Le successeur du défunt président de l’Union démocratique du Cameroun a été présenté hier 12 mars 2020, à Foumban.
Juste quelques jours après l’inhumation du Dr Adamou Ndam Njoya, le défunt président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), comme le veut la coutume, son successeur a été choisi et présenté à la population de la ville de Foumban située dans la région de l’Ouest. Il s’agit de son fils qui porte son nom, Adamou Ndam Njoya. C’est donc une bonne foule qui a assisté à la cérémonie qui s’est déroulée à Njinka la ville natale du défunt président de l’Udc.
Seulement la cérémonie aura également été marquée par des voix discordantes. S’il y avait des gens qui félicitaient le successeur du Dr Adamou Ndam Njoya, il y en avait également qui trouvaient que la cérémonie n’a pas respecté les canons établis par la tradition du peuple Bamoun. Toutefois, on retient qu’il a été demandé à Adamou Ndam Njoya le fils de suivre les pas de son père et de poursuivre les combats qu’il a menés à la fin de sa vie.
A titre de rappel, le Dr Adamou Ndam Njoya est décédé le samedi 7 mars 2020. Il était en Afrique du Sud où il a été évacué pour des raisons médicales. Son décès a littéralement coupé le souffle aux camerounais de tous les bords. Car, dès l’annonce de son décès, des hommages lui ont été rendus de partout. Dans la classe politique par exemple, Grégoire Owona du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, a indiqué que le Dr Adamou Ndam Njoya était un homme politique de premier plan, un acteur majeur du jeu démocratique réinstauré depuis le début des années 90.
Serge Espoir Matomba, le premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale, dans son hommage a précisé que le défunt président de l’Udc était l’un des plus intègres hauts commis du Cameroun. « Avec sa disparition, c'est le Cameroun tout en entier qui perd un de ses plus intègres hauts commis, un de ses habiles intellectuels, mais surtout un de ses politiciens les plus engagés et par conséquent un de ses plus dignes fils », a-t-il écrit.
Liliane N.