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Mfoungo

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Le candidat recalé pour l’élection présidentielle d’octobre n’a pas pu démontrer qu’il a versé les 30 millions de Fcfa de cautionnement.Vincent Sosthène Fouda n’est pas passé par quatre chemins pour traiter Elections cameroon (Elecam) de menteur. Dans son plaidoyer, le candidat recalé par l’organe en charge de la gestion des élections au Cameroun, a indiqué avoir produit un dossier complet. Il a affirmé avoir déposé le certificat de versement des 30 millions de FCFA servant de caution pour ce scrutin. A maintes reprises Vincent Sosthène Fouda a indiqué qu’Elecam a menti sur la composition de ses dossiers et a demandé que soient apportées les bandes d’enregistrement du jour où son mandataire est allé au siège de l’organe.Vincent Sosthène Fouda a demandé au Conseil constitutionnel de renvoyer de ce fait Elecam «dans ses petites marmites et dans ses petites soupes», pour mettre fin à «la supercherie institutionnelle». Il a cependant reconnu n’avoir pas eu les 300 signatures demandées par la loi. Seulement invité par le Conseil constitutionnel à fournir une photocopie de son certificat de versement des 30 millions de Fcfa, le candidat recalé n’a pu que verbalement affirmer qu’il a respecté cette disposition. Mais il n’a présenté aucune pièce justifiant sa déclaration et a toujours indexé Elecam. Elecam appelé pour son plaidoyer, a demandé à Vincent Sosthène Fouda de produire le bordereau de réception des pièces pour le scrutin. L’institution a fait remarquer que dans ledit bordereau dont elle détient une copie, il n’existe nullement le certificat de versement des 30 millions de FCfa. Au vu de tout cela, le Conseil constitutionnel a déclaré recevable dans la forme la requête de Vincent Sosthène Fouda mais l’a rejeté dans le fonds. Conséquence ce dernier ne fera pas partie des challengers de Paul Biya le 7 octobre 2018.
Les populations Mabi, Batanga et Yassa qui attendent depuis plus de 4 ans que l’État les indemnisent suite aux projets de construction du port de Kribi et l’autoroute Kribi-Lolabé viennent d’ériger les barricades au niveau du pont de la Lobé qui mène au port de Kribi.«La grève consiste à barrer la route qui va de la ville de Kribi au port de Mboro. Elle va se dérouler au niveau du pont sur la Lobé dans le quartier Mbekaa», souligne un gréviste contacté sur place.
Les populations revendiquent les indemnisations dans le cadre des projets du port et l’autoroute Kribi-Lolabé, le 17 août 2018 à Kribi (c) Droits Réservés
D’après le lanceur d’alerte Paul Chouta, ces populations ont entendu il y a deux jours le Directeur de Kribi port container affirmer sur les ondes de la télévision nationale, la CRTV, que ces droits ont été payés «il y a fort longtemps». D’où le soulèvement des populations qui veulent savoir à qui, quand et où ces droits ont été payés. Le sénateur MBA MBA Grégoire a demandé une trêve de 48h qui lui a été accordé pour discuter avec le préfet. Une forte présence des forces de maintien de l’ordre est constatée. Une réunion est prévue ce jour à la chefferie de groupement Mabi-Sud afin de voir claire dans cette situation.
Les faits sont survenus le mardi 14 août 2018. Sept assaillants ont été tués.Adolphe Lele Lafrique, le gouverneur de la région du Nord-Ouest, a fait l’objet d’une double attaque ciblé pour la première fois depuis le début de la crise socio-politique dans les régions anglophones du Cameroun. Mardi dernier, l’autorité administrative se rendait à Kumbo, dans le département du Bui. Son convoi a été attaqué en chemin, dans la localité de Babessi. De présumés séparatistes ont pris pour cibles, les véhicules du convoi du gouverneur. Les préposés à la sécurité du gouverneur ont tué un assaillant et repoussé le reste de la bande. Pour autant, les agresseurs n’ont pas abdiqué. Ils ont attendu le retour de du convoi du gouverneur du Nord-Ouest pour lancer une nouvelle attaque. Six d’entre eux ont été tués lors de ce second affrontement. Un scénario similaire a été observé en avril dernier, mais plutôt dans la région du Sud-Ouest. Bernard Okalia Bilaï, le gouverneur, se rendait à Menji, dans le Lebialem, pour procéder à l’installation du nouveau sous-préfet. Son convoi a été attaqué à l’aller et au retour dans la localité de Lewoh.
A quelques semaines du rendez-vous du 03 septembre, la communauté éducative dans la région met les bouchés doubles pour un début effectif des cours dès le premier jour des classes.L’ambiance dans les marchés, les établissements scolaires et les librairies dans la ville de Ngaoundéré laisse planer un air de rentrée de classe imminente. A dix huit jours du début des classes pour les écoliers de la maternelle, du primaire et leurs aînés du secondaire, l’heure est aux derniers réglages. A Ngaoundéré, les coins de rues sont bondés des fournitures scolaires et autres matériels didactiques. Ici, les vendeurs ambulants qui se recrutent parmi les jeunes scolaires ou non se frottent déjà les mains. Le marché, bien que timide encore, leur permet déjà de trouver leurs comptes. A longueur de journée, ils arpentent les coins et recoins des quartiers à la recherche des potentiels clients. Les lieux de forte affluence comme les stades de football qui abritent les rencontres des championnats de vacances qui se jouent dans la ville représentent également un potentiel marché pour écouler la marchandise. Celle-ci est généralement constituée des sacs, classeurs et gourdes pour les tout-petits de la maternelle et de la SIL. Dans les librairies de la ville, les gérants s’activent afin de mettre à la disposition des parents les livres au programme et autres matériels pour la réussite des enfants. Bien que certains livres ne soient pas encore disponibles dans les rayons du fait de leur introduction au programme cette année, les commandes sont déjà passées auprès des éditeurs. Les parents, en attendant le salaire du mois d’août, ont les yeux rivés sur le calendrier afin de procéder aux achats du nécessaire pour la rentrée prochaine. Les boutiques sont aussi achalandées des tenues des différents établissements. Dans les établissements, ce sont les travaux de réfection des salles et le recrutement de nouveaux élèves qui meublent le quotidien des responsables de ces structures d’apprentissage. Dans l’arrondissement de Ngan-ha, dans la Vina par exemple, le sous-préfet est monté lui-même au créneau avec l’instruction de la réfection des établissements de son unité de commandement. Dans certains établissements du centre urbain, des stratégies de recrutement des nouveaux élèves pour les classes de 6è et de 2nde sont mises en œuvre. Pour le cas des élèves exclus au cours de la dernière année scolaire, ils sont soumis à des travaux d’intérêts communautaires avant de se voir admis à nouveaux au sein de ceux-ci. Pour les établissements autorisés à ouvrir leurs portes cette année scolaire, les affiches inondent la ville pour attirer les parents. Les radios communautaires sont aussi mises à contribution pour véhiculer le message sur l’ouverture de ces nouveaux collèges. Evitant les bousculades de dernière minute dans les marchés avec la surenchère des prix, certains parents jouent la carte de la prudence en achetant dès maintenant les fournitures scolaires. Pour les établissements qui ne fournissent pas les uniformes, l’heure est aussi aux achats des tissus et les tailleurs commencent déjà à faire de bonnes affaires. A seulement trois semaines du kick off de la prochaine rentrée scolaire, la ville de Ngaoundéré se pare déjà aux couleurs des débuts de classe.
Au 30 juin 2018, la première banque du Cameroun, Afriland First Bank, déclare qu’elle a accordé des crédits pour un total de 618 milliards FCFA.Ces crédits existent sous cinq formes : les avances sur salaire, les découverts, le crédit scolaire, les crédits automobile et immobilier. A la même période en 2017, cette banque camerounaise, selon le ministère des Finances, faisait déjà partie des cinq établissements (Afriland First Bank, Société générale Cameroun, Ecobank, SCB et Bicec), qui ont concentré environ 72% des crédits bancaires, dans un secteur qui comptait à l’époque, 14 banques et neuf établissements financiers dont huit, opérationnels. Et donc, sur les 3 321,1 milliards FCFA de crédits bancaires accordés au Cameroun en juin 2017, Afriland et les quatre autres banques du peloton de tête ont concentré 2 391,19 milliards FCFA. La banque Afriland dispose à ce jour d’un réseau de 43 agences (sur un ensemble de 283 agences bancaires au Cameroun), 117 guichets automatiques, et 197 terminaux électroniques.
La légende du football camerounais et Président de la Fondation Cœur d’Afrique y était le 5 août pour une remise de dons et une communion avec les populations locales.Jamais mobilisation n’a été aussi forte à Nlang. Ce village de l’arrondissement de Minta dans le département de la Haute-Sanaga, région du Centre Cameroun. Et pourtant, que d’événements se sont produits ici, que de mémoire ! Entre défis sportifs et rencontres culturelles, la capitale, comme ses jaloux fils et filles l’appellent, a toujours su se mettre au cœur de l’actualité. Cette fois pourtant, il s’agissait de l’événement du siècle, pour reprendre les dires d’une élite du coin. Dimanche 5 août, la légende écrit son histoire. Roger Milla, footballeur africain du siècle et Président Fondateur de la Fondation Cœur d’Afrique, foule le sol de ce village plongé en pleine forêt équatoriale. C’est l’hystérie ou presque. Jeunes, moins jeunes et plus vieux, tous se laissent séduire par la simplicité et l’humilité de Roger Milla qui est dirigé vers la tribune du stade local. C’est en effet ce jour que se dispute la finale de la super coupe de Nlang. Face à face, Juventus de Meyéné et Zouk Machine de Nlang. Les visiteurs l’emportent au terme d’un match plein de suspens. Score de la partie, 2 buts à 1. Si Roger Milla apprécie le spectacle, il se laisse émerveiller par un bambin de 9 ans, Kimbo, de son sobriquet. Son équipe a certes perdu, mais son talent a marqué cette finale et les attentions de la part du vieux lion ne sont pas un hasard.Cameroun: Roger Milla désormais digne fils de NlangPeu avant le coup d’envoi de cette rencontre, le Président de la Fondation Cœur d’Afrique a fait don de livres à l’école publique de Nlang tout en invitant sa Directrice à utiliser ces outils pour le bien des élèves. Cela tombe bien, l’établissement va présenter ses tout premiers candidats au CEP au cours de cette année scolaire 2018-2019. Et Roger Milla de rappeler l’importance de l’éducation dans la vie d’un enfant. Pour les populations locales, la venue à Nlang de S.E Roger Milla et de sa fondation doit être le début d’un partenariat et d’une coopération sur la durée. « Sachez que vous êtes désormais un digne fils de ce village » a ajouté Jean Claude Mbondje, porte-parole des populations. « Je reviendrai à Nlang l’année prochaine » a lancé la légende avant d’emboiter le pas au protocole, sous les youyous et les tambours. A ses côtés, les Chefs traditionnels et l’élite fortement mobilisés à l’occasion. Tous ont tenu à vivre ce moment inédit et surtout à saisir cette occasion pour mobiliser les populations autour des idéaux de paix, d’unité et d’intégration nationale prônés par le Président de la République., S.E Paul Biya. Et par solidarité, des visites médicales ont été initiées en faveur des villageois pour qui des maladies comme le diabète, l’hépatite, l’hypertension et le paludisme ne restent pas des manifestations de la sorcellerie. A la manœuvre, le Docteur Yves Nang Atto, spécialisé en gastro-entérologie en poste au CHU Ambroise Paré dans la ville de Mons en Belgique accompagné d’une équipe de locaux. La fête s’est poursuivie toute la nuit pour célébrer cet événement. C’est en effet la toute première fois que Roger Milla se rende dans un village de la Haute-Sanaga. Et dire que ce n’est qu’un début !Cameroun: Roger Milla désormais digne fils de NlangCameroun: Roger Milla désormais digne fils de NlangCameroun: Roger Milla désormais digne fils de Nlang
Les ordures ménagères qui inondent la ville poussent les autorités à sortir de leur laxisme. Le préfet du département de la Vina a lancé le 16 août 2018 une campagne d’hygiène et de salubrité.La ville Ngaoundéré connait depuis quelque temps un phénomène d’insalubrité devenu inquiétant. Elle est remplie d’ordures ménagères qui causent des maladies en cette période de forte pluviométrie dans la cité. Il n’existe pas de quartier qui est à l’abri de cette situation. Celle-ci trouve principalement ses origines dans le manque de suivie de l’opération d’assainissement de la ville lancée par l’ancien gouverneur de la région, Abakar Ahamat. L’opération baptisée, ‘’jeudi ville propre’’ qui consistait à faire la propreté autour des commerces et autres services qui doivent rester fermés jusqu’à 10h a fait son temps. Depuis lors, ce slogan est devenu un tremplin pour les commerçants et autres responsables, et un prétexte pour rester à la maison jusqu’à 10h, heure d’ouverture du marché et des services publics. Les résultats de ce laxisme sont sans équivoque. La ville est remplie d’ordures à tous les coins de rues et dans les quartiers.Plus grave encore, l’incivisme des populations qui préfèrent jeter les ordures à côté du bac placé par l’entreprise en charge de l’hygiène et de salubrité dans la ville, prétextant que cette dernière fera le travail de ramassage, accentue le phénomène. Le manque de considération des habitants à l’égard des employés de cette entreprise est tel que certains déversent dans les bacs en plastiques des restes de braise. Ce qui entraine la destruction de ces bacs par le feu. Les déchets en voie de décomposition dégagent des odeurs nauséabondes qui mettent à mal la santé des populations. Dans certains quartiers par contre, par manque de voie d’accès, il n’existe pas de bacs à ordures. La population est alors abandonnée à elle-même, exposée à diverses maladies. En lançant cette énième campagne à la place de l’indépendance de Ngaoundéré, le préfet de la Vina, entouré des trois maires de la ville et du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Ngaoundéré, compte l’inscrire dans la durée par un suivi scrupuleux de la mesure liée à l’opération ‘’jeudi ville propre’’. Il ne sera plus simplement question de nettoyer, mais un accent particulier devra être mis sur le désherbage des abords des routes, des services administratifs, le curage des caniveaux, afin de rendre la ville plus propre. Des descentes pourraient être effectuées dans les hôpitaux, les hôtels, les restaurants et les quartiers avec à la clé des récompenses au service et quartier le plus salubre de la ville. Mais aussi des sanctions pour les contrevenants. L’on est amené à se poser des questions sur la faisabilité de cette mesure quant on connait la lenteur de nos administrations. Dans la ville de Ngaoundéré, l’entreprise en charge de l’hygiène et de salubrité a été victime de vol de plus de 300 bacs à ordures. Les habitants sont donc interpellés à faire preuve de civisme afin que cette mesure produise les résultats escomptés.
Quelque 485.576 personnes pourraient, selon le coordonnateur du Programme national de veille et de renforcement de la sécurité alimentaire (PNVRSA) du Cameroun, Marie-Jeanine Nkodo Atanga, se retrouver en phase de crise alimentaire entre mars et mai 2019 dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à une crise sécessionniste, mais aussi dans la région voisine de l’Ouest.S’exprimant mardi à Yaoundé, la capitale du pays au cours d’un point de presse elle a précisé que cette alerte, résultat d’une enquête menée depuis juin dernier dans 21 départements des zones concernées et qui a mobilisé 223 experts, concerne 20% de la population desdites zones. Il s’agit donc d’une phase d’insécurité alimentaire, a rappelé par la même occasion le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Henri Eyebe Ayissi, la famine étant la phase extrême de l’insécurité alimentaire au cours de laquelle les populations, même avec l’aide humanitaire, sont exposées à la mort du fait d’un déficit complet de denrées alimentaires. La crise dite anglophone, rappelle-t-on, est née en octobre 2016 à la suite de revendications corporatistes (avocats et enseignants), avant de dégénérer en revendications séparatistes qui font depuis lors des dizaines de morts côté forces de défense et de sécurité, assaillants et populations civiles mais également d’enlèvements, de viols, de vols et d’incendies de villages attribués aux sécessionnistes. En juin dernier, le gouvernement a dévoilé un plan humanitaire d’urgence de 18 mois, d’un montant de 12,7 milliards FCFA en faveur des régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest, dont les principaux domaines d’intervention concernent la protection des personnes déplacées, la fourniture des denrées alimentaires et des produits de première nécessité, les soins de santé, l’éducation, la reprise des activités économiques, le logement ainsi que la reconstitution des documents d’état-civil et des pièces administratives individuelles.
Au Cameroun, le programme sociétal d’entreprise « Tous Bâtisseurs » mise sur le volontariat et la participation de tous les citoyens, pour le succès de la prochaine CAN TOTAL, le plus grand évènement sportif africain qui aura lieu sur le sol camerounais du 7 Juin au 7 juillet 2019.CitoyennetéPrésent dans les trois plus grandes villes du Cameroun le programme sociétal « Tous Bâtisseurs », dont l’activité se déploie dans toute la zone de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), veut créer un engouement populaire patriotique basé entre autres sur la propreté, dans un contexte d’insalubrité généralisée « il est question de créer une véritable ferveur populaire autour de ce grand rendez-vous sportif. Notre volonté sociétale est de voir cet évènement marquer à jamais l’histoire », affirme Daniella Simo, secrétaire du mouvement. Les chantiers de « Tous Bâtisseurs » reposent sur douze actions jusqu’au démarrage de la CANTOTAL Cameroun 2019. La première action en cours a été la propreté, la seconde qui nous entamée depuis le 12 août est la santé, puis viendra la culture, ensuite la sécurité, … « Nous souhaitons voir que cet évènement réussisse au Cameroun et c’est pourquoi, en plus de notre niveau d’intervention dans la réussite de l’événement, nous avons l’obligation de contribuer à l’intégration de tous en plus de ce qui est fait par l’Etat, la véritable réussite de cet évènement dépend de l’implication de tous les citoyens camerounais et c’est le rôle que EasyGroup a décidé de jouer ou du moins en partie », poursuit Daniella.  300 volontaires en 5 semaines d’activitésLes premiers membres de « Tous Bâtisseurs » sont des employés à qui les promoteurs ont inculqué la culture de l’action sociétale. Ensuite, il y a les volontaires, les partenaires de l’entreprise puis les camerounais au sens large. Au total un peu plus de 300 personnes qui ne sont pas rémunérées mais accompagnées.FinancementLa première source de financement provient de l’agence EasyGroup, qui a pris l’engagement de mettre à disposition du mouvement un pourcentage de son chiffre d’affaire pour le bien-être du Cameroun, et à la réussite d’un évènement d’une telle envergure. Il y’a aussi les employés, qui mutualisent, qui mettent tous volontairement de côté quelque chose de leurs salaires. Autre source de financement la vente des gadgets estampillés « Tous Bâtisseurs ». Les dernières semaines, ont connu des actions de nettoyage tous les weekends dans les trois villes de Douala, Yaoundé et Bafoussam. « Nous comptabilisons actuellement à peu près 20 quartiers parcourus avec l’engagement de près de 300 volontaires. L’hymne des « Bâtisseurs » est sorti le 7 juin dernier à un an, jour pour jour de la CAN Total Cameroun 2019 », explique Danielle Simo. Le programme accompagne les services chargés de lutter contre l’insalubrité au Cameroun, «nous ne pouvons ni surpasser, ni être l’autorité, donc les relations avec les autorités sont correctes » rassure la pionnière du mouvement.
L’effectivité de ce concept n’est toujours pas perceptible malgré la création d’un département ministériel proprement dit.Prévue depuis 1996 dans la constitution et fruit de la tripartite, la décentralisation reste un serpent de mer du moins ses effets directs sont flous à cause du rôle trouble joué par les fonctionnaires tapis à la présidence qui n’ont pas voulu céder leurs privilèges. Le réaménagement du gouvernement du 02 mars qui a conduit à l’éclatement de l’ancien Ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation (Minatd) en deux départements donc celui de l’administration territoriale et celui de la décentralisation (Minat) et du développement local (Mindevel) n’a toujours pas résolu le problème. L’organigramme récemment rendu public et en attendant l’affectation du personnel ne font que démontrer la mauvaise foi des acteurs impliqués dans la matérialisation de la décentralisation telle que souhaitée. Le processus lancé en 1996 a eu du mal à voir le jour parce que plombé dans les tiroirs de certains fonctionnaires. La seule rédaction des textes a fait plus de 07 ans avec la consommation des fonds alloués pour les besoins de la cause. Lorsque ces textes sont repartis au premier ministère, ils ont encore sommeillé pendant plus de 09 années pour seulement la relecture et la mise en forme avant d’aboutir finalement à la création d’un ministère pour l’instant désossé.Volonté politiqueLe bal a été lancé avec Marafa Hamidou Yaya arrivé à la tête du Minatd, mais le temps est passé, le transfert des compétences n’a pas été effectué. Les membres du gouvernement n’ont pas donné l’impression d’adhérer à la donne, le transfert des compétences n’a été que de manière sommaire. Personnes n’acceptent céder un quelconque pouvoir à quiconque, surtout les juteux marchés à propos du développement local. Lorsque Réné Emmanuel Sadi devient patron de l’At, l’occasion a encore été donnée d’étudier et d’évaluer les compétences des magistrats municipaux, les questions des finances et des faveurs réservées aux exécutifs communaux. L’ouverture sur le Cameroun. Une autre mouture a été retenue et renvoyée à la présidence de la République où le tâtonnement règne en maitre absolu. Les responsables en charge de cette question au Palais de l’unité tirent les ficelles pour que longtemps dure l’attente. Le terme « progressivement » définitif est évoqué à chaque fois que l’on demande pourquoi certains départements ministériels trainent la patte. L’on comprend aisément que la volonté politique n’y est pas et que les décideurs centraux et ses lieutenants ne veulent pas bouger d’un pouce.Le martyr d’Elanga ObamLa charrue est toujours avant les bœufs et le système est presque grippé au point où une simple disposition contenue dans la loi fondamentale n’est pas imprimée parce que l’administration est animée d’un zèle offusquant à la clé les bénéficiaires de ces mesures. La suite n’est que récriminations et lamentations au sein de la population qui a du mal à toucher du doigt les retombées du fruit commun mais surtout de la croissance en termes de répartition des fruits de la croissance. Cette population se voit donc sevrée du développement ainsi que de la possibilité de sanctionner les dirigeants véreux sur la base de leur mandat car l’on dira que c’est Yaoundé qui décide de tout, même de la mise à la disposition du peuple des adductions d’eau potable et même de la réalisation de certains projets sur la base des désirs de base. George Elanga Obam a du pain sur la planche. Le nouveau ministre de la Décentralisation et du développement local doit mouiller le maillot parce qu’il est piégé dans ce traquenard que le souverain vient de lui tendre. Il devra tordre le cou à la façon de faire de ses collègues membres du gouvernement qui jusqu’ici refusent de faire une mise à jour pour cet impératif catégorique.






Sunday, 05 June 2022 11:01