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Pour y arriver, le parti de Maurice Kamto compte améliorer la productivité, notamment à travers un accès sécurisé à la propriété foncière, la mise en place d’un semencier national ainsi que des structures de production.
Dans son plan de campagne, relayé par le journal L’Essentiel du mercredi 12 Septembre 2018, le MRC du Pr Maurice Kamto n’a pas oublié le volet agricole. L’amélioration des conditions de vie des Camerounais, selon lui, passe par le développement agricole, un secteur encore négligé. Dans son plan de société ainsi présenté, le MRC définit ce développement sur deux objectifs: «une meilleure organisation du secteur et l’accroissement de l’efficacité des exploitations familiales qui demeurent les plus nombreuses dans la structure agraire du pays». Pour y arriver, le parti procédera à la mécanisation des grandes exploitations, mais aussi des petites afin de diminuer la pénibilité du travail des agriculteurs et d’accroître les rendements. Il facilitera l’accès aux facteurs de production permettant d’améliorer la productivité, notamment à travers un accès sécurisé à la propriété foncière, la mise en place d’un semencier national ainsi que des structures de production. A cet effet, une solution financière est proposée: la création des mécanismes de financement appropriés, tout en distinguant les structures de financements des grandes exploitations de celles de financement des exploitations familiales. Ces dernières pourront trouver les financements requis auprès des micro-banques rurales appuyées le cas échéant par les soutiens financiers de l’Etat. Sur le plan agro-industriel, la politique du MRC consistera en la mise en place des agropoles spécialisés suivant les bassins de production. Il s’agira de mettre en place des filières agro-industrielles complètes, allantde la production des produits agricoles primaires à leurs transformations industrielles par des unités de productions articulées aux bassins de productions. Face à cela, John Christian Essiane économiste réagit: «la situation financière actuelle du monde ne permet pas de s’offrir un certain luxe car cela est quasi impossible. Parler de deux caisses de financement des deux secteurs agricoles soulevés par le MRC apparait très difficile. Cependant, l’idéal serait d’avoir une caisse et suivre ses transactions».
C’est l’une des annonces fortes du candidat investi par le Front populaire pour le développement lors de son passage à Kribi le 7 septembre 2018.
Dans son édition du 10 septembre 2018 le quotidien Mutations souligne qu’Akere Muna a réussi à faire le plein d’œuf de la salle dans laquelle il a échangé avec les populations de la ville de Kribi. Ayant choisi de faire un tour dans ladite ville, en prélude à la campagne électorale qui s’ouvre officiellement le 22 septembre 2018, le leader du mouvement Now a axé son message sur trois domaines. Ces domaines sont l’éducation, la santé et la justice. Pour justifier le choix porté sur les trois secteurs, Akere Muna a affirmé qu’il s’agit des éléments qui contribuent au bien-être d’un homme, qu’il soit pauvre ou riche, faible ou fort. Quand il arrivera au pouvoir, le candidat du FPD déclare que c’est ce qu’il donnera aux camerounais.
Notre confrère rapporte qu’Akere Muna a également parlé des litiges fonciers, des braderies, des accaparements de terres, de «l’abus d’autorité sur les riverains qui réclament le paiement de leurs indemnisations». Sur ce point il a déclaré «nous sommes gouvernés par des voleurs au Cameroun. Dans le cas de Kribi, ils viennent, volent vos terres et partent. Je mets en demeure dès mon élection, tous ceux qui ont des gros titres fonciers qui ont mis les kribiens dans la misère». Il a ajouté «à partir de mon élection, c’est le citoyen qui sera au centre de toutes politiques». Par ailleurs le quotidien rapporte que ce passage à Kribi du candidat à l’élection présidentielle a été suivi par les militants des partis politiques de l’opposition qui lui apportent son soutien. Il y avait les militants de l’Alliance des forces progressistes et de la faction de l’Union des populations du Cameroun dirigée par Issa Habiba.La rédaction
Le commandant du 5e Rmia sollicite l’appui de la presse et des parents pour encourager les enfants à reprendre le chemin de l’école.
Le général de brigade Agha Robinson Ndong, commandant de la 5e région militaire interarmées (Rmia), s’est  réjoui au cours d’une conférence de presse donnée le 6 septembre dernier  dans le but d’évaluer  la rentrée scolaire 2018/2019 dans le Nord-Ouest, du nombre d’élèves, environ  3000, qui ont pris le train de départ de l’année scolaire  dans cette  région. Cependant,  il estime qu’avec l’appui de la presse et des parents, ce chiffre peut  connaître une augmentation. «  Bien que les forces de l’ordre soient déployées dans la région, nous comptons sur la population, qu’elle nous aide parce que nous n’avons pas suffisamment des éléments pour être partout. Il y a à peu près 1300 écoles dans le Nord-Ouest. C’est difficile de déployer les militaires et forces de maintien de l’ordre partout. Les populations peuvent s’organiser en comité de vigilance et faire en sorte que tous ceux qui veulent perturber l’avenir de leurs enfants soient dénoncés et que les militaires et forces de maintien de l’ordre interviennent pour les mettre hors d’état de nuire », dit-il. En effet,  le contexte sécuritaire actuel a négativement impacté la reprise des cours.  Quelques  jours après le démarrage de la nouvelle année scolaire, des attaques ciblées des institutions scolaires, des rapts des responsables des établissements scolaires et des élèves, perpétrés par des séparatistes ont été enregistrés dans cette localité. Dans son rôle, les forces de défense et de sécurité ont joué leur partition en repoussant les hostilités. « J’attends des hommes et femmes de média un travail républicain, qu’ils retransmettent la vérité, parce que dans la région du Nord-Ouest, le lavage de cerveau et l’intoxication sont réels. J’attends de ce corps noble, qu’il descende partout dans les villages expliquer le bien fondé de l’école ; qu’il dise à la population et aux enfants que ceux qui les empêchent aujourd’hui d’aller à l’école vont venir demain les commander, les maintenir en l’état de pauvreté dans laquelle ils sont », explique Le commandant du 5e Rmia qui  a invité  les  parents à “envoyer les enfants à l’école”. Il a convié les média à accompagner les forces de défense et de sécurité dans leur mission qui est de protéger les populations et leurs biens. Cet échange avec la presse a débouché sur des suggestions et autres stratégies communicationnelles visant à booster l’effectif des élèves et partant contribuer à la réussite de la nouvelle année scolaire dans la région.La rédaction 

Dans le souci de soutenir leur candidat à l’élection présidentielle du 07 octobre prochain, les forces vives du département du Nyong-et-Mfoumou, militantes et militants du rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) se sont réunis vendredi dernier, 07 septembre 2018, pour apporter leur soutien financier.

Réunis au Cercle municipal d’Akonolinga, les députés, sénateurs, conseillers municipaux, élites et militants du RDPC ont collecté la somme de 42 185 000 FCFA. Les contributions variaient de 2 000 FCFA à 15 millions de FCFA, a-t-on appris. Cette levée de fonds pour la campagne de Paul Biya est bien au-dessus de celle organisée dans ce département il y a quelques mois pour l’organisation des inscriptions sur les listes électorales, qui a atteint la somme de 25 millions de FCFA.

Vendredi dernier, les élites du RDPC ont donc apprécié cet élan de solidarité visant à œuvrer à l’élection du candidat Paul Biya le 07 octobre prochain. Les responsables politiques de cette opération ont annoncé que lors de la première levée de fonds, un reliquat de 7 millions de FCFA disponible sera donc versé à la nouvelle levée de fonds pour plus d’efficacité dans le cadre de la campagne électorale devant débuter le 22 septembre prochain. Il faut rappeler que le lancement de la campagne électorale dans le Nyong-et-Mfoumou aura lieu du 22 septembre prochain à Ayos.

D’une seule et même voix, les responsables politiques du RDPC dans le Nyong-et-Mfoumou ont décidé après trois heures de travaux de s’imprégner des consignes de campagne du comité central du RDPC. Celles-ci se résument à retirer leur carte électorale et à participer physiquement au plébiscite de leur candidat naturel, aucune voix n’est de trop. Au-delà de ces mesures préliminaires, il s’agira également du porte-à-porte, de proximité afin d’être présent sur le terrain pour convaincre les électeurs potentiels, les convaincre du bien fondé du choix de leur candidat. Ceci évite également la dispersion des énergies et des dépenses faramineuses.

Cette campagne de proximité envers les militants et les militants du RDPC a pour but de convaincre et d’affirmer la présence sur le terrain. Ces actions ont d’ailleurs été entreprise depuis afin de mieux quadriller le terrain. Ce travail de fourmi a été depuis mis en œuvre par les cinq arrondissements à travers les comités de base du RDPC dans le souci d’adhérer à cette initiative louable et pertinente car, il s’agit d’obtenir un score maximal en faveur de leur candidat naturel. La solidarité à cette initiative a rencontré l’adhésion de tous les niveaux du parti: sections, sous-sections, comités de base.

Au niveau central, le candidat Paul Biya a déjà désigné des responsables de son parti pour aller battre campagne pour lui à l’étranger, auprès des l’électorat de la diaspora. Ainsi, l’ex ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna conduira l’équipe de campagne du candidat Paul Biya dans la zone Grande Bretagne et Amérique (Brésil, Canada, Etats-Unis d’Amérique et Grande-Bretagne); l’ex Directeur général de l’ENAM, Benoit Ndong Soumhet coordonnera la campagne du Président de la République sortant dans la zone Europe (Allemagne, Italie, Vatican, Belgique, Espagne, France, Suisse et Pays-Bas).

Mouthar Ousmane Mey est nommé chef de mission dans la zone Afrique occidentale (Cote d’Ivoire, Liberia, Nigeria, Sénégal et Tchad) et Mama Njiemoun, membre du Comité central du parti au pouvoir se rendra dans la zone Afrique centrale (Congo, RD Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Afrique du Sud) pour la campagne du candidat Biya.

Notons que de tous les neuf candidats à la Présidentielle du 07 octobre 2018, seuls Garga Haman Adji, Adamou Ndam Njoya et le pasteur Ndifor Franklin Afanwi sont absent dans cette grande offensive inédite pour la récolte des voix de la Diaspora camerounaise, estimées à 18 574 par ELECAM.

Otric N.

Trois candidats des partis politiques de l’opposition en lice pour la présidentielle 2018, appellent les camerounais à financer leur campagne électorale.Cabral Libii 38 ans d’âge est le premier des huit candidats de l’opposition à s’être retourné vers les camerounais pour obtenir le financement de sa campagne électorale. Pour le faire, il a organisé une conférence de presse le 18 août 2018 à Yaoundé. «Je lance un nouvel appel à contribution à tous les compatriotes. Nous devons lever 200 millions de FCFA pour financer notre campagne donc, j’invite les uns et les autres à mettre la main à la poche pour nous permettre de vivre notre rêve d’alternance jusqu’au bout», a-t-il déclaré face à la presse. Ce jour-là, le candidat du parti Univers pour expliquer la nécessité d’avoir ce soutien des camerounais, a brandi les grandes lignes de son programme politique. «Nous proposons une économie de croissance portée par l’agriculture. Nous démontrons comment nous pouvons créer deux millions d’emplois seulement avec le secteur agricole. Nous disons comment nous allons relever le taux d’encadrement administratif. Nous expliquons comment nous allons trouver les 100 milliards de FCFA qu’il faut pour la rallonge budgétaire. Nous disons très bien comment nous allons reconfigurer le fisc sans augmentation d’impôts» dévoile en substance le porte flambeau du parti Univers. Il convient de dire ici, que c’est la deuxième fois que l’initiateur de l’opération «11 millions d’inscrits» va vers ses concitoyens pour avoir un appui financier. C’est grâce à ce type d’opération de ce genre qu’il a reçu les 30 millions de FCFA demandés par Elections cameroon (ELECAM) pour la caution de son dossier de candidature. Après Cabral Libii, les camerounais ont été saisis par Maurice Kamto le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Certaines personnes ont estimé que ce dernier fait une sorte de copier-coller d’une action engagée par le candidat du parti Univers. Une façon de penser que rejettent les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Thierry Biassi rencontré à Yaoundé explique que depuis sa création, le Mrc, sa formation politique s’est toujours présenté aux camerounais comme étant un parti politique tontine. Pour lui, c’est plutôt Cabral Libii qui se sert des idées du Mrc. Toutefois la question n’est pas de savoir le premier des candidats à demander une aide financière aux camerounais, le fait est qu’effectivement Maurice Kamto sur sa page officielle Facebook a demandé à ses concitoyens kolo, 1000 FCFA devant servir au financement de sa campagne électorale. Des trois demandes de collecte de fonds, c’est celle de Joshua Osih le candidat du Social democratic front (Sdf) qui surprend l’opinion. Depuis la fondation du Sdf le parti de Ni John Fru Ndi n’a jamais fait une levée de fonds pour le financement de sa campagne. Cette présidentielle semble donc particulière. Le 10 septembre 2018 Joshua Osih a posté sur page Facebook une publication indiquant son besoin de recevoir une aide financière des camerounais, qui doit permettre le déploiement des bénévoles, la production des supports de communication et la couverture des déplacements de la campagne. «En vous rendant sur la plateforme donate.osih2018.com, sur mon site internet, sur mon application mobile et/ou en utilisant directement l'interface de paiement de monnaie électronique de votre opérateur, vous pourrez vous engager à faire de nos rêves une réalité. Chaque don quel que soit le montant à sa valeur. Pour cela, je vous dis MERCI par anticipation. Ensemble, nous ferons de notre diversité, notre plus grande force. Prière de noter que les envois par mobile money sont associés au compte "Association des amis et enfants du Cameroun», a écrit le candidat du Sdf. Officiellement la campagne électorale débutera à partir du 22 septembre 2018.Liliane Ngon

Le contexte de crise durable dans les régions dites anglophones est porteur de situations préjudiciables, aux Droits sociaux et légaux des enfants qui y sont nés et, qui jusqu’à une date récente, ont évolué dans leur cursus scolaire, sans grande difficulté.

Dans la convention relative aux Droits des enfants, ratifiée et signée par le Cameroun, quatre principes fondamentaux sont imposés à tous les États signataires: La non Discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le Droit à la Vie et au Développement et enfin le Respect de l’Opinion de l’Enfant.

Dans la troisième composante de la CDE, on retrouve entre autres, le droit à la santé, à la vie, à l’éducation.

Depuis deux ans maintenant, les articles 28 et 29 de ladite convention sont floués dans le Nord et le Sud Ouest du Cameroun. Le Droit à l’Éducation des enfants, qui implique la possibilité de se rendre librement et en toute sécurité à l’école, n’est plus respecté. Alors que cette disposition des articles est à la charge des États – Parties, à qui incombe le devoir de favoriser l’épanouissement de la personnalité de l’Enfant et le développement de ses dons, ainsi que de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de ses potentialités.

Le Droit à l’Éducation pour un enfant est l’assurance d’un développement social, individuel mais bien plus, il est producteur des ressources humaines futures, aptes à affronter les problématiques existentielles exigeantes.

L’insécurité qui a fait son nid, en zone anglophone, ne favorise pas l’application de ce principe, imposé à tous les pays qui ont ratifié les conventions sur le plan international.

Les écoles sont incendiées, les salles de classes détruites, les bureaux des responsables vandalisés, les élèves et leurs enseignants kidnappés et parfois assassinés. Les mots d’ordre de grève et les tracts, circulent dans ces deux régions, pour intimider les parents qui auraient décidé de passer outre ces menaces afin d’assurer un avenir rempli d’espérance, à leurs progénitures.

Les mesures prises par les pouvoirs publics ne semblent pas assez convainquantes pour bon nombre de parents. Malheureusement, ces derniers qui vivent dans une terreur permanente, une frayeur de tous les instants et qui ne disposent d’aucune ressource, ont choisi de travailler dans les champs avec leurs enfants. Lorsque ceux ci ne sont pas enrôlés par les sécessionnistes, alors qu’ils n’ont pour certains pas atteint l’âge de 18 ans. Ils subissent des maltraitances et un préjudice mental parce que contre leur gré, ils sont associés aux groupes qui sèment la mort et la désolation, dans cette partie du pays pour réclamer un état imaginaire qu’ils ont nommé ambazonie. D’autres enfants, convaincus par des propos propagandistes se sont librement mis sous la protection des terroristes.

L’on ne compte plus le nombre de naissances dans les familles. Les jeunes filles, devenues oisives, se sont lancées dans une vie sexuelle débridée. Et, parce qu’elles ne bénéficient d’aucun encadrement, elles ont pris des grossesses précoces. Les enfants qui viennent au monde dans ces conditions, ne sont, pas plus que leurs génitrices, certains de connaître un avenir meilleur si la paix et la stabilité, ne reviennent pas dans ces régions.

Au delà des appels lancés par les institutions Camerounaises pour le respect des lois de la République, les organismes internationaux pour qui la mise en application des Droits fondamentaux des personnes est non négociable, ont demandé aux terroristes de respecter les articles 28 et 29 de la Convention Relative aux Droits des Enfants.

Nicole Ricci Minyem

Faire preuve de patriotisme et d’hospitalité, c’est à ces qualités que sont conviés les Camerounais des régions du Littoral et de l’Ouest, qui reçoivent au quotidien, leurs compatriotes.

Ces derniers, depuis le début des affrontements entre ceux qui se réclament de l’état imaginaire de l’ambazonie et les forces de défenses et de sécurité, ont tout abandonner, afin de trouver refuge sous d’autres cieux.

Ils sont visibles dans de nombreux quartiers de Douala et des ses environs. Ils sont également présents dans la région du Nord, notamment dans le Noun, les Hauts Plateaux, le Koung – Khi, la Menoua, le Ndé et ailleurs.

Leur arrivée demeure problématique pour les autorités administratives de ces deux régions. Elles ne sont pas en mesure de donner avec exactitude, le nombre de personnes qui ont trouvé refuge dans leurs unités de commandement. Surpris, les gouverneurs et leurs collaborateurs, à l’instar des préfets, sous préfets, maires, chefs de quartier et autres n’ont prévu aucune mesure afin de faire face à ce flux migratoire.

La question est d’autant plus préoccupante que les migrations ont un certain poids sur les problèmes de promiscuité, de santé, d’habitat, d’aide sociale et d’éducation.

Et justement, ces migrants sont composés dans la quasi majorité des jeunes en âge scolaire. Ces derniers, au delà de la barrière linguistique, ont été obligés de trouver refuge dans des familles d’accueil. Des familles qui dans la plupart des cas, vivent dans une extrême précarité et aujourd’hui encore, s’enfoncent dans la pauvreté. Rares sont ceux qui ont eu la chance de regagner les domiciles de leurs parents.

De ce fait, il y’a des jeunes qui n’ont pu reprendre le chemin des classes, les parents ayant tout perdu. Pour eux, il est important de faire intégrer les programmes et projets crées en leur faveur. Notamment le Programme d’Appui à la Jeunesse Rurale et Urbaine ou encore le Programme Intégré d’Appui aux Acteurs du secteur informel.

Il y’à aussi des fonctionnaires qui arpentent les couloirs de leurs administrations d’origine, espérant obtenir ne fut ce qu’une affection temporaire.

Il y’à une troisième catégorie. Celle des personnes qui n’ayant aucun niveau scolaire, se sont lancées dans la quête d’un emploi. Elles cognent aux portes des chantiers de construction, des édifices qui vont accueillir la coupe d’Afrique des Nations dans quelques mois: Stades, infrastructures hôtelières, infrastructures routières…

Les femmes, illettrées travaillent chez des particuliers comme employées de maison, dans les ateliers de couture, dans les salons de coiffure, les snacks bars – restaurant.

Malheureusement, nombreux sont ceux qui sont tombés dans les travers comme le vol, les agressions, la prostitution…

Malgré le couvre feu instauré dans les régions en proie à l’insécurité, limitant les mouvements des personnes, l’on voit au quotidien de longues files de voitures qui prennent le départ vers des destinations inconnues, choisies au hasard. Des Camerounais qui ont été obligés de quitter leurs villages, leurs domiciles, leurs biens à cause d’une guerre qui leur est imposée.

C’est une situation inacceptable et qui les expose à la misère, à endurer de terribles expériences dans leur propre pays. Vivement, le retour à la paix.

Nicole Ricci Minyem

Pendant que le B.I.R. (le Bataillon d’Intervention Rapide) continue de chasser les sécessionnistes des villages anglophones, les habitants eux, commencent les réparations et reconstruisent leurs village. ce matin, ce village du Sud-Ouest a reçu un visite surprise du B.I.R. en effet ces soldats des forces spéciales camerounaise ont décidé d'apporté un aide a ces pauvres habitants qui ont souffert de la tyrannie séparatiste. voici quelques images de ce moment patriotique
La cérémonie a été présidée le 11 septembre 2018 par la ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga.
Ouvert depuis deux ans, le lycée technique agricole et professionnel de Yabassi a  officiellement été inauguré le 11 septembre 2018. La cérémonie a été présidée par la ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Pauline Nalova Lyonga. Situé dans le département du Nkam, région du Littoral, cet établissement public est le tout premier lycée technique agricole et professionnel du Cameroun. Il a été créé dans le cadre de la politique de professionnalisation des enseignements et surtout de l’arrimage du Cameroun à l’agriculture de seconde génération. En 2016 le gouvernement avait lancé un concours de recrutement de 200 élèves des classes de 1ère année et de 2nde pour l’année scolaire 2016-2017. Les enseignements qui y sont dispensés sont: la production animale, la production végétale, la maintenance des équipements agricoles, la transformation et la conservation des produits agropastoraux. L’objectif de cet établissement, a rappelé la Minesec, est de faire de ses apprenants des entrepreneurs capables de créer de la valeur ajoutée, à travers la production, la transformation et l’industrialisation des produits agricoles. Fruit d’un accord de don chinois signé en 2012 avec le Cameroun, le lycée technique agricole et professionnel de Yabassi a été entièrement construit et équipé par la Chine à hauteur de 6,480 milliards de FCFA.
Le parti politique du Président Paul Biya se retrouve en ce moment au palais des congrès de Yaoundé.Les assises ne sont pas ouvertes au public. Elles se déroulent à huis clos. Et elles sont présidées par Kuete Secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Les assises élargies aux différents responsables du parti aux niveaux régional, départemental portent sur les stratégies à définir et qui doivent conduire à la victoire de Paul Biya au soir du 7 octobre 2018. Après donc cette rencontre importante pour le parti au pouvoir, le Rdpc, ses militants et ses sympathisants prendront part à 16 heures, à la cérémonie de présentation officielle de l’ouvrage «Pour le Libéralisme communautaire» de Paul Biya. Rappelons que ledit ouvrage fait une présentation littéraire du programme politique du candidat du Rdpc. C’est en fait un essai politique qui a été réédité. Dans nos prochaines publications nous reviendrons sur cette actualité.
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Sunday, 05 June 2022 11:01