C’est une mesure de précaution qui a été prise par Valerenga son club.
La nouvelle a été rendue publique. Nchout Ajara attaquante à l’équipe des Lionnes indomptables a été mise en quarantaine par Valerenga son club. Il convient de préciser qu’elle n’est pas testée positive au Coronavirus. Son club a choisi de la mettre à l’écart par mesure de précaution. La raison ou disons la cause de cette mesure étant que la Lionne a récemment fait un déplacement au Cameroun, où deux cas de Coronavirus ont été déclarés.
Effectivement Nchout Ajara a livré un match contre la Zambie aux côtés de ses coéquipières de la sélection féminine nationale de football à Yaoundé. Puis elle a été aussi en Zambie pour le match retour. Ce match compte pour les qualifications aux Jeux olympiques de Tokyo 2020. De retour donc en Norvège, Nchout a été placée en quarantaine pour une période de 14 jours. Cette période correspond à celle de l'incubation du Covid-19. ON suppose donc que passée ladite période, si Ajara ne présente pas des signes de contamination au Coronavirus, elle va retrouver ses coéquipières de Valerenga.
Il faut rappeler que jusqu’à ce jour, juste deux cas de contamination au Coronavirus ont été déclarés par le Ministre de la Santé au Cameroun. Un français d’une cinquantaine d’années qui est arrivé au pays avec cette maladie. Et une camerounaise qui a été en contact avec lui. Aux dernières nouvelles, les deux malades qui sont suivis à l’Hôpital central de Yaoundé, répondent bien au traitement qui leur est donné. Les autorités camerounaises continuent de demander aux populations de bien vouloir respecter les règles d’hygiène, d’appeler le 1501 en cas de situation douteuse.
Liliane N.
Après la publication d’un article relayant la réaction de Michel Biem Tong à la suite de la publication des montants débloqués pour la prise en charge du prisonnier Yves Michel Fotso, l’activiste a voulu préciser sa position réelle à l’égard de l’Etat du Cameroun.
Voici le texte intégral de correction dit par Michel Biem Tong en guise de rectificatif :
« S'il y a une chose que je ne serai jamais c'est louangeur du régime Biya. Je n'ai jamais félicité Biya d'avoir débloqué de l'argent pour l'hospitalisation du prisonnier politique Yves Michel Fotso au Maroc car il ne s'agit pas de son argent mais celui du contribuable. J'ai jugé normal que le l'État du Cameroun puisse prendre en charge les soins d'YMF car il est victime de détention arbitraire et les près 90 millions de FCFA en question ne sont que le 1/10e de l'indemnisation que l'État doit lui verser du fait de cette détention arbitraire. Voilà le sens de ma publication sur cette affaire »
Michel Biem Tong se réjouit de la prise en charge de Yves Michel Fotso par Paul BIYA
Il se dégage de cette mise au point du journaliste en exil, une constance. Quand il dit « J'ai jugé normal que le l'État du Cameroun puisse prendre en charge les soins d'YMF ». Et c’est bien ce que notre rédaction avait saisi de sa sortie. Seulement, loin d’être un acte de magnanimité, il s’agit d’une responsabilité que l’Etat commence à régler. Ce qui peut être assimilé selon Michel Biem Tong à « 1/10e de l’indemnisation que l’Etat doit lui verser du fait de cette détention arbitraire » dont est victime l’homme d’affaire camerounais. Un discours qui ne s’éloigne aucunement du fond de cet article qui reconnaissait également que cette prise en charge est par ailleurs de la responsabilité de l’Etat qui a accordé l’évacuation sanitaire.
Paul BIYA ordonne la prise en charge de Yves Michel Fotso à plus de 89 millions de FCFA
Michel Biem Tong tient à rappeler qu’il n’est et ne sera jamais un louangeur du régime BIYA. De ce point de vue il n’a jamais félicité Paul BIYA pour cet acte. Ce d’autant plus que ce n’est pas son argent mais celui du contribuable camerounais. Mais il ne demeure pas moins que l’activiste félicite cette réaction du gouvernement qui comme nous le disions également dans le précédent article, est de la responsabilité de celui-ci.
Par ailleurs, nous estimons que l’Etat débourse une somme trop importante pour prendre en charge un camerounais. Il est urgent de mettre en œuvre des mécanismes qui permettraient qu’on puisse prendre en charge surplace les malades du rang de Yves Michel FOTSO.
Stéphane NZESSEU
Les écoliers en question sont âgés de 6 et 10 ans.
C’est l’actualité qui bat son plein dans la ville de Bertoua. Deux enfants inscrits à l’école publique Groupe 1 de Bertoua, ont été arrêtés avec des couteaux de cuisine. Les faits remontent au tout début de cette semaine. Les couteaux qui ont été saisis se trouvaient dans leurs sacs d’école. Entendus par la police, les enfants ont fait comprendre qu’ils voulaient tuer leurs maîtresses. Ils ont juste été entendus et ont été relâchés. Il faut préciser que les deux écoliers sont des frères. L’aîné âgé de 10 ans est en classe de Cours élémentaire 1. Son petit-frère âgé de 6 ans est en classe de Sil à l’école suscitée.
Il faut souligner que depuis l’année dernière, l’actualité au Cameroun est marquée par des faits comme ceux sus mentionnés. Des élèves qui viennent dans les enceintes des établissements scolaires avec des objets pouvant causer la mort s’ils sont utilisés. L’un des cas récents est celui du défunt professeur de mathématiques Njomi Tchakounté du Lycée classique de Nkolbisson. Ce dernier a été poignardé à mort par son élève en plein cours. Son décès a suscité le courroux de certains syndicats d’enseignants qui ont réclamé que les hommes de craie bénéficient d’une certaine protection dans l’exercice de leur fonction.
En tenant compte des cas de violence en milieu scolaire qui deviennent récurrents dans les établissements, le gouvernement s’est récemment penché sur le sujet. C’était lors du dernier Conseil de cabinet qui s’est déroulé le 5 mars 2020. Lors dudit Conseil, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a instruit la fouille systématique des élèves et de leurs cartables. Il a également demandé aux Ministres des Enseignements secondaires, de l’Enseignement supérieur et de l’Education de base de veiller à la sécurisation physique des établissements scolaires et universitaires.
Liliane N.
Le successeur du défunt président de l’Union démocratique du Cameroun a été présenté hier 12 mars 2020, à Foumban.
Juste quelques jours après l’inhumation du Dr Adamou Ndam Njoya, le défunt président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), comme le veut la coutume, son successeur a été choisi et présenté à la population de la ville de Foumban située dans la région de l’Ouest. Il s’agit de son fils qui porte son nom, Adamou Ndam Njoya. C’est donc une bonne foule qui a assisté à la cérémonie qui s’est déroulée à Njinka la ville natale du défunt président de l’Udc.
Seulement la cérémonie aura également été marquée par des voix discordantes. S’il y avait des gens qui félicitaient le successeur du Dr Adamou Ndam Njoya, il y en avait également qui trouvaient que la cérémonie n’a pas respecté les canons établis par la tradition du peuple Bamoun. Toutefois, on retient qu’il a été demandé à Adamou Ndam Njoya le fils de suivre les pas de son père et de poursuivre les combats qu’il a menés à la fin de sa vie.
A titre de rappel, le Dr Adamou Ndam Njoya est décédé le samedi 7 mars 2020. Il était en Afrique du Sud où il a été évacué pour des raisons médicales. Son décès a littéralement coupé le souffle aux camerounais de tous les bords. Car, dès l’annonce de son décès, des hommages lui ont été rendus de partout. Dans la classe politique par exemple, Grégoire Owona du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, a indiqué que le Dr Adamou Ndam Njoya était un homme politique de premier plan, un acteur majeur du jeu démocratique réinstauré depuis le début des années 90.
Serge Espoir Matomba, le premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale, dans son hommage a précisé que le défunt président de l’Udc était l’un des plus intègres hauts commis du Cameroun. « Avec sa disparition, c'est le Cameroun tout en entier qui perd un de ses plus intègres hauts commis, un de ses habiles intellectuels, mais surtout un de ses politiciens les plus engagés et par conséquent un de ses plus dignes fils », a-t-il écrit.
Liliane N.
Trois conventions de concession pour la téléphonie fixe, mobile et le transport viennent d’être octroyées par le Gouvernement à Cameroon télécommunications (Camtel). La cérémonie officielle de remise des titres a été présidée ce jeudi par le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng.
Les trois conventions de concession octroyées à Camtel consacrent officiellement cette entreprise comme 4ème opérateur de téléphonie mobile au Cameroun. L’entreprise qui compte aujourd’hui plus de 19 millions d’abonnés, rejoint les trois autres opérateurs qui se partageaient jusqu’ici le marché à savoir : la multinationale sud-africaine MTN qui compte près de 8 millions d’abonnés (Chiffres actualisés en 2018), l’opérateur français ORANGE avec près de 7 millions d’abonnés (2018) et le Vietnamien NEXTTEL qui a près de 5 millions d’abonnés (2018).
Plusieurs membres du Gouvernement, des membres du corps diplomatique et des organisations internationales accréditées à Yaoundé ont pris part à cette importante cérémonie.
Pour Judith Yah Sunday, directeur général de Camtel, il s’agit d’un évènement « historique » qui fait de l’entreprise, l’un des acteurs de développement de l’économie numérique au Cameroun. Ces trois conventions de concession selon le directeur général rentrent en droite ligne de la vision du Chef de l’Etat, celle de voir le numérique prendre définitivement corps dans les différents services publics. Personnellement, Judith Yah Sunday s’est engagée à travailler dans le respect scrupuleux des obligations prescrites.
Le ministre des Finances (Minfi), Louis-Paul Motaze a saisi l’occasion pour marteler que ces nouveaux titres constituent un « nouveau relai de croissance » avec pour objectif, participer à la création des richesses. Le Minfi a exhorté la Camtel à rendre bénéfique cette stratégie dans la chaîne des Télécommunications au Cameroun. Louis-Paul Motaze n’a pas manqué de souligner que l’Etat attend de meilleurs résultats.
Dans le même sillage, le Minpostel a quant à elle appelé les responsables de la structure à développer la culture du résultat et de la performance tout en travaillant dans le strict respect de son cahier de charges dont l’une des prescriptions est notamment, la connectivité dans les zones rurales.
Innocent D H
Dans une correspondance parue ce jeudi, 12 mars 2020 et dont notre rédaction en a eu copie, le Ministre camerounais des Relations extérieurs (Minrex) instruit aux chefs des représentations diplomatiques, consulaires et aux hauts commissariats du Cameroun à l’étranger cette mesure pour contenir l’importation du Coronavirus.
En effet, dans ledit document (message fax), Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations extérieurs demande aux chefs des ambassades, consulats et hauts commissariats du Cameroun sur les territoires étrangers, « de bien vouloir inclure dorénavant la présentation du résultat test au Covid-19 effectué par institution agréée comme pièce à fournir pour toute délivrance de visa d’entrée au Cameroun », relève-t-on. Cette mesure du Minrex intervient en prélude au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2020 qui se tient du 04 au 05 avril sur le territoire national et tenant ainsi compte de l’épidémie du Coronavirus.
A ces patrons des représentations diplomatiques, consulaires et hauts commissariat du Cameroun à l’extérieur, le membre du Gouvernement signale l’urgence de l’application de cette mesure et leur instruit de vouloir bien « s’assurer de l’authenticité desdits résultats » et les engage également à « prendre des dispositions utiles pour la protection du personnel de leur mission ».
De mémoire de reporter, le vendredi dernier, le ministre camerounais de la Santé publique (Minsanté), Dr. Manaouda Malachie avait par communiqué distinct procédé à la confirmation de deux cas de Coronavirus sur le territoire national. Isolés et pris en charge à l’hôpital central de Yaoundé, le Minsanté annonçait récemment que les deux malades présentent un état de santé stable.
Il faut dire qu’en France, le Président Emmanuel Macron s’est adressé à ses compatriotes. Le Chef de l’Etat a annoncé ce jeudi dans une allocution télévisée, la fermeture des crèches et des établissements scolaires à partir de lundi prochain pour « ralentir la propagation du Coronavirus ».
Cette correspondance du ministre Mbella Mbella permettra à coup sûr de désormais mieux contrôler le carnet de santé de ceux et celles qui vont chercher à partir de l’étranger à fouler le sol camerounais en prélude au CHAN, tant il est clair que le Coronavirus ne cesse de faire des victimes à travers le monde.
Innocent D H
La psychose gagne les pays voisins au Cameroun. Le Gabon, aujourd’hui le Tchad et même la Guinée Equatoriale ont fermé leurs portes au Cameroun. Les premières victimes de ces décisions, les commerçants et les transporteurs.
C’est la violence et la brutalité des gardes tchadiens qui ont fait comprendre aux commerçants camerounais que ce pays voisin est désormais une destination interdite. Tout au moins pour la période du coronavirus. Il s’agissait pour la plupart des commerçants qui venaient de la ville de Yagoua. Alors qu’ils se rendaient dans les villes du Tchad et pour d’autres vers la capitale N’djamena, ils ont été brutalement refoulés à la frontière. Interdiction de franchir le barrage qui sépare les eux Etats. L’accès à la ville de Bongor est barricadé.
La raison, l’annonce par notre pays de deux cas de coronavirus au Cameroun. D'abord un français qui pendant quelques jours a eu le loisir de se balader dans quelques villes du Cameroun. Le deuxième cas, la compagne de ce monsieur. Les personnes entrées en contact avec ces deux personnes auraient été testées. Soit près de 200 personnes. Aucun malade parmi. Plus encore, ceux qui ont été annoncés comme contaminés (les deux cas notamment) sont en voie de guérison, sinon déjà rétabli. Ce qui veut dire qu’il n’y avait véritablement aucune raison à craindre.
D'ailleurs, d’aucun émettait même des doutes sur la sincérité de ces deux cas identifiés au Cameroun. Malheureusement, pour plus de sécurité, le Tchad et le Gabon ont décidé de fermer leurs frontières au Cameroun. Selon des sources concordantes des commerçants camerounais ont été empêchés de fouler le sol tchadien par des hommes en tenues, ces derniers auraient reçu cette instruction de leur gouvernement qui ne veut absolument pas entendre parler de Covid-19 sur ses terres.
Des décisions curieuses. Des décisions à géométrie variables
Curieusement, pendant que le Tchad et le Gabon ferment leurs portes au Camerounais, ils continuent d’accueillir sur leur sol les ressortissants des pays européens touchés par la maladie. Aucune communication, aucune mesure officielle n’annonce la fermeture des vols en provenance de la France, de l’Italie ou encore des ressortissants de ces pays. Une décision curieuse.
Manifestement, la crainte des autorités tchadiennes sont dénuées de logiques. Sinon, Idriss Deby devrait annoncer la fermeture complète de ses frontières, avec expulsions des ressortissants des autres pays atteints comme c’est en train d’être fait pour les camerounais au Tchad. Ou alors, il faut croire que pour le Tchad, les deux cas du Cameroun sont plus dangereux que les milliers de cas français et italiens.
Stéphane NZESSEU
Voici une fois de plus une rencontre qui se profile à l’horizon et se propose de trouver des voies et moyens d’une sortie définitive du conflit dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, crise qui dure déjà trois ans. Les Etats-Unis d’Amérique accueillent la conférence internationale sur cette question anglophone du 19 au 21 mars 2020.
C’est à la suite de l’échec de l’organisation au Cameroun de la Conférence Générale des anglophones que cette Conférence internationale va se tenir dans la capitale fédérale américaine, informent les organisateurs à savoir, la Coalition (FND-Coalition for Dialogue and negotiations).
A ce rendez-vous, plusieurs personnalités sont attendues, notamment les avocats Ayah Abine, Emmanuel Ashu, Joseph Wirba (un ancien député du SDF), Mark Bareta (l’un des leaders séparatistes. Devront aussi y prendre part, Herman Cohen, l’ancien secrétaire d’Etat adjoint américain en charge des affaires africaines et Sébastien Nadot, député français.
Cette rencontre va se tenir au moment où l’on assiste de plus en plus à l’enlisement de la crise anglophone. Elle ne touche non plus seulement les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest mais aussi une partie l’Ouest du Cameroun il y a quelques jours. Il s’agit notamment des récents attentats de Bamenda (dimanche 08 mars dans la nuit) et de Galim (nuit de samedi 07 à dimanche 08 mars) qui ont fait de nombreuses victimes.
La conférence internationale anglophone se propose ainsi à partir de Washington aux Etats-Unis d’Amérique d’apporter des solutions à ce conflit dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest dont les conséquences sont aujourd’hui plus qu’hier désastreuses.
Innocent D H
Le secrétaire général de la chambre basse du parlement a signé hier un communiqué renvoyant la plénière de ce vendredi à lundi prochain.
La séance plénière solennelle de la remise des attributs aux honorables députés de la 10e législature, initialement prévue ce vendredi 13 Mars 2020 est reporté pour le lundi 16 Mars 2020 à 10h30. Un acte qui serait passé inaperçu si nous n’avions pas déjà ces informations sur l’état de santé de Cavaye et des multiples rebondissements dont il fait l’objet.
Le président de l'Assemblée nationale est très souffrant. Et comme nous le disions dans un précédant article, il n’a pas pu regagner Yaoundé par le vol Air France de 21 heures comme initialement prévue parce qu’il a connu une rechute la veille de son retour. De toute évidence, c’et pour s’assurer de la présence du PAN pour cette cérémonie solennelle que l’Assemblée Nationale reporte cette cérémonie.
Des luttes au sein du parlement …
Il faut le savoir, cette décision est la conséquence d’un bras de fer qui ne dit pas son nom. En réalité, la dame, doyen d’âge de la chambre basse, l’honorable Laurentine KOA MFEGUE, veut rester en accord avec les principes républicains qu’elle défend. Des valeurs qu’elle a promu dans son discours d’entrée dans la session de plein droit.
Rappelons que c’est elle qui a convoqué la séance de ce vendredi. Alors que des discussions ont cours en coulisse pour que la séance soit faite en présence du PAN, de toute évidence, l’honorable Laurentine KOA ne comprend pas qu’on fasse attendre ou qu’on retarde les travaux de toute une institution à cause d’une seule personne. Une personne dont la présence n’est même pas certaine. Puisque la dernière situation en date montre qu’il peut avoir des rechutes à tout moment. Et pour son bien, il faudrait lui aménager une porte de sortie.
Le bras de fer entre l’honorable Laurentine KOA et les autres républicains contre les caciques du RDPC qui tiennent à attendre la venue de Cavaye Yeguié Djibril se poursuit. Et pour ce round, c’est le secrétariat de l’Assemblée qui convoque la séance plénière. Et puisque c’est maintenant officiel, la séance se tiendra le lundi 16 Mars. Mais qui peut dire avec assurance que Cavaye sera déjà de retour ? Qu’adviendra-t-il s’il ne parvient pas à se présenter à cette séance dédiée au port des écharpes ? La suite nous le dira.
Stéphane NZESSEU
Dans un post publié sur Facebook ce jour l’archevêque émérite de Douala revient entre autres sur le parcours qu’il juge « sans faute » du Président Camerounais pour la Réconciliation Nationale
« Je ne sais pas si les jeunes qui passent vaguement et inutilement leur temps à insulter les gens voient ce qui arrive à Cabral Libii. La relève est assurée avec Cabral Libii. Il travaille et Dieu l'aide à avancer. Moi particulièrement, j'en suis impressionné.
Surtout qu'il reste lui même et qu'il pense aux Camerounais qui l'aiment déjà tant. Je crois qu'il est troisième au classement c'est déjà quelque chose. Ce garçon a quelque chose en lui qui aidera ce pays et toute l'Afrique en général. Ceux qui sont loin ne comprendront jamais son combat. Il faut y être pour savoir qu'il ne dort plus.
C'est pendant le Grand Dialogue National que J'ai noté l'efficacité intellectuelle de ce jeune leader. Il sait écouter et il a des solutions justes à la dimension des problèmes.
Dieu donne à ceux qui cherchent et demandent dans l’honnêteté. Ses camarades et lui sont là bas pour rendre service aux Camerounais. Qu'ils essaient d'être transparents dans la gestion du peu qu'ils percevront.
Prochainement ou dans des années à venir, lui Cabral sera président ici au Cameroun. Quant à moi, j'en suis convaincu ! Bénédictus » !!!
Une sortie qui a provoqué des réactions controversées dans les réseaux sociaux
Ghislain Ewonjo : Mr le cardinal le confirme, Cabral est une bibliothèque pour ce pays et L'Afrique toute entière il ne fait que commencer nous auront de ses nouvelles dans les années à venir. vive Cabral Libii, vive le Pcrn, vive le Cameroun.
Barthélémy Ondoua : Si ces dires sont vraiment du cardinal c’est que ce pays est foutus et sans issus de secours.
Jean Baptiste Nyemb : Éminence, Merci pour lui; nous vous le recommandons dans vos prières. Venant de vous, ce message lui confirme qu'il est sur la bonne voie.
Jean Destin Eva : Moi je ne suis pas un pasteur ni du clergé mais pour une première fois un homme, un jeune homme m'a convaincu juste par ses idées, et je l'ai suivi, et je crois fermement à son projet de société qui transformera ce pays.
Protais Takou Yankeu : Très bien vu, Cardinal. Cabral est appelé à un grand destin. Il sera Président de la République du Cameroun dans les jours qui viennent.
Nicole Ricci Minyem
C’est le titre de la tribune libre rédigée ce Mercredi par l’ancien directeur de la communication au ministère de la Défense. Une sortie publiée sur son compte Facebook et dans laquelle il félicite les efforts fournis au quotidien par ses Frères d’Armes tout en regrettant au passage la position de certains compatriotes qui s’attèlent au quotidien, à salir l’image du Cameroun.
L’intégralité de son message
« Dans mon retrait et ma méditation, il m'arrive de m'interroger avec beaucoup de recul et de me demander ce qui ne va pas sous nos latitudes. Pourquoi tout s'enchevêtre, pourquoi l'arc crisogène continue sa route dévastant nos espoirs, malgré autant d'efforts consentis.
En calquant la cartographie des zones africaines sous menaces sécuritaires protéiformes à celle des richesses potentielles, notamment en minerais, alors l'on découvre le pot aux roses sans être pour autant un mordu de la stratégie ; les deux cartes se confondent pour dire que la majorité des conflits en Afrique sont d'origine prédatrice.
Nous ne découvrons pas l'eau chaude, mais il est naturel d'examiner les qualités de nos réponses, et de relever les centres de gravité qui retardent la paix tant au plan exogène qu'au plan endogène.
1) Le Cameroun est un pays de paix et son armée a une vocation régalienne qui est celle de protéger cette paix et de défendre notre territoire. Ce travail est fait de manière professionnelle malgré une élongation de menaces qui serpentent nos latitudes du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest (guerre contre Boko Haram dans l'Extrême-Nord, menace irrédentiste dans le NOSO, piraterie maritime sur le tablier littoral, et menaces traditionnelles échelonnées en opérations interlopes, différents trafics etc.). Devant ces missions pharaoniques, les forces de défense font face avec une certaine autonomie stratégique, ce qui est d'ailleurs rare en Afrique
2) Malgré toutes les solutions proposées, qu'elles concernent les réponses opérationnelles face à la crise ou les réponses politiques, c'est à coup de désinformation que des acteurs veulent détricoter des efforts courageux et salutaires que le Cameroun déploie dans la recherche d'une paix perdue au bout du chemin parsemé de quelques coups foireux d'aventuriers et entrepreneurs du chaos. Qu'avons-nous fait pour mériter ce destin ?
A qui profite l'horreur que nos enfants voient à longueur de journée via la révolution des TIC que trop bien maîtrisées par les pyromanes invétérés, paradoxalement en quête de légitimité, comme pour ramener les Camerounais à accepter comme messie, le violeur, le bandit et le contempteur.
Les médiascopies s'affolent, les décalages entre réalité et fantasmagorie creusent un fossé abyssal, et la danse occidentale prend avec frénésie, au rythme de visions sur les terrains des opérations, où les bilans sont du ressort spéculatif désormais, ou comme si un mort n'était pas déjà un mort de trop.
Des médias, apparemment réputés, mettant à caution la crédibilité de tout un gouvernement... un équilibre surprenant entre l'activité terroriste et l'action régalienne ? L'analyse objective nous abandonne à ce constat. Quelle stupéfaction de constater l'amour pugnace que l'actualité camerounaise suscite chez les commanditaires de la délation.
Tout y passe, même le clown de service Mamane, et sa république fictive du Gondwana, il fallait bien qu'il y ait un traître fraternel pour que la comédie soit caustique, le Cameroun est devenu le morceau choisi des clowns et artistes en perte d'inspiration. Tout y passe, dérapage déontologique, galvaudage éthique, rhétoriques rasantes et ennuyeuses, les titres les plus résilients et visqueux sur 72 heures sont ceux qui concernent notre beau pays.
Pas un mot des libertés de circulation froissées des voyageurs en règle de l'autre cité de la Méditerranée, c'est un détail, tout comme l'assassinat de cette petite gendarme qui avait toute la vie devant elle, et derrière elle, l'espoir d'une famille. Bravo les alpinistes de l'irréversible destruction. Pour qui voulez-vous ? Certainement pas pour notre progrès. Enfin, nous n'oublierons pas, nous ne nous tromperons pas de combat, car le seul qui existe est celui de notre liberté et de notre indépendance. Un peuple uni est invincible. C'est aussi cela la posture d'un peuple mature que de ne point céder aux balivernes ».
N.R.M
C’est du moins le point de vue développé par le Département d'État américain qui dans un rapport publié le 09 Mars dernier a relevé des exemples pour attester de la « véracité de ces assertions »
Comme dans les précédents rapports, commis par des Organisations Non Gouvernementales tant nationales qu’internationale, le département exécutif fédéral chargé des relations internationales a lui aussi pointé un doigt accusateur contre les Forces de Sécurité nationale qui selon lui, se rendent coupables « d’Exécutions arbitraires, extrajudiciaires et des disparitions forcées ».
Des affirmations qui ne reposent sur rien de concret
Il peut paraître péremptoire de le dire de cette manière mais, au cours des derniers mois, il a été démontré avec preuves à l’appui que les Forces de Défense et de Sécurité ont su s’imposer dans les zones en crise par des actions qui vont parfois au-delà de ce qui rentre dans le cadre de leurs attributions.
On voit des soldats qui construisent routes, ponts, écoles et maisons. On les trouve dans les salles de classe entrain de dispenser des cours aux enfants dont l’avenir scolaire semblait compromis, du fait des exactions commises par des terroristes. Ils font des dons multiformes aux populations qui ont tout perdu lors des raids des ambazoniens et des membres de la secte terroriste boko haram.
Que dire de tous ceux qui, prenant des risques parfois énormes se mettent en danger pour aider ces femmes qui bien qu’à terme sont parfois obligées de parcourir des dizaines de kilomètre à pied afin de donner naissance à leurs bébés. Leur vie et celles des nourrissons sont préservées grâce aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité.
Certes, l’exemple de ces soldats qui ont tiré et assassiné des femmes et leurs enfants dans le Nord Cameroun vient jeter un air sombre à ce tableau mais, il ne s’agit que d’un cas isolé, qui ne saurait entacher le travail abattu au quotidien par ces Hommes et Femmes qui sont prêts chaque jour à faire le sacrifice suprême de leur vie, pour sauver celles de leurs concitoyens.
Les groupes armés séparatistes anglophones et la secte terroriste Boko Haram, qui sévit toujours dans l’Extrême-Nord, ne sont pas moins mis à l’index.
A ce niveau, on est tenté d’apprécier dans une certaine mesure le rapport du Département d’état américain car contrairement aux autres, les rédacteurs du document ont pris la peine de relever que le Cameroun est attaqué presque de toute part, par des terroristes dont l’objectif affiché est de détruire le Cameroun en miniature.
Seulement, on aurait bien aimé voir dans ce rapport, la partie qui concerne le financement dont bénéficient ceux qui sèment la destruction, la mort et le désespoir au sein de nombreuses familles.
Chaque fois que l’armée Camerounaise a réussi à démanteler les camps des assaillants, elle a découvert des armes de pointe en plus de toute l’armada qui leur permet de commettre leurs crimes en toute quiétude.
D’où provient ce matériel militaire ? Les « fonctionnaires » du département américain qui veulent faire croire qu’ils sont au courant de tout ce qui se passe en terre camerounaise, même dans les coins les plus reculés semblent pourtant ignorer l’endroit d’où provient l’argent qui sert à l’achat de ces fusils d’assaut et autres. Ils n’ont pas mentionné le rôle joué par des « complices internes » qui dans les vidéos ne cachent point leur volonté de nuire à ce pays, tant que le Président de la République reste au pouvoir.
Prisonniers politiques, inféodation du pouvoir judiciaire, pires formes de restrictions à la liberté d'expression, à la presse et à Internet, arrestations ou poursuites injustifiées contre des journalistes et recours abusif aux dispositions de la loi réprimant les délits de presse, notamment la diffamation sont les autres exemples pris par les américains, pour démontrer que les Droits de l’Homme ne sont point respectés au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
C’est à travers un arrêté préfectoral pris le 09 mars dernier que l’autorité a instauré un couvre-feu dans l’unité administrative dont il a la charge. La décision instruit ipso facto, restriction des heures de voyage entre Bamenda et Bafoussam dans le département de la Mezam.
Concrètement, à travers cette décision du préfet du département de la Mezam dans le Nord-Ouest, les voyageurs de Bamenda en partance pour Bafoussam devront désormais, se regrouper au lieu-dit « Custom Junction », et ce dès de 09 heures en ce qui concerne les voyageurs du matin. Ceux du soir sont quant à eux appelés à observer le même comportement à partir de 10 heures.
Pour ceux des voyageurs en provenance de Bafoussam et voulant rallier Bamenda, le rassemblement se fera à « Matazem ». Pour cela le regroupement des voyageurs du matin est prévu à 06 heures, tandis que ceux du soir sont invités à se retrouver à 17 heures.
Cette décision préfectorale précise également que, les véhicules assurant le transport inter urbain des passagers vont désormais être automatiquement escortés par les forces de sécurité.
A titre de précision, ce couvre-feu est instauré au lendemain des attentats de Bamenda et de Galim ayant causé de nombreuses victimes. Cette restriction des mouvements des personnes intervient après celle instaurée en 2017 par l’ancien préfet du département de la Mezam, Simon Pierre.
Innocent D H
L’activiste en exil Michel Biem Tong salue cette décision du Chef de l’Etat de débourser presuque 90 millions de nos francs pour payer les charges afférentes à la prise en charge du prisonnier Yves Michel FOTSO.
L’homme d’affaire camerounais suis des soins dans un hôpital de Rabat au Maroc. Le prisonnier politique bénéficie de près de 90.000.000 de FCFA. Une décision du Président de la république, Paul BIYA. Une situation qu’apprécie Michel Biem Tong. « En qualité de membre du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P), je ne peux que me réjouir de ce que le régime de Biya ait décidé de Verser près 90 000 000 FCFA à l'ancien directeur général de la Cameroon Airlines (Camair) et homme d'affaires Yves Michel Fotso, hospitalisé au Maroc. Yves Michel Fotso est un prisonnier politique condamné à vie en 2016 pour malversations financières par une justice aux ordres. »
Pour le journaliste en exil, Yves Michel FOTSO n’avait plus rien à faire en prison. Pour lui, il n’y est pas pour des questions de mauvaises gestion de la Camair dont il avait la charge, mais pour des raisons politiques. Il paye le prix de son amitié avec un autre détenu, Marafa Hamidou YAYA.
« En réalité, c'est parce que le groupe occulte et tribalo-fasciste qui tient le Cameroun d'une main de fer a soupçonné Yves Michel Fotso d'être le financier du G11 (jeunes hauts commis de l'État soupçonnés de vouloir prendre le pouvoir en 2011), du fait de son amitié avec Marafa Hamidou Yaya, ancien baron du régime Biya lui aussi célèbre prisonnier politique. »
De plus, il faut ajouter qu’avec la création du Tribunal Criminel Spécial, qui donnait la possibilité à certains détenus de rembourser le corps du délit, Yves Michel FOTSO a reverser dans les caisses du trésor public une somme d’argent qui aurait dû lui ouvrir les portes de la prison pour lui donner de recouvrer sa liberté.
Paul BIYA ordonne la prise en charge de Yves Michel Fotso à plus de 89 millions de FCFA
Ce paiement serait l’avance des indemnités pour préjudice subi selon l’activiste. Il estime que Yves Michel FOTSO qui aurait dû être libéré il y a bien longtemps. D’ailleurs, il n’aurait jamais dû se retrouver en prison. « Que ceux qui l'ont jeté en prison décident de lui payer 89 917 374 FCFA pour ses soins dans un hôpital marocain n'est en réalité qu'une indemnité qu'on lui verse pour préjudice subi du fait d'une détention arbitraire. Le montant est d'ailleurs extrêmement dérisoire car le contribuable camerounais lui doit 10 fois plus. »
Stéphane NZESSEU