux élections municipales et législatives de 2020, neuf ont déposé des recours au Conseil constitutionnel. Il s'agit du Rdpc, l’Udc, le Sdf, le Pcrn, le Rdi, l’Udt, l’Undp et l’Ufp. L’ensemble de ces formations a déposé 39 recours dans 19 circonscriptions électorales. Les motifs justifiant ces requêtes diffèrent d’un parti à un autre. Toutefois on note qu’aucune des requêtes n’est en contradiction avec la loi. Parce qu’il convient de le rappeler, l’article 129 du Code électoral stipule qu’un délai d’un maximum de deux jours est donné à tout candidat ou parti politique après la publication des listes de candidature, pour saisir le Conseil constitutionnel. Celui-ci a aussi en retour un délai de deux jours pour vider le contentieux préélectoral.
Pour parler en bref des objets de ces requêtes, on note que l’Ufp par exemple demande la disqualification de la liste du Rdpc dans la circonscription électorale du Haut-Nyong. Le Sdf conteste l’acceptation d’une liste de candidat du parti au pouvoir dans la Mezam Sud. La formation politique de Ni John Fru Ndi demande l’annulation de la liste du Rdpc au Wouri-Est. Dans la localité de Ngotekunja, le parti de la balance veut la réhabilitation de sa liste. Le Pcrn de Cabral Libii à Wouri Est conteste la liste de candidat. Dans la Sanaga Maritime elle demande qu’une rectification soit apportée sur sa liste. Le dénommé Jérémie Singandawinz conteste un candidat de son propre parti le Rdpc dans le Haut Nyong. Pour ce qui est de l’Upc, il demande la réhabilitation de toutes ses listes dans les circonscriptions électorales de Wouri Est, Wouri Sud, Sanaga maritime, Mfoundi, la haute-Sanaga et le Mbéré.
Liliane N.
Selon nos confrères de l’Agence de Presse Panafricaine, l’assassin du responsable financier de Santa Lucia est un pensionnaire du centre pénitencier de New Bell
L’individu qui fait partie d’un gang de cinq personnes, notamment l’un des vigiles de cette grande surface commerciale, purge actuellement une peine de douze ans à la prison principale de Douala. De temps en temps, il est choisi parmi les prisonniers qui font des corvées, surtout lorsqu’ils sont pratiquement arrivés au bout de leur peine et, la main armée de ce groupe de « malfrats » n’avait plus que deux ans, à passer derrière les barreaux.
D'après les recoupements fais par nos confrères, il s’avère que la malheureuse victime passe de vie à trépas lors de la deuxième tentative d’agression fomentée par ses « assassins ». Trahi par un collègue de travail, qui n’a pas su refreiner son avidité et a décidé de tout mettre en œuvre afin de rentrer en possession de la rondelette somme de vingt (20) millions de Fcfa. L’argent se trouvait dans la mallette que les brigands ont emportée, alors qu’ils prenaient la fuite, pendant que leur victime se vidait de son sang.
Selon certaines informations, le présumé assassin ce jour là, bénéficiait d’une sortie pour effectuer des corvées en dehors des murs de sa prison. Le retour était prévu en début de soirée et, alors que ses camarades pointaient, aucune nouvelle de ce multi récidiviste, impliqué dans de nombreux coups de vols, qui l’ont d’ailleurs conduit en prison.
Son absence est remarquée par les gardiens de prison qui informent le régisseur. La machine se met en branle et, l’avis de recherche lancé a très vite porté ses fruits. Le suspect est appréhendé alors qu’il se trouve dans une voiture qui le conduit vers le Grand Nord.
Conscient qu’il n’a plus aucune chance de s’en sortir et surtout, qu’il vient de signer un nouveau bail à la prison principale de New Bell, l’homme refuse de porter tout seul le chapeau et dénonce tous ses complices.
Leur capture n’est plus qu’une question d’heures et actuellement, tous sont derrière les barreaux et, si leur responsabilité est établie, ils seront appelés à répondre de leurs actes.
Lire aussi : Crime crapuleux : Un employé de Santa Lucia froidement assassiné (Douala)
Ce crime est venu mettre en exergue, le taux de criminalité qui atteint parfois des cimes inimaginables à certaines périodes de l’année. La circulation des armes et le fait qu’elles se retrouvent aussi facilement entre les mains des « criminels », notamment des individus qui sont sensés être derrière les barreaux suscite un vent d’inquiétude dans la population. Surtout à quelques semaines des fêtes de fin d’année.
Le refus de voir les conducteurs de moto dans certains coins des grandes villes suffit –il à garantir la sécurité des personnes et de leurs biens ? Les populations sont – elles ainsi à l’abri de toute agression mortelle ?
Des mesures plus drastiques doivent être prises, comme par exemple la mise en place des caméras de surveillance qui certes existent déjà mais, sont encore très insuffisantes. A chaque coin de rue, dans les magasins, boutiques et autres lieu névralgique, on doit pouvoir en trouver.
Il est tout aussi important d’arrêter avec les intimidations, les ingérences et autres interférences lorsque la responsabilité d’un individu est établie dans un crime. Chaque coupable doit être condamné, par ceux qui ont l’obligation d’appliquer la loi…
Nicole Ricci Minyem
A l’échelle mondiale, la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) a pris racine dans la constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé, adoptée en 1948, qui fait de la santé un droit fondamental pour tout être humain, et dans la Stratégie mondiale de la santé pour tous, lancée en 1979. Instaurée dans les Objectifs de Développement Durable, notamment dans la cible 3, à atteindre d’ici 2030, la Couverture Sanitaire Universelle consiste à veiller à ce que l’ensemble de la population ait accès aux services préventifs, curatifs, palliatifs, de réadaptation et de promotion de la santé dont elle a besoin et à ce que ces services soient de qualité suffisante pour être efficaces, sans que leur coût n’entraîne des difficultés financières pour les usagers.
Cette définition de la CSU contient trois objectifs liés entre eux :
- L’accès équitable aux services de santé: tous ceux qui ont besoin de services de santé, quels que soient leurs moyens financiers, doivent pouvoir y accéder;
- La qualité : les services de santé doivent être d’une qualité suffisante pour améliorer la santé de ceux qui en bénéficient;
- La protection financière: le coût des soins ne doit pas exposer les usagers à des difficultés financières.
L’une des principales questions relatives à ce sujet souligné par le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus en 2017 est d’ordre éthique : “Voulons-nous que notre prochain puisse mourir parce qu’il est pauvre? Ou que des millions de familles soient acculées par la pauvreté du fait de dépenses de santé élevées et du manque de protection contre le risque financier ?”
Au moins 400 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé essentiels et 40% de la population mondiale n’a pas de protection sociale (Tedros, 2017). Les réalités humaines derrière ces chiffres telles que :
- La jeune mère meurt à l’accouchement dans un état fragile parce qu’elle n’a pas accès aux soins;
- Un jeune enfant abandonne l’école à cause de l’appauvrissement de sa famille du fait des dépenses de santé ;
- Un adulte qui vit dans une ville d’un pays à revenu intermédiaire et qui souffre d’une maladie non transmissible n’a pas de traitement.
Dans la plupart des pays, les personnes évaluent la santé comme l’une de leurs principales priorités, juste après les problèmes économiques, comme le chômage, les faibles salaires et le coût élevé de la vie. L’accès aux services de santé étant donc essentiel, il requiert une attention particulière aussi bien au niveau politique que technique. Au Cameroun, les indicateurs de santé semblent avoir connu une amélioration entre 2010 et 2015 avec notamment la baisse des taux de mortalité des femmes et des hommes (6,1% et 6,7% respectivement), la baisse des taux de mortalité infantile et néonatale (respectivement de 23,6% et 16,6%) et la hausse de l’espérance de vie à la naissance (de 5,1%). Les réalités derrières ces chiffres traduisent néanmoins une insuffisance des résultats escomptés en matière de santé.
En effet, plus de 300 adultes, plus de 80 enfants de moins de 5 ans et plus de 20 nouveaux nés sur 1000 meurent encore chaque année. Ainsi, l’espérance de vie à la naissance qui est de 58 ans reste l’une des plus faibles de l’Afrique Centrale comparée à celles des pays comme Sao Tomé et Principes où l’espérance de vie en 2015 était de 66 ans. Alors que l’on pouvait s’attendre à plus de mobilisation des ressources nationales pour justifier les améliorations constatées, paradoxalement au cours de la même période (2010 - 2014) la part des dépenses de santé dans les dépenses totales du gouvernement a plutôt baissé de 33%2. Ceci laisse supposer qu’il existe une faible corrélation entre les performances en matière de santé et le niveau des dépenses publiques y relatives et questionne la portée et l’efficacité de l’action gouvernementale en matière de santé publique au Cameroun.
Ces dernières années, les efforts du gouvernement visant à faciliter l’accès aux soins de santé de qualité sont visibles à travers notamment la gratuité de certains vaccins et le traitement de certaines maladies. Mais, beaucoup reste à faire car la santé est encore inabordable pour la plupart des patients et leurs familles. A titre illustratif, en moins de six mois de fonctionnement, le centre des urgences de Yaoundé a perdu plusieurs millions de franc CFA à cause des patients insolvables. Des millions de personnes restent privées de services de santé car elles doivent payer au moment où elles en bénéficient. D’autres personnes en viennent à souffrir de difficultés financières voire d’appauvrissement du fait de ces débours. Pour résoudre ce problème, de nombreux pays à différents stades du développement économique (même à des niveaux faibles de revenu national) ont instauré la CSU. Mais le Cameroun tarde encore à faire le pas pour embrasser cette nouvelle donne mondiale.
Stéphane NZESSEU
Il s’agit de celui portant statut du code général des "collectivités territoriales décentralisées".
Son élaboration intervient à la suite des Assises Générales de la Commune, tenues les 06 et 07 février 2019, et du Grand Dialogue National, tenu à Yaoundé du 30 septembre au 04 octobre 2019.
Ces deux rencontres ont permis de faire une évaluation du processus de décentralisation en général, et du fonctionnement des Communes, en particulier. Elles ont aussi été le cadre de partage de bonnes pratiques et de proposition d’amélioration du cadre législatif et réglementaire existant.
Le premier acquis du présent Code est donc qu’il réunit dans un même document, l’ensemble de la législation concernant les CTD. Il matérialise, par ailleurs, la volonté des pouvoirs publics d’accélérer et d’approfondir le processus de décentralisation, confortée en cela par les recommandations issues des Assises Générales de la Commune, ainsi que celles du Grand Dialogue National.
Il est subdivisé en cinq cent un (501) articles regroupés autour de sept (07) livres.
D'emblée, le projet de loi précise que les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest bénéficient d’un statut spécial, fondé sur la spécificité linguistique, qui s’exprime à travers un système éducatif et un système judiciaire particuliers, dont les modalités de gestion sont fixées par des lois spécifiques.
Dans le document, on remarque qu’il y’a une insistance marquée sur l’impératif du respect de l'unité nationale, de l'intégrité du territoire et de la primauté de l'Etat, ainsi que sur l’égale dignité des Collectivités Territoriales, aucune d’entre elles ne pouvant exercer de tutelle sur une autre. Il indique enfin que certaines Collectivités Territoriales peuvent bénéficier de mesures d’incitations fiscales et économiques dans l’optique de favoriser leur développement.
Il est question ici de renforcer les principes relatifs à la garantie de la libre administration et de l’autonomie fonctionnelle des Collectivités Territoriales.
Dans cette veine, le principe de transfert concomitant des compétences et des ressources aux CTD a été réaffirmé. A cet effet, le projet de loi fait des compétences transférées des compétences exclusives des Collectivités Territoriales. Ces compétences ne peuvent être exercées par les services de l’Etat que sous certaines conditions. De surcroît, les ressources financières y afférentes ne sont plus inscrites dans les budgets des départements ministériels, mais sont directement affectées aux collectivités.
L’autre innovation réside dans le renforcement de la participation citoyenne. Celle-ci se traduit par l’implication des populations à toutes les phases de l’élaboration et de l’exécution des budgets, programmes et projets et par l’institution des comités de quartier ou de village dans les Communes.
En outre, les règles relatives à la tutelle de l’Etat ont été réaménagées, notamment par l’assouplissement substantiel des pouvoirs des autorités administratives, circonscrits au contrôle de légalité et à l’appui-conseil, à l’exclusion de toute appréciation d’opportunité.
Dans l’optique du renforcement de leurs capacités financières, la loi prévoit que la fraction des recettes de l’Etat allouées aux CTD, au titre de la Dotation Générale de la Décentralisation, ne peut être inférieure à quinze pour cent (15%).
Le livre 2ème vise à renforcer les garanties nécessaires à l’exercice efficace du mandat des élus locaux. Il définit la qualité et les attributs de l’élu local, les droits y relatifs, en contrepartie des obligations dont les plus significatives sont l’obligation de se consacrer à ses fonctions et l’obligation de résidence. Ce projet aménage également les avantages alloués aux élus locaux.
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Il précise les contours de certaines compétences antérieurement transférées, de même qu’il en propose de nouvelles.
Il s’agit notamment de l’exploitation des substances minérales non concessibles, de l’élaboration et de la mise en œuvre des plans communaux spécifiques de prévention des risques et d’intervention d’urgence en cas de catastrophes, du recrutement et de la gestion du personnel infirmier et paramédical des centres de santé intégrés et des centres médicaux d’arrondissement, du recrutement et la prise en charge du personnel enseignant des établissements préscolaires, écoles primaires et maternelles, la création et l’exploitation des parcs de loisirs, ainsi que l’organisation des manifestations socioculturelles à des fins de loisirs.
Ce projet de loi envisage un changement dénomination pour que la Communauté Urbaine prenne désormais l’appellation « Ville de …… », suivie de la dénomination de l’agglomération concernée. Le Délégué du Gouvernement s’appellera « Maire de la Ville de…. », élu par les Conseillers de la Communauté. Il doit être originaire de l’une des Communes d’Arrondissement de la Ville.
Le même souci de précision et de clarté a guidé l’élaboration des dispositions relatives à l’organisation et au fonctionnement des Régions. Bien que cet échelon des Collectivités Territoriales ne soit pas encore fonctionnel, le dispositif normatif le concernant a également été remanié, au regard de l’expérience fournie par la gestion des Communes et des enjeux de gouvernance générale de la nation.
Une importante innovation, en ce qui concerne l’organisation et le fonctionnement des Régions, réside dans l’aménagement d’un statut dérogatoire aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en application des dispositions de l’article 62 alinéa 2 de la Constitution et conformément aux recommandations du Grand Dialogue National.
Dans cette perspective, le projet de loi met en place un régime juridique particulier qui, outre celles reconnues aux autres régions, confère aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest des compétences découlant de leur spécificité. Celles-ci portent sur la participation à l’élaboration des politiques publiques nationales relatives au sous-système éducatif anglophone et de la justice, conformément au sous-système de la Common Law, la création et la gestion des missions régionales de développement, ainsi que le statut de la chefferie traditionnelle.
L’autre élément de spécificité porte sur les organes régionaux qui, dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest seront : L’assemblée Régionale et le
L’Assemblée Régionale, organe délibérant, est composée, comme dans les autres régions, de quatre-vingt-dix conseillers régionaux répartis en deux chambres : la house of divisional representatives et la house of chiefs.
Les deux chambres se réunissent aux mêmes dates, séparément, ou ensemble selon les matières portées à l’ordre du jour. La Chambre des Délégués des Départements, que préside également le Président de l’Exécutif Régional, comprend soixante-dix (70) membres. Quant à la Chambre des Chefs Traditionnels, elle est présidée par le Vice-Président de l’Exécutif Régional et comprend vingt (20) membres élus conformément à la législation en vigueur.
Cette chambre émet un avis conforme sur les questions liées à la chefferie traditionnelle, aux sites, monuments et vestiges historiques, aux manifestations culturelles et traditionnelles, à la tradition orale et à la carte linguistique régionale.
L’exécutif régional est composé d’un Président, d’un Vice-Président, de deux (02) Secrétaires, d’un Questeur, ainsi que de trois (03) Commissaires chargés respectivement du développement économique, du développement sanitaire et social et du développement éducatif, sportif et culturel. Le Président et le Vice-Président de l’Exécutif Régional, personnalités autochtones de la Région, de même que les autres membres du Conseil Exécutif Régional, sont élus au sein de l’Assemblée Régionale, pour la durée de leur mandat. Le Président du Conseil Exécutif Régional est issu de la catégorie des Délégués des Départements, tandis que le Vice-Président du Conseil Exécutif Régional est issu de la catégorie des représentants du commandement traditionnel.
Enfin, comme autre importante innovation, le projet de loi prévoit l’institution d’un public independent conciliator (PIC) dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le public independent conciliator est une autorité indépendante chargée de recevoir les réclamations concernant, dans leurs relations avec les administrés, le fonctionnement des administrations, collectivités, entreprises et établissements publics régionaux, et de veiller au respect de la spécificité régionale dans les domaines de l’usage de la langue anglaise, de la pratique de la Common Law et de la mise en œuvre du sous-système éducatif anglophone.
Le public independent conciliator est désigné par le Président de la République, sur proposition concertée de l’Assemblée Régionale et du représentant de l’Etat dans la région concernée.
Le projet de loi densifie le dispositif d’autonomisation financière des collectivités territoriales, ainsi que la responsabilité qui en découle. Aussi propose-t-il une meilleure définition des règles d’élaboration, de vote, d’exécution, de contrôle d’exécution des budgets, ainsi que l’implication des populations au processus. Il réaffirme le principe de la séparation des fonctions d’ordonnateur et de comptable.
Ce projet de loi se referme sur le livre sixième qui vise de manière générale à :
Préciser des délais d’entrée en vigueur de certaines dispositions en matière de police municipale, de budgétisation des emplois, de comptabilité analytique et patrimoniale ;
Préciser les conditions de la déchéance de tout élu local ou régional, membre d’un organe exécutif ou non, consécutive à une condamnation pour crime ou délit ;
Indiquer les mesures transitoires relatives à la mise en place de la fonction publique locale, ainsi qu’au transfert par l’Etat du personnel, des biens meubles et immeubles aux Collectivités Territoriales en cas de dévolution intégrale des compétences auxdites collectivités…
N.R.M