La liste a été dressée il y a quelques heures par Fox News, média américain et le Cameroun occupe le second rang en Afrique, après la Guinée Equatoriale. Une liste reprise par certains confrères de la presse locale.
Guinée Équatoriale
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, 77 ans, est président de la nation centrafricaine depuis environ 40 ans après avoir renversé son oncle lors d'un coup d'État de 1979. Il est en tête de liste de l'actuel dirigeant le plus ancien au monde. Son gouvernement a été assiégé par des allégations de corruption et de mauvaise gestion.
Son fils, Teodoro Nguema Obiang Mangue, est également vice-président du pays. En 2016, sa collection de 25 voitures exotiques a été saisie lors d'une enquête pour corruption et vendue à un organisme de bienfaisance en Suisse pour plus de 27 millions de dollars.
Cameroun
Paul Biya, 86 ans, a pris ses fonctions en 1982 après un mandat de sept ans comme Premier ministre. Sa présidence a fait face à des menaces de la part des partis d'opposition et à une augmentation de la violence dans les parties nord et ouest du pays, où les séparatistes se sont battus pour un État indépendant distinct. Le Cameroun fait également face à des menaces de militants de Boko Haram de l'autre côté de la frontière nigériane.
Ouganda
Le président de longue date, Yoweri Museveni, devrait revenir à la tête de son sixième mandat après qu'un tribunal a approuvé une loi supprimant la limite d'âge pour le président du pays.
Museveni, 75 ans, a pris le pouvoir par la force en 1986 et s'est déclaré président. Il a été réélu plusieurs fois depuis, bien que des observateurs internationaux aient noté des problèmes avec le processus de vote lors de plusieurs élections.
Cambodge
Le Premier ministre cambodgien Hun Sen a entamé son cinquième mandat en 2018, cimentant son statut parmi les dirigeants les plus longs du monde. L'homme de 67 ans est au pouvoir depuis 34 ans, se frayant un chemin dans le système politique de son pays.
Il s'est enfui au Vietnam sous le régime de Pol Pot, où environ deux millions de Cambodgiens ont été tués. Il est revenu en 1979, devenant finalement Premier ministre en 1985 dans un gouvernement communiste soutenu par les Vietnamiens et a mené le Cambodge dans une guerre civile contre le radical khmer rouge communiste.
Il a réprimé les critiques et les opposants après que les élections générales de 2013 aient montré un soutien déclinant pour son parti au pouvoir.
Iran
Le deuxième chef suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, exerce un pouvoir exceptionnel sur le pays. Avant de prendre le poste en 1989, il a été président, un rôle essentiellement cérémoniel.
Khamenei, 80 ans, est considéré comme la figure la plus puissante de l'Iran et contrôle ses branches du gouvernement, de l'armée et des médias. Il est le deuxième autocrate le plus ancien au Moyen-Orient et le deuxième dirigeant le plus ancien en Iran au siècle dernier, après le Shah Mohammed Reza Pahlavi.
Autres informations
Le fondateur nord-coréen décédé, Kim Il-sung, a dirigé son État rouge pendant 46 ans avant de mourir en 1994 alors qu'il était au pouvoir.
Enver Hoxha d'Albanie est resté au pouvoir pendant quatre décennies avant sa mort en 1985, et Fidel Castro est arrivé au pouvoir lors de la révolution cubaine de 1959. Le dirigeant décédé a confié la présidence à son frère Raul en 2008.
N.R.M
Dans son discours annuel sur l’état de l’Union ce mardi soir, le président américain selon nos confrères de « 20 Minutes Monde »a adopté un ton plus optimiste que par le passé, vantant « le come-back » des Etats-Unis, avec une économie plus forte que jamais.
Les yeux braqués sur la présidentielle du 3 novembre prochain, il a tiré plusieurs fois sur les démocrates. Et alors qu’il venait tout juste de terminer en assurant que le « meilleur était à venir », Nancy Pelosi a déchiré plusieurs pages de son discours et les démocrates se sont dirigés à toute vitesse vers la sortie. Trump n’a prononcé aucune parole sur l’impeachment.
Bilan économique
« Le marché de l’emploi est en plein boum, la confiance monte, la pauvreté s’effondre et notre pays prospère », a commencé Donald Trump, jugeant qu’il avait obtenu des « résultats extraordinaires ». Citant tour à tour les chiffres du chômage – à des niveaux historiquement bas à 3,5 % – et les « records de Wall Street », le président américain a insisté : « J’ai tenu mes promesses. » Miser sur l’économie est le meilleur atout de Donald Trump pour une raison simple : de Ronald Reagan à Bill Clinton, un président sortant a presque toujours été réélu en période de croissance.
Opération séduction à destination des minorités
A plusieurs reprises, Donald Trump a mentionné que la santé de l’économie bénéficiait aux minorités, avec « un chômage au plus bas pour les Afro-Américains, les hispaniques et les Asiatiques ». Après avoir diffusé une publicité sur ce thème au Super Bowl, il a encore mis en avant sa réforme de la justice pénale, qui « offre une seconde chance à de nombreux anciens détenus ». Et sur la dizaine de personnes invitées par la Maison Blanche à son discours, six étaient afro-américaines ou hispaniques. Les élus ont notamment réservé une standing-ovation à une petite fille qui a décroché une bourse éducative et obtenu le droit de changer d’école – une réforme demandée par Donald Trump au Congrès.
Attaques contre les socialistes
Ces attaques étaient surtout destinées à Bernie Sanders et Elizabeth Warren, qui prônent une réforme éliminant les assurances santé privées au profit d’une offre publique. « Ils veulent imposer un contrôle socialiste de notre système de santé et détruire l’assurance privée de 180 millions d’Américains », a taclé Donald Trump.
Le débat fait rage dans la primaire démocrate entre les progressistes qui veulent supprimer le système actuel et les modérés, comme Joe Biden ou Pete Buttigieg, qui préfèrent proposer une option publique. Le locataire de la Maison Blanche a insisté : « Nous ne laisserons jamais le socialisme détruire notre système de santé. »
Une mise en scène pensée pour la télévision
Retour surprise d’un soldat venu surprendre sa femme, médaille remise par Melania Trump à l’animateur radio conservateur Rush Limbaugh, qui souffre d’un cancer, applaudissements pour l’opposant Venezuela Juan Guaido, invité d’honneur… Donald Trump a montré, en ancienne star de la télévision, qu’il savait mieux que personne mettre en scène un spectacle. Les démocrates, embourbés dans une primaire à couteau tiré, sont prévenus.
N.R.M
Le Social Democratic Front et d’autres partis politiques dénoncent des manœuvres de fraudes mises en place par les candidats du RDPC pour s’assurer de la victoire dans la commune de Douala 2e. Des manœuvres d’achat des électeurs.
Tout commence par une dénonciation d’un militant SDF menacé d’expulsion du quartier par son chef de quartier. C’est alors que les responsables des partis politiques en coalition dans l’arrondissement vont s’intéresser de plus près à la manœuvre. Des chefs de quartier et des chefs de bloc, sous les ordres des pontes du RDPC, procèdent au recensement et à l’identification des habitants qui seront électeurs pour les prochaines législatives et municipales du 09 février. Ces chefs à la solde du parti au pouvoir obligent les électeurs à faire des photocopies de leurs cartes d’électeur et d’y écrire ensuite leurs numéros de téléphone. Le RDPC propose en contre partie des rétributions financières. Des montants qui varient entre 2.000 fcfa et 5.000 fcfa par personne. Pour entrer en possession de son argent, il faut présenter les bulletins de vote des adversaires du RDPC. Preuve qu’on n’a pas inséré ces bulletins dans l’urne. Et donc que c’est le RDPC qui a été choisi. Ceux qui résistent fermement font l'objet d'intimidations de toutes sortes (chantage, menace d'expulsion des quartiers).
On peut lire dans le communiqué rendu public par le SDF : « La Coalition gagnante (Sdf, Udc, Andp, Pcrn et Upc dit des fidèles) condamne avec la dernière énergie ces manœuvres de fraude et actes d'intimidation qui rappellent la sombre histoire de la gestapo hitlérienne. La Coalition gagnante demande aux chefs de quartier et aux chefs de bloc de mettre un terme à ces pratiques illégales et pour ceux qui n'ont pas encore cédé, de ne point y participer au risque de perdre irréversiblement toute leur crédibilité auprès des populations qu'ils sont censés encadrer en toute impartialité. La Coalition gagnante appelle au demeurant les populations de Douala 2ème à ne point céder à la corruption programmée sur fond d'atteintes graves aux libertés fondamentales et à la démocratie. La Coalition gagnante tient à souligner qu'elle prendra ses responsabilités pour protéger le vote des électeurs à Douala 2ème et prend l'opinion nationale et internationale à témoin sur ce que le Rdpc à Douala 2ème sera responsable d'éventuels troubles à l'ordre public que ces pratiques totalement illégales et anti-démocratiques pourraient engendrer. »
Il faut rappeler qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle technique de fraude électorale. Les acteurs politiques proches du pouvoir y sont coutumiers. Au cours de son meeting donné il y a quelques jours à MAKAK, Cabral Libii dénonçait les mêmes manœuvres et mettait en garde les électeurs sur le danger de ce type de corruption et sur les conséquences pour le sous-développement de leur contrée.
Stéphane NZESSEU
Le montant a été dévoilé par le leader de cette formation politique, dans un tweet publié ce Mardi
« Juste à titre d'information, le PCRN a reçu au titre de l'appui financier public à la campagne électorale, la somme de 49 300 000 FCFA ».
Cabral Libii souhaite ainsi, selon ses proches « rester dans la même dynamique que celle qu’il a initié lors des présidentielles de 2018, parce qu’il est conscient que les questions d’argent dans ce pays sont très délicates et, le pas est souvent très vite franchi, lorsqu’il s’agit de le dénigrer et de lui coller des étiquettes qui n’ont rien à voir avec sa personnalité et la politique qu’il veut implémenter dans ce pays… ».
Dans la même logique, le Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a ajouté : « Cette somme ne représente que la moitié des cautions payées par le PCRN pour déposer les listes… ».
Jean Emmanuel Kengne, électeur se dit très admiratif : « Vous savez, j’ai 50 ans aujourd’hui et je n’ai pas honte de le dire mais après la déception de 1992, c’est en 2018 que j’ai à nouveau ressenti un intérêt certain pour la chose politique dans ce pays. Cabral Libii m’a convaincu et après avoir donné toutes les informations relatives à cet élan de cœur de ses concitoyens, il prouve une fois encore qu’il est un grand homme politique, un leader né, un homme qui malgré son jeune âge mérite que nous lui fassions confiance. Je suis très admiratif et, je suis certain, convaincu qu’il fera du bien à notre pays… ».
« Cabral Libii n’est pas un extra terrestre. Il est un Camerounais qui vit et connait nos réalités. Il se limite à répondre à nos aspirations, à ce que chacun de nous voulait voir comme homme politique dans ce pays qui regorge de richesses, des richesses dont se sont accaparés quelques individus. Si chaque homme politique, qui aspire à un poste électif avait agi comme lui, le Cameroun ne serait jamais tombé dans cette décrépitude totale. C’est donc normal à mon sens qu’il nous dise combien il a reçu et à la fin, nous savons qu’il va nous dire comment cet argent a été utilisé … », soutient Pierre Batcham – Electeur.
A titre de rappel, c’est le 28 Janvier dernier que Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration Territoriale avait annoncé le déblocage du financement public pour la campagne électorale, en vue des élections législatives et municipales qui auront lieu le 9 février 2020 au Cameroun. 1,7 milliard de FCFA, est le montant qui a été reparti aux partis politiques en lice pour ce scrutin. La moitié de cette somme, 850 millions de FCFA, a été débloquée pour la campagne, repartie au prorata des listes validées.
Nicole Ricci Minyem
Au cours de sa conférence de presse, puis de son meeting donné à Paris, le président du MRC a à plusieurs reprises demander la libération du journaliste Paul Chouta. Maurice Kamto l’assimile aux autres prisonniers politiques du MRC encore incarcérés dans les cellules de la prison centrale de Nkondengui.
Calixthe BEYALA dénonce dans sa réponse, l’empathie sélective du leader du MRC. Pour elle, Maurice Kamto a vu faire « son petit protégé » durant des mois et des mois sans rien dire. Elle pose des questions au patron du MRC, à savoir « où étiez-vous quand votre petit protégé m'insultait, appelait à me violer ? Où étiez-vous lorsque pendant un an, il n'a eu de cesse que de me calomnier ? Je n'ai pas entendu votre voix de président de quelque chose le ramener à l'ordre, lui dire que ce qu'il faisait n'était pas dans les normes. »
En l’assimilant à un prisonnier politique, le MRC induit qu’il y aurait une machine politique derrière la plainte déposée par Calixthe BEYALA. Ce que cette dernière dément. Elle s’en défend d’ailleurs « je vous dis en vérité, j'ai porté plainte, toute seule comme la grande Dame que je suis ! J'ai déposé ma plainte seule, sans être accompagnée d'un quelconque avocat et j'ai laissé la justice suivre son cours, sans jamais l'entraver d'une quelconque façon. Les reports sont dus aux turpitudes de vos propres avocats. (…) Non, Monsieur, aucun politique ne m'a aidée. De la même façon qu'un jour, seule, j'ai obtenu la condamnation de la France en France pour non représentation des minorités, j'ai obtenu au Cameroun que votre protégé réponde de ses crimes devant les tribunaux... D'ailleurs, vous le savez aussi bien que moi que certains de ceux que vous accusez de m'avoir aidée, sont ceux-là qui le payaient pour me calomnier »
Dans la suite de ses propos, l’écrivaine franco-camerounaise s’en prend frontalement à Maurice KAMTO. Pour elle, il est incapable de diriger un pays comme le Cameroun. Car dit-elle « un homme à la hauteur d'un dirigeant commencerait par condamner les injures, diffamations, insultes et calomnies à l'endroit d'une femme avant de parler d'autres choses. (…) vous avez une excellente stratégie, car tous les opposants qui perdent les élections en Afrique, s'en viennent faire un meeting à Paris, ça marche toujours et très bien. » De toute évidence, Calixthe BEYALA n’est pas du tout contente de la position partiale de Maurice KAMTO. Seulement il reste que Paul Chouta est à plus de huit mois d’incarcération pour un délit dont la peine maximale est de sept mois de prison. Ce qui laisse planer des doutes sur la qualité de la justice dont parle l’écrivaine.
Stéphane NZESSEU
Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun poursuit son périple. Il va à la rencontre de la diaspora camerounaise résidant au Canada. Ce sera à la faveur d’une conférence qu’il y donne le vendredi prochain.
Le passage historique de Maurice Kamto au Canada commence ce mercredi. Il est prévu que le président du MRC atterrisse dans l’après-midi de ce 05 février à l’Aéroport Pierre Elliot-Trudeau de Montréal. Où il sera accueilli par la grande communauté de camerounais vivant au canada.
Deux jours après, à l’invitation de l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM-UQAM), le professeur Maurice Kamto donne une midi conférence sous le thème « Le droit international et la décolonisation inachevée ». C’est ce vendredi 07 février 2020 dès 12 heures 30 et ce jusqu’à 14 heures au sein de cet institut universitaire. Le conférencier du jour interviendra avec ses multiples casquettes. Et l’organisation de cet évènement fait bien de rappeler que « le Professeur Maurice Kamto est un avocat, universitaire et ancien ministre délégué à la justice du Cameroun. Il dirige le principal parti d’opposition de ce pays depuis 2012. Membre et conseiller juridique de la délégation camerounaise à la conférence diplomatique de Rome pour la création de la Cour pénale internationale, il fut de 1999 à 2016 membre, puis président de la Commission du droit international des Nations Unies.
Le professeur Kamto est membre de plusieurs sociétés savantes en droit dont l’Institut de droit international. Il est membre du curatorium de l’Académie de droit international de La Haye qui en assure la direction scientifique. Fondateur de la Société africaine de droit international, il a représenté plusieurs États devant des tribunaux internationaux et a servi à titre d’arbitre à la Cour permanente d’arbitrage établie en vertu des conventions de La Haye de 1899-1907. » C’est donc fort de cette expérience et de ces compétences que l’homme de science et l’homme politique édifiera les jeunes canadiens.
Après cette conférence, le Président Maurice Kamto devrait se rendre au palais des Congrès de Montréal pour rencontrer la diaspora camerounaise. Ce sera l’occasion de leur rappeler les engagements qu’il a pris et qu’il continue à tenir pour leur épanouissement à l’étranger, mais aussi les mesures d’aménagement d’un retour serein au pays, pour y investir et autres. Un meeting qui de toute évidence va davantage renforcer la côte de cet homme politique auprès de la diaspora.
Stéphane NZESSEU
Le spécialiste de l’économie dit son observation de cette campagne électorale qui s’achève. Et pour lui, la note est claire : échec total.
Pour Dieudonné Essomba, cette campagne électorale est la plus amorphe de l’histoire politique du Cameroun. « Lorsqu’on voit la campagne électorale actuelle, on est étonné de son caractère terne, et en réalité, cette campagne est la plus terne, la plus molle et la plus inintéressante depuis la démocratie instaurée dans les années 1990. On peut trouver la première cause dans l’absence d’enjeu électoral du point de vue partisan. D'office, les élections sont pliées au regard de la grosse hégémonie du parti au pouvoir, puisque dans la meilleure des hypothèses, l’opposition ne pourrait s’en sortir tout au plus qu’avec le tiers des députés et des mairies. Ce n’est pas avec de telles situations qu’on suscite des passions. » Les raisons sont nombreuses. Au départ, les partis politiques ont accusé le financement des élections qui leur est parvenu quelques jours après le démarrage des différentes campagnes. Seulement, même après que cet argent soit mis à la disposition des candidats, on n’observa pas toujours d’effervescence autour des protagonistes de l’élection.
Il faut par ailleurs reconnaître que l’argument de la victoire avant la bataille du parti au pouvoir RDPC peut avoir complètement plombé les enjeux de cette élection. Dieudonné Essomba trouve une autre raison dans la particularité même des élections locales. « La vraie raison est que les politiciens n’ont pas compris le rôle fondamental de ces élections qui se présentent comme l’occasion de réaliser une véritable transition dans l’évolution du pays. Ils ne semblent pas avoir compris que la décentralisation ouvre une nouvelle ère et une nouvelle gouvernance de l’Etat qui devrait, si elle était menée avec sincérité, rebooster le Cameroun. »
A côté de ces autres raisons, il faut également pointer un doigt accusateur sur l’amateurisme poussée de nos politiciens. Selon l’économiste camerounais, « malgré tous les conseils avisés des experts, ils n’arrivent pas à intégrer qu’une campagne pour un poste exécutif comme la mairie, ce n’est pas les promesses spéculatives fondées sur la bonne volonté du Maire, comme si celui-ci était une divinité magique. C’est en réalité un exercice d’audit et de contre-audit politique de la gestion de la Commune, où les débats portent exclusivement sur les formes de gestion alternative du budget. Cela signifie que l’opposition doit montrer qu’avec le même budget que le sortant, et chiffres à l’appui également, elle aurait réalisé davantage. » Mais on assiste très rarement à ce type d’exercice. La plupart des candidats sont à faire des promesses électoralistes creuses et inintéressantes.
Mais tout n’est pas complètement perdu, il reste encore quelques heures aux différents candidats pour rectifier le tir.
Stéphane NZESSEU
Au cours de sa prise de parole lors du meeting tenu samedi dernier à Paris, le conseiller aux affaires économique de Paul BIYA et allié de Maurice KAMTO a annoncé une nouvelle ère sur le Cameroun.
Elle n’aura pas été longue, mais le message transmis en quelques minutes par Christian Penda EKOKA transporte encore aujourd’hui plusieurs de ceux qui l’ont suivi. Ce samedi 1er février à la Place de la République, le Président du Parti AGIR a invité les camerounais à ne plus avoir peur. « N’ayez plus peur » a-t-il martelé. Un message semblable à celui prononcé par le Très Saint Père le 22 octobre 1978 à la Place Saint Pierre de Rome, pour inaugurer son pontificat débutant. Déjà par cette phrase, le Pape Jean Paul II annonçait un nouveau vent qui soufflerait sur l’église catholique. Un vent rafraîchissant, une nouvelle manière de faire les choses. Et durant son règne il l’aura suffisamment démontré ; Il aura été le premier Pape à faire le plus grand nombre de voyage hors de l’Europe. Il va grandement contribuer à réconcilier les populations à la foi chrétienne catholique.
Ce message d’assurance, il va le redire en terre camerounaise lors de sa visite en Août 1985. Lors de cette visite le 10 Août 1985 à Yaoundé, le Saint Père qui venait pour la première fois dans un pays en pleine transition politique, du fait de la venue au pouvoir quelques années avant d’un nouvel homme Paul BIYA, va réitérer son message, « n’ayez pas peur ». Comme on peut s’en rendre compte, l’appel à ne plus avoir peur est très souvent l’augure d’un changement important dans le cours de l’histoire d’un homme ou d’un peuple. Et cela va de soi, car tout changement est en soi un risque. Car personne ne peut dire avec certitude de quoi sera fait le lendemain. En appelant les camerounais à ne plus avoir peur, Christian Penda EKOKA rajoute qu’un nouveau vent souffle sur le Cameroun. »
Ce nouveau vent se traduit par la prise de conscience générale qui gagne de plus en plus les citoyens camerounais. Penda EKOKA rappelle aux camerounais : « Nous vous avions dit qu’on ne léguera pas à nos enfants et à nos petits-enfants les combats de notre temps. Si on vous demande ce que vous ont apporté Maurice Kamto et Penda EKOKA, répondez qu’ils nous ont appris à être digne, à être debout, à être courageux, fier d’être camerounais, à être libre, ne pas être comme des reptiles, et à être solidaires. Car seuls les hommes et les femmes dignes peuvent réaliser de grande choses et se développer. On ne peut rien faire de grand avec la peur au ventre, la peur est dans l’autre camp. » Tout un projet politique.
Lire aussi : Meeting de Maurice Kamto à Paris : Nicolas Sarkozy ne cache pas sa colère
Stéphane NZESSEU
Le président du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) promet à l’électorat de cette circonscription, la création des emplois pour la jeunesse et la réalisation des projets d’envergure dans les domaines éducatif, hydraulique, sanitaire entre autres. Un meeting vient de se tenir au quartier Marouaré sous la bannière de Issa Tchiroma Bakary.
Pour les élections locales jumelées du 09 février prochain, le FSNC de Issa Tchiroma Bakary s’est donné pour principal cheval de batail dans la circonscription électorale de Garoua IIème, obtenir la majorité des suffrages aux municipales et législatives.
« Après dix ans, il faut dresser le bilan. Qu’a fait le parti qui était aux affaires pour les populations ? Je suis triste parce que ceux qui n’ont pas semé se préparent à récolter. Ils viennent acheter les voix des populations moyennant billets de banque et bières. Moi, je dis à la population prenez votre responsabilité en main », souligne le président du Front pour le salut national du Cameroun.
Il faut signaler que durant plus d’une heure, le président du FSNC a communié avec les militants et sympathisants de sa formation politique. « Il est temps pour vous d’oublier les tristes séquences du passé afin d’embrasser un présent où tous les habitants de Garoua IIème se sentiront plus épanouis », martèle en outre Issa Tchiroma Bakary.
Promesse
L’homme politique promet aux jeunes de Garoua IIème, la création de nombreux emplois et aux populations, la réalisation des projets sociaux d’envergure afin que celles-ci tournent définitivement la page de la pauvreté. Il les invite par ailleurs, à voter massivement les listes du FSNC le jour du double scrutin pour une victoire écrasante du parti aux législatives et municipales.
Innocent D H
« Le bilinguisme : un tremplin incontournable vers l’unité nationale, un fondement de la paix et de l’émergence du Cameroun ». C’est sous ce thème que se célèbre cette année au Cameroun la 15ème édition de la semaine nationale du bilinguisme, une thématique dont l’importance épouse le contexte de l’heure.
Dans les établissements scolaires primaires et secondaires, cette célébration est marquée depuis ce lundi par l’organisation de plusieurs activités. Il s’agit de la présentation des programmes intellectuels, culturels et artistiques à travers des élèves et enseignants qui s’expriment dans les deux langues officielles. Sont pris en comptent dans ces présentations, les sujets concernant l’éducation à la santé (VIH SIDA, la malaria, le choléra etc), la protection de l’environnement, l’éducation à la morale et à la citoyenneté, l’égalité du genre, l’accès à l’eau potable, la lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale. Tous ces aspects sont mis à l’étalage à travers des poèmes et récitations, des sketches, des chansons entre autres.
Importance
Les activités énumérées s’articulent autour du thème de cette édition de la semaine nationale du bilinguisme dont l'importance est visible. « Pour impulser le développement du Cameroun, il est important de maîtriser le français et l’anglais qui sont un héritage historique pour le pays. Le bilinguisme permet de consolider l’unité nationale, le vivre ensemble et la paix », explique Florence Manchang, inspectrice pédagogique régionale de l’enseignement et de la promotion du bilinguisme pour la région du Nord, qui tente un décryptage de ce thème.
Contexte
Dans un contexte marqué ces derniers temps par l’escalade des violences et la dépravation des mœurs en milieu scolaire, le bilinguisme se présente comme un outil majeur de sensibilisation. « Pendant cette semaine nous nous donnons également pour devoir de faire savoir aux élèves en français et en anglais qu’ils ne doivent pas se considérer comme des étrangers à l’école, ils doivent être disciplinés et éviter des abus. Très souvent, c’est la mauvaise utilisation de l’internet et la prise des stupéfiants qui détournent les élèves au détriment de leurs études », ajoute Florence Manchang.
Conseils
Il est donc nécessaire pour la société camerounaise en général et les jeunes en particulier d’utiliser le bilinguisme pour un avenir radieux et responsable. « Aujourd’hui, l’anglais et le français s’imposent à tous. C’est désormais difficile par exemple pour un Camerounais qui ne maîtrise pas les deux langues de pouvoir s’insérer sur le marché de l’emploi, d’où l’urgence de se mettre à l’école du bilinguisme », conseille l’inspectrice régionale.
Pendant une semaine d’activités, il est donc question pour la communauté éducative d’éveiller les consciences sur la place fondamentale qu’occupe l’usage du français et de l’anglais dans la vie des citoyens camerounais. La semaine nationale du bilinguisme prend vendredi, 07 février 2020 avec la célébration de 18ème édition de la journée.
Innocent D H
Le président américain n’a pas manqué de commenter l’impossibilité pour le camp démocrate de publier le résultat des primaires dans l’Etat de l’Iowa, qui lance traditionnellement la bataille pour la Maison-Blanche.
Le président américain a affiché un comportement moqueur ce Mardi matin, sur ce que certains ont qualifié de « désastre absolu » des primaires démocrates dans l’Iowa, première étape du processus visant à désigner son adversaire.
« Rien ne fonctionne, exactement comme lorsqu’ils dirigeaient le pays », a tweeté le locataire de la Maison-Blanche face à l’incapacité des organisateurs à publier les résultats. « La seule personne qui peut revendiquer une très grande victoire dans l’Iowa la nuit dernière est Trump », a-t-il ajouté.
Une entrée en matière loupée
Après un an de campagne et des millions dépensés par les candidats démocrates dans l’Iowa, première étape des primaires pour la Maison-Blanche, le parti restait incapable mardi de publier le moindre résultat.
Un ratage technique préjudiciable qui prive les candidats de l’élan créé habituellement par ce vote, qui lance les primaires depuis les années 1970. Les journaux américains ne pouvaient afficher sur leurs unes mardi aucun vainqueur, et l’actualité politique se détournera vite sur le discours sur l’état de l’Union que prononcera le président républicain au Congrès mardi soir, avant son acquittement prévu Mercredi au Sénat dans son procès en destitution.
Remplissant le vide, deux candidats ont clamé victoire en attendant le succès : le sénateur Bernie Sanders, qui était en tête lors des sondages et avait failli remporter l’Iowa contre Hillary Clinton il y a quatre ans et le jeune ex-maire modéré Pete Buttigieg.
Des « incohérences » dans les chiffres
L’ancien vice-président de Barack Obama, Joe Biden, semblait lui avoir réalisé une contre-performance, selon les résultats de quelques grands bureaux de vote, et une estimation publiée par le camp Sanders.
Le parti démocrate de l’Iowa a justifié la retenue des résultats en parlant des incohérences dans les chiffres. Ils ont en outre laissé entendre qu’ils veulent absolument s’assurer de la fiabilité des données. Par ailleurs, d’aucuns pensent que l’application utilisée par les responsables des 1.700 bureaux de vote est mise en cause dans de nombreux témoignages.
Il faut rappeler qu’aux premières de la matinée, le parti démocrate a assuré que le logiciel utilisé pour compiler les résultats n’avait ni été piraté, ni victime d’un crash comme l’avançaient certains médias et la campagne de Joe Biden. Les organisateurs ont d’ailleurs procédé à des vérifications pour assurer un « contrôle qualité » après des irrégularités.
N.R.M
Une semaine après son accouchement une maman de 17 ans revenue dans ce centre hospitalier pour entrer en possession de l’extrait de naissance de son bébé le voit enlever par une inconnue.
Cette dernière a réussi à tromper la vigilance de tous en faisant croire qu’elle se sent très mal et n’est pas en mesure de se chercher quelque chose à manger, alors que l’heure de la prise de ses médicaments était proche.
Elle s’est donc rapprochée de la jeune dame et lui a remis cinq cent francs, la suppliant de lui rendre ce service. Elle a fait croire à la mère de l’enfant qu’elle pouvait lui confier son bébé sans crainte en arguant que ce n’est pas prudent de se balader ainsi avec un nourrisson.
Le bébé lui est confié et, lorsque la maman revient, elle ne retrouve ni la femme encore moins le nouveau né. Elle jette un regard autour d’elle, croyant que la malade a cherché un abri ou alors, qu’elle se trouve dans une salle de soins. Malheureusement, il n’en n’est rien. Elle cherche à se renseigner auprès des autres malades mais personne n’est en mesure de lui dire quoi que ce soit.
Elle est dès lors obligée de se rendre à l’évidence. Il s’agissait en fait un scénario mis en place par la kidnappeuse et, qui visiblement avait réussi à mettre sur pied, un plan avant de se rendre dans cet hôpital.
L’adolescente dont le bébé était à peine âgé d’une semaine aura été pour elle, une cible parfaite. Elle a certes mis au monde un bébé mais, le film de l’évènement, tel que raconté par les témoins démontre que la voleuse d’enfants a eu en face d’elle, une jeune fille encore naïve et qui a juste réagi comme toute personne voulant rendre service à un aîné.
De plus, l’un des témoins de la scène aurait affirmé que le fait de voir les deux femmes converser ensemble a donné l’impression qu’il s’agissait d’une maman, de sa fille et de leur nouveau né.
Pour l’instant, les éléments de la police judiciaire et ceux des forces de sécurité ont ouvert une enquête et la mère de 17 ans espère encore qu’on va lui annoncer cette nouvelle. Celle qui viendra mettre un terme au cauchemar dans lequel son bon cœur l’a plongé depuis plusieurs jours. Elle a perdu son bébé juste parce qu’elle a voulu rendre service à une personne qui semblait en avoir besoin.
Et si jamais elle se trouve en face d’une personne qui aura véritablement besoin d’aide et qu’elle ne se sent pas en mesure de lui apporter son soutien, à qui va revenir le tort ?
Nicole Ricci Minyem
Ces 172 fonctionnaires sont soupçonnés de percevoir des salaires frauduleux consulaires.
Après la phase de sensibilisation, le Ministère des Finances sévit déjà. 172 fonctionnaires viennent d’être suspendus du fichier solde de l'Etat. Lesdits agents de l’Etat ont touché plus que ce qui leur revenait comme salaire. Leur salaire avait été multiplié par un indice de correction comme pour des personnes qui travaillaient hors du pays. La découverte a été faite grâce à l’opération de Comptage physique du personnel de l’État (COPPE). Elle a été initiée par Louis Paul Motaze dès son arrivée à la tête du département ministériel suscité.
« En ce qui concerne l’assainissement du fichier solde, les résultats de l’opération de toilettage du fichier solde “consulaire” devront entraîner inéluctablement la suspension de 172 agents publics du fichier, pour des économies de l’ordre de 3,169 milliards de FCFA par an, et pour près de 34 milliards FCFA à recouvrer », peut-on lire dans une note du Ministère des Finances.
Il faut rappeler que pour le cas de salaire payé au taux consulaire, le Ministre Louis Paul Motaze par voie de correspondance avait saisi son homologue Lejeune Mbella Mbella du Ministère des Relations extérieures. Dans cette correspondance, le Minfi faisait remarquer au Minrex qu’il y a une « présomption de détournement des deniers publics au moyen d’attribution frauduleuse des salaires au taux extérieur accordés à certains personnels réels ou fictifs de l’État ».
Il convient de rappeler aussi que le Minfi toujours dans le cadre du Coppec, a donné un délai de trois mois aux fonctionnaires qui sont en situation d’irrégularité pour se mettre en règle. faute de quoi, ils seront suspendus du fichier solde de l’Etat. Près de 8000 fonctionnaires étaient visés par l’interpellation du Ministre.
Le document sorti le 20 janvier dernier par le Minfi indiquait que « les actes de 7 855 pensionnés du Fichier actuel n'ont pas pu être retrouvés ; ce qui fait douter de la légitimité des droits qu'ils continuent de percevoir ». Aussi afin de limiter le contentieux qui pourrait découler de la suspension directe du paiement desdites pensions, les intéressés sont priés de bien vouloir déposer impérativement une copie de l'acte leur attribuant la pension, au plus tard le vendredi 20 mars 2020.
Lire aussi : MINFI : Les fonctionnaires irréguliers disposent de trois mois pour clarifier leur situation
Liliane N.
C’est une mesure qui vient s’ajouter à celles qui ont été prises par le Ministère de la Santé.
Jusqu’ici, le Cameroun par le biais du Ministère de la Santé appelait les populations à faire preuve de vigilance. Et dans les mesures de prévention de la maladie du Coronavirus qui fait rage en Chine à l’heure actuelle, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé (Minsante), a demandé aux camerounais entre autres de bien se laver les mains régulièrement, se couvrir le nez et la bouche pour éternuer, bien cuire les viandes. Le Coronavirus évoluant dans les autres pays, et le Cameroun faisant partie des pays sur lesquels plane le risque de contamination, les autorités ont décidé de mettre en place un numéro vert. C’est le 1510. Ledit numéro doit servir pour alerter en cas de situation douteuse au coronavirus (NCoV) d’origine chinoise.
Le Cameroun continue donc à prendre ses dispositions pour contrer et barrer la voie au Coronavirus dans son territoire. D'ailleurs le 2 février 2020, sur son compte Twitter, le Dr Malachie Manaouda a fait un tweet dans lequel, il indiquait que les réflexions pour empêcher l’entrée de la maladie au Cameroun se poursuivent. « Le Gouvernement continue d'affiner sa préparation et demande à tous, de renforcer l'observance des règles usuelles d'hygiène. Bon dimanche à tous et que Dieu bénisse le Cameroun », peut-on lire dans le tweet.
Il faut noter que toujours dans l’optique d’empêcher que le Cameroun entre dans la liste des pays contaminés par le Coronavirus, dans les aéroports, il se fait aujourd’hui des contrôles au thermomètre laser. Le Minsante avait indiqué que la surveillance renforcée entre autres au niveau des postes de santé des frontières aéroportuaires et portuaires. Toutefois, il convient de noter qu'un camerounais vivant en Chine a contracté le Coronavirus. Il est sous soins et selon les autorités de Chine, il répond bien au traitement.
Liliane N.