Au cours de sa prise de parole lors du meeting tenu samedi dernier à Paris, le conseiller aux affaires économique de Paul BIYA et allié de Maurice KAMTO a annoncé une nouvelle ère sur le Cameroun.
Elle n’aura pas été longue, mais le message transmis en quelques minutes par Christian Penda EKOKA transporte encore aujourd’hui plusieurs de ceux qui l’ont suivi. Ce samedi 1er février à la Place de la République, le Président du Parti AGIR a invité les camerounais à ne plus avoir peur. « N’ayez plus peur » a-t-il martelé. Un message semblable à celui prononcé par le Très Saint Père le 22 octobre 1978 à la Place Saint Pierre de Rome, pour inaugurer son pontificat débutant. Déjà par cette phrase, le Pape Jean Paul II annonçait un nouveau vent qui soufflerait sur l’église catholique. Un vent rafraîchissant, une nouvelle manière de faire les choses. Et durant son règne il l’aura suffisamment démontré ; Il aura été le premier Pape à faire le plus grand nombre de voyage hors de l’Europe. Il va grandement contribuer à réconcilier les populations à la foi chrétienne catholique.
Ce message d’assurance, il va le redire en terre camerounaise lors de sa visite en Août 1985. Lors de cette visite le 10 Août 1985 à Yaoundé, le Saint Père qui venait pour la première fois dans un pays en pleine transition politique, du fait de la venue au pouvoir quelques années avant d’un nouvel homme Paul BIYA, va réitérer son message, « n’ayez pas peur ». Comme on peut s’en rendre compte, l’appel à ne plus avoir peur est très souvent l’augure d’un changement important dans le cours de l’histoire d’un homme ou d’un peuple. Et cela va de soi, car tout changement est en soi un risque. Car personne ne peut dire avec certitude de quoi sera fait le lendemain. En appelant les camerounais à ne plus avoir peur, Christian Penda EKOKA rajoute qu’un nouveau vent souffle sur le Cameroun. »
Ce nouveau vent se traduit par la prise de conscience générale qui gagne de plus en plus les citoyens camerounais. Penda EKOKA rappelle aux camerounais : « Nous vous avions dit qu’on ne léguera pas à nos enfants et à nos petits-enfants les combats de notre temps. Si on vous demande ce que vous ont apporté Maurice Kamto et Penda EKOKA, répondez qu’ils nous ont appris à être digne, à être debout, à être courageux, fier d’être camerounais, à être libre, ne pas être comme des reptiles, et à être solidaires. Car seuls les hommes et les femmes dignes peuvent réaliser de grande choses et se développer. On ne peut rien faire de grand avec la peur au ventre, la peur est dans l’autre camp. » Tout un projet politique.
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Stéphane NZESSEU