C’est la plateforme d’information sur l’actualité des médias et des hommes de médias du Cameroun, Médiatude, qui attire l’attention de l’opinion publique, mais davantage, de la justice camerounaise sur la situation d’injustice qui vit Patrice Awoung Fontabong.
Dans une publication jeudi dernier sur son mur Facebook, Mediatude dénonce l’abandon de ce jeune camerounais dans les geôles de la prison centrale de Kondengui. Il nous apprend que notre jeune compatriote est « enchaîné vivant à la prison de KONDENGUI à Yaoundé, aucune audience depuis 2012. » Il est tout simplement demandé d’ouvrir enfin le procès de ce patriote camerounais victime des dysfonctionnements des services d’intelligence camerounais.
Patrick Awoung Fontabong est un jeune Camerounais engagé depuis bien longtemps sur le champ politique. Il avait été contacté par les forces extérieures (l’élite sécessionniste anglophone) pour être à la manœuvre de la crise dite anglophone au Cameroun. Seulement, c’est un citoyen amoureux de son pays. Il leur a opposé une fin de non-recevoir. Jouant de dilatoire et de sagesse, il leur a dit qu'il prendrait du temps pour réfléchir. Il alerta ensuite les autorités camerounaises. Parmi lesquels des ministres et directeurs du système en place. Ceux-ci vont lui promettre d'informer le chef de l'État. Mais ils ne feront rien au finish.
Il va attendre la réponse de ces autorités camerounaises en vain et au même moment les responsables des pays inscrits dans le projet de déstabilisation du Cameroun lui mettaient la pression de gagner les rangs des mouvements armés. Trouvant qu'il prenait beaucoup de temps pour réfléchir, Patrice Awoung Fontabong va décider de descendre, en personne sur place au Cameroun. A travers de diverses voies de communication, il va tout faire pour faire savoir aux autorités que le Cameroun est sur le point de connaître une déstabilisation.
Engluées dans l’inertie totale, les autorités qu'il rencontre ne lui accordent aucune importance. Alors, les forces extérieures qui étaient fatiguées d'attendre Patrice Awoung Fontabong vont contacter Ayuck Tabe qui accepta l'offre, il passe à l'exécution de la mission, le gouvernement est pris de panique, certains s'emballent dans les déclarations prétentieuses, d'autres vont exhiber la menace et des mauvaises réponses à la situation qui malheureusement plongea le Cameroun dans une mare de sang jusqu'au aujourd'hui. Affolées, ces autorités vont alors se rendre compte que Patrice Awoung Fontabong avait raison. Mais malheureusement, il se fait tard. Craignant qu'il allait les dévoiler chez leur patron, il sera monté de toute pièce une accusation, et on va le jeter au cachot où il est jusqu'à ce jour. Depuis son incarcération en dehors de tout respect des règles de droit, on ne l'appelle pas à la barre. De peur qu’il ne parle et dévoile ceux qui sont dans le système et qui ont été complice par omission des crimes qui se déroulent depuis quatre ans maintenant dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Stéphane NZESSEU