Il s’agit entre autres de l’Union des populations du Cameroun, du Parti pour la réconciliation nationale, du Front pour le salut national du Cameroun, du Social democratic front, de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès et le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Parmi les partis politiques qui ont décidé de participer aux élections municipales et législatives de 2020, neuf ont déposé des recours au Conseil constitutionnel. Il s'agit du Rdpc, l’Udc, le Sdf, le Pcrn, le Rdi, l’Udt, l’Undp et l’Ufp. L’ensemble de ces formations a déposé 39 recours dans 19 circonscriptions électorales. Les motifs justifiant ces requêtes diffèrent d’un parti à un autre. Toutefois on note qu’aucune des requêtes n’est en contradiction avec la loi. Parce qu’il convient de le rappeler, l’article 129 du Code électoral stipule qu’un délai d’un maximum de deux jours est donné à tout candidat ou parti politique après la publication des listes de candidature, pour saisir le Conseil constitutionnel. Celui-ci a aussi en retour un délai de deux jours pour vider le contentieux préélectoral.
Pour parler en bref des objets de ces requêtes, on note que l’Ufp par exemple demande la disqualification de la liste du Rdpc dans la circonscription électorale du Haut-Nyong. Le Sdf conteste l’acceptation d’une liste de candidat du parti au pouvoir dans la Mezam Sud. La formation politique de Ni John Fru Ndi demande l’annulation de la liste du Rdpc au Wouri-Est. Dans la localité de Ngotekunja, le parti de la balance veut la réhabilitation de sa liste. Le Pcrn de Cabral Libii à Wouri Est conteste la liste de candidat. Dans la Sanaga Maritime elle demande qu’une rectification soit apportée sur sa liste. Le dénommé Jérémie Singandawinz conteste un candidat de son propre parti le Rdpc dans le Haut Nyong. Pour ce qui est de l’Upc, il demande la réhabilitation de toutes ses listes dans les circonscriptions électorales de Wouri Est, Wouri Sud, Sanaga maritime, Mfoundi, la haute-Sanaga et le Mbéré.
Liliane N.