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Tata Emilienne n’en revient pas de ce qui lui est arrivée ce Dimanche. C’est avec une voix pleine d’émotion qu’elle dit à ses proches « Je sors de loin, si ce monsieur n’avait pas été là, je ne sais pas ce qui me serait arrivé… ».

 

Elle raconte : «A peine descendue du train, je suis abordée par un monsieur qui me demande l’heure. Poliment, je lui fais remarquer que je n’ai pas de montre et que mon téléphone s’est éteint. Je n’avais pas encore fini de parler que je me retrouve à terre, les sacs éparpillés autour de moi…Il m’agrippe par le col de la chemise et se met à me donner de violentes claques sur le visage… ».

 

Poursuivant sont témoignage alors que des larmes coulent de ses yeux, elle est toute tremblante encore : « Il me dit que depuis que l’enfant pleure, c’est maintenant que je veux emprunter le taxi pour rentrer ? Tu n’es qu’une prostituée, je t’ai donné mon argent, pour que tu ailles acheter les remèdes à l’enfant et tu es pointée ici…Je n’avais pas moyen de placer un mot et il me frappait, et me donnait les coups de pieds partout. Et entre temps, il tentait par tous les moyens de prendre mon sac et comme je m’y accrochais, c’est aussi comme cela que les coups me tombaient dessus… ».

 

Une indifférence totale

 

Pendant que sa fille utilise un gang de toilette imbibé d’eau chaude pour la soulager un peu, Tata Julienne laisse entendre que les gens montaient et descendaient alors qu’on tentait de l’assassiner. « D’autres me lançaient des mots en disant que les femmes sont comme ça, il faut bien la frapper, certains encore filmaient certainement pour créer le buzz dans les réseaux sociaux, je pouvais mourir là comme un jeu et, les gens se contentaient de prendre des photos… ».

 

Sauvée par un « bon samaritain »

 

« Mais, je ne sais d’où est sorti ce monsieur. C’est lui qui voyant que je suis presque inconsciente, est venu dire à mon agresseur d’arrêter de me taper dessus, quelque soit la faute commise. C’est à ce moment que j’ai crié une fois encore que je ne le connais pas. Le monsieur lui demande alors de donner mon nom, de dire dans quel quartier nous habitons et de donner le nom de l’enfant malade. Se voyant pressé par les questions, le type a pris ses jambes à son cou et on ne sait quel chemin il a emprunté… L’homme à qui je dois la vie m’a mis dans le taxi et c’est comme ça que je suis arrivée ici à la maison…».

 

Cette autre forme d’agression

 

Ce n’est pas la première fois qu’on entend parler de cette forme d’agression. Dans les réseaux sociaux, Facebook, Whatsapp et autres, les femmes qui ont été victimes ont fait des témoignages, afin d’attirer l’attention des autres sur ce phénomène. Malheureusement, on est parfois loin de se douter que le simple fait de répondre à un bonjour, de donner un renseignement ou alors, d’accepter de rendre service peut conduire à ce type de traumatisme.

 

L’on peut se faire agresser, sans que nul ne veuille lever le petit doigt, surtout lorsque l’agresseur dit « qu’il est l’époux » et fait passer la victime pour une femme irresponsable, aux mœurs légères.

 

 

Nicole Ricci Minyem

Hier dimanche, les quelques 700.000 électeurs ont choisi entre deux anciens Premiers ministres, le chef du principal parti de cette ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest et un dissident de cette formation, qui promettent tous les deux de redresser l‘économie.

 

Les bureaux de vote, généralement installés en plein air, ont ouvert de 07H00 (GMT et locale) à 17h00, dans la capitale Bissau, ont constaté les journalistes de l’AFP et, les premières tendances sont attendues en début de semaine.

 

« C’est la journée la plus importante. On souhaite que tout se passe bien, que tout le monde soit tranquille », a confié Dominique Zale, un agent de sécurité père de six enfants, rencontré dans un bureau du quartier du port où les électeurs ont commencé à faire la queue avant le lever du soleil.

 

« Il faut voter pour changer les choses. Le prochain président aura la mission de faire marcher le pays », estimait dans un bureau voisin un étudiant en économie de 31 ans, Jair Fernandes Martins.

 

La stabilité, indispensable pour combattre des maux comme la grande pauvreté, la corruption répandue jusque dans les classes dirigeantes et le trafic de cocaïne, est l’un des grands enjeux après des décennies de crise politique permanente.

 

Alors que près de 70% de ses quelque 1,8 million d’habitants vivent avec moins de 2 dollars par jour, ce petit pays au climat tropical, abonné aux coups d’Etat depuis son indépendance en 1974, a vécu ces quatre dernières années au rythme des querelles entre le président José Mario Vaz et la principale formation du pays, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC).

 

C’est son principal rival, le chef du PAIGC, Domingos Simoes Pereira, 56 ans, qui a viré en tête avec 40,1% des suffrages. Il affronte Umaro Sissoco Embalo, 47 ans, figure de proue du Madem, une dissidence du PAIGC, qui espère rattraper son retard de 12 points grâce au soutien que lui ont apporté les principaux candidats déçus du premier tour.

 

De nombreux problèmes sur la table du futur Président

 

Une intervention de l’armée semble peu probable, malgré les lourds antécédents des militaires, selon les observateurs. Le chef d‘état-major de l’armée, le général Biague Na Ntam, a plusieurs fois affirmé que l’armée n’interviendrait pas dans le processus électoral.

 

Le futur président devra « régler le problème des hôpitaux où des femmes enceintes meurent sans être assistées, faute de matériel, construire des routes et diminuer le prix du riz », estime un pêcheur de Bissau, Moutar Diallo.

 

« Il doit nous donner du travail car rien ne marche à Bissau », exige de son côté, Abdoulaye Diallo, un commerçant.

 

Les challengers

 

M. Pereira est un ingénieur en génie civil au large sourire, invariablement coiffé d’un Trilby couleur paille. Après avoir mené son parti à la victoire aux législatives de mars, il promet d’accélérer le développement du pays. S’il est élu, M. Pereira pourra compter sur le soutien du Parlement, contrairement à M. Embalo, qui devra composer avec une assemblée dominée par le PAIGC.

 

 

Umaro Sissoco Embalo, un général de brigade de réserve, ancien du PAIGC qui a fait campagne avec un keffieh rouge et blanc noué autour de la tête, se pose en rassembleur. 

 

 

N.R.M

Une fois de plus, les dirigeants du « Parti historique » ont démontré qu’ils ne sont pas dignes de l’héritage dont ils se prévalent. Alors que le double scrutin de Février 2020 se profile à l’horizon, ceux qui prétendent être les dépositaires de l’idéologie défendue par Ruben Um Nyobe, Ernest Ouandje, Félix Moumié etc ont, de part leur comportement, souillé la mémoire de leurs illustres devanciers.   

 

La lecture de Serge Aimé Bikoi, Journaliste    

 

« L'Union des Populations du Cameroun (Upc) a, à nouveau, ravivé ses querelles intestines cette semaine. En l'espace de trois jours, trois communiqués de presse ont été rendus publics par trois figures, toutes membres de l'Upc. Pierre Baleguel Nkot a, le week-end dernier, à l'issue de la réunion du bureau du comité directeur, tenue à Boumyebel, le 22 décembre 2019, décidé du boycott des élections législatives et municipales du 9 février 2020 si les listes de l'Upc ne sont pas réhabilitées. Cette décision n'a pas rencontré l'assentiment de Habiba Issa et de Robert Bapooh Lipot, qui ont, tour à tour, battu en brèche les résolutions de la réunion du comité directeur.

 

Le parti historique n'a pas encore fini de dérouler le scénario de la conflictualisation des rapports de pouvoir entre ses leaders. Depuis des décennies, le parti de Um Nyobe a servi à l'opinion publique nationale et internationale le factionnalisme à travers la construction des clans d'acteurs qui se prévalent toujours d'être le porte-parole du parti. Après la mort d'Augustin Fréderic Kodock, ancien Secrétaire général de l'Upc, bien d'acteurs s'étaient positionné pour continuer l'œuvre de l'âme immortelle du peuple camerounais. Mais malheureusement, tous étaient, viscéralement, opposés.

 

Feu Pierre Sende, Robert Bapooh Lipot, Basile Louka, Félix Zogning, Bernard Ouandji, feu Adolphe Papi Ndoumbe, Jean Bahebeck avaient, chaque fois, affiché une division manifeste au point où le ministre de l'Administration territoriale (Minat) de l'époque, René Emmanuel Sadi, avait réuni cinq leaders de factions dissidentes. Histoire de ne pas participer au double scrutin législatif et municipale du 30 avril 2013 en rangs dispersés.

 

A la faveur de l'agrégation de ces ailes différentes upécistes, le parti historique s'était présenté à cette élection avec des listes consensuelles. L'union faisant la force, l'Upc a, au terme de cette échéance électorale, remporté 3 sièges de députés, 7 mairies et près de 200 conseillers municipaux sur l'étendue du triangle national. Au lendemain du déroulement de ce double scrutin, il était question, pour le parti historique, d'organiser un congrès ordinaire en 2015.

 

Question d'élire le bureau du comité directeur et d'aplanir toutes les divergences entre les acteurs. C'est au cours de ces assises que Bapooh Lipot avait joué aux abonnés absents de manière délibérée puisqu’il y était, dûment, convié. Pourtant, les quatre autres factions avaient participé et avaient, en dépit de certaines turbulences, élu Victor Onana président national du parti et Basile Louka, Secrétaire général.

 

Quelques années plus tard, il y a eu d'autres cas de scission animés et perpétués par d'autres figures à l'interne. Toute chose ayant entraîné le clash entre Onana et Louka pour des problèmes de gestion des ressources pécuniaires du parti. A l'époque, le président du bureau du comité directeur avait suspendu le patron administratif, B. Louka, le Secrétaire national à la communication, Charlie Gabriel Mbock, et son adjoint, Jean Marie Nouga, à cause des fautes gestion de la manne financière du parti. En 2017, des assises du congrès ordinaire de l'Upc s'étaient tenues à Yaoundé et avaient été sanctionnées par l'élection de Habiba Issa, présidente nationale, et Pierre Baleguel Nkot, Sg.

 

Malgré tout, l'actuel ministre de l'Administration territoriale (Minat) s'est permis, à l'approche de la présidentielle du 7 octobre 2018, de désigner Bapooh Lipot Sg. Pourtant, au plan juridique, aucun individu-fût-il membre du gouvernement- n'a le droit de s'immiscer dans les affaires internes au parti ce d'autant plus que c'est une association privée. C'est donc une imposture juridique que de coopter un individu comme mandataire d'une formation politique donnée. Chose curieuse après la présidentielle, le Minat a réhabilité Baleguel Nkot. Occasion, pour certains analystes, de se poser la question savoir ce qui justifie les décisions et les contre-décisions du Minat.

 

Au bout du compte, Baleguel Nkot et Bapooh Lipot ont présenté des listes concurrentes pour le double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020. Mais ces listes ont été rejetées par Elecam. Lors du contentieux pré-électoral, cinq listes du parti historique ont été retenues, dont quatre déposées par Baleguel à Wouri-Est, dans la haute Sanaga, dans le Mfoundi et dans la Sanaga Maritime. Seule une liste de Bapooh a été retenue dans le Wouri-Sud.

 

Jusque-là, il apparaît que la liste du Sg nommé et celles listes du Sg élu ont été acceptées après examen des recours au conseil constitutionnel et dans les tribunaux administratifs des régions camerounaises. Tout compte fait, à certains moments, l'administration joue un rôle positif, en rassemblant les factions dissonantes; et à d'autres moments, cette administration joue un rôle négatif, en cooptant et en désignant un individu, qui sème le jeu trouble aux dépens du parti. L'administration est, décidément, un caillou dans la chaussure de l'Upc… ».

 

 

N.R.M

Le Président du mouvement citoyen Générations et Peuples Solidaires (GPS) a donné une interview choc au journal français « le Journal Du Dimanche (JDD) ». Répondant aux questions des journalistes, Guillaume Soro va déplorer le manque de courage et de maturité du Chef de l’Etat français face à celui qu’il qualifie d’autocrate, Alassane Ouattara.

Guillaume Soro a trouvé refuge sur le territoire français depuis qu’il a échappé lundi dernier à une arrestation à l’aéroport d’Abidjan. Le candidat à la présidence ivoirienne précise qu’il n’a aucun soutient de l’Etat français, mais qu’il continue d’exploiter le visa en bonne et due forme dont il est détenteur. Malgré le mandat d’arrêt international lancé contre lui, il semble plus serein qu’à l‘habitude. Guillaume Soro dans un premier temps précise à nouveau les circonstances qui l’ont amené à dévier son avion vers Accra puis à retourner sur Paris. « Nous étions dans l'avion lorsque le pilote est arrivé dans la cabine : une tour de contrôle au Niger venait de l'avertir qu'il était périlleux d'atterrir à l'aéroport d'Abidjan, où il y avait un déploiement anormal de forces de l'ordre. J'ai insisté mais le pilote m'a répondu "pas question !", d'autant qu'un assaut contre l'appareil était possible. (…) Je n'ai jamais eu de conversation avec M. Ouattara. Le 22 décembre, je devais effectivement me rendre à Abidjan. Mais j'ai été contacté par une personne qui souhaitait que le voyage n'interfère pas avec la visite d'Emmanuel Macron en Côte d'Ivoire. Ce monsieur s'appelle Pierre Fakhoury [architecte et entrepreneur proche du pouvoir ivoirien]. Je suis choqué que l'opinion française ne réagisse pas. Cette visite de Macron en Côte d'Ivoire, c'est Bouygues qui l'a organisée. »

 

Guillaume Soro poursuit dans des révélations autour de l’anniversaire d’Emmanuel Macron à Abidjan. Poursuivant sur le rôle de Bouygues et de Mr Pierre Fakhoury, il précise que « c'est un grand ami d'Alassane Ouattara. Donc, après qu'il m'a dit que mon arrivée pouvait nuire à la visite de Macron, j'ai accepté de différer ce déplacement de vingt-quatre heures. » Dans la foulée, Guillaume Soro dit son étonnement quant à l’attitude d’Emmanuel Macron « je suis quand même surpris que le président français se soit rendu en Côte d'Ivoire, qu'il y ait fêté son anniversaire et qu'il n'ait pas eu la capacité de dire à ses hôtes qu'il était important de respecter la démocratie en Afrique. Nous espérions qu'un président comme lui aurait le courage et la maturité de le faire. »

 

L’ancien Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire se dit choqué de l’attitude du Président français Emmanuel Macron : « J'ai entendu le président Macron parler d'un sentiment antifrançais dans les ex-colonies. C'est faux ! Mais quand un dirigeant comme lui s'affiche avec des septuagénaires honnis par leur peuple, que peut-il attendre des jeunes générations africaines ? Avez-vous vu ces images ridicules où le vice-président de la Côte d'Ivoire, un homme de 76 ans, lui chante "joyeux anniversaire" ? C'est une honte. »

Affaire à suivre !

 

Stéphane NZESSEU

C’est la plateforme d’information sur l’actualité des médias et des hommes de médias du Cameroun, Médiatude, qui attire l’attention de l’opinion publique, mais davantage, de la justice camerounaise sur la situation d’injustice qui vit Patrice Awoung Fontabong.

Dans une publication jeudi dernier sur son mur Facebook, Mediatude dénonce l’abandon de ce jeune camerounais dans les geôles de la prison centrale de Kondengui. Il nous apprend que notre jeune compatriote est « enchaîné vivant à la prison de KONDENGUI à Yaoundé, aucune audience depuis 2012. » Il est tout simplement demandé d’ouvrir enfin le procès de ce patriote camerounais victime des dysfonctionnements des services d’intelligence camerounais.

 

Patrick Awoung Fontabong est un jeune Camerounais engagé depuis bien longtemps sur le champ politique. Il avait été contacté par les forces extérieures (l’élite sécessionniste anglophone) pour être à la manœuvre de la crise dite anglophone au Cameroun. Seulement, c’est un citoyen amoureux de son pays. Il leur a opposé une fin de non-recevoir. Jouant de dilatoire et de sagesse, il leur a dit qu'il prendrait du temps pour réfléchir. Il alerta ensuite les autorités camerounaises. Parmi lesquels des ministres et directeurs du système en place. Ceux-ci vont lui promettre d'informer le chef de l'État. Mais ils ne feront rien au finish.

 

Il va attendre la réponse de ces autorités camerounaises en vain et au même moment les responsables des pays inscrits dans le projet de déstabilisation du Cameroun lui mettaient la pression de gagner les rangs des mouvements armés. Trouvant qu'il prenait beaucoup de temps pour réfléchir, Patrice Awoung Fontabong va décider de descendre, en personne sur place au Cameroun. A travers de diverses voies de communication, il va tout faire pour faire savoir aux autorités que le Cameroun est sur le point de connaître une déstabilisation.

Engluées dans l’inertie totale, les autorités qu'il rencontre ne lui accordent aucune importance. Alors, les forces extérieures qui étaient fatiguées d'attendre Patrice Awoung Fontabong vont contacter Ayuck  Tabe qui accepta l'offre, il passe à l'exécution de la mission, le gouvernement est pris de panique, certains s'emballent dans les déclarations prétentieuses, d'autres vont exhiber la menace et des mauvaises réponses à la situation qui malheureusement plongea le Cameroun dans une mare de sang jusqu'au aujourd'hui. Affolées, ces autorités vont alors se rendre compte que Patrice Awoung Fontabong avait raison. Mais malheureusement, il se fait tard. Craignant qu'il allait les dévoiler chez leur patron, il sera monté de toute pièce une accusation, et on va le jeter au cachot où il est jusqu'à ce jour. Depuis son incarcération en dehors de tout respect des règles de droit, on ne l'appelle pas à la barre. De peur qu’il ne parle et dévoile ceux qui sont dans le système et qui ont été complice par omission des crimes qui se déroulent depuis quatre ans maintenant dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

 

Stéphane NZESSEU

Le concours de sélection de la plus belle fille du Cameroun s’est tenu ce samedi 28 décembre au Palais des sports de Yaoundé. Une cérémonie pas très courue. De plus, de nombreux manquements criards dans l’organisation sont venus donner raison à ceux qui ont choisi de ne plus faire confiance à cette compétition.

 

Manifestement, il faut interroger le sérieux et le professionnalisme des personnes qui entourent Mme Ingrid Amougou, la présidente du COMICA, le Comité d’Organisation Miss Cameroun. Après une année de trêve, consécutive à une sanction décidée par l’ancien ministre des arts et de la culture, Narcisse Mouelle Kombi, le concours Miss Cameroun est revenu sur la scène avec beaucoup de nouveautés certes, mais la cérémonie de clôture a vite fait oublier les quelques efforts d’amélioration consentie par le Comité d’Organisation.

 

La 14e édition du concours Miss Cameroun n’a pas tenu la promesse des fleurs. La qualité de l'image telle que diffusée sur les antennes de CANAL2 international est déplorable. Pour cause, le mauvais éclairage de la scène. Le plateau est sombre et le rendu est désespérant. Conséquence, on ne distingue pas les visages des candidates. La présentation d'un jury que la caméra n'a filmé à aucun moment pratiquement de la soirée. Mais c’est le duo de présentation en lui-même qui va mettre le comble au gâchis de cette cérémonie. Dora Shey, plutôt amorphe et timide, à qui on a adjoint un apprenti qui a passé l’essentiel de la soirée à bégayer devant le parterre d’invités venus pour la circonstance. Le jeune Dorval Nzouetom pour qui c’était un baptême de feu a complètement foiré sur toute la ligne.

 

Du fait de cette présentation tatillonne, on se retrouve avec un excès de temps morts entre les différentes articulations. Le choix des musiques, exécrable. La présentation des candidates qui se fait sans que le numéro ne soit associé au nom des candidates, or le vote se fait en rapport avec le numéro. Encore que toutes les candidates n'ont pas eu droit au passage de présentation. Au moment où le présentateur lit le nom des candidates, aucun visage n’apparaît. On a aucune idée de qui elles sont. Ajouté à tout cela la polémique autour de la vraie fausse maladie de Miss Nord, pressentie pour être la favorite de cette compétition.

 

Trop d’amateurisme dans la conduite de cette cérémonie. D’aucuns ont vite fait de dire qu’ils comprennent pourquoi la Première Dame Chantal BIYA a décidé de poser un lapin à l’organisation.

 

Stéphane NZESSEU

La nouvelle Miss Cameroun vient de la région du Nord-Ouest. Seulement, si on s’arrêtait à elle, notre interrogation n’aurait pas tout son sens. Le fait est que sur le podium final du concours Miss Cameroun 2020, elles sont en tout trois filles sur six (soit 50% des vainqueurs) qui viennent des régions en crise. Les camerounaises seraient-elles subitement devenues belle et intelligente uniquement dans les régions en crise ?

 

La 14e édition du concours de beauté Miss Cameroun semble revêtir quelques couleurs politiques. Certainement le drapeau blanc de l’apaisement. Peut-être que les organisateurs de cette rencontre des plus belles filles du Cameroun ont souhaité distribuer des gratifications aux habitants de ces régions du Cameroun qui sont en crise depuis 4 ans aujourd’hui.

Le podium du concours se présente comme suit :

-          Vainqueur : Audrey Nabila Monkam numéro 07 (Miss Nord-Ouest).  Elle est âgée de 24 ans et titulaire d’une licence en banque et finance. Elle est désormais la reine de beauté, la Miss Cameroun 2020. Elle est une femme belle et intelligente, digne de représenter notre pays. 

-          1ere Dauphine : Marguerite Dieunie Kilama, numéro 01 (Diaspora Canada),

-          2e Dauphine :  Rose – Noëlla Moyou Arrey numéro 11 (Dauphine Sud-ouest),

-           3e Dauphine :  Charline Nkoa Amougou numéro 18 (Dauphine Centre),

-          4e Dauphine : Adama Ruth Ule Ayanuru numéro 19 (Miss Sud-ouest) et

-          5e Dauphine : Duchess Irène Kolle numéro 13 (Miss Littoral). Des résultats qui sont satisfaisants selon les organisateurs.

Soit trois jeunes demoiselles sur les six nommés comme vainqueurs. Dans un concours où on retrouve les Miss des 10 régions du pays et de leurs dauphines, sans oublier les nombreuses Miss venues de la diaspora camerounaise. Au milieu de cette flopée de candidate, la probabilité pour que les deux régions en crise repartent avec 50% des vainqueurs de la compétition est mince.

 

Le jury que présidait Marie Paula Obiang, ancien mannequin et épouse du conseiller du président de la république de Guinée Équatoriale, a dévoilé les noms lauréats du concours de beauté Miss Cameroun 2020 peut-être dans la naïveté de ce qui aurait été concocté à l’avance. Toute chose qui a permis à Aimée Caroline Nseke, après deux ans de règne, de remettre la couronne. D’ailleurs à propos, Mme Solange Ingrid Amougou félicite le jury pour l’excellent travail accompli. Car pour elle, toutes ses filles sont belles. Le rendez-vous est pris dans quelques jours pour la remise des récompenses aux heureuses gagnantes. Cette 14e édition était placée sous le thème : « la beauté au service de l’Excellence, du vivre Ensemble et de la Cohésion Nationale ».  le COMICA a aussi choisi cette circonstance pour honorer Mme Honorine AYISSI, celle qui fût la toute première Miss Cameroun en 1960.

 

Stéphane NZESSEU

 

 

Erik Essousse a également prescrit à ses équipes, la concentration pour les travaux de conditionnement du matériel électorat, qui sont en cours.

 

Erik Essousse le Directeur général (Dg) des élections vient d’effectuer une visite d’inspection à la base aérienne 101 de Yaoundé. Le but de cette descente était d’évaluer l'état d'avancement des travaux de conditionnement du matériel électoral. Il s’agit du matériel qui doit être acheminé dans les bureaux de vote. Il va être utilisé lors des élections législatives et municipales de 2020.

Même si le délai de dépôt de ce matériel dans les bureaux de vote n’a pas été rendu public par Elections Cameroon (Elecam), il doit être acheminé à temps, pour que le double scrutin du 9 février 2020 se déroule sans problème. Du fait de cette contrainte, Erik Essousse qui était accompagné le 24 décembre 2019 par Enow Abrams Egbe le président du Conseil électoral, a recommandé que le travail se fasse avec célérité, concentration et responsabilité.

Il convient de préciser que les travaux de conditionnement du matériel électorat font suite au choix des couleurs de bulletin de vote et de campagne qui a été fait par les partis politiques en lice pour le prochain double scrutin législatif et municipal. Il faut par ailleurs noter que le conditionnement consiste en l'empaquetage des boîtiers d'encre indélébile, dateurs, boîtes de colle, et tout autre outil indispensable au bon fonctionnement des bureaux de vote. Le processus de conditionnement se déroule dans des stands aménagés pour cette activité, sous la conduite de plusieurs agents. C’est donc après l’opération sus décrite, que l'on pourra acheminer ces cartons dans les différentes circonscriptions électorales.

Après la visite de travail effectuée à la base aérienne 101 de Yaoundé, Erik Essousse et Enow Abrams Egbe vont rendre dans les structures intervenant dans la confection, le conditionnement du matériel électoral.

 

Liliane N.

 

Ce ravitaillement fait suite au mouvement d'humeur des malades qui a eu lieu il y a quelques jours. Selon le Pr. Vincent de Paul Djièntcheu, Directeur de l'Hôpital général de Yaoundé les médicaments reçus vont pouvoir soulager les malades, pour une durée d’une semaine. 

 

Les personnes vivant aux alentours de l’Hôpital général de Yaoundé (Hgy) ont été des témoins d’un mouvement d’humeur, initié par des malades d’insuffisance rénale, le 20 décembre 2019. Il se trouve que ces malades avaient marre de ne pouvoir ni faire leur séance d’hémodialyse, ni recevoir les médicaments adaptés à leur condition. Ça faisait déjà une semaine qu’ils étaient confrontés à la situation sus mentionnée. Au nombre de 60, ils avaient décidé de bloquer la route qui conduit dans cette formation sanitaire publique. C’est grâce à l’intervention du Ministère de la Santé publique, que les patients grévistes étaient revenus à de bons sentiments. Le Dr Malachie Manaouda le chef de ce département ministériel avait fait dépêcher sur les lieux, Alim Hayatou, le secrétaire d'Etat chargé de la lutte contre les épidémies et les endémies.

La rupture des kits selon le Pr. Gloria Ashutantang, chef de service de neurologie/hémodialyse à Hgy, était due à une défaillance du fournisseur qui n'avait pas pu livrer le matériel à temps. En réponse donc à cette manifestation largement relayée par la presse, l'Hôpital a dû faire recours à un autre ravitailleur.

C’est ce que le Pr. Vincent de Paul Djièntcheu, Directeur de l'Hôpital a déclaré au quotidien gouvernemental Cameroon tribune. « En attendant notre fournisseur dont le cargo arrive le 28 décembre prochain (samedi) en provenance de la France, nous avons saisi celui qui livre habituellement les produits à l'hôpital régional de Buea. Il nous a pourvu d'un stock de matériels hier qui pourra soulager les malades pour une semaine », a-t-il déclaré.

Il faut noter que l'Hôpital général de Yaoundé traite plus de 190 malades sous hémodialyse.

 

Liliane N.

 

Selon Solange Ingrid Amougou, l’Etat est d’un grand apport dans l’organisation de la nouvelle formule de Miss Cameroun.

 

A en croire les déclarations de Solange Ingrid Amougou, l’ère où le Comité d’organisation de Miss Cameroun (Comica) se disputait l’organisation du concours de beauté de la plus belle femme camerounaise avec le Ministère des Arts et de la Culture (Minac) est révolue. Aujourd’hui, la collaboration est parfaite entre le Comica et le Minac. C’est ce qu’a laissé entendre à la presse, Solange Amougou la présidente du Comica.

« Nous avons eu une réunion de 8h à 22h, le 25 décembre avec le Ministre. Nous n’avons pas eu de Noël. C’est pour vous dire à quel point nous sommes épaulés. En termes de coaching, de matériel, des artistes qui vont donner des prestations, la liste n’est pas exhaustive. L’Etat est pour beaucoup dans l’organisation de Miss Cameroun 2020. Au premier chef de tous nos partenaires, il y a la Première Dame. Vraiment nous ne pouvons pas être plus reconnaissants », a-t-elle déclaré.

La grande finale de Miss Cameroun 2020 aura donc lieu demain, 28 décembre 2019. L’évènement va se dérouler au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Le public et les autorités vont pouvoir évaluer les changements qui ont été apportés au concours qui couronne la plus belle femme du Cameroun. Le Comica depuis les préparatifs de l’édition 2020, a parlé d’une nouvelle formule. Les anciennes ayant été ternies par des problèmes qui ont opposé Solange Ingrid Amougou aux Miss couronnées.

C’est donc du fait de ces problèmes-là, que le Minac dirigé à l’époque par Narcisse Mouelle Kombi avait pris la décision de reprendre l’organisation de Miss Cameroun. L’ancien Minac avait déclaré que l’image du Cameroun se trouvait sali par lesdits problèmes.

« La compétition Miss Cameroun a perdu ces dernières années en crédibilité et en prestige. Ceci en raison d’incidents et de dysfonctionnements récurrents. D'aucuns ont même parlé de scandales répétitifs. En considération aussi de nombreuses défaillances et carences ayant entraîné une décadence de la valeur de cette compétition qui focalise et mobilise l’attention du public. Il a aussi été relevé une espèce de déchéance de la confiance et une désaffection de l’audience en rapport avec cet évènement auquel le Haut patronage et la présidence de la Première Dame ont été accordés, auquel aussi l’Etat apporte dans la mesure du possible un soutien financier et matériel.

Je souligne que, pour les trois dernières compétitions par exemple, les primes ont été payées par le Minac. Le mauvais diagnostic fait que l’état des lieux du concours Miss Cameroun a amené l’Etat à prendre ses responsabilités. Ceci en vue de redorer le blason de la compétition, de restaurer la confiance du public et de rétablir tant la crédibilité que le prestige de l’évènement au niveau tant national qu’international », a déclaré Narcisse Mouelle Kombi.

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Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01