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Le président de l’UDC vient de rendre l’âme. Et la question que plusieurs observateurs se posent est celle de savoir si son parti politique ne va pas s’éteindre avec lui. Singulièrement, quels pourraient être les lendemains politiques dans le département bastion de l’UDC ?

 

L’homme qui vient de s’éteindre a su illuminer le département du NOUN par sa lumière. Son esprit d’homme libre et indépendant a engendré dans ces localités du Cameroun des hommes et des hommes et des femmes qui ont une pleine conscience des enjeux politiques. L’intellectuel raffiné qu’il a été a su éveiller les consciences et affiner au fil des années la capacité pour les populations de la contrée à prendre leur destin politique en main. Un héritage qu’il faudra consolider et pérenniser. Ce qui n’est pas une mince affaire.

C’est un acquis aujourd’hui dans le NOUN, la culture politique des citoyens du département est en construction. C’est sur la bonne voie. Seulement, les luttes politiques entre l’UDC et le RDPC dans le NOUN étaient la face visible d’autres luttent qui couvaient. Notamment, le conflit de succession entre deux familles qui revendiquent le trône des « NJOYA ».

Mais aussi, une lutte entre ceux qui se disent intellectuel et les traditionalistes, une lutte entre les partisans de la République et ceux qui font complète allégeance au Royaume que dirige la famille Mbouombo NJOYA. Face à ces crises multiples, Adamou Ndam NJOYA incarnait la figure majeure qui s’oppose au ROI et à son système hégémonique RDPC.

C’est lui qui a su mener la résistance. Cette résistance qui a pu apporter un certain équilibre des forces politiques dans la région. Il a porté sur lui et payé le prix des conflits entre la Mairie et la députation UDC et l’administration et la Royauté RDPC. Maintenant qu’il n’est plus, la question qui vient est celle de savoir qui pourra le remplacer ?

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On a vu lors des dernières élections municipales et législatives, Tomaïno Ndam NJOYA être sur le terrain pour mobiliser les troupes. Elle qui a toujours accompagnée son époux aux différentes responsabilités politiques auxquelles il a souvent été responsabilisé. Mais dans un environnement culturel où la femme n’a pas toujours les premiers rôles, Madame Ndam NJOYA aura d’abord à remporter le combat de son acceptation comme femme leader devant les hommes dans un environnement où son époux est absent.

L’autre visage bien connu de l’UDC c’est bien Cyrille Sam Mbacka. Il existe bien d’autres figures susceptibles de reprendre le flambeau, mais aurait-il le même aura que le De Cujus. De toute évidence, le départ de Ndam NJOYA Adamou aura des conséquences sur la configuration politique dans le département du Noun.

 

Stéphane NZESSEU

C’est le constat contenu dans un rapport de l’OMS sur le coronavirus. Mais chose curieuse, dans le matraquage médiatique en cours, personne ne veut relayer ce type d’informations certainement parce que ça ne sert pas les intérêts propagandistes de terreur.

 

C’est l’ombre de ce qui est présenté jusqu’ici par les médias occidentaux. Le mot d’ordre semble d’imprégner la population mondiale d’une grande terreur. Lorsque les médias nationaux et internationaux créent la psychose au sein des populations, ils utilisent les chiffres du nombre des morts. Or au même moment, ils sont des milliers de malades qui guérissent de cette maladie sans même aller dans un centre de santé pour certains.

Effectivement, on guérit du nouveau coronavirus. Le coronavirus se soigne comme on guérit de nombreuses maladies respiratoires infectieuses. Au jour d’aujourd’hui, ils sont plus de 80.573 cas confirmés en Chine. Selon ce bilan on compte déjà près de 3.097 mots. Mais ce que les statisticiens ne donnent jamais comme chiffre, c’est le nombre de ceux qui se sont relevés. Si l’on s’en tient aux chiffres de l’OMS qui font savoir que la létalité de la maladie est de l’ordre de 02% à 03%, on peut se faire une idée. Et se dire que plus de 70 000 malades se sont relevés sain et sauf et ont regagnés leurs domiciles.

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Selon Philippe Brouqui, de l'IHU (Institut hospitalo-universitaire) Méditerranée Infection de Marseille, réagissant sur France Info : « Les guérisons sont même l'immense majorité des cas. Le taux de létalité du nouveau coronavirus est aujourd'hui évalué autour de 2 ou de 2,2%, contre 4% ou 5% au début de l'épidémie. Les moyens de diagnostic progressent, ce qui a pour effet d'augmenter le nombre de cas confirmés. Il est donc probable que le taux de mortalité diminue encore, car on découvre de plus en plus de cas. Le nombre de patients guéris devrait donc rapidement progresser dans les prochaines semaines. ». « La prise en charge est similaire aux autres infections de ce type, avec des traitements symptomatiques pour réhydrater les malades et faire tomber leur température ».

En cas de surinfection bactérienne, ce qui peut arriver avec ce type de maladies à virus, un traitement antibiotique peut également être administré. Il est aussi possible d'apporter aux patients un supplément d'oxygène. L'infection peut être responsable d'une pneumopathie et les cas sévères peuvent nécessiter des soins intensifs, afin de contrôler les fonctions vitales et de permettre au patient de passer le cap de la maladie. Il convient d'ajouter que certains profils sont davantage à risque que d'autres, comme les personnes âgées ou souffrant de maladies comme le diabète, l'hypertension ou des pathologies coronariennes.

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Stéphane NZESSEU

 

 

Quelques heures après l’assassinat lâche de deux gendarmes, d’un policier, d’un enseignant et de plusieurs autres civiles dans cette ville du département des Bamboutos – Ouest Cameroun, voici le message délivré par le ministre de la Communication

 

« Le Gouvernement de la République porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que la 35ème Edition de la Journée Internationale de la Femme a été célébrée au Cameroun avec ferveur et une remarquable mobilisation de la Nation tout entière, le dimanche 08 Mars 2020, en dépit de l’attentat perpétré à Bamenda, par les rebelles sécessionnistes, non loin de la tribune officielle, et de l’attaque terroriste d’une grande ampleur dont a été victime la ville de Galim, dans le Département des Bamboutos, Région de l’Ouest, dans la nuit du Samedi, 07 Mars 2020, aux environs de 19 heures 30 minutes.

S’agissant tout d’abord de l’attentat de Bamenda, le Gouvernement informe l’opinion, que c’est vers 10 heures, dans le vif des manifestations festives à la place des cérémonies de la ville de Bamenda, que des terroristes sécessionnistes ont actionné un engin explosif improvisé à une centaine de mètres de la tribune officielle. L’explosion télécommandée à distance, a semé l’émoi et la désolation parmi les participants aux festivités du 08 Mars 2020.

Au total, le bilan de cet attentat fait état d’un militaire tué et sept blessés graves, dont cinq (04) militaires, deux (02) Fonctionnaires de la Police et un  (01) Civil.

Sur Très Hautes Instructions du Président de la République, Son Excellence Paul Biya, Chef des Forces Armées, tous les blessés ont été évacués par voie aérienne à l’Hôpital Général de Douala et ont immédiatement été pris en charge.

 

En ce qui concerne l’attaque terroriste de Galim, il convient d’indiquer que les assaillants lourdement armés, évalués à près d’une cinquantaine d’individus relevant des hordes terroristes sécessionnistes, en provenance de la Région du Nord-Ouest, sont entrés à Galim, dans une caravane motorisée qui s’est dirigée à dessein, sur les sites abritant la Brigade Territoriale de Gendarmerie et le Poste de Sécurité Publique de l’Arrondissement de Galim.

Les violentes attaques qui s’en sont suivies contre les éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité, lesquels ont promptement riposté, pour repousser les assauts et protéger leurs unités respectives, se sont soldées par des pertes en vie humaine au sein des Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité et parmi les populations civiles. Au total, quatre éléments de nos Forces ont été tués, dont deux Gendarmes et deux Fonctionnaires de la Police abattus.

Poursuivant leur abominable besogne, les terroristes sécessionnistes ont également assassinés quatre personnes civiles, dont un compatriote garde-à - vue dans la Chambre de Sûreté de la Brigade de Gendarmerie de Galim et trois concitoyens rencontrés fortuitement par ces individus déshumanisés, après les deux attaques perpétrées dans cette localité.

Le Gouvernement condamne avec fermeté ces actes ignobles, perpétrés par des criminels dont le seul objectif est de semer le chaos pour servir des intérêts égoïstes, et transmet aux familles des victimes militaires et civiles les sincères condoléances du Président de la République, Chef des Forces Armées, ainsi que le réconfort du peuple camerounais tout entier aux blessés.

 

Par ailleurs, au regard de l’étendue des dégâts causés par les terroristes sécessionnistes, les Forces Nationales de Défense et de Sécurité ont lancé une opération de ratissage de la zone et des dispositions ont été prises pour une sécurisation renforcée de la localité de Galim.

C’est le lieu de souligner que ces attentats particulièrement odieux, surviennent au moment où le Président de la République, est résolument engagé, avec le soutien ardent du peuple camerounais et des partenaires du Cameroun, de bonne volonté, pour la résolution définitive de la crise dans les deux Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, avec notamment, la mise en œuvre active des recommandations du Grand Dialogue National.

En conséquence, le Gouvernement camerounais dénonce le silence des Organisations Non Gouvernementales et autres acteurs de la communauté internationale, face à cette cruauté des bandes terroristes sécessionnistes,  dont les commanditaires continuent du reste, de bénéficier du soutien et de la protection de certains partenaires internationaux.

Le Gouvernement de la République appelle les pays amis et partenaires internationaux du Cameroun à réprouver avec une égale détermination ces attaques terroristes dont est victime le peuple camerounais. Il les invite à prendre, dans le cadre de leurs compétences respectives, toutes les mesures de droit contre ces ennemis de la paix qui entretiennent la situation d’insécurité dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et dont certains résident à l’étranger.

Enfin, le Gouvernement exhorte les Forces Nationales de Défense et de Sécurité à poursuivre leur mission républicaine de protection des institutions et des populations, pour que force demeure toujours à la loi, et leur réitère la très haute  confiance du Président de la République, Chef des Forces Armées, ainsi que le soutien de la Nation tout entière ». /-

 

N.R.M

 

Des images et vidéos insoutenables suscitant un dégoût indescriptible qu’on n’a pas le courage de regarder jusqu’à la fin circulent sur la toile depuis Mercredi la mettant en ébullition

 

L’homosexualité est légalisée dans ce pays dont ce n’est pas la seule tare et de plus en plus, le mariage gay se transporte au sein de certaines « églises » et pis encore entre des pasteurs.

 

Des autorités morales sensées enseigner les lois et préceptes de la Bible qui indiquent clairement que dans la maison de Dieu, seuls les mariages entre hommes et femmes sont acceptés. Et pourtant ! John Maierepi et Paul Mwaura se sont dit oui devant Dieu et devant un parterre d’invités composés essentiellement de leurs partisans et de la communauté LGBT. Après l’officialisation de leur relation, les « heureux » élus ont déclaré comme pour justifier cette aberration que : « L’orientation sexuelle est innée, non choisie et immuable ».

 

Sur les réseaux sociaux tous les avis sont concordants : il s’agit de crime contre nature

 

D’autres ajoutent qu’il s’agit d’une déviance et « assurément, la fin du monde est proche »

 

Au nombre des personnes qui condamnent cette relation contre nature, on compte des Camerounais qui au-delà de vouer aux gémonies « cette paire ou ce couple », on ne sait comment nommer cela ajoutent que ce sont des gens comme ceux là qui sont de connivence avec des assoiffés de pouvoir qui entendent légaliser « cette histoire » dans cette Afrique  en miniature

 

Lexus Afomo : « Vous vous souvenez certainement que même notre Président de la République n’a pas voulu nommer cela lorsque la question lui a été posée. Nous sommes des Bantous et nos us et coutumes ne peuvent jamais admettre ce type de déviance. Par ailleurs, c’est interdit par notre constitution…On ne le dit pas assez mais il est important de relever ceux qui financent la guerre qui sévit dans les régions du Nord et du Sud Ouest veulent en plus de tout le reste imposer l’homosexualité au Cameroun et vous comprendrez d’où viennent certains financement ».

 

Claire Ndouga « Vous trouverez certainement curieux qu’une femme parle ainsi mais comment a t- on pu convaincre les Africains que la polygamie est une anormalité et l’homosexualité un choix qu’il faut comprendre et défendre. Ce sont ces mêmes malades qui pratiquent l’échangisme. Alors, il est important pour nous Camerounais surtout de barrer la voie à tous ceux qui veulent imposer l’homosexualité chez nous. Ils financent les terroristes, de prétendues ONG font des rapports erronés sur notre pays juste pour imposer toute l’abjection qui les caractérise. Moi en tant que femme, je préfère être la deuxième voire la troisième épouse d’un monsieur, que d’aller vers une autre femme de manière intime… ».

 

 

Nicole Ricci Minyem       

Ce processus est appelé « dégagement gazeux », selon les résultats d’une étude scientifique de l’Université de Yale, publiée dans la revue Science Advances  

 

Ils peuvent infiltrer les pièces bien ventilées en se déposant sur les vêtements, la peau et les cheveux des individus puis ils s’évaporent lentement dans le temps.

 

Les résidus de fumée, nommés « fumée tertiaire », peuvent occasionner du « tabagisme ultra-passif ». En plaçant un dispositif de prélèvement high – tech  dans les conduits d’évacuation d’air d’un cinéma en Allemagne où il est interdit de fumer depuis quinze ans, les scientifiques ont établi que la « fumée tertiaire » exposait les spectateurs à un « tabagisme ultra-passif » équivalent à entre une et 10 cigarettes, selon les substances. Sur quatre jours, les niveaux de 35 produits chimiques liés au tabac ont augmenté lorsque des spectateurs entraient dans le cinéma. Cela inclut des composés chimiques pouvant provoquer le cancer, comme le benzène et le formaldéhyde.

 

Des effets intenses

 

Les effets étaient particulièrement intenses lors de la projection de films pour adultes, comme « Resident Evil ». Selon les auteurs de l’étude, cela pourrait être lié au fait que ces films attirent un public plus âgé, ayant plus de chances d’avoir été exposé à de la fumée de tabac.

 

« Nos travaux établissent qu’il y a un dépôt substantiel de composants de 'fumée tertiaire' par des personnes au sein d’un vrai environnement intérieur non-fumeur », a déclaré Drew Gentner. Il a reconnu que déterminer le niveau précis de risques sanitaires pour les individus était au-delà du champ de l’étude actuelle et pouvait dépendre d’une variété de facteurs, notamment la fréquence de l’exposition aux produits chimiques et la proximité des personnes de la source d’émission de ces polluants.

 

Le tabagisme passif classique, lié à la fumée dite « secondaire », a été étudié depuis des décennies. Il augmente les risques de problèmes cardiaques et de cancer des poumons, bien que le niveau de risques exact ait été contesté par des études récentes.

 

Le tabac

 

Il s’agit d’un produit psychotrope  manufacturé élaboré à partir de feuilles séchées de plantes de tabac commun. L'usage du tabac s'est largement répandu dans le monde entier à la suite de la découverte de l'Amérique. Sa commercialisation est souvent un monopole d'État et soumise à des taxes qui varient fortement selon les pays.

 

Le tabac génère une forte dépendance  et sa consommation  est responsable de près de 6 millions de décès par an dans le monde dont 600 000 sont des non-fumeurs exposés à la fumée (tabagisme passif).  De nombreuses maladies sont liées au tabagisme (maladies cardiovasculaires et cancers,  entre autres).

 

 

N.R.M

Une odeur pestilentielle, puis plus rien. Ces dernières semaines une nouvelle technique pour commettre des violences s’est diffusée dans tout le pays : le gazage à l’aide d’un mystérieux gaz asphyxiant.

 

Selon 20 Minutes Monde, plus de 650 incidents ont été recensés, si bien que l’ambassade des Etats - Unis a formellement mis en garde des concitoyens. A Lusaka, capitale zambienne, une jeune femme se trouve devant sa télévision lorsque soudain, une odeur âcre et puissante l’a prise à la gorge. « Elle a juste eu le temps de voir quatre hommes s’enfuir », raconte son frère sous couvert d’anonymat. « L’odeur était si forte qu’elle s’est évanouie. Ils avaient diffusé un produit chimique par le trou de la serrure… » Surpris par le sursaut de leur victime, les malfaiteurs ont détalé sans demander leur reste.

 

Des lynchages pour punir ces attaques

 

Incommodée, la jeune femme a été conduite à la clinique la plus proche. « Là-bas, il y avait au moins 40 personnes », se souvient son aîné, « toutes se plaignaient d’avoir été gazées ». Cette nuit-là, le township de Chawama a rejoint la longue liste des cibles de gangs criminels qui, depuis plusieurs semaines, sèment la zizanie dans toute la Zambie en attaquant leurs cibles à grands jets de gaz asphyxiant.

 

Ces violences ont suscité de vives réactions de la part des populations qui, dans de nombreux cas, se sont fait justice en lynchant leurs agresseurs présumés. Selon le dernier bilan diffusé par la police cette semaine, les attaques au gaz et, surtout, les représailles qu’elles ont suscitées se sont soldées par au moins 50 morts. Au total, les forces de l’ordre ont recensé dans le pays plus de 650 incidents directement liés aux « gazages ».

 

Des « ennemis » bientôt « écrasés et enterrés »

 

Les premiers cas ont été rapportés en décembre dans le nord du pays, en plein cœur de la fameuse « Copperbelt », siège des principales mines de cuivre du pays. A l’époque, plusieurs personnes ont été aspergées d’un gaz asphyxiant et au moins une d’entre elles assassinée dans la foulée puis vidée de son sang. Témoins et policiers évoquent alors la piste de meurtres rituels. La technique du « gazage » a fait tache d’huile dans toute la Zambie, reprise par des braqueurs plus « classiques » qui asphyxient leurs victimes avant de les détrousser.

 

Cette vague criminelle inédite a suscité des ripostes débridées et violentes. Comme le mois dernier à Zingalume, un township de la capitale, où une foule d’hommes en colère a battu à mort un « gazeur » présumé. Pour calmer les esprits, le président Edgar Lungu a ordonné le mois dernier le déploiement de l’armée dans Lusaka. Vendredi encore, il a profité d’un discours devant le Parlement pour dénoncer et mettre en garde les auteurs de « gazages », qualifiés « d’ennemis du peuple ». « Bientôt, ils seront écrasés et enterrés », a-t-il promis.

 

Le poison de la peur

 

« Le gouvernement sait que des chefs traditionnels, religieux ou de la société civile ont ordonné, directement ou indirectement, ces attaques », a pointé du doigt le président, sans livrer plus de détails. En l’absence de certitudes, le gouvernement agite aussi la piste politique. Le mois dernier, la vice-présidente Inonge Wina a évoqué des « crimes terroristes » visant à « déstabiliser le gouvernement, troubler l’ordre public et faire peur à la population ».

 

Ces dernières semaines, la police a déféré devant les tribunaux une vingtaine de « gazeurs » présumés. Leur identité n’a pas été révélée et leurs motivations restent pour l’heure très… fumeuses. « Nous avons fait d’importants progrès », s’est contenté d’indiquer le chef de la police, Kakoma Kanganja.

 

En attendant, le poison de la peur des attaques continue à flotter dans tout le pays. L’ambassade des Etats-Unis a formellement mis en garde ses citoyens contre les « gazages » et la police zambienne recommande aux églises évangéliques de renoncer à leurs veillées nocturnes. Quant aux écoles privées du pays, elles n’hésitent plus à fermer leurs classes à la moindre rumeur.

 

 

N.R.M

La célébration de la 35ème édition de la Journée internationale de la Femme s’approche à grand pas. Dans la région du Nord où certaines femmes font encore face à plusieurs formes de violences, les efforts des pouvoirs publics notamment du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) sont notés à divers niveaux. 

 

Selon les statistiques communiquées par la délégation régionale de Promotion de la Femme et de la Famille du Nord, plus de 1.000 cas de violences ont été enregistrés dans la région en 2019. « La femme du Nord fait face aux violences psychologiques, culturelles, morales, physiques, des divorces abusifs, des problèmes liés à l’héritage. Beaucoup de nos femmes continuent d’être expulsées de leur domicile conjugal après le décès de leur époux ou alors n’ont droit à aucun bien que le mari a laissé. Ce sont des femmes qui cultivent à des parcelles qu’elles louent ou alors appartenant à des hommes. La femme est toujours obligée de tendre la main à un homme », décrie madame Abdoulaye Amoa née Aouda, délégué régional. 

Les pouvoirs publics et ses partenaires

Dans cette région où certaines pratiques socio-culturelles néfastes continuent à porter atteinte à l’intégrité de la Femme, la riposte du Minproff avec l’appui de ses partenaires est proportionnelle aux violences perpétrées. Outre les aides et secours apportés quotidiennement aux femmes vulnérables dont les veuves qui ont bénéficié de 100 projets et micro-projets l’année dernière, 06 centres de promotion de la femme et de la famille auxquels se greffent deux centres privés dans le Nord sont opérationnels sous l’encadrement du Minproff. Objectif tordre le cou aux violences économiques dont sont victimes les femmes dans le Nord. « Les offres de formation dans ces centres sont variées en TIC, des formations liées aux textiles de l’habillement, à la restauration, à la puériculture, à l’agriculture et à l’élevage, ainsi que des formations à la carte », ajoute le délégué régional du Minproff pour le Nord.  

Il s’agit ainsi d’un préalable pour assurer l’autonomisation de la femme dans cette région et restaurer par la même occasion sa dignité dans toutes les circonstances. 

 

Innocent D H

Au sujet de la crise socio-politique qui sévit dans la zone anglophone du Cameroun depuis trois ans déjà, les Etats Unis dévoilent enfin leur position.  Dans un entretien accordé aux journalistes le 04 mars dernier, Tibor Peter Nagy, le monsieur Afrique de l’administration américaine a confirmé que Washington se dit favorable à un transfert de pouvoir à l’administration locale, mais opposé à toute idée de création d’un nouvel état, et donc de sécession. 

 

« Nous soutenons un Cameroun unifié (…). La dernière chose dont l’Afrique a besoin, c’est d’un nouvel état qui générera pauvreté et misère », a déclaré Tibor Peter Nagy, lui qui ajoute par ailleurs que son pays est prêt à accompagner le pays de Paul Biya dans le processus de transfert de pouvoir aux collectivités décentralisées.  

Un constat se dégage de cette sortie du diplomate américain en charge des affaires africaines, c’est que subitement, il s’inscrit déjà en faveur de l’accompagnement du Gouvernement camerounais dans la résolution de la crise socio-politique dans le NoSo au Cameroun. Pour preuve, Tibor Peter Nagy dans plusieurs de ses prises de position au nom des Etats-Unis a toujours haussé le ton invitant le régime de Yaoundé à un véritable dialogue. En juillet dernier, faisant fi des atouts de la tenue du Grand dialogue national au Cameroun, il appelait à un « vrai dialogue » et à un « transfert de pouvoir » vers les régions anglophones du Cameroun. Il estimait que la réponse militaire privilégiée par le Gouvernement ne faisait que renforcer les séparatistes. 

Peu avant en Avril, Nagy réitérait sa préoccupation pour « la guerre civile qui se déroule dans les faits dans les faits » dans les parties occidentales du Cameroun, « où, fondamentalement, les anglophones se battent pour leurs droits (…) et où, malheureusement, le Gouvernement n’a pas répondu d’une manière qui apaise les peurs des Camerounais », relevait le secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines. 

 

Innocent D H

Selon le journaliste sportif Phillipe Boney, Jean-Paul Akono souffre d’une infection pulmonaire.

 

Selon nos sources, l’état de santé de Jean-Paul Akono est préoccupant. L’ancien sélectionneur des Lions indomptables est actuellement interné au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yaoundé. Il y est depuis déjà deux mois. Il souffrirait d’une infection pulmonaire. Et celle-ci n’est pas la première. 

La toute première infection pulmonaire a été précédée par la malaria. Boney Philipe,  journaliste sportif révèle que ce sont les médecins qui lui ont diagnostiqué la maladie sus mentionnée. Recevant le soutien de ses proches et étant pris en charge par ceux-ci, la situation est telle que l’ancien sélectionneur des Lions indomptables, a besoin d’un soutien. Et il appelle à l’aide.  

A titre de rappel, Jean Paul Akono a déjà été gravement malade. En 2014, tombé dans le coma, il a bénéficié des facilités pour son évacuation ordonnées par la Présidence de la République.  En 2013, il avait été soutenu par Samuel Eto’o grâce à qui il a été évacué pour la France. Il avait alors déclaré «j’y vais pour achever ma guérison».  L’ancien sélectionneur des Lions indomptables et de l’équipe du Tchad est revenu, indiquant qu’il était totalement sorti d’affaire.  

Le Ministre des Sports Mouelle kombi s’est rendu au chevet de Jean-Paul Akono malade

« Moins de quatre mois après son retour de France, il a rechuté et ne s’est plus remis jusqu’à présent. Quand il est revenu, il a encore engagé une bataille contre le Ministre des sports pour exiger le paiement de ce qu’il considérait comme arriéré de salaire. Une bataille qui l’a encore plongé dans la nervosité. C’est maintenant que la Présidence a ordonné que son dû lui soit reversé totalement », affirmait une source d’Actu cameroun.

 

 

Liliane N.

C’est l’une des mesures arrêtées hier 5 mars 2020 au Conseil de cabinet, qui a eu lieu à Yaoundé. 

 

La question de la lutte contre les violences en milieu scolaires a été longuement débattue au Conseil de cabinet. Ayant chacun dressé un état des lieux des secteurs dont ils ont la charge, les Ministres des Enseignements secondaires, de l’Education de base et de l’Enseignement supérieur ont convenu avec les autres membres du gouvernement, de la nécessité d’une coalition des efforts pour faire face et éliminer ce phénomène qui bat son plein depuis un temps au Cameroun. 

Joseph Dion Ngute a recommandé la fouille systématique des élèves et des cartables en leur possession, l’installation des vidéo de surveillance dans les établissements scolaires. Il a demandé aux Ministres suscités de veiller à la sécurisation physique des établissements scolaires et universitaires. 

Par ailleurs, le chef du gouvernement à en outre demandé à Laurent Esso le Ministre de la Justice d'élaborer un guide pratique sur la qualification pénale assignable à chaque type de violence possible en milieu scolaire. Il a également prescrit aux Ministres en charge du secteur éducatif et de la promotion de la famille, d'organiser des campagnes de sensibilisation des associations des parents d'élèves sur la nécessité d'accompagner les efforts des pouvoirs publics en matière de lutte contre toutes les formes de violence en milieu scolaire.

Le Pr Etoundi Ngoa du Ministère de l’Education de base a indiqué que son département ministériel comme les autres s’attèlent à lutter contre ce phénomène. Il a indiqué qu’une semaine ne se passe pas sans que son département ne reçoive une seule plainte ou alors des dénonciations, qui nécessitent une investigation avant la prise d’une décision.  

Le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a indiqué qu’en dehors des Universités de Bamenda et de Buea qui subissent la crise anglophone, le niveau de violences dans les autres demeure marginal. Il a toutefois demandé que l'accent doit être mis sur la sensibilisation, l'éducation, ainsi que sur les valeurs morales, éducatives, culturelles et comportementales. 

Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires a indiqué qu’il faut à tout prix sécuriser les établissements en se servant de ce que la technologie peut offrir.

 

Liliane N. 

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Sunday, 05 June 2022 11:01