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Mfoungo

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Alors que les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun sont en train d’être libérées de l’emprise de la violence des séparatistes, se diffusent sur les réseaux sociaux des fake news. En effet suite à l’avancée du BIR et au retour du drapeau camerounais dans les villages, des détournements des images sont apparus afin d’insinuer qu’une pression aurait été exercée sur les populations.

Des techniques de détournement des images

Suite aux défaites et reculs successifs des groupes terroristes sévissant dans les zones anglophones, une nouvelle guerre des images se met en place.

Les techniques utilisées afin de détourner les images du retour du drapeau camerounais ne sont pas nouvelles : Recadrage, ajout de texte pour influencer le lecteur, mise en parallèle afin de créer des effets négatifs, l’ensemble des méthodes de détournement des images sont utilisés. Cependant, on constate qu’il s’agit d’un travail de détournement sommaire.

Néanmoins, même sommaire, ces détournements peuvent avoir une influence.

Ainsi, par exemple, dans un cas, les images de la levée des drapeaux se fait dans un cadre solennel, moins propice au mouvement de foule, alors que l’image mise en parallèle présente un passage de motos, permettant de mieux choisir son angle de vue.

"Jeunes et vieux dans le village de Manyu avec des armes pointées sur eux, sont obliger de hisser le drapeau."

Des détournements partagés depuis l’étranger...

Il a été démontré que l’ensemble des leaders le plus violent du mouvement séparatiste pilotent les petites troupes de sécessionnistes depuis l’étranger. La diffusion des images détournées n’échappent pas à la règle. On note une majorité de profils Facebook et Twitter basés à l’étranger qui participent à cette propagation de ces images.

Ces diffusions font partie d’une stratégie de diffusion de fake news. Ce type de fausses informations sont d’ailleurs le cœur du conflit qui oppose les grands réseaux sociaux face aux autorités du monde entier. Les grandes entreprises américaines avaient pourtant promis une plus grande vigilance. Cependant, elles persistent à se cacher derrière l’excuse des “algorithmes” pour justifier le maintien de la propagation de fake news, contrevenant avec leurs engagements.

"Quand une nation s'écroule comme un château de cartes. On est désolé quand on est témoin de la stupidité d’une armée qui fera tout pour humilier les gens. Les Ambazoniens forcés au point de fusil de porter allégeance au drapeau camerounais. Quelle ironie !!!" - SCBC NEWS

… Sans lien avec les aspirations de la population locale

Sur place, les populations tiennent un discours très différent, en particulier dans la région du Sud-Ouest, dont les aspirations à l’autonomie sont encore plus faibles qu’au Nord.

Les citoyens des régions anglophones tiennent globalement le même discours : ils souhaitent un retour à la stabilité, à la paix et à la sécurité. Ainsi si le BIR a été accueilli, selon tous les témoignages concordants, avec soulagement, c’est en grande partie car le peuple désire un retour à la vie normale.

Le discours prononcé vendredi dernier par le maire anglophone de Mamfe, Ayuk Takunchung, illustre cette réalité. S’il demande l’ouverture d’un dialogue entre les autorités et les responsables anglophones afin d’améliorer la situation, il a pointé du doigt et dénoncé les exactions et violences commises par les séparatistes, en insistant bien sur le pilotage depuis l’étranger de ces petits groupes terroristes.
Les commentaires vont bon train dans les milieux jeunes depuis la publication de la liste des 9 candidats retenus par le Conseil électoral d’Elections Cameroun (ELECAM).L’électorat camerounais est convié aux urnes pour le 7 octobre 2018 en vue de l’élection du président de la République. Parmi les candidats en lice, le président sortant Paul Biya. En face de lui, 8 autres candidats pour le poste de président de la République au soir du 7 octobre prochain. Dans la région de l’Adamaoua, à Ngaoundéré notamment, les jeunes sont de plus en plus courtisés par les candidats : Me Akéré Muna, le Professeur Maurice Kamto, le Professeur Nkou Mvondo avec le port étendard de son parti Cabral Libii… Dans les rues de Ngaoundéré, les commentaires vont dans tous les sens. Pour Yaya, jeune étudiant rencontré à l’entrée d’un service public alors qu’il constituait son dossier pour un concours de l’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration (ENAM), «tous les candidats de l’opposition ne m’inspirent pas confiance. Je préfère habiter avec un diable qu’on connait que de se faire inviter par un ange qu’on ignore». Comme Yaya, ils sont nombreux ces jeunes qui n’attendent pas beaucoup des candidats en course à Etoudi. Pour Abel, jeune sans emploi, «personne d’entre eux ne va récréer le Cameroun. Il faut au camerounais un président prêt à les écouter et non ce genre de président qui attend que la situation atteint des niveaux inquiétants avant de réagir. Ce genre de président n’est pas de nature à diriger notre pays». Une autre catégorie de jeunes est celle qui s’inscrit dans la logique du changement. Ils ne manquent pas de s’exprimer sur la question et disent faire plus confiance à la jeunesse. Aissatou, jeune licenciée en Sciences économiques à l’université de Ngaoundéré estime qu’il est temps que la jeunesse prenne le pouvoir. «C’est avec beaucoup d’admiration que j’écoute mon papa lorsqu’il nous parle de la transition qui a eue lieu à la tête du Cameroun en 1982. Je voudrais aussi raconter une histoire pareille à mes enfants. Les jeunes camerounais sont talentueux, si on les appelle «Fer de lance du pays», ça veut dire que le développement du pays peut aussi passer par un président jeune, moins de 40 pourquoi pas», explique-t-elle. Pour Ngarledji, moto taximan dans la ville de Ngaoundéré, «le futur président de la République doit mettre un accent sur la sécurité dans nos villes, car nous les moto taximen, nous sommes victimes des agressions. La paix doit revenir dans ce pays. Nous sommes fatigués d’entendre qu’on a tué nos frères à Bamenda, Maroua ou on a arrêté des bergers dans l’Adamaoua. Celui qui sera élu président doit aussi penser à nous les moto taximen». Dans la ville de Ngaoundéré, bien que des caravanes populaires ne sont pas encore organisées à l’exception de celles de Me Akéré Muna et Maurice Kamto tenues en début du mois de juillet dernier, partout, l’heure est à la définition des stratégies pouvant attirer le plus d’électeurs. Pour les responsables des comités de base du RDPC, l’une des méthodes utilisées par ces temps de vacances est l’organisation des championnats de vacances de football et autres disciplines sportives autour desquels ils profitent pour faire passer le message. Celui-ci part de l’invitation au retrait des cartes d’électeurs auprès des postes d’enrôlement repartis dans tous les arrondissements de la région. En attendant le lancement de la campagne proprement dite et sous réserve du repêchage de nouveaux candidats par le Conseil constitutionnel qui statue sur les pétitions déposées et requêtes déposées, et à jour j- 55 de l’élection du 7 octobre, les représentants des partis politiques en lice dans l’Adamaoua peaufinent déjà les stratégies afin de célébrer leur candidat au soir de la publication des résultats de la présidentielle du 7 octobre prochain.
L’autoroute Kribi-Lolabe, charrie des frustrations au sein des communautés riveraines.Les populations des 13 villages qui longent sur 40 km, la principale desserte du nouveau Port en eau profonde de Kribi, sont invitées à déguerpir et à trouver des sites de recasement alors que les indemnisations sont inadaptées à l’inflation des prix sur le marché. Dans les 13 villages parcourus de Ndumale à Elabe, en passant par Mboro, Lolabe, Lende-Ndibe, Mabena-Nga, Edunga-Ngomo, Dibune, Luma, Mbeka, Ebome, Lendi, Pangou, où plus de 440 familles ont été expropriées pour le passage de l’autoroute, les récriminations des populations sont les mêmes. Ces populations reprochent au gouvernement, des indemnisations au rabais et le non-paiement de leurs cultures détruites pour le chantier de l’autoroute. « C’est très grave ce que nous vivons. Nous serons indemnisés à hauteur de 750 FCFA le mètre carré. Avec une telle somme on va acheter le terrain où pour se recaser, surtout que L’Etat n’a pas prévu de site de recasement », s’inquiète Bikouo Henri le chef de village et représentant des populations de Ndumale.Tracé modifié plusieurs foisLes indemnisations ne sont pas la seule pomme de discorde, « le vrai problème c’est l’arrêté ministériel signé le 25 mars 2013. Cet arrêté n’avait pas de précision sur le tracé qui a été modifié 3 fois. L’étude d’impact environnemental a eu lieu trois mois après l’arrêté ministériel qui ne précisait pas où passera l’autoroute mais qui signalait aux populations qu’il passera en forêt et pas dans les villages. La matérialisation s’est faite en décembre 2015 par les chinois », explique le jeune chef du village. « À la fin, nous avons constaté qu’ils ont esquivé les palmeraies de la Socapalm pour détruire nos villages. Pour eux, la vie humaine est moins importante que le palmier », ajoute Henri Bikouo. Chez les Bidjounga, une famille d’une centaine de membres, le désarroi est à son comble, « nous ne pouvons pas nous opposer aux projets qui visent le développement de notre pays. Mais que l’on tienne compte de nos cultures et mises en valeur. J’avais 2 hectares de plantain, maïs, manioc, dont ils n’ont pas tenu compte, mon nom ne figure pas sur la liste des indemnisations », se plaint Ndongo Kouo Simon. Madame Benanga est également désemparée. Tout comme Nguiamba Landry Sax, qui indique qu’aucun terrain en cours d’immobilisation n’a été indemnisé.MercurialeDu côté de l’administration, l’on dit avoir appliqué à la lettre la circulaire 001 du 22 mars 1994 qui fixe les prix de vente à minima des terrains domaniaux, « il y a un texte qui fixe les prix des ventes des terrains domaniaux. Pour le cas de l’Océan, c’est 750 FCFA le mètre carré », explique-t-on au service des affaires juridiques et politiques de la préfecture de l’Océan. Les autorités dénoncent des réclamations fantaisistes et des procédures antidatées, « dans le cas des indemnisations au Port de Kribi, la commission a payé les cultures par compassion. Nous avons eu pitié des gens. Par exemple, pour une vieille case où il fallait payer 100, 150 mille FCFA, nous en avons donné plus par ce qu’on pensait au social. Nous avons également payé les cultures. Plus tard plusieurs membres de la commission ont été interpellés et sont en prison pour détournement, cette fois, nous appliquons les textes », explique une responsable de la préfecture qui a fortement requis l’anonymat. Pour sa part, le préfet s’est félicité du calme observé par les populations, « tous ceux dont les noms figurent sur les listes seront indemnisés. Nous allons examiner les requêtes », martèle Antoine Bissaga.CulturesNkoumou Jean Alfred délégué d’arrondissement pour l’agriculture de Kribi et son collègue de la Lekoundje, font savoir que les cultures ne sont pas prises en compte dans le cadre des indemnisations de l’autoroute Kribi-Lolabe, « il s’agit des plantations villageoises. C’est-à-dire que les graines sont tombées parfois du bec d’un oiseau ou transportées par le vent et ont germé. Ces plantations on ne peut pas les payer, puisqu’elles ne sont pas entretenues », expliquent les deux techniciens. Les services d’agriculture disent avoir donné du temps aux riverains, « avant de lancer les travaux, nous leur avons demandé de récolter leurs cultures ». En attendant de voir comment le gouvernement va résoudre cette crise, les populations sont sommées de déguerpir dès le paiement des indemnisations.
L’ancien international camerounais s’est exprimé au cours d’une interview accordée à une radio internationale.Moins d’une semaine après la signature du contrat de Clarence Seedorf et de Patrick Kluivert comme nouveaux entraîneurs des Lions indomptables, l’on en sait désormais un peu plus sur le processus qui a conduit à leur recrutement. Dans une interview accordée samedi dernier à la radio française RFI, le footballeur camerounais Samuel Eto’o a révélé avoir été consulté par la présidence de la République sur le sujet. Il aurait d’ailleurs donné un avis favorable. « Si je vous dis qu’on ne m’a pas posé la question, ce serait vous mentir. Je me suis dit, qu’est-ce que je peux conseiller à mon pays ? Après les discussions menées avec les autres entraineurs, ils (les dirigeants du Cameroun, Ndlr) se sont retournés vers Seedorf et Kluivert (…) J‘ai dit que c’est ce qu’il fallait à mon pays », a-t-il indiqué. Le buteur de 37 ans confie avoir été consulté par le président Biya qui lui a demandé « indirectement » ce qu’il en pense. « Je suis aussi proche des dirigeants de mon pays. Pour prendre de pareilles décisions, il a fallu la décision du premier camerounais. Et quand on a fait appel à moi je ne pouvais ne pas apporter mon avis » Alors que certains acteurs dénoncent, une nouvelle fois, le recrutement d’expatriés à la tête des lions, Samuel Eto’o, lui, prend la défense du duo néerlandais.  « Je suis plus que satisfait pour le choix sur Clarence Seedorf et Patrick Kluivert. Clarence, très jeune, a entrainé l’une des plus belles équipes au monde, le milan AC. Kluivert a été dans le staff qui a conduit les pays bas en demi-finale au Brésil (…) Ceux qui veulent nous faire croire qu’ils n’ont pas d’expérience en tant que entraineurs c’est du n’importe quoi » a lancé l’attaquant. Avant son intervention, Eto’o avait déjà félicité les nouveaux sélectionneurs sur les réseaux sociaux. A sa suite, Clarence Seedorf l’a remercié pour son message de bienvenue, et a promis qu’il travaillera dur pour que l’équipe du Cameroun continue de briller.
Les fils et filles, les élites intérieures et extérieures de l’arrondissement de Bélel, dans le département de la Vina, région de l’Adamaoua, se sont donnés rendez-vous du 10 au 12 août 2018 à Bélel en vue d’impulser le développement partant de la base.Les pouvoirs publics sont engagés dans un vaste mouvement allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations à la base. Dans ce sens, les habitants ou les communautés des villages sont appelés à apporter leur pierre à l’édifice de leur localité. L’arrondissement de Bélel dans la région de l’Adamaoua n’est pas en marge de cette réalité. Créer en 2015, le CODAB poursuit, selon Abdoul Nasser, président dudit comité, plusieurs objectifs notamment la solidarité et l’entraide entre les fils et filles de l’arrondissement, la contribution à la mise sur pied des activités d’intérêts communautaires. Le comité de développement de l’arrondissement de Belel a mené des activités d’intérêts communautaires. Il s’agit notamment des appuis en fournitures scolaires et autres matériels dans les écoles primaires et les établissements secondaires de l’arrondissement. Ce qui a permis d’appuyer les jeunes dans le déploiement des activités sportives, l’appui aux artisans de l’arrondissement de Belel. Au sortir des assises de l’Assemblée Générale ordinaire, les projections du CODAB sont nombreuses et touchent plusieurs domaines, la création d’une coopérative permettant à l’arrondissement de produire des biens et être autonome financièrement. Pour le président du CODAB, Abdoul Nasser, les activités génératrices des revenus (AGR) épouseront les domaines de l’agriculture, de l’élevage, l’artisanat, la santé et la culture. Dans son discours de clôture des assises du Comité de Développement de l’Arrondissement de Belel, le président du comité a tenu à rappeler les défis qui s’imposent à l’arrondissement qui tournent essentiellement autour de la scolarisation de la jeunesse qui constitue un atout et un levier de développement pour l’arrondissement en particulier et du pays tout entier. Et l’arrondissement se situant dans une zone d’élevage peut tirer son épingle pour moderniser davantage sa pratique. Il peut profiter de la proximité de l’abattoir industriel de Ngaoundéré pour créer de la valeur ajoutée. L’arrondissement peut aussi saisir l’opportunité avec les écoles de formation comme l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaire (ESMV) et l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agro-Industrielles (ENSAI) de l’Université de Ngaoundéré pour juguler la réduire le chômage et le sous-emploi des jeunes et partant de la pauvreté dans l’arrondissement. Les travaux du comité se sont déroulés en présence d’Aboubakar Abdoulaye, maire de la commune de Belel, président du bureau régional de Communes et villes Unies du Cameroun (CVUC), par ailleurs Président du Conseil d’Administration de Camrail.
Après le G20 et le G35, c’est la Presby qui monte au créneau.Comme on pouvait s’y attendre la Jeunesse du Président Biya (Presby) consacre son vote au Candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Malgré la pluie qui s’est abattue à Yaoundé le 12 août 2018, les membres de cette association vêtus avec des T-shirt estampillés «Presby» se sont retrouvés dans un hôtel de la place. Ayant en tête de file le président national de l’association Paul Ngam, ils ont tenu un point de presse. «Nous sommes là pour un seul objectif. Voter notre candidat à 100% au soir du 7 octobre 2018. Nous disons que nous n’avons pas besoin des candidats baladeurs», a déclaré Paul Ngam. Ces propos ont été bien accueillis par le reste des membres de l’association. Après le point de presse, la Presby a lu une motion de soutien et de remerciement à Paul Biya pour s’être présenté à l’élection présidentielle 2018. La jeunesse du Président Biya s’est par la suite rendue à l’école publique de Bastos pour remettre au sous-préfet de Yaoundé 1 la motion de soutien qu’il devra remettre à son destinataire. Rappelons qu’un jour avant c’est l’association baptisée le ‘G35 jeunes’ qui s’est mobilisée pour apporter son soutien à la candidature de Paul Biya. Ayant pris le temps de scruter chaque candidat au scrutin du 7 octobre 2018, le ‘G35 jeunes’ remarque que les 8 challengers de Paul Biya ne sont pas rassurants. Il cite entre autres le manque d’expérience dans la gestion d’un Etat, l’absence de maturité politique.
La décision de la commission d’homologation et de discipline de la LFPC provoque une immense déception chez les supporters de Canon sportif de Yaoundé
Suite à la décision de la FIFA de reléguer Bamboutos de Mbouda en division inférieure pour non-paiement d’une dette d’environ 22 millions de FCFA vis à vis de son ex entraineur belge Johan Buyle, les membres de la Commission d’homologation et de discipline de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) se sont réunis ce lundi 13 août 2018 au siège de l’instance à Yaoundé pour désigner le club qui va combler au sein du championnat professionnel élite one, le vide laissé par le club de Mbouda. Apres avoir débattu l’unique point à l’ordre du jour à la lumière des textes règlementaires du championnat professionnel élite one, les juges de la LFPC ont décidé que « Bamboutos FC de Mbouda est rétrogradé en MTN élite two pour la saison 2018/2019 conformément à la décision de la Commission de discipline de la FIFA du 12 avril 2018 ; Bamboutos de Mbouda est reclassé 18eme sur 18 équipes en raison de sa rétrogradation en MTN élite two de la LFPC… Unisport du Haut-Nkam, préalablement classé 16eme devient 15eme dans le nouveau classement final du championnat MTN élite one de la LFPC ; Unisport du Haut-Nkam est requalifié pour jouer en MTN élite one de la LFPC pour la saison 2018/2019 ». Autre conséquence, New-stars de Douala, qui avait terminé 4eme au terme de la saison régulière, remonte à la 3eme place et est désormais le porte-drapeau du Cameroun à la prochaine Coupe de la Confédération de la CAF, au détriment de Bambotos de Mbouda La sentence rendue ce lundi soir par les juges de la Commission d’homologation et de discipline de la LFPC a provoqué une immense déception chez les supporters du Canon sportif de Yaoundé. Le club camerounais le plus titré sur la scène internationale, relégué l’année dernière en élite two, a manqué de peu de remonter en élite two cette saison. Les Mekok me ngonda ont terminé le championnat 2018 au 4e rang alors que seuls les trois premiers clubs sont admis en division supérieure. Les supporters du Canon sportif de Yaoundé ont cru que la décision de faire descendre Bamboutos de Mbouda pouvait amener les autorités à repêcher leur club. LFPC a opéré autrement.
Dans le sillage de la célébration de la journée mondiale de la jeunesse, la Délégation régionale de la Jeunesse et de l’Education civique du Sud a organisé le 10 Août 2018 une causerie pour faire la promotion de cette trouvaille.L’exercice a consisté à présenter les tenants et les aboutissants de cette initiative lancée le 11 Juillet 2018 à Yaoundé par le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec). Dans le déroulé de l’exposé qui a ponctué essentiellement cette rencontre, Christian Madjia Mboutou, le Délégué régional du Minjec Sud, a démontré aux nombreux jeunes, preuves à l’appui, les avantages multiples et pluridimensionnels de la carte biométrique jeune. «Cette mesure de très grande portée va fortement contribuer à alléger les souffrances des jeunes», a-t-il déclaré. En les exhortant à se l’approprier absolument, Christian Madjia Mboutou a présenté les conditions de délivrance de cette carte biométrique jeune en insistant sur l’inscription obligatoire à l’observatoire National de la Jeunesse (ONJ). Un préalable sur lequel l’orateur principal de cette séance a mis un accent particulier : «les conditions sont suffisamment souples et à la portée de tous les jeunes de 15 à 35 ans surtout que la carte a une validité de cinq ans». La carte biométrique jeune est en effet un outil révolutionnaire qui permet l’identification facile des jeunes et accorde au détenteur un accès à des offres de services plurielles et à coût préférentiels. La réceptivité des jeunes s’est mesurée au nombre impressionnant de questions qu’ils ont posé aux officiels de la Délégation régionale de la Jeunesse et de l’Education civique du Sud. Ils ont surtout souhaité que l’initiative soit mise en service au plus vite.
Il a été officiellement reçu le 9 août 2018 par sa nouvelle formation politique.Après huit années de militantisme au sein du Social democratic front (Sdf) Célestin Djamen a décidé de tourner la page pour désormais arborer les couleurs du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). A propos de sa démission il a indiqué qu’elle est dû au fait que le parti politique de Ni John Fru Ndi est un «navire ivre qui coule, un navire dont l’équipage a oublié l’objectif». L’objectif d’après lui étant apporter le changement mais pas forcément la conquête du pouvoir. Ayant rejoint le Mrc, Célestin Djamen affirme qu’il a été séduit par les idéaux de ce parti politique, aussi la détermination, le désir et l’envie de motivation de Maurice Kamto son président national et candidat pour la Présidentielle qui aura lieu le 7 octobre 2018. Pour revenir à sa démission du Sdf, des indiscrétions révèlent qu’elle serait arrivée après que son intention de se présenter à la 4ème vice-présidence nationale ait été rejetée. Rappelons que Célestin Djamen a annoncé sa démission sur le plateau télévisé de la chaîne Afrique média. C’est ainsi que sa décision a été connue du Sdf. Le parti de Ni John Fru Ndi n’a pas perdu du temps pour indiquer qu’il a pris acte de la démission de Célestin Djamen. Toutefois Jean Robert Wafo le ministre du shadow cabinet du Sdf en charge de l’information et des médias dans un communiqué rendu public à cet effet, a fait savoir à Célestin Djamen, que le mieux pour lui aurait été de commencer par déposer sa lettre de démission.
La capitale départementale du Dja et Lobo a bénéficié, à l’instar d’autres villes du pays, d’un financement spécial prescrit par le Président de la République pour l’amélioration de son visage urbain. Sangmelima la belle se veut cette fois plus coquette. La ville subit, dans son périmètre urbain, une cure de rajeunissement. Rues, espaces marchands, intérieurs des quartiers, ronds-points et autres lieux de la ville se transforment petit à petit. Cette mue, la cite capitale du Dja et Lobo la doit à un financement spécial prescrit par le président de la République pour «augmenter le charme des villes camerounaises». Les travaux sont minutieusement suivis par le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain : «Nous avons visité ici le début des travaux de réhabilitation de la voirie urbaine qui coûtent à l’État du Cameroun un montant global de 650 millions de FCFA dans les 50 milliards décidés par le président de la République sur l’étendue du territoire». Aux maitres d’œuvre et autres acteurs impliqués dans cette opération, Jean Claude Mbwentchou a recommandé organisation et célérité. «Nous avons fait un détour pour voir les cinq hectares de terrain de la Société Immobilière du Cameroun (SIC). Nous avons demandé à la SIC de tout mettre en œuvre pour achever les études de réalisation des trois cent logements à ce niveau». Particulièrement heureux, les responsables de la Commune de Sangmelima rêvent gros pour cette cité en pleine mutations. Pour François Bilé, premier adjoint au maire de Sangmelima, «On fait tout pour conserver le slogan de notre ville à savoir «Sangmelima la belle» mais si davantage il y a des projets qui peuvent contribuer à l’embellissement de notre ville, nous pensons que cette ville est simplement promue à un avenir radieux». A ce rythme, Sangmelima entend conserver sa réputation de ville propre où il fait bon vivre.






Sunday, 05 June 2022 11:01