Emmanuel Maboang Kessack, le héros du Mondiale 90 qualifie de «mauvais» le coaching du sélectionneur des Lions indomptables face aux Comores le 9 septembre dernier.
Le nul (1-1) concédé par les Lions indomptables du Cameroun à l’équipe nationale des Comores le 9 septembre 2018 en match comptant pour la 2ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019 est resté en travers de la gorge d’Emmanuel Maboang Kessack. L’entraîneur adjoint de l’équipe nationale de football espoir du Cameroun a commenté la prestation de l’équipe nationale camerounaise le 10 septembre 2018 sur l’antenne de la CRTV-Télé. Il a dénoncé la non convocation de nombre de joueurs qui avaient pris part au sacre continental en février 2017.« A partir du moment où nous sommes champions d’Afrique je pense que le coach devait s’appuyer sur l’équipe ancienne pour pouvoir commencer à ajuster puisqu’ils sont champions d’Afrique. Qu’est-ce qu’on leur reproche ? Ils sont allés à la Coupe des Confédérations. Ce n’était pas aussi médiocre de jouer contre les grandes nations du football mondial. Le coach doit s’expliquer sur les choix des joueurs. Qui est-ce qui a fait cette liste ? Pourquoi des joueurs qui ont fait 16 ans à l’équipe nationale du Cameroun se retrouvent sur une liste alors que nous avons été champions d’Afrique l’année dernière ? »Il a notamment critiqué la performance du défenseur Gaétan Bong qui a démarré en titulaire en lieu et place d’Ambroise Oyongo qu’il juge plus en forme vu qu’il a inscrit un but la semaine précédant le match Comores –Cameroun sous les couleurs de Montpellier, son club en championnat de France. Suffisant pour qu’il engage la responsabilité du sélectionneur Clarence Seedorf. « Le coaching était mauvais. Même avec cette équipe du Cameroun, dès l’entrée du match, il fallait imposer un autre rythme », suggère l’attaquant des Lions indomptables membre de l’équipe qui émerveilla le monde à la Coupe du Monde de 1990.
Il pense que la seule présence du meilleur joueur de la Coupe d’Afrique 2017 dans le groupe ainsi que du capitaine Benjamin Moukandjo aurait pu avoir un impact positif sur le reste de l’équipe et le résultat final. « Choupo-Moting, nous l’aimons bien. C’est très bon joueur, élégant, mais il n’a pas donné ce que l’on attendait. Vous avez Bassogog, meilleur joueur de la CAN 2016 même s’il était blessé ; seulement le fait qu’il soit dans la tanière aurait fait du bien. Le capitaine des Lions indomptables Moukandjo pourquoi il n’est pas là ? On parle de distance. Nous jouons un match international. Ce n’est pas pour les billets d’avion ! Rien que leur présence dans la tanière change tout ».