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Leur libération a été rendue possible ce mardi grâce aux actions des éléments de la Gendarmerie nationale dans le cadre de l’opération ADANO (Adamaoua-Nord) déployée dans cette localité par le colonel David Nyong Fry, commandant la légion de Gendarmerie du Nord. Ces ex otages viennent d’être présentés au public. 

 

Après avoir passé plusieurs jours en brousse entre les mains de leurs ravisseurs, les deux otages libérés ont saisi l’opportunité pour exprimer leur gratitude aux forces de défense et de sécurité pour leur intervention salvatrice. « Nous remercions les forces de défense et de sécurité surtout le président Paul Biya pour nous avoir aidé à retrouver la liberté car on se croyait déjà mort. Que Dieu les bénisse et les accompagne dans leurs tâches quotidiennes », exprime Hamadou, ex otage. 

Cette libération est la conséquence directe de l’opération ADANO, il y a quelques jours dans l’arrondissement de Dembo, département de la Bénoué par les éléments de la Gendarmerie nationale, selon le colonel David Nyong Fry, commandant la légion de Gendarmerie du Nord.

« On a enregistré une série d’enlèvements tous ces derniers jours. On a ainsi lancé une opération au niveau des montagnes limitrophes avec le Nigéria à Tchalou dans la brousse de Balda Tilping. Le constat est que des ravisseurs sont de nationalité étrangère selon les déclarations des otages libérés et les premiers otages sont des nigérians. A la suite de cette opération, il y a eu échange de coups de feu avec nos forces et ils ont abandonné les otages en brousse. On va encore ratisser toute cette chaîne de montagne pour que le reste des otages soit libéré », explique le commandant. 

L’opération a été également facilité grâce à la collaboration avec les membres des comités de vigilance et les populations de la localité qui s’engagent à davantage dénoncer d’éventuels suspects. 

 

Innocent D H

 

Published in Société

Libérés par les forces spéciales françaises, les deux français ont été reçus ce samedi, par le président burkinabè Roch Marc Christian Kaborè avant de s'envoler pour Paris où ils doivent être accueillis par le président Emmanuel Macron.

 

Les premiers mots de l'ex-otage Laurent Lassimouillas visiblement éprouvé, ont été pour les soldats français tués lors de l'opération de libération: « Toutes nos pensées vont aux familles des soldats et aux soldats qui ont perdu la vie pour nous libérer de cet enfer. On voulait présenter nos condoléances tout de suite ».

 

Patrick Picque et Laurent Lassimouillas avaient été enlevés le 1er mai, pendant un séjour touristique au Bénin, pays jusque-là épargné par l'insécurité en Afrique de l'Ouest, mais dans une zone déconseillée par le ministère des Affaires étrangères français. Ils ont été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi en même temps qu'une Sud-Coréenne et une Américaine qui étaient captives depuis 28 jours.

 

« On voulait remercier les autorités françaises et celles du Burkina d'avoir participé à notre libération pour que nous soyons loin de tout cet enfer », a poursuivi M. Lassimouillas.

 

Il a également déclaré avoir une pensée pour leur chauffeur-guide béninois, qui a perdu la vie au tout début de notre leur enlèvement. Ça a été très difficile aussi. Le corps du guide a été découvert le 4 mai dans le parc national de la Pendjari où ils effectuaient un safari.

 

Les deux Français et l'ex-otage sud-coréenne sont arrivés samedi matin au Palais présidentiel de Ouagadougou, sans l'ex-otage américaine.

 

Visages fermés, vêtus de bas de survêtements noirs et de T-shirts sombres, ils n'ont pas fait d'autres déclarations. Ils sont ensuite partis vers l'aéroport de Ouagadougou et sont attendus à 18H00 sur la base de Villacoublay, près de Paris. Ils seront accueillis par le président Emmanuel Macron.

 

Le ministre des Affaires étrangères burkinabè Alpha Barry, qui a précisé que l'ex-otage américaine se trouvait avec les Américains, a mis l'accent sur la coopération entre le Burkina et la France, notamment sur les questions de sécurité au Sahel : « La libération des otages est la preuve que cette coopération marche assez bien. Les forces françaises qui sont des forces alliées dans notre pays peuvent mener des opérations en collaboration et en coopération avec les forces burkinabé. Une quinzaine de militaire burkinabé a participé à cette opération… ».

 

« L'opération de libération des otages a été rendue possible par la mobilisation des moyens de la force antijihadiste française au Sahel Barkhane, le soutien logistique des forces burkinabè et le soutien américain en renseignement », a déclaré le chef d'état-major français, le général François Lecointre.

 

Qui a ajouté que : « Quant aux deux autres otages libérés, l'Américaine et la Sud-Coréenne, personne n'avait connaissance de leur présence au Burkina Faso… ».

 

Les Français suivaient l'évolution des ravisseurs depuis plusieurs jours et ont saisi l'opportunité d'agir en raison du risque de transfèrement de ces otages à une autre organisation terroriste qui agit au Mali. La Katiba Macina du prédicateur Amadou Koufa, ce qui aurait dès lors "rendu impossible d'organiser une quelconque opération de libération", a-t-il détaillé.

 

L'identité des preneurs d'otages est encore inconnue : « Ce que l'on peut dire, c'est qu'il y a deux mouvements terroristes principaux qui opèrent dans cette zone et qui sont affiliés pour l'un à Al Qaïda, pour l'autre à l'EIGS (État islamique au Grand Sahara) », a déclaré la ministre française des Armées, Florence Parly.

 

Les attaques djihadistes, concentrées initialement dans le nord du Mali, se sont étendues vers le centre du pays puis vers le Burkina Faso et menacent désormais les pays côtiers du Golfe de Guinée, jusque-là épargnés : « Il faut maintenir la pression sur ces groupes », a estimé ce samedi sur la radio Europe 1, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, jugeant l'action de la force française Barkhane "tout à fait essentielle" dans ce contexte.

 

Cette force antijihadiste compte 4.500 soldats sur cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie). M. Le Drian a rappelé que « la zone où étaient nos deux compatriotes était considérée depuis déjà pas mal de temps comme une zone rouge, c'est-à-dire une zone où il ne faut pas aller, où on prend des risques majeurs si on y va ».

 

Hommage national

 

« Un hommage national sera rendu mardi prochain à Paris, aux deux militaires français tués au cours cette intervention d'une très grande complexité », selon les mots de la ministre des Armées Florence Parly.

 

Membres du commando Hubert, unité d'élite de la Marine française, le maître Cédric de Pierrepont et le maître Alain Bertoncello ont été salués comme des héros par l'ensemble de la classe politique française : « Ils ont donné leur vie pour en libérer d'autres », a écrit Emmanuel Macron sur Twitter.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01